La joie dans chacun des chakras. Mumbai (Inde), 30 Décembre 1979.
Il est dit que Dieu est amour. Nous avons entendu cela de très nombreuses fois et beaucoup de gens ont expliqué à leur façon ce qu’est l’amour. Mais ressentir cet amour est la meilleure façon de le comprendre. Même si vous l’expliquez ou le décrivez dans tous les détails, bien que ce soit décrit sous tous ses détails, vous ne pouvez pas vous réjouir de l’amour sans l’expérimenter.
Cette expérience nous vient parce que Dieu Lui-même a placé en nous le mécanisme pour absorber cet amour et le manifester. Il s’agit d’un mécanisme très délicat en nous, extrêmement délicat! Ce mécanisme est placé dans notre cœur et, à cause de notre ignorance, nous abîmons de si nombreuses fois ce mécanisme ou nous le perturbons ou parfois même nous le détruisons complètement.
La lumière de l’amour, c’est la joie. Rien d’autre ne peut vous donner de la joie. C’est seulement l’amour que vous ressentez dans le cœur qui vous donne de la joie.
Ce mécanisme agit en sept strates internes. A la périphérie de ces sept strates, il y a des ondes de joie qui surgissent: elles atteignent les rives de notre cerveau et créent des bulles de joie. Mais, à nouveau, si le cerveau est un rocher très rationnel, alors ces bulles se brisent, n’ayant aucun effet sur ce rocher. Donc une personne aimante est des milliers de fois meilleure qu’une personne rationnelle. Mais la plupart des gens ressentent cet amour seulement à la périphérie de la strate la plus externe, qui est la lumière du Mooladhara.
Comme vous le savez, le Mooladhara a des effets excréteurs et vous savez combien nous sommes soulagés lorsque nos excrétions sont normales. C’est une chose primaire, mais ce soulagement vous donne une sorte de joie et de contentement. C’est très grossier, d’un niveau très basique comme on dit, mais c’est très important pour nous d’avoir cette joie. Cependant, pour que cette joie ne soit pas si dominante sur les autres joies qui ont une sensibilité plus subtile, il faut être innocent. Je sais qu’on ne peut pas se forcer à être innocent, on doit être innocent par soi-même. Mais avec Sahaja Yoga, on peut le redevenir en nettoyant son Mooladhara. Il est très important que notre Mooladhara soit nettoyé. Notre innocence doit être établie, de sorte que ces joies primaires ne recouvrent pas la totalité du spectre de notre vie et ne nous rendent pas esclaves d’elles, même si elles nous procurent du soulagement.
Mais nettoyer son Mooladhara ne signifie, en aucune manière pour Sahaja Yoga, avoir toutes sortes d’obsessions et d’obstructions, mais c’est donner une libération naturelle, comme un enfant innocent, à ces vagues, qui n’ont pas besoin de remonter toutes les autres strates de joies. Vous devez avoir vu, lorsque les vagues de l’océan touchent les côtes, qu’elles repartent vers le large. Si les rives sont faites de roches très dures, le rouleau de la vague peut s’enrouler encore plus vers le fond et les vagues peuvent s’enfoncer encore davantage.
Si le cerveau est très focalisé sur l’ego, s’il est recouvert par l’ego, ces joies (triviales) prennent une plus grande importance dans la vie que ce qu’elles devraient normalement avoir. L’innocence est la seule façon de neutraliser ces vagues qui reviennent sur les six autres strates très importantes.
En allant plus avant, vous savez qu’à la deuxième strate, se trouve la joie de créer. La joie de la créativité, lorsqu’on ressent en soi la joie de créer, elle retourne encore à la périphérie. Pour certaines personnes, il est si important, si galvanisant, de créer quelque chose – ils en sont fous et ils pensent qu’il est si important de créer une réflexion, un livre, des impressions artistiques ou quelque chose d’autre. Pour certains, c’est très important, de sorte qu’ils créent. Et cette créativité, si elle frappe un esprit rationnel, il en développera le même genre de réaction profonde : la personne commencera à penser qu’elle est la plus importante de toutes et que, quoi qu’il fasse au reste du monde, c’est bien, tant qu’elle reste une grande créatrice de pensées ou d’idées. Un tel homme peut devenir vraiment très dogmatique, dominateur, et pourrait être tyrannique, parce qu’il pense que tout ce qu’il fait donne des résultats, a du succès, selon ses critères. Il rationalise tout et (ces pensées) reviennent et s’enfoncent encore plus en lui, et recouvrent tous ses autres chakras.
Donc, la neutralisation de cette deuxième strate, c’est la conscience sans pensée, nirvichara.
Lorsque votre conscience est illuminée – samadhi – et que vous êtes à l’état de nirvichara, alors tout ce que vous créez, vous le voyez simplement, en conscience sans pensée, vous aimez vraiment ce que vous voyez ou ce que vous créez, vous êtes en conscience sans pensée. C’est comme cela que vous maintenez ces couches d’obstruction à la périphérie. Il est important de les garder à la périphérie quand elles vont au cerveau, car c’est le cerveau qui les enregistre. Et si le cerveau est dur comme du bois, il ne peut pas enregistrer, il n’est pas sensible, la plupart se perd en réaction, et cela tue toute joie.
Par exemple vous créez une peinture. Vous venez de la créer et il suffit de la regarder sans aucune pensée. La joie totale du cœur que vous avez mise sur cette toile, vous remplira complètement et vous ressentirez le flux de joie revenir vers vous.
Si la création se fait en conscience sans pensée, alors c’est la plus belle. En dehors d’être la plus belle, c’est une création parfaite, car une telle peinture ou un tel art ou telle création, une telle conception, un tel livre, une telle idée, émettra des vibrations. Le coefficient vibratoire émis (par une œuvre) sera intégral, si elle est faite en conscience sans pensée. C’est pourquoi ceux qui sont des âmes Réalisées, quand ils créent quelque chose, ou qu’ils produisent quelque chose, vous verrez qu’il est facile de savoir si votre œuvre produit des vibrations ou non, c’est très facile.
De la même façon vous allez vers le troisième centre très, très important de votre Nabhi. C’est le Nabhi ou vous pouvez l’appeler le Chakra du Nombril. La joie de sentir que vous avez mangé de la nourriture, ne peut être décrite. En Marathi, ils vont dire : “Ata tsangla pote bharla amtza” [maintenant mon estomac est bien rempli].
Si vous avez faim, vous n’adhérerez même pas à Sahaja Yoga, ni même à Dieu. Même si Dieu se tient devant vous, vous direz : « En premier, remplissez mon estomac, ô Dieu. Ensuite je Vous parlerai. » Et quand vous mangez, la joie que vous en obtenez également s’en va comme d’habitude vers la périphérie. Si cette joie touche un rocher rationnel, comme déjà dit, alors à nouveau l’effet est plus profond. Si vous commencez à y penser, alors vous ressentez : « J’ai eu ma nourriture, les autres doivent en avoir » et ceci et cela et toutes ces réflexions. Et ensuite vous pensez que : « Je dois avoir plus de ceci et plus de cela. Je dois avoir quelque chose de plus pour remplir – nourrir mon estomac. »
Maintenant, quand vous êtes – disons que vous avez un estomac limité et que vous ne pouvez pas manger des monceaux de nourriture. Certaines personnes peuvent en manger, Je ne sais pas, sinon quelqu’un va commencer à argumenter à ce sujet. Certaines peuvent manger beaucoup, Je ne le nierai pas. Mais normalement les gens ont un estomac très limité. Alors, quand votre estomac est limité, vous commencez à penser : « Oh, mon estomac est limité et donc la joie du Nabhi Chakra n’est pas encore complète. Laissez-moi penser à quelque chose d’autre. » Donc vous finissez peut-être avec de l’alcool parce que vous pensez que l’alcool ne prend pas de place dans l’estomac. Vous pensez qu’il occupe un espace différent dans l’estomac.
J’ai vu des gens boire de la bière. J’ai été surprise, on ne peut pas boire autant d’eau que les buveurs de bière boivent de la bière! C’est très surprenant! Ils peuvent en boire des pintes et des pintes, et ils ne se sentent jamais satisfaits. En ce moment difficile, le mouvement commence à aller sur la gauche de la joie, c’est le début du côté gauche que nous commençons. À ce moment-là, vous pensez qu’en vous saoulant, vous vous mettez dans une ambiance très romantique ou autre stupidité du même style. Ensuite, vous commencez à passer tout votre temps, à perdre votre vie à paresser, à être inerte. Il se peut que vous preniez de la drogue. Cela, dirais-Je, peut aller jusqu’à atteindre le coeur d’une personne ou son foie. Le foie devient de plus en plus dur. Plus vous buvez, pire vous devenez.
Ainsi, l’homme continue à perdre son temps à essayer de tirer de la joie de quelque chose de si dangereux pour son être. Si quelqu’un dit que boire est très mauvais, les gens répondent immédiatement: « Oh, c’est absolument victorien », ou Je ne sais quoi d’autre, ils stigmatisent la personne.
Alors comment se débarrasser des complications du Nabhi? Parce que ces joies sont très temporaires, vous verrez, dans tous les cas. Or la joie du Nabhi est aussi très temporaire. Et vous ne vous en réjouissez pas beaucoup. Si vous le pouviez, vous ne tomberiez pas dedans encore et encore.
Donc, le point de neutralisation, c’est la satisfaction. Vous devriez vous sentir satisfait. Vous avez pris deux bouchées, vous vous sentez rassasié, même avec deux bouchées, vous serez plus heureux qu’un glouton (comme Bakasur) qui aurait mangé une plâtrée de riz.
Être satisfait, c’est la seule façon de neutraliser votre (problème de) Nabhi. Il n’y a pas de fin à tous vos désirs matériels. Quel que soit le nombre de choses que vous fournissiez, vous continuerez à en demander davantage. Mais vous n’aurez rien apprécié. Si vous avez acheté un morceau de tissu, que vous vous êtes fabriqué une chemise, vous voudrez en avoir une autre parce qu’un de vos collègues de bureau a ce genre de chemise. Alors vous irez au bout du monde pour trouver cette chemise. Mais celui qui porte cette chemise fera le tour du monde pour trouver une chemise comme celle que vous avez faite! Donc, cette folie ne fait qu’augmenter et le chakra du Nabhi reste très agité.
Parmi les points de neutralisation, le plus important c’est la satisfaction du Nabhi. À chaque instant, vous devriez essayer de vous sentir satisfait. « Très bien, si je n’ai pas ça, je suis satisfait. » A ce moment-là, vous aurez de la joie: « J’ai cette chose, d’accord, je suis satisfait. » Vous aurez de la joie et les autres seront aussi dans une disposition heureuse. Imaginez un homme grégaire qui reste vivre dans une maison. Je veux dire que vous n’allez juste pas apprécier un tel homme. Cela semble si bizarre.
[Shri Mataji parle en hindi puis en marathi]
Donc, être satisfait, c’est la seule façon de pouvoir avoir la joie. Même, disons, Je parle en anglais, si vous regardez bien, en tirez-vous de la satisfaction? En supposant que Je ne sois pas marathe, J’aurais pu être japonaise ou chinoise. Supposons que Je parle chinois avec trois mille mots comme « ting tung tang », alors qu’auriez-vous compris?
Ainsi, encore une fois, nous en arrivons à la même question: sommes-nous satisfaits? Quoi que nous obtenions? Ceux qui cherchent l’amrut, l’ambroisie, ne se soucient pas des mots, ils veulent simplement voir ce que Mataji dit de l’essence – prenez-la. C’est comme ça que vous allez vous sentir satisfaits.
Maintenant, nous avons vu maintenant – [le microphone est déplacé]
Shri Mataji: J’étais même satisfaite de ce truc lourd.
[Rires]
[Coupe dans la bande audio]
[Ce paragraphe n’est pas dans le discours]
« Jaise rakha ho taise hi raho » [Comme l’a dit Kabir: « Quelle que soit la situation dans laquelle vous me mettez, je m’en réjouirai. »] Le thème de Sahaja Yoga est ceci: « Jaise rakha ho taise hi raho »
Pour Dieu, la race humaine réellement est restée dans cette condition, dans le plus heureux [inaudible] avec le plus grand bonheur d’avoir été de cette façon. Si vous voulez, Je peux manger plus, plus sur une base journalière, ou Je peux Me promener. Si vous ne le voulez pas, Je [inaudible]. La profondeur du Nabhi Chakra, vous pouvez le voir, vous l’avez appris ou cela peut être ressenti, la satisfaction.
Et une personne qui est insatisfaite, sera insatisfaite avec tout.
Par exemple, si Je voulais être insatisfaite maintenant, Je dirais: « Pourquoi avez-vous mis deux couleurs devant moi et ce mouchoir sale? » Ou Je pourrais dire autre chose. Il n’y a pas de fin à la folie si vous démarrez avec l’insatisfaction. Mais si vous commencez en étant satisfait, alors vous y êtes. Vous n’avez pas besoin d’aller plus loin, de cette façon-ci, de cette façon-là, il vous suffit de vous approfondir.
En marathi, on peut dire aussi certaines choses: « Mala udatatsa nai, mala tsalatatsa nai, tav lawala ki gele, asasts kara tasats kara ». Une telle personne est un vrai casse-tête, Je vous le dis! Rires.
Ce genre de personne, dès que vous la voyez, vous vous dites: « Oh mon Dieu, qu’ai-je fait aujourd’hui pour mériter cela? »
On devrait vivre dans ce monde comme les fleurs: on ne peut pas voir comment elles fleurissent, à quelle heure elles fleurissent, mais quand elles fleurissent, on ne peut que sentir leur parfum, leur amour.
On ne peut avoir de satisfaction sans la Réalisation. Donc avant cela, si Je dis: « Vous devriez être satisfaits », ce n’est que du bourrage de crâne. Vous ne pouvez pas être satisfaits. Après la Réalisation, comme vous avez découvert que ce qui vous satisfait c’est l’Esprit, vos priorités changent. Vous vous satisfaites d’un rien.
Il se peut que vous travailliez beaucoup pour atteindre quelque chose et que vous soyez quelqu’un d’absolument frustré et malheureux, et que vous vous vous blâmiez tout le temps. Et cette même personne pourrait être la plus heureuse!
Certains en font tout un plat. Vous leur dites: « Va chercher une fleur. » « Oh, Mataji, c’est très difficile ces jours-ci vous savez? » Cela a commencé! Je veux dire, juste pour avoir une seule fleur: « Vous ne savez pas combien c’est cher de nos jours. C’était un seul roupie et maintenant c’est au moins deux annas. C’est très difficile. » « Accha baba, prends deux annas et va la chercher. » « Mais comment vais-je y aller? Le bus est très difficile ces jours-ci. » Cela a commencé! La fleur n’arrivera jamais, vos deux annas et le prix du bus seront perdus. [Shri Mataji rit doucement.]
Une personne satisfaite est la plus efficace de toutes. Notre pays (l’Inde) souffre du chakra du Nabhi, c’est pourquoi nous sommes vraiment inefficaces. Nous avons des excuses pour tout. Par exemple ceci ne fonctionne pas à cause de cela. Notre incompétence provient d’un problème de Nabhi. Si vous êtes quelqu’un de satisfait, votre travail sera aussi très satisfaisant. Si une dame possède un bon Nabhi, si elle cuisine un repas, une petite portion vous rendra très satisfait, ce qu’elle fera sera excellent. Donc pour tous, il y a un seul mantra à connaître, c’est celui de la satisfaction.
Nous en arrivons maintenant au Vide. Bien que, parmi les sept states, il soit un peu mélangé au Nabhi, il nous faut aussi nous occuper du Vide. Du dharma, de la subsistance, nous en retirons du bonheur. Quand nous essayons d’être agréable envers autrui, nous en retirons du bonheur.
Mais certains, qui sont supposés être dharmiques, peuvent être horribles, si ennuyeux que vous avez envie de fuir ces gens toute votre vie. Ils sont supposés être très religieux. Ils se lèvent à quatre heures du matin, torturent tout les gens autour d’eux. Puis ils font l’aarti en frottant ce que vous appelez du bois de santal. Ensuite ils prennent un bain avec un grand bruit de canalisation. Personne ne peut plus dormir. Peut-être que la mère a très peu dormi- elle s’est occupée de ses enfants ou de quelque chose qui était en route. Il faut qu’ils dérangent tout le monde, en disant qu’ils sont dharmiques. Ce sont des gens très colériques et irritables.
Ce dharma peut être neutralisé d’une façon extrêmement simple, car le dharma, c’est votre propre concentration interne. Par exemple, vous désirez donner quelque chose à quelqu’un, c’est juste entre vous et Dieu, vous n’exprimez rien à l’extérieur.
Si vous êtes honnête – que Dieu me préserve de beaucoup de ces gens honnêtes, Je vous le dis ; certains de ces gens soi-disant honnêtes peuvent être si obtus que vous ne pouvez pas vous approcher d’eux. Ils pensent que, s’ils sont honnêtes, ils ont le droit d’agresser tout le monde.
(Mère parle en Marathi, semble être: « Spashta vakte, ikyednis kyedi. Akla marathash ».) (Mère continue en Marathi.)
En marathi, vous voyez, nous avons de beaux noms pour de tels gens, vous voyez, ceux qui sont ‘karmathas’, et totalement ‘dandeshahi’, on les appelle des « dandadharis ». Si un tel « pandit » (grand sage) passe par là, allez de l’autre côté de la route, sinon il pourrait tout simplement vous frapper. Si vous lui demandez: « Qu’y a-t-il? Pourquoi m’avez-vous frappé? » « Parce que vous n’êtes pas supposé faire la raie des cheveux si haut sur la tête. Mataji a dit: ‘La raie des cheveux doit être au milieu.' »
Mais c’est pour vous que J’ai dit cela, pour personne d’autre! Vous devriez être concentré sur vous-mêmes, le dharma c’est pour nous-mêmes.
« Mataji a dit que »: Je suis parfois surprise de ce que Je dis! Il y a tant de gens qui ont la mauvaise habitude de dire partout: « Mataji a dit que ceci devrait être fait. Mataji a dit que cela devrait être fait. » Je ne sais pas si Je l’ai dit ou non, mais vous pourquoi parlez-vous ainsi? Vous devriez dire: « Moi je dis que. » Pourquoi ne dites-vous pas: « Moi, en tant que Sahaja Yogi, je dis que »?
Mais tout cela vous appartient. C’est votre propre nettoyage qui est important pour le dharma et pas celui de quelqu’un d’autre. Il y a une relation entre vous et votre gourou: elle est directe.
Supposons que ‘vous’ veniez Me dire quelque chose comme : « Mataji, ceci est entre Vous et moi. » Cela est donc entre vous et Moi, même si Je ne suis pas liée par cela, pas du tout, si c’est nécessaire, Je peux en parler mais, dans 99 % des cas, Je le garderai secret. Ce sera ainsi le secret de votre propre dharma.
La beauté de ceci est pareille à ça. Vous voyez les subtilités, ‘sukshma baga’? Si vous êtes un homme dharmique, c’est si doux, vous savez ! Vous trouvez soudainement cette lumière qui apparaît tel un diamant, soudainement avec toutes ses facettes. Soudainement vous découvrez une personne: « Oh, quel homme magnifique! »
Mais vous ne vous occupez pas de vous-même, vous vous occupez du dharma des autres. Alors, il se produira la même chose. On ne peut ressentir la joie du dharma que si l’on se limite à soi-même. Elle ne peut être partagée. Les vertus ne peuvent pas se partager. Puis-Je partager mes vertus avec vous? Non. Vous pouvez la soutenir. Quelqu’un est vertueux, alors vous pouvez le soutenir. Mais la joie de ce dharma, cette rasa qui tombe dans le cœur, personne d’autre ne peut s’en réjouir. Vous vous réjouissez de votre propre chasteté.
Bien sûr, il est écrit: « Tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela » Ce sont les commandements mais ils ne peuvent venir que de Dieu et non de vous. Une fois que vous commencez à faire ça aux autres, vous êtes finis, vous avez perdu la joie de votre dharma.
Nous avons ici un Mr. Kulkarni, son dharma est comme cela. Il y a des moni comme ce Mr. Patil qui est là. Ils sont si nombreux à être comme cela. Je veux dire que Je ne désire citer aucun autre nom sinon « J » va commencer, la « Jalousie ». En fait nous avons des tas de gens qui ont un dharma en eux, qui vous le montre juste soudainement. Et si vous essayez de les tester, ils vont juste vous dire : « Pan Mataji, tejat amtsa tsukei dar ». Absolument sur le point du dharma, si vous y êtes, vous n’allez jamais enseigner le dharma aux autres.
Si vous vous placez totalement au niveau du dharma, vous n’enseignerez jamais le dharma aux autres. Prêcher la religion va à l’encontre de la religion. Vous ne pouvez pas prêcher, comment pouvez-vous prêcher la religion? Je ne peux pas le comprendre. Jusqu’à aujourd’hui, Je n’ai pas réussi à comprendre comment vous pouviez prêcher la religion. Nous ne pouvons que faire évoluer la nôtre, absorber, sauf pour ceux qui sont des incarnations. Ils peuvent dire ce qu’est la religion, mais ils ne peuvent pas l’introduire en vous. Et quand vous commencez à apprécier cette religion intérieure, vous commencez à en accumuler de plus en plus, alors vous commencez à vous respecter vous-mêmes. Votre commencez à avoir de l’amour-propre.
Alors acceptons ceci: la religion c’est le respect. Neutraliser l’utilisation de la religion pour de mauvaises choses, se fait par le respect. Respectez chaque autre personne; respectez la religion de chacun. Respectez les principes des autres religions, de la religion, Je veux dire. « Nai tu utlen ani lagle bhootatsa mage » [Sinon, vous vous levez et commencez à courir derrière la négativité! » Donc Je clarifie].
Encore une fois, il faut du discernement. Je suis en train de dire qu’il faut respecter la religion qui est en vous et la religion chez autrui. Peut-être que, confidentiellement, cette personne est très religieuse et qu’extérieurement elle ne le montre pas.
Si Je dois parler de tous les centres, ce sera trop long. [Shri Mataji s’adresse en marathi à des Sahaja Yogis: « Devrais-je tout dire? Appréciez-vous? D’accord, Je parlerai encore dix minutes.] Comme vous voulez, Je n’ai aucun désir.
Nous en arrivons donc à la religion, c’est une partie du Nabhi. La satisfaction par la religion n’est possible que si vous apprenez à respecter les autres, leur religion, leurs styles. Parce que, il est très commun pour les Sahaja Yogis – Il y a un mot en marathi pour ça, « khul » (stupide, balourd). En anglais, Je ne sais pas. « Balourd ». « Balourd », Je pense que c’est le mot. Comme: « Il est bloqué là, elle se bloque ici, Mme untel est bloquée, c’est bloqué … » C’est une tête fêlée. Pour Sahaja Yogis c’est très commun. « Are[Hindi], qu’est-ce qui vous bloque? » Tout le monde est bloqué à cause de vous et vous voilà disant: « Cette personne est bloquée ici, cette personne est bloquée là. Cette personne a ce blocage, un autre a celui-là. » C’est comme cela que Sahaja Yoga va s’améliorer, ou bien s’effondrer?
Sans le dire à quiconque, sans en parler, vous pouvez corriger les blocages des uns et les vôtres. Pourquoi vos chakras se bloquent-ils? Parce que vous avez une faiblesse. Mes chakras ne se bloquent jamais à cause des autres. Donc, dénoncer quelqu’un ou le rabaisser, ce n’est pas correct, cela montre que vous manquez de force. Donc, vous devriez dire: « Mère je manque de force et comme cette personne a beaucoup de ce genre de vibrations (lourdes), je me sens un peu mal. »
Si le monde entier allait bien et que vous vous sentiez bien, à quoi servirait-il d’avoir cette lumière? Pense y simplement, imaginez-vous dire: « D’accord, je suis la lumière et je dois donner la lumière. Je suis une âme Réalisée. Mais ce n’est que lorsque que toutes les lumières seront parfaites que je me mettrai avec elles. » Quelle façon d’être à moitié lumineux, à quoi bon avoir une telle lumière? Nous devrions avoir une lumière telle que nous puissions aller dans l’obscurité et anéantir cette obscurité.
Cette lumière en nous, c’est celle du dharma. Elle n’est pas liée à combien de fois vous méditez, combien de fois vous faites de bains de pieds ou utilisez ma photo ou ce que vous faites et tous ces rituels – ce n’est pas ça, c’est combien de dharma vous avez au cœur.
La mère de Sharayu est un autre très grand exemple de ce dharma. Ils sont si nombreux mais Je ne mentionne que les anciens car vous ne vous sentirez pas trop jaloux d’eux.
Donc essayez d’absorber le dharma en vous-même et ensuite vous verrez. Éventuellement vous deviendrez une personne avec un cœur très généreux, d’un cœur très généreux parce que vous commencez à tolérer chacun. Et même généreux en ce qui concerne l’argent qui est quelque chose de si grossier. Je veux dire qu’une personne qui est un « kanjusha » [avare] avec l’argent, est quelqu’un d’un niveau absolument grossier. Mais au-delà de ça, il tolére les autres gens.
Il y a certaines personnes qui possèdent une belle maison; ils ne veulent voir y entrer personne. A Londres, c’est très courant. Ils vont avoir une belle grande maison; ils vont tout le temps nettoyer, balayer, laver, arranger, polir. Même un rat n’entrera pas dans cette maison.
Et ils me disaient: « Vous avez une maison ouverte ou quoi? » Je répondais: « Oui. Et vous, vous avez une maison fermée? » Je ne savais pas ce qu’était une maison fermée, vous voyez. Par exemple, Ils disaient: « Notre confort est pour nous. Le samedi et le dimanche ne devraient être que pour nous et nous ne pouvons le partager avec personne. » Ils ont ce genre de tempérament.
Ensuite, vous allez commencer à être tolérants, à devenir généreux. Vous commencez à donner aux autres, à donner des vibrations.
Ainsi vous savez que J’ai dit à beaucoup de gens qui ont un blocage au Nabhi ou au Vide: « Aujourd’hui vous allez faire quelques « dana » [donations]. » Alors ils vont aller en faire à Indira Gandhi parce qu’ils veulent un siège aux élections. Voilà la spécialité des gens rationnels.
[Shri Mataji parle en marathi. « Mataji nizaam kanyitla nav? Mozan. »]
Donc faites des donations. Il y a de si nombreux endroits où l’on peut faire des présents. Evidemment Sahaja Yoga est l’un des endroits les plus importants où vous devriez faire des donations, mais il y a tellement de ces endroits.
Mais ne vous en souvenez pas et n’allez pas leur dire: « D’accord, je vous donnerai cinq roupies mais vous allez devoir au moins mettre mes initiales dans le marbre. » Kan-ju-sha! « Mettez mes initiales en noir dans le marbre! La générosité s’écoule tout simplement, elle s’écoule et émet par elle-même puis vous commencer simplement à l’apprécier.
Maintenant, le Chakra le plus important, c’est celui du Jagadamba, c’est le cœur. Et il vous donne de la joie. À un moment, dans vos relations avec vos enfants. « Udaracharitanam tu vasudhaiva kutumbakam » « Les gens qui sont généreux, pour eux le monde entier est leurs propres enfants (leur famille). » L’amour s’écoule vers chacun. Le soucis de chacun est le soucis de cette personne. Cela vient du Coeur centre le fait d’essayer de materner chaque personne, ce sentiment existe là.
Mais les gens anti-joie vont dire : « Celui-ci est mon fils, celle-ci est ma fille. Comme le fils va apporter un « dowry » [la dote de on épouse], alors gardez de la bonne nourriture pour lui et, à la fille, donnez-lui du « dahi bhaat » [du riz au lait caillé, plat de base]. »
Ensuite cela va un peu plus loin: « Voici mon fils et ma fille. Je dois obtenir tout l’argent du monde et vivre comme un misérable afin de le dépenser pour le mariage de mes enfants. » Pourquoi ? Alors, que vous arrive t-il ? Il ne vous reste rien, les enfants s’en vont, ensuite ils ne vont même plus vous regarder!
Ensuite: « Voici mon père et ma mère. Voici ma fille et mon fils. Et, après tout, je dois m’occuper d’eux. Donc je peux faire de l’argent au marché noir, quel mal après tout ? Vous voyez, je dois m’occuper d’eux ! » C’est de la rationalité, c’est contre le cœur. Ceux que l’on soi-disant protège, nous les plaçons dans le péché.
Encore plus loin: « Voici mon fils et ma fille. Ils doivent devenir premier ministres à ma suite ou ils doivent avoir de l’argent. Alors, que puis-je faire ? C’est mon fils, il s’occupe de moi. Voici mon fils, il connaît toutes ces choses que j’ai faites. Donc, après tout, même si le pays entier va à vau l’eau, quel est le problème? Je suis une mère. Je suis un père. Je dois m’occuper de mes enfants. C’est mon premier et primordial devoir. »
La joie est ainsi absolument tuée parce que vous voyez vos enfants mal se conduire, vous les voyez aller à rien, vous les voyez s’éloigner de Dieu pour aller en enfer. Beaucoup de parents sont responsables d’envoyer leurs enfants en enfer. Ils sont censés s’occuper de leurs enfants.
Ensuite l’autre extrême, évidemment vous la connaissez. Quand vous avez de tels exemples, alors la réaction survient où, comme en Occident, vous n’allez même plus vous occuper de vos enfants, vous allez les jeter dans la poussière.
Donc les mesures protectives que nous prenons ou ces sentiments paternels que nous avons, ne devraient avoir aucun attachement ni peur, aucune peur.
Les assurances: « Les enfants doivent avoir de l’argent assuré. Puisque l’on va mourir demain, que va-t-il leur arriver ? » Qu’en est-il de ces oiseaux ? Ils ne s’assurent jamais eux-mêmes !
Alors assurez-vous vous-mêmes, assurez chacun, continuez à vous préoccuper de vos enfants ! (Mère parle en Marathi dont traduction: « Gardez ceci pour votre fille, en tant que dot. »)
Nous fournissons toutes sortes d’efforts pour leur donner une protection parce que nous avons peur, nous avons peur du futur. Mais cette peur du futur, nous pourrions nous en débarrasser. Notre protection se produira au moment où ils auront besoin d’une protection. S’ils n’ont pas besoin de protection, nous n’allons pas leur en donner. Alors seulement notre joie protectrice sera complète.
Ainsi la Déesse protège ses bhaktas [dévots], pas les abhaktas [non croyants], pas les Rakshasas [démons]. Mais vous, vous n’avez pas de discernement dans votre protection. Pour vous, un fils qui est né, qui peut être également un rakshasa: « Cela n’a pas d’importance, donnez-lui une protection. » Les autres doivent être protégés de lui mais vous, vous le protégez. Les gens sont effrayés par votre fils mais vous allez encore le protéger, lui donner toute la protection et ainsi l’encourager à tuer les autres, à leur enlever leur protection et à leur faire peur!
Alors, quelle est l’essence? D’abord et avant tout, l’essence du chakra du Cœur, c’est le sentiment de sécurité, c’est de ressentir sa propre sécurité. Sentez le sentiment de sécurité en vous-même. Seuls les êtres Réalisés peuvent ressentir ce sentiment de sécurité parce qu’ils savent qu’ils ont un Atma, un Esprit en eux.
Pour la moindre petite chose, on détruit son sentiment de sécurité. Par exemple, si vous portez une chemise bleue et un pantalon noir – c’est fini! Vous ne pouvez pas marcher dans la rue parce que tout le monde va commencer à vous critiquer. Vous porterez un pantalon rouge juste pour que ça aille avec le bleu et vous avez des problèmes. Mais vous ne pouvez pas porter quelque chose de différent parce que le monde entier dira: « Oh mon Dieu, vous portez ceci et cela! »
Donc, un total sentiment de sécurité en soi-même, c’est de savoir que vous êtes le Soi et que ces choses ne sont pas importantes. Si vous avez ce sentiment de sécurité, vos enfants découvriront aussi que leur sécurité réside dans le fait de trouver leur propre sécurité. Ils diront d’eux-mêmes: « Maintenant, n’essayez pas de nous aider, de nous gâter. Ne nous donnez pas de choses qui nous feront nous sentir insécurisés. Et ces enfants seront des enfants vraiment courageux, comme l’était Shivaji. Sa mère lui a donné toute la protection nécessaire, c’est certain, mais elle a fait de lui un Shivaji. Une mère qui, tout le temps, plus ou moins vous voyez, veut avoir son fils ou sa fille près d’elle et qui pleure et larmoie, doit savoir qu’il lui faut faire un Shivaji de son enfant, parce que c’est une Sahaja Yogini. Les enfants doivent porter l’épée de leur mère. Ces bébés qui pleurent, qu’allons-nous faire d’eux?
Ressentez votre propre sécurité, puis la joie de ce sentiment de sécurité vous mènera à votre profondeur. Pourquoi avez-vous un sentiment d’insécurité? A cause de l’Argent? Kasli vivanchana. [C’est du stress. Marathi]
La personne qui a Dieu, qui a maintenant les bénédictions du Divin, que veut-elle de plus? Parce que votre Dieu est Tout-Puissant. Personne n’a un pouvoir plus puissant que celui de votre Père. Personne n’ose vous toucher sur aucun point. Mais votre foi fait défaut et c’est pourquoi, vous devez commence par avoir foi en votre Soi. Installez cette foi dans votre chakra du Coeur, et cette foi va vous donner la joie de la sécurité. La foi est la réponse à toutes les insécurités du monde.
« Aata tsa bunda Parameshwar uba kelata samor tumhi, anhi ti kai paijay? » [Hindi. Vous avez fait en sorte que le Parmeshwar se tienne en face de vous. Que désirez-vous d’autre?]
Nous en arrivons maintenant au chakra du Vishuddhi. Le chakra du Vishuddhi peut être divisé en deux: ici et à l’Hamsa, il y a deux chakras. Le chakra du Vishuddhi, comme vous le savez, est le chakra du Virata où nous devons nous rechercher dans l’autre. Nous devons rechercher notre atma chez l’autre. Nous devons ressentir son atma, nous devons sentir l’atma de chacun, nous devons sentir autrui. Nous devons le ressentir. Et comment faire?
Krishna nous l’a enseigné, c’est « madhurya ». « English madey kai shubda mana? » (Que dit-on en anglais?) C’est ce qui est doux, c’est la douceur. Madhurya est l’essence de la douceur.
Ressentez les autres avec la douceur que vous auriez pour sentir une fleur. Vous allez respirer le parfum de l’autre fleur qui a un parfum différent du vôtre. Ressentez cette personne avec la douceur que vous mettez pour respirer une fleur: la façon dont vous prenez une fleur, dont vous la respirez, dont vous faite attention à ne rien casser, même pas une toute petite partie, pour en obtenir toute la flagrance. Ce parfum, vous ne pouvez le sentir que si vous possédez cette douceur, cette madhurya. Et cette douceur qui est la vôtre procure tant de joie. Avez-vous dit les choses avec douceur? Vous êtes-vous exprimé avec douceur? Mais en marathi, c’est très difficile.
[Shri Mataji parle en marathi.]
Les Gujarates parlent avec douceur: « Pan tenza Nabhi gelele. » [mais leur Nabhi est pollué. »]
Je pense que le tranchant de la langue, avoir la langue bien pendue, le sarcasme, la soi-disant éloquence, font qu’il est parfois préférable d’être avec un buddhu (simplet) qu’avec un homme intelligent qui casse tout le temps : « shap shap shap « , qui continu de tapper du matin au soir.
Ensuite, vous dites des choses dures, puis développez de la culpabilité. Alors, vous développez de la culpabilité, et il vous faut dire des choses encore plus dures. Ça continue comme ça.
Si on a ce genre de comportement, c’est parce que, en parlant, nous n’avons pas la sensibilité de ressentir l’autre personne. Mettez-vous dans la même situation: comment vous sentiriez-vous? Donc, au niveau du Vishuddhi, c’est la madhurya, c’est si simple! Développez, vous devez développer une méthode. Les Maharashtriens surtout doivent en développer une.
[Shri Mataji parle en marathi.]
La douceur de votre langue, la douceur de vos paroles, la douceur dans la rencontre avec des gens. Le tout, vous savez, la douceur elle-même, cela vous donne tant de joie de rencontrer quelqu’un d’aussi doux et sympathique.
[Coupe dans la bande audio]
[Shri Mataji parle en marathi.] « Tu ala ki ge failawar. » Quiconque vient dans votre maison doit porter un bouclier.
[Shri Mataji parle en marathi.]
Donc, il est important que le langage d’un Sahaja Yogi soit extrêmement doux. Sur ce point, ils vont vous juger, Je peux vous le dire. Personne n’acceptera des gens à la langue acerbe. Ils diront: « Il sahaja yogi ahe? He Deva, amala tsa waita! « (C’est un Sahaja Yogi? Dieu, m’en préserve! ») L’autre antithèse de ceci c’est qu’en marathi il vaut mieux dire: Shri Mataji parle en Marathi. « Même si vous vous coupez la gorge avec un poil, vous ne saurez pas que la personne vous a coupé la gorge car elle vous parle si gentiment. »
Ce sont deux extrêmes, qui sont très dangereux pour Sahaja Yoga et pour les Sahaja Yogis. L’équilibre est très facile à trouver: lorsque vous parlez à quelqu’un, dites-le avec le cœur. Dites-le avec les bénédictions de votre atma.
[Shri Mataji parle en marathi.]
Parfois, on doit dire des choses brutales, c’est important. Surtout moi, ce qui est une tâche très difficile, mais Je dois parfois utiliser un langage très sévère parce que rien ne vous rentre dans la tête parfois. Mais pour vous, il vaut mieux l’éviter. Laissez-moi le soin de le faire, parce que Je suis très efficace à cela, d’un côté Je vais dire quelque chose, de l’autre, immédiatement je sais comment vous panser correctement. Donc n’essayez pas ces tours, vous voyez. C’est mon style, ce qui est une chose très difficile! Je dis des choses, mais elles sont « hitakarin » (apaisantes). Si parfois Je suis rude avec vous, si Je vous gronde parfois, quelque fois Je dois être directe, vous savez que Je vous aime beaucoup, J’ai établi cela en vous
En premier, établissez votre amour avec une autre personne, ensuite parlez-lui. C’est la manière dont vous pouvez surmonter ce problème de Vishuddhi; Et comment apprenez-vous cela? Juste en étant témoin. Comme deux bons amis qui se parlent l’un l’autre, soyez juste témoin de la façon dont ils se réjouissent l’un de l’autre.
[Shri Mataji parle en marathi.]
Soyez juste témoin de la pièce de théâtre. Alors vous allez attraper le truc en peu de temps, juste comme cela. La douceur va fleurir en vous. Devenez si doux dans votre comportement, votre attitude, votre foi.
[Shri Mataji parle en marathi.]
Les gens devraient dire de vous: « Vous êtes une âme Réalisée. Je peux voir cela. » Cela devrait être aussi évident.
Donc laissez tomber vos anciennes pratiques et habitudes. Essayez d’être amical. La beauté de Shri Krishna vient du fait qu’Il avait des amis, les Gopas [bergers]. Et quelle était la qualité des Gopas comparée à Shri Krishna? Vous voyez? Mais Il était si amical avec eux, c’était de l’amitié. L’amitié.
L’amitié. Comment vais-Je maintenant vous décrire cette amitié, vous voyez?
[Shri Mataji parle en marathi. Semble être: « Jivashchva, khanthashya mitra. »]
Le marathi possède de grands mots que, Je pense, vous ne pouvez pas exprimer en anglais. Mais dans l’amitié, vous allez découvrir cette réjouissance. Mais si vous n’êtes pas en état de témoin, alors qu’allez-vous voir? « Kiti paishe dile undhar, azun paishe paratgele nai. » [Combien d’argent vais-je lui donner qu’il ne me rendra pas.] En amitié, cela agit dans les deux sens. Vous n’allez vous faire aucun problème l’un à l’autre mais, quand il existe une difficulté, vous pouvez le humer, vous pouvez le sentir.
Dans Sahaja Yoga de pareils miracles se sont passés. Une dame M’a dit une fois qu’elle était en grande difficulté et qu’elle ne savait pas quoi faire. Et elle a juste pensé à quelqu’un qui était un Sahaja Yogi. Elle s’est exclamée: « Si juste maintenant tu pouvais venir, mon problème pourra être résolu. » Et on toqua à la porte et, quand elle alla l’ouvrir, elle fut surprise de le voir, vous voyez. Et il a résolu le problème. Elle lui a demandé: « Comment es-tu ici? » Il a répondu: « Tu sais, je ne sais pas pourquoi le bus s’est arrêté ici et j’ai ressenti comme si je devais descendre et venir te voir. »
Ainsi cette samuhik chetana, cette universalité, vous pouvez la sentir sur votre Chakra du Vishuddhi de sorte que vous devenez une partie intégrante de ce Virata. Une fois que vous en faites partie à part entière, vous tous pouvez vous sentir les uns les autres.
Mais sans douceur, vous ne le pourrez pas. Imaginez le nez se battre avec les yeux et la bouche qui combat et mord les oreilles! Que va-t-il arriver à cette personne?
La condition du Virata est aujourd’hui semblable à cela: parfois ce sont les oreilles qui soufflent, parfois c’est la tête qui souffle. Le Virata ne sait pas quoi faire parce que vous êtes tous en train de vous combattre les uns les autres.
Pensez à quelque chose de doux. Mais, dans cette universalité, c’est le problème, personne n’y pense : « Karan te amche barobar, College laute madun » [car il était avec moi au collège], n’est pas là. Car vous êtes nés de la même Mère. Vous avez la même Mère ! Nous sommes tous nés hors de Son Sahasrara et c’est pourquoi nous sommes tous frères et sœurs avec un mérite et un crédit semblables. Voilà ce que l’on doit sentir.
Donc, pour le Chakra du Vishuddhi, il faut l’universalité au travers de la douceur, la douceur des relations.
Le chakra de l’Hamsa fait partie du chakra du Vishuddhi et J’en ai parlé très peu. Mais Je désirerais en parler également plus tard, en parler un jour à une échelle bien plus grande.
En voici un résumé. C’est le courant interne de tout cet univers qui est créé, c’est le pranava [le son Om] lui-même qui est si pur. C’est la complète pureté en vous-même, la pureté absolue, rien que des vibrations. C’est seulement possible au moyen du développement de votre conscience vibratoire et de votre discernement. Ce ne sont rien que des vibrations. Votre conscience vibratoire est le seul moyen, vous voyez. Humer, sentir, tout se fait au moyen de la conscience vibratoire.
[Shri Mataji parle en marathi.]
J’ai vu des gens se comporter bizarrement à ce sujet aussi. Comme pour tout, ils vont dire : « Laissez-moi voir la vibration de ceci, laissez-moi voir la vibration. Laissez-moi voir la vibration de cela. » Ensuite ils vont dire: « Vos vibrations ne sont pas en ordre. Ses vibrations ne sont pas bonnes. » On ne devrait pas, de cette façon, plaisanter avec les vibrations.
Un état doit survenir où vous n’aurez plus à voir les vibrations mais vous allez juste les sentir ! Cet état sera le signe que votre pranava est complet.
Je ne sens jamais rien, ni les vibrations, ni aucun chakra, rien. Je dois vous questionner parce que, pour Moi, il n’y a rien qui bloque. Imaginez, une personne si imposante et rien ne bloque. Je ne peux rien sentir. Je dois vous demander où est le problème: « Baba, où est le problème de cet homme Il est en si mauvais état! » Mais la seule chose qui se passe, c’est que quiconque vient devant Moi, devient juste guéri.
En fait Je ne suis rien d’autre que des vibrations. Quand vous Me faites face, cela agit juste. Quand Je parle, cela agit. Je ne fais rien. Rationnellement Je ne comprends pas. Mais ces vibrations elles-mêmes, leur énergie se déplace et agit, agit sur ceci, agit sur cela. Elle agit partout dans le monde entier. Je ne la consulte pas, Je ne lui demande rien. Elle agit d’elle-même.
Si Je le désire, Je lui demande. Sinon Je ne lui demanderai rien. Si Je ne désire pas vous sentir, Je ne vous sentirai pas. Il peut bien y avoir un rakshasa assis à côté de Moi, il peut se mettre à trembler, mais rien ne M’arrivera. Je peux stopper son tremblement si Je le veux. Si Je ne le veux pas, Je lui demanderai de trembler. ‘Je’ ne suis pas tracassée parce que, quand on est sur les vibrations, la responsabilité se trouve là, sur les vibrations. Selon Mon désir, Je les laisse seules. Elles sont très bien entraînées. Elles connaissent tout. Elles sont absolument pures, tout comme Mon nom l’est [Nirmala]. Elles sont absolument pures. Je n’ai aucun problème avec elles.
Je joue ici et là, c’est un point différent. J’essaye de les couvrir parfois. Je crée une maya [illusion]. C’est différent. Il s’agit d’un autre style. Mais, en ce qui concerne les vibrations, elles sont absolument pures. C’est la raison pour laquelle elles sont si efficaces.
Donc gardez vos vibrations pures sans y mettre aucune intention.
[Shri Mataji parle en marathi.] Donnez des vibrations aux autres.
Juste maintenant en arrivant, Modi m’a demandé: « Mère, nous vous prions de laisser toutes les bonnes personnes être élues au cours de l’élection. » J’ai dit: « En ce qui concerne les vibrations, laissez-les aller jusqu’à ce point où elles peuvent créer une atmosphère de compréhension. »
Mais la purification des vibrations, c’est votre travail. Si vous êtes des gens négatifs, si ce pays est empli de gens négatifs, alors ils vont obtenir des gestionnaires négatifs. Ensuite, au travers de cela, ils vont apprendre, le comprendre et en sortir. Donc c’est comme cela. Jusqu’où peuvent-ils aller? Veillez à ce qu’ils agissent et fassent ce qui leur est possible. Mais c’est votre liberté qui doit décider ainsi de comment cela va réussir.
Ensuite, nous en arrivons au chakra de l’Agnya, qui est la lumière en elle-même, celle qui éclaire votre attention. Le chakra de l’Agnya, c’est la lumière par laquelle vous voyez tout, après la Réalisation. Et quand vous savez que vous êtes la lumière, que vous êtes la lumière éternelle [atma], que rien ne peut vous détruire : « Nainam chindanti shastrani, nainam dahati pavakah » (Extrait de la Bhagavad Gita, Chap. 2 verset 23, signifiant: « Il ne peut pas être percé par des armes, Il ne peut pas être brûlé par le feu. « ), une fois que vous le savez au niveau de l’Agnya, alors toutes les peurs et dominations disparaissent juste comme ça. Parce que c’est la lumière de l’amour qui ne domine pas et qui n’a pas non plus peur parce qu’elle sait qu’elle est éternelle, elle n’a pas peur de la mort ni de la crucifixion ni de rien d’autre.
Alors permettre à la joie de l’Agnya de pénétrer en vous, c’est stabiliser votre lumière. A travers cette lumière, vous apprécierez votre renoncement, comme les martyrs qui meurent avec joie. De même, quels que soient les épreuves qui se présentent pour Sahaja Yoga, vous les ferez avec joie, tout ce que vous avez à affronter, tout type d’abnégation.
Maintenant, les Sahaja Yogis ont beaucoup de compréhension, se sont beaucoup développé. Mais au début, nous avions des Sahaja Yogis – vous ne savez pas à quel point ils ont été un casse-tête pour moi. Ils me disaient: « Mataji, nous sommes allés là-bas pour parler à cet homme et nous avons dû prendre du thé sur le chemin, allez-vous nous rembourser pour ça? »
[Shri Mataji parle en Marathi.]
« Combien Mataji va payer pour ceci et combien Mataji va payer pour cela et combien elle va s’occuper de nous et combien d’argent nous allons épargner par cet arrangement-ci ou cet arrangement-là » c’est d’abord planifié. Et en venant à Sahaja Yoga, si vous pouvez devenir un leader, ou si vous pouvez être élu, toutes ces choses ont été calculées.
Mais vous devez devenir la lumière! La lumière qui ne meurt jamais, qui est au-delà de toutes les joies.
Le Fils qui s’est crucifié pour l’oeuvre de sa Mère, qui a porté la croix, en présence d’une Mère qui était si puissante. Vous devez être de tels enfants pour porter la lumière. Le renoncement, la satisfaction du renoncement. Sinon [Shri Mataji parle en marathi.] vous dérangez votre Mère pour la moindre chose.
Combien pouvez-vous sacrifier au niveau de « tana, mana, dhana »? [« corps, esprit, richesse. »] [Shri Mataji parle en Marathi. Traduction: « Je ne veux pas de votre richesse. Mais parfois l’argent est nécessaire. »]
Le renoncement, pour votre émancipation, pour que votre lumière soit maintenue en vie. Tôt le matin, on doit se lever à quatre heures – mais c’est trop pour les Anglais! C’est le plus grand sacrifice. On peut tout leur dire ; si vous le leur demandez, ils vous donneront 10 £, mais ne les réveillez pas le matin, parce que s’ils doivent méditer (dhyana) le matin, c’est horrible! Alors si vous leur demandez de prendre un bain, c’est le pire de tout! Se lever le matin, prendre un bain et ensuite méditer, c’est trop.
Mais pour les Indiens [Shri Mataji parle en Marathi.]
[Rires]
Ici les Indiens se lèveront – si vous leur dites quatre heures – à trois heures, prendront leur bain, ils le prendront quatre fois, s’assoiront pour dhyana [la méditation], et ils feront tout cela.
[Shri Mataji parle à Marathi.]
[Gros rires]
Un sacrifice, que sacrifions-nous tous? Ces pierres et cette poussière. Pour quoi? Pour la lumière éternelle.
[Shri Mataji parle en Marathi.] « Tenchya peksha » [« Comparé à cela »] c’est hors de proportion.
Ce que vous allez recevoir est hors de proportion. Ce n’est pas un sacrifice, ce n’est même pas la moindre fraction de la valeur de ce que vous allez recevoir. C’est hors de proportion. Je ne sais pas comment le dire, c’est au-delà de toutes comparaisons. Mais cette proportion, vous ne pouvez la voir que si vous avez la lumière. Quand la lumière commence, elle va à l’éternité. De même, cette vie éternelle englobe le monde entier, et vous connaissez le monde entier en vous-mêmes.
Ainsi, le dernier chakra est celui du Sahasrara, qui est très important car il est au au centre même de votre cœur. Il entoure votre cœur et les sept Chakras y ont tous leur siège. Ce sont ces sièges qui reçoivent la joie et la communiquent au cœur.
Au Sahasrara, si vous y êtes, vous avez déjà tant de choses. Vous avez vos vibrations, vous avez vos pouvoirs. Mais c’est le centre le plus trompeur: c’est une Mahamaya. Kalki sous la forme de Mahamaya. C’est une totale illusion.
Au Sahasrara, la joie du Sahasrara est la joie de la chose entière, parce que les sept sièges sont tous là. Si vous pouvez saisir votre Sahasrara en pleine reconnaissance de cette Mahamaya, une reconnaissance complète – ce qui est une chose très difficile parce qu’il y a toujours une illusion (maya), alors, il n’y a rien à en dire.
Ensuite, voyez comment votre coeur s’agrandit, voyez maintenant. Ayez simplement cette reconnaissance. Voyez l’expansion de votre coeur, il couvrira tout votre être entier, Ayez simplement cette reconnaissance. C’est pourquoi nous faisons un puja ici. Je vous ai permis de faire mon puja pour une simple raison, en voyant les vibrations, en voyant les chakras, en les ressentant, en ayant plus de vibrations, en vous corrigeant vous-même, c’est la seule façon de me reconnaître. C’est pourquoi J’ai accepté d’avoir ces pujas. Mais si vous n’avez pas cette reconnaissance et que vous faites un puja, cela ne vous sert à rien, c’est très mauvais. Ayez simplement cette reconnaissance.
[Shri Mataji parle en marathi.]