Abandonnez vos identifications erronées

London (England)

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Abandonnez vos identifications erronées. Dollis Hill Ashram – Londres – Angleterre, 22 Avril 1979

ETVD 21017-0208 TradFr Vérif1 MM TVD: 2017-0219

…et à cause du nettoyage des pieds du Christ, vous voyez, ils ont dit : « Pourquoi devrions-nous gâcher une telle quantité d’huile ? Vous pourriez la vendre et donner le produit de cette vente aux pauvres. » Et le Christ a dit – voyez maintenant ce qu’Il a dit, ces paroles que le Christ Lui-même a prononcées et, si elles sont reprises de la même façon, voyez-en juste la signification, ce que vous devriez en retirer – Il a dit : « Ces pauvres seront toujours là mais Moi Je suis là pour un temps restreint. » Vous voyez ? Comme Il a clairement dit que cela ne comporte aucun travail philanthropique !

Mais, vous voyez, les gens adoptent l’autre signification. Je ne sais pas d’où vous tenez cette autre signification de devoir vous occuper des pauvres. Ce n’est pas du tout votre travail. D’accord ? Atul ! Ce n’est pas votre travail de vous occuper des pauvres. Ce sur quoi nous devons travailler, c’est sur le milieu, vous voyez, grâce auquel nous pourrons mettre la droite et la gauche, tous les deux en équilibre. Vous devez vous trouver positionnés au milieu. Quand nous faisons partie de cette position moyenne, avant tout nous nous établissons délicatement nous-mêmes, et ensuite la gauche et la droite peuvent être assimilés, les pauvres et les riches.

Les gens super riches sont horribles. Ils fument, ils boivent. Je veux dire que ce sont des gens misérables. Ils jouent à des jeux de hasard, font ceci, cela, toutes sortes de choses. Ils ne savent pas comment se faire face à eux-mêmes. Ils se trouvent dans la pire des conditions possibles. Et les pauvres ont un autre style, le « Labour Department » [le Département des Travaillistes en Angleterre] et tout cela.

Donc vous devez les amener au centre. Mais comment ? Vous avez-vous-même la profondeur en vous-même. Vous pouvez tous les tirer au centre. La première solution, c’est de venir dans le passage central. D’accord ?

Donc le fait est que, lorsque vous commencez à accomplir votre travail philanthropique, vous ne pouvez pas le faire au travers de Sahaja Yoga. Vous ne le pouvez pas.

Evidemment, Je veux dire qu’avec quelqu’un de pauvre, cela va. Dans les villages indiens, Je peux y arriver. Mais des gens très pauvres n’adhéreront pas à Sahaja Yoga. Ils vont se mettre à boire, à fumer, ou s’ils ont un peu de temps libre, ils vont alors voler ou tricher. Ils vont adhérer à ces choses car, pour eux, manger est la chose la plus importante, vous voyez, ils sont comme des animaux. Et ceux qui sont très riches, sont des animaux d’un autre genre. Vous voyez, ce sont des vautours. Ils ne peuvent pas vivre sans être des genres de parasites pour la société. Si vous leur parlez de quelque chose, ils ne vous comprendront pas.

Ainsi les classes les plus supérieures et les classes les plus inférieures, sont inutiles pour nous. La nôtre est la classe moyenne qui doit s’établir avec les valeurs de Sahaja Yoga. Et ensuite, une fois qu’ils vous voient, qu’ils voient le fleuve s’écouler, ils peuvent en être enrichis et ils viendront à nous.

Vous êtes pareils à un fleuve et nous devons enrichir les deux rives, ce côté-ci et ce côté-là. Cela est important. Vous devez nettoyer un côté, celui de la classe supérieure, et pour la classe inférieure, vous devez les enrichir. Mais si vous n’avez pas cela en vous-mêmes, comment allez-vous faire ?

Sahaja Yoga va marcher avec la classe moyenne. Ceci est le point important. Cela ne va pas marcher avec les pauvres [à gauche], ni avec les gens cupides [à droite]. Et c’est une très grande erreur que l’attention soit portée sur les pauvres. Ce n’est pas notre travail. Nous n’avons pas créé les pauvres. L’avons-nous fait ? Nous ne l’avons pas fait. Qui les a créés ? Et la classe supérieure ?

Si nous mettons dans le même parti les classes supérieures et inférieures, alors ils diront : « Nous aurons un Gouvernement Travailliste. » Les deux sont juste les mêmes. C’est ainsi, vous voyez.

Ils disent qu’en niant Dieu, vous voyez, ils Le défient et pensent qu’en Le niant, alors Dieu tombera à leurs pieds. C’est pourquoi ils Le nient. Autrement, quelle en est la nécessité ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Se trouve-t-Il là pour une quelconque élection ? Conteste-t-Il aucune élection où vous dites : « Nous ne croyons pas en Dieu » ? Quelle importance ?

Donc c’est ainsi que nous comprenons, vous savez, que ceux-ci sont des imbéciles.

Maria : Mère, y a-t-il une quelconque manière pour que… ?

Shri Mataji : C’est ce que Je viens d’expliquer, que la façon est la classe moyenne, voyez, la classe moyenne devrait être développée.

Maria : …car les gens qui sont sur les extrêmes aiment cela, dire : « Je ne crois pas et je suis en colère. »

Shri Mataji : Alors que ce soit ainsi. Vous ne pouvez pas les faire croire.

Maria : Oui mais existe-t-il une manière de les aider [les pauvres] à arriver à une compréhension au début ?

Shri Mataji : Vous voyez, si vous pensez que vous pouvez faire que les gens croient, vous ne le pourrez pas. C’est faux. Ils ne croiront pas. Ils ne le feront pas parce que, plus vous essayerez de le faire, plus ils vont persister [dans leur attitude] car, vous voyez, leur ego est blessé. Ce sont les gens dont l’ego est blessé parce qu’ils voient que certains sont riches.

Disons qu’il y a une personne sur cette rive-ci et une autre sur cette rive-là qui voit ceci. Il voit ceci que : « Nous leur sommes inférieurs en bas ici. » D’accord ? Et ils se regardent l’un l’autre. Alors leur ego est très choqué. Et ici [sur cette rive à droite], il y a des gens qui sont égoïstes. Ainsi les deux ne croient pas en Dieu.

Quelle importance qu’ils y croient ou non ? Dieu est là ! Vous voyez, ils veulent juste l’exprimer.

Ici, il y a de bien grands mots. J’ai vu chacun dire : « Je crois… » Maintenant, qui êtes-vous ? Vous voyez, chacun dit : « Je crois en… » Je veux dire, le fait de croire, cela vient d’où ? D’où tirez-vous cette croyance ? Quelle est votre expérience ?

Donc c’est pourquoi ils font ça. Ainsi ils doivent l’exprimer. Si un politicien vient faire un discours disant : « Je crois que ceci est ceci », alors ils écoutent tous cela, puis vont dans leur maison dire : « Je crois en ceci. » C’est comme faire sonner une cloche qui touche une autre cloche et la résonance commence et chacun dit : « Je crois… » (Rires.)

Vous voyez, J’ai découvert que, dans ce pays, même un mendiant ordinaire parle comme cela. Il n’y a aucune humilité d’aucune sorte. C’est pourquoi ils parlent ainsi. Ils manquent d’humilité. Ils sont si agressifs. Vous voyez juste combien ils sont agressifs. Ils ont agressé toutes les cultures du monde.

En fait J’ai apporté cet article d’aujourd’hui spécialement pour que vous le voyiez. Vous voyez ici, disons, à Téhéran [Iran] tout ce qu’ils ont fait, ce que les gens de Téhéran ont fait. Ils ont mis un tchador sur une dame et ont dit : « Vous devez porter un tchador. » Alors une dame anglaise a écrit à ce sujet. Elle dit : « Ils ont rendu notre corps… » Vous voyez maintenant votre attitude envers la vie, vous pouvez dire une attitude anglaise ou une attitude occidentale, c’est que votre corps est très beau et donc vous devez le montrer. Pourquoi ? Pourquoi trichez-vous avec vous-même ? Ce n’est pas parce que votre corps est beau que vous le mettez en avant mais parce que vous voulez lui faire avoir des blocages. C’est simple. C’est aussi simple que cela. Faites-y face !

Et vous voulez que tout le monde, que partout dans le monde, les femmes soient comme vous. C’est une agression si subtile ! Vous ne le savez pas. Ils ont tué toutes les cultures du monde avec ce genre de compréhension que : « Nous sommes les meilleurs », vous voyez, « nous sommes les gens les plus éduqués et sophistiqués. »

Mais les autres doivent aussi exister. Ils ont leurs propres cultures. Comprenez-les et pensez-y.

Si vous ne leur demandez pas : « Veuillez me donner ceci », alors vous n’avez aucune culture. Vous savez, si vous le voyez, il s’agit d’une telle agression subtile sur la culture de tout le monde. C’est ainsi que vous avez délogé tous les Indiens de, disons, l’Amérique du Sud et de l’Amérique du Nord. Vous voyez, partout où ces gens sont allés, ils y ont détruit les cultures. Ces gens ont un type très, très spécial d’agression. Et une agression engendre toujours une réaction. Ou bien les gens d’une autre culture, ces gens qui ont d’autres cultures, s’efforceront d’être de cette culture parce que celle-ci est supposée être la plus grande de toutes.

Cette façon de dire que : « Nous ne devrions pas avoir peur de le montrer, nous ne devrions pas être honteux de notre corps ! » Qu’est-ce qui ressemble à l’intimité en nous ? Y a-t-il rien comme la vie privée ? Nous devrions respecter nos corps ! Alors quoi maintenant, si ceci est l’attitude adoptée par chacun que : « Oh, cette femme est complexée parce qu’elle ne met pas son corps en avant » ! Frimer avec son corps n’est rien d’autre qu’une subtile prostitution. Vous voyez, c’est sans arrêt. C’est très subtil.

De là vient aussi une autre suggestion que, durant vingt-cinq ans, ils ne peuvent pas croire que les gens puissent rester célibataires car dans ce pays, les gens ne le peuvent pas. Mais il y a tellement de pays où ils restent réellement célibataires jusqu’à ce qu’ils soient mariés, tellement d’entre eux. Mais selon eux ce n’est pas possible, donc ceux qui le restent, doivent faire erreur, ils doivent raconter des mensonges. Et ils forcent les autres à devenir seulement comme eux : « Parce que nos nez sont coupés, alors vous devez aussi couper les vôtres. »

Sur tous les types de gens, partout où vous allez, ce que tous les peuples occidentaux ont détruit, c’est la culture, les variétés de cultures. Et ils ont réduit à rien de si subtiles cultures ! Et, par leur agression, ils ont dit aux gens que : « Nous sommes les plus élevés des plus élevés. Vous devez connaître l’anglais. Vous devez connaître le français. Vous devez connaître cela. »

Donc, voyez-vous, ce que Je dis c’est que, lorsque nous comprenons, nous devons changer, nous devons savoir que nous devons être réellement humbles, pas dans notre langage ni dans notre comportement, mais à l’intérieur de nous, pour savoir que nous n’agressons pas les autres. D’accord ?

Donc ce Labour [Parti Travailliste à gauche] et ce problème [d’égoïsme à droite], c’est seulement de l’agression. C’est une seule communauté ici, vous voyez. Disons maintenant que vous preniez une personne de l’élite, d’une soi-disant élite. C’est pourquoi J’ai apprécié « Evita » [film sur Eva Perón]. Ils y ont fait une grande satire de tous les élites, de comment ils faisaient pour danser. Ils en ont fait une importante satire de toutes les classes supérieures et de toutes les classes inférieures, sur tout ce genre-là. C’est un très bon film. Je dois dire qu’Evita est une très bonne satire. C’est une très bonne satire qui n’avait jamais été faite depuis longtemps.

Donc maintenant, si vous avez cette agression qui existe en vous, alors c’est mieux de la faire partir. La culture de l’Esprit doit entrer en vous, c’est la manière d’y arriver dans ce cas. Si cette culture n’apparaît pas, vous voyez, alors toutes ces [autres] cultures sont très agressives et elles ne pourront jamais apporter aucun bonheur à personne.

Les gens du Labour [les Travaillistes] pensent qu’ils sont blessés par les élites ou les riches ou les classes supérieures. Mais à quoi aspirent-ils ? Ils aspirent à être eux-mêmes les gens riches. Ils sont choqués par les riches et ils veulent être riches.

Vous voyez, ce serait comme si vous étiez heurtés par les chaussures de quelqu’un et que vous deveniez cette chaussure vous-même. Si vous êtes choqués par les gens riches, alors pourquoi désirez-vous être riches ? C’est une simple question. Pour une personne comme Moi qui ne suis pas matérialiste, Je ne peux pas comprendre.

Simon : Puis-je dire quelque chose sur notre système politique ?

Shri Mataji : Oui.

Simon : …Il a été basé sur les trois gunas : vous avez les Radicaux qui sont Rajas [à droite], les Conservateurs qui sont Tamas [à gauche], et vous avez au milieu les Libéraux qui sont Sattwa, l’intelligence…

Shri Mataji : Mais Je vous dis que les Libéraux ont également besoin de la Réalisation ! Ils doivent renaître. Sinon vous aurez un horrible Jérémy Thorpe [un homosexuel accusé de meurtre]. Pourquoi lui avez-vous procuré un siège quelque part [au Parlement] ? Vous lui avez donné un siège. Pourquoi lui avez-vous donné un siège ? Vous devriez avoir le courage de dire : « C’est mieux que vous ne soyez pas là. » Il a eu un siège !

Yogi : Il va revenir sur ce siège. Il se représente pour ce siège.

Shri Mataji : Oui. C’est cela que Je vous dis. Ce que Je vous dis, c’est qu’à moins qu’ils n’entreprennent d’avoir la Réalisation, cela ne marchera pas.

Yogi : J’ai parlé de Mataji à David Steel. Je lui en ai parlé.

Shri Mataji : Vous voyez ce que Je veux dire. Ce n’est pas juste en proposant d’être au centre, que vous deviendrez « Sahaja, Sahaja », vous voyez. Kabira a dit : « Sahaja Sahaja, saba karata » [ce qui signifie] « Ils disent tous ‘Sahaja, Sahaja’, mais ils ne le sont pas. » Vous devriez être honteux d’avoir eu durant de si nombreux jours un leader aussi horrible.

Simon : Jérémy Thorpe ? Eh bien, il est meilleur que certains que nous avons eus.

Shri Mataji : Non, non, il est horrible ! Regardez juste ses vibrations. C’est une personne horrible. Non, non, non. Eux tous sont juste les mêmes ! Pour Moi, ils sont tous les mêmes, aucun à choisir. Mais si vous avez le choix…

Simon : Vous voyez, l’Angleterre, nous ne sommes pas une nation agressive et je n’aime pas quand Vous dites que nous sommes une nation agressive !

Shri Mataji : Non, non, non. Vous n’êtes pas agressifs quand il s’agit de quelque chose d’autre. Mais quand il s’agit de cultures, vous agissez comme cela.

Simon : Bien, j’admets que nous ne sommes pas éduqués, je l’admets. Quand on est venu en Inde, nous ne savions pas ce que nous étions en train de faire, aussi nous nous sommes détachés de cela et nous n’aurions rien dû avoir à faire avec cela.

Shri Mataji : Qu’ont emporté d’Inde les Anglais ? Les pyjamas (rires), les jodhpurs, les vérandas. Et quoi d’autre avez-vous acheté ? Donc, de cette façon, vous êtes agressifs, vous voyez. Donc toutes ces choses doivent être changées, tout comme les Indiens doivent changer et ils ne devraient plus accepter tout ce que vous leur donnez.

Simon : Notre but pour aller en Inde, n’était pas agressif. Et nous n’étions pas agressifs.

Shri Mataji : En Inde ?

Une nouvelle personne : Je n’aime pas entendre ces choses !

Shri Mataji : Vous pouvez ne pas aimer ça, mais ça nous l’avons eu ! Vous voyez, vous ne savez pas comment ils nous ont traités. Tu n’en as aucune idée, Simon.

Simon : Quand je vais en Inde, pourquoi parlent-ils de « Victoria Rani » ? Je veux savoir pourquoi en Inde, ils disent : « Oh, nous voulons que [Victoria] Rani revienne ?

Shri Mataji : Mais oui, si vous donnez de l’argent à quelqu’un…

Une autre personne : Eh bien, j’ai rencontré des Indiens qui aiment les Allemands qui nous ont fait partir parce qu’ils disent que sans la seconde guerre mondiale…

Shri Mataji : Non, non. Je vous parle de façon très simple. Seulement Simon. Simon, écoute, écoute ! Je vais t’expliquer. Tu vas comprendre. C’est très simple. C’est quelque chose de simple. Il s’agit d’un pays pauvre. Vous leur donnez de l’argent, ils peuvent vous vendre n’importe quoi. Ils ont donné, vous voyez, des Kitaabs [histoire spécifique d’un enfant en Inde dans un film ?], et ils ont donné ces… Nous n’avions jamais eu cela. Comme le fait d’appeler quelqu’un [avec un titre]. Comment appelez-vous cela ? Tous ces M.A.D [maîtrises], PhD [doctorats] et tout cela que vous avez ici ? Des titres ! Ils ont donné des titres et ont donné ceci et cela. Vous savez que les Anglais savent comment y faire ! Et ils ont rassemblé des gens pour dire quelque chose à ce sujet. Mais la façon dont ils ont dû se battre pour s’en débarrasser, vous ne le savez pas. Vous ne le savez pas, vous n’étiez pas là.

Simon : Avez-Vous vu le film de Satyajit Ray : « Les Joueurs d’Echec » ? Satyajit Ray est le meilleur réalisateur en Inde.

Shri Mataji : C’est ce que vous, vous pensez, parce qu’il raconte tout à propos de la pauvreté ! Il ne connaît rien à notre culture indienne. Pas un seul mot. Il ne connaît rien à propos de la spiritualité, ce Satyajit Ray. Il est très bien, les gens l’aiment parce qu’il chante la saga du communisme. C’est pour cela que les gens l’aiment. Ce n’est pas cela l’Inde ! Il ne représente jamais l’Inde. C’est tout à fait d’accord, il est très bon pour montrer de très vieilles gens qui, à certains endroits, montrent toutes leurs côtes, leurs ventres, et ceci et cela. C’est ainsi qu’il fait et les gens aiment ça parce qu’il y a là une sorte de sadisme : nous aimons voir la pauvreté, nous aimons voir des gens qui sont torturés parce que nous ressentons que ‘nous’ sommes torturés.

C’est très subtil, Simon, Je te le dis. Tu es une personne différente, tu ne peux pas comprendre cela. Mais maintenant, vous êtes différents. Je ne parle pas de comment étaient les gens qui vinrent en Inde, mais Je parle aussi aujourd’hui de la mentalité occidentale. Vous voyez, avec votre rationalité, avec les soi-disant bourses d’études que vous avez, nous pourrions dire les soi-disant [?] [crédos ?] industriels…

Simon : Actuellement les Indiens exagèrent avec Bertrand Russell.

Shri Mataji : C’est ce que Je dis ! Vous voyez, c’est cela que Je dis. Cette même chose dont vous parlez, Je dis la même chose. Vous leur donnez [quelque chose] et ils le prennent, que ce soit du poison ou n’importe quoi. C’est ce dont Je suis en train de parler. Ils sont d’un autre genre d’idiots. Vous en êtes d’une sorte et eux sont de l’autre sorte. Vous voyez, vous agressez et eux l’acceptent. N’importe quoi venant de l’Inde, ils [les occidentaux] vont l’accepter. N’importe quoi venant d’Angleterre, ils [les Indiens] vont l’accepter. C’est une idiotie qui se perpétue.

Yogi : Et nous récupérons tous ces faux gurus venant tous de l’Inde.

Shri Mataji : Oui, c’est ce dont Je suis en train de parler. Vous les acceptez, il s’agit d’une autre secte. Ils vous envoient des gurus et vous les acceptez. Et, voyez, voici la compréhension mutuelle qui se poursuit. Il s’agit de la grande fraternité des Thugs [assassins professionnels].

Yogi : Après tout, vous leur avez construit le fantastique bâtiment de Wembley !

Shri Mataj (riant) : Voyez maintenant ! Vous remarquez le jeu ! Toute l’histoire ! Une fois que vous dites : « Nous sommes britanniques ou rien », là c’est fini. Mais si vous dites juste : « Nous sommes des êtres humains », alors vous pouvez voir tout le jeu. Si Je dis : « Je suis une Indienne », Je disparais, c’est fini !

Yogi : Il ne s’agit plus d’une affaire politique.

Shri Mataji : Voyez, il ne s’agit plus de politique. C’est beaucoup plus élevé. Vous voyez, vous ne vous identifiez plus vous-même avec aucun groupe et alors vous pouvez mieux voir cette farce. Si vous vous identifiez, alors vous ne le pourrez pas.

Nouvelle personne : Vous ne devez pas le prendre littéralement, vous devez retirer l’essence de ce que Shri Mataji est en train de dire. Vous écoutez ce que dit Shri Mataji, vous en retirez l’essence et non pas le côté littéral.

Shri Mataji : Non, non, non. Si vous M’écoutez, toute cette chose que J’essaye de vous dire, vous la comprendrez très clairement. Ne vous fâchez pas. Quand Je dis : « L’agression est là », c’est qu’il y a émission d’agression.

Vous voyez, ce que Je ne comprends pas, c’est que les gens n’étudient pas les autres et qu’ils appliquent juste leurs propres idées sur les autres. C’est une grande agression.

Actuellement, dans Ma propre maison, Mes deux filles sont là. Je ne leur ai pas dit ce qu’est la Kundalini. Pouvez-vous battre cela ? Pouvez-vous faire mieux que cela ? Je ne leur ai même pas parlé de ce qu’est la Kundalini, Je les ai laissées à elles-mêmes alors que Je donne la Réalisation. La même chose avec Mon époux. S’ils n’en veulent pas, Je ne vais pas les agresser. C’est ceci la non-agression. Mais cela ne signifie pas que Moi J’accepte leur agression.

Donc quand vous acceptez une agression, c’est la même chose que si vous agressiez, si vous faisiez l’agression. Pour Moi, ces deux choses sont juste les mêmes.

Donc, quand nous devons nous changer nous-mêmes, nous devrions nous demander : « Que faisons-nous ? Où sommes-nous ? Sommes-nous en train d’agresser les autres ou bien supportons-nous une agression ?

Disons que maintenant Atul se sent coupable, alors il supporte une agression. Mais si vous ressentez de cette façon égoïste que : « Ceci est faux, cela est faux », alors vous agressez les autres. Toutes ces choses doivent être considérées dans leur contexte total et dans la vue totale de toute la chose, alors vous comprendrez.

Mais ce qui se passe, c’est que nous nous identifions nous-mêmes avec une partie de la vie. Nous disons : « Voici ce dont il s’agit » et soit nous agressons les autres dans ce cas, soit nous supportons l’agression. C’est maladif. Ceci est le signe d’une maladie. Chaque fois que cela se passe, la maladie commence. Et ceci est la cause de la maladie de tous les êtres humains partout dans le monde.

Mais une fois que vous vous identifiez vous-même avec le tout, alors vous commencez à voir le tout comme une chose malade et alors vous sentez qu’il faut traiter cette maladie comme si vous étiez un docteur. Alors vous ne vous identifiez plus vous-même avec aucune maladie. D’accord ? C’est ce que la vie « Sahaja » signifie.

Donc maintenant, si vous avez quelqu’un de malade, très bien, alors maintenant vous comprenez qu’en aidant cette personne malade particulière, qu’évidemment s’il s’agit de votre désir, cela sera fait parce que vous êtes un avec le tout.

Mais l’approche de cette maladie est difficile. Comprenez-vous Mon point de vue ? C’est une approche unilatérale d’aider parce qu’il est malade ou qu’il est pauvre, c’est différent. Ce que Je dis, c’est que l’approche devrait être faite en devenant absolument confiant en Sahaja Yoga, en établissant nos propres pouvoirs de manière absolue, et alors nous les rendons également pareils [plus ni agresseurs, ni agressés]. Parce qu’ils vont tomber malades, ils auront tous les problèmes jusqu’à ce qu’ils aillent bien.

Donc ceci est la chose primaire qui doit être faite [s’identifier avec le tout] parce que, d’un côté ils sont les gens dont l’ego est choqué, de l’autre côté ils sont ceux qui ont souffert de leurs egos. Donc, si vous avez à les aider tous les deux, vous devez les amener au centre. D’accord ? Comprenez-vous Mon point de vue maintenant ?

Maria : Oui, Mère.

Shri Mataji : Ils ne vont jamais croire en Dieu parce que ceci est la manière dont ils peuvent affirmer leur ego.

Les Indiens sont un autre ensemble d’idiots, absolument un groupe d’idiots, à cause de la façon dont ils vous suivent, vous. Je veux dire que vous êtes déjà dans le fossé, où vont-ils aller ? Tout d’abord il n’y a plus aucune valeur, vous voyez, d’honnêteté parmi eux. C’est maintenant terminé. Alors, même s’ils obtiennent aussi de vous, vos autres valeurs, alors ces gens malades, où se retrouveront-ils ? En l’état, ils sont des voleurs. Quand un voleur devient une personne immorale, alors que va-t-il se passer ? C’est pareil à quelqu’un qui a été mordu par un scorpion et, par-dessus cela, il boit du vin. Alors que va-t-il arriver à une telle personne ?

Donc c’est l’agression intérieure qui doit être corrigée. Pour toutes les âmes réalisées, c’est important de voir que, si nous supportons une quelconque agression en nous, c’est également aussi faux que d’agresser les autres.

Vous voyez, nous devons développer un groupe de personnes qui aient une idée de la réalité, ceux qui comprennent ce qu’est la réalité, ceux qui vont s’établir dans une autre manière d’agir, qui vont court-circuiter ce cercle vicieux. Nous devons avoir ce genre de mentalité grâce à laquelle nous voyons la maladie du tout et essayons de la corriger. C’est comme cela que nous pourrons gérer. Mais si vous commencez à vous identifier, même encore aujourd’hui, Je dirais, avec n’importe lequel d’entre eux, vous faites erreur.

Comprenez-vous maintenant Mon point de vue ? Vous n’avez juste à vous identifier à aucun d’eux. Vous devez vous identifier vous-même avec la réalité, avec votre Soi – pour commencer. Quand vous devenez cela…

Yogi : Nirguna.

Shri Mataji : Pas nécessairement nirguna. Vous commencez seulement avec saguna, car Je suis en saguna. Que faire si vous ne venez pas en saguna ? ‘Saguna’ veut dire ‘avec des formes’. Si vous ne venez pas dans une forme, personne ne comprendra. Qui va vous parler ? Un nirguna ne peut pas vous parler. Donc la saguna devait venir. Très bien. Maintenant vous établissez en vous-même la complète compréhension de saguna.

Ensuite ne doutez pas trop. Si vous êtes un Thomas empli de doutes, vous terminerez au niveau zéro, Je peux vous l’affirmer avec force.

Nous avons eu des gens durant des années d’affilée. Il y a un homme qui est venu durant sept ans et vous le connaissez, et rien ne pouvait être fait pour lui. Et il est supposé être une tête en mathématiques !

Donc vous devez voir ces gens qui ont compris la saguna [la forme incarnée de Shri Mataji] et jusqu’où ils sont allés. Et si vous voulez progresser, vous devez essayer de comprendre cela maintenant, avant tout.

Deuxièmement vous devez aussi comprendre que vous allez être les gens qui vont diriger le monde entier dans une nouvelle connaissance, une nouvelle vie, une nouvelle dimension !

Donc ne vous identifiez pas avec les gens qui sont encore aveugles, qui ne voient pas. Ils vont vous rendre encore plus aveugles. Identifiez-vous vous-même avec les gens qui ont vu quelque chose. Ceux qui ont eu des expériences, identifiez-vous à eux. Placez votre attention sur eux. Alors seulement vous pourrez voir. Et c’est seulement possible lorsque vous commencez à abandonner vos identifications erronées.

Voyez-vous cela ? Tant que vous avez une identification erronée, vous serez fous. Vous ne saurez pas quoi faire à ce sujet. C’est une maladie. Vous vous retrouvez impliqués graduellement dans ces [fausses] identifications, voyez, parce que l’atmosphère est comme cela, tout l’environnement est comme cela. De tous les côtés vous avez des gens qui vous y impliquent. Ils vous y enferment comme dans un club. Vous devez joliment y entrer. Vous, votre liberté, vous vous y retrouvez isolés. Vous n’êtes pas libres de penser à ce sujet. Et c’est ainsi que vous n’êtes pas libres des fausses identifications. Au début vous étiez bien mais graduellement vous avez commencé à être enveloppés et identifiés avec vos erreurs.

Comment êtes-vous responsables pour ce que vos ancêtres ont fait dans ce pays ou ce que Mes ancêtres ont fait dans Mon pays ? Dites-le Moi ! Qui sont-ils pour vous ? Ils peuvent bien être maintenant nés en Chine avec des yeux bridés. (Rires.) C’est comme ça ! Ou ils pourraient se trouver en Iran ou bien en train de s’enfuir avec Amin en tant que ses soldats. Ils pourraient être n’importe où ! Et nous ne sommes pas responsables pour eux quoi qu’ils aient fait. D’accord ? Gardez ce point de vue.

Et même si vous vous sentez responsables, disons, pour quiconque appartenant à votre tribu, c’est encore faux parce que vous êtes des personnes différentes.

Quand vous êtes devenu cela [identifié avec le tout], alors vous devez vous identifier vous-même à la nouvelle tribu, celle qui a connu la Réalité.

Mais les êtres humains s’identifient très facilement avec quelque chose de si illusoire comme le fait que, si vous êtes né en Angleterre, vous êtes Anglais ; si vous êtes né en Inde, vous êtes Indien. Vous pourriez être venu au monde à Tombouctou ou n’importe quel endroit ! Toutes ces fausses identifications créent ce problème en vous. Ensuite, avec toutes ces fausses identifications aussi, vous entrez dans des cercles complets [fermés]. Si vous êtes un Indien, vous commencez à parler comme un Indien, à vous comporter comme un Indien, avec tout ce qu’il a de bon et de mauvais. C’est pareil pour un Anglais, un Français, pour tout. Graduellement vous commencez, la fausse identification commence en vous.

Mais vous êtes la Pureté à l’intérieur. Toutes ces impuretés vous couvrent. Aussi, vous devez vous libérer vous-même de toutes ces impuretés de toutes les sortes. Je vous le dis, ceci est comme une possession en vous.

Etre absolument libre de toutes ces choses, est le but ultime !

Donc toutes ces idées, quand elles viennent dans notre tête, veuillez vous souvenir que toutes celles-ci nous sont venues parce que nous appartenons à une société particulière, une caste particulière, une religion particulière.

Par exemple l’autre jour, vous savez qu’il y a eu un homme qui a dit : « Je me sens tout le temps très coupable. » Alors Je lui ai demandé : « Etes-vous catholique ? » Il a répondu : « Non ». Alors J’ai dit : « Vous n’avez aucune raison de vous sentir coupable ! » (Rires.) Car, si vous êtes un catholique, on vous fait ressentir la culpabilité tout le temps. C’est dans la collectivité, vous voyez. Vous l’êtes juste [culpabilisé] depuis votre petite enfance. Vous voyez, si quelqu’un se fait laver le cerveau tout le temps, vous voyez, un petit enfant ne comprendra pas. Si vous allez lui dire : « Tu es un pécheur », il dira : « Non ». Si vous n’arrêtez pas de lui dire cela, il va se demander : « Suis-je un pécheur ? » Ensuite il va à l’église. Alors ils lui disent : « Tu es un pécheur. »

Yogini : Vous devez vous confesser.

Yogi français : Se repentir, se repentir !

Shri Mataji : Se repentir, se repentir. Alors il va se demander : « De quoi devrais-je me repentir ? » Aussi il va y penser, va aller chez le prêtre et va lui dire que : « Je me repens d’une seule chose. » Il va demander : « Quoi ? » « Je me repens d’avoir ouvert le robinet. » Il va dire : « Quoi ? » « J’ai ouvert le robinet et ma mère m’a grondé pour ça. Je m’en repens. »

Donc cela part de là, vous voyez. Et tout le processus commence à marcher. Ensuite le pauvre garçon va se repentir pour quelque chose d’autre. Mais à l’intérieur, quand il se repent, il s’y construit une poche [de culpabilité]. Et c’est ainsi que ces gens horribles, ces soi-disant « Chrétiens », ou ces soi-disant « Hindous » aussi nous pourrions dire, eux tous sont juste les mêmes.

Mais Je parle à propos de ceux-ci [les Chrétiens], combien ils sont allés à l’encontre du Christ. La chose qu’Il a enseignée, c’est la non-agression ! Vous faites sentir quelqu’un coupable et il est à vous ! C’est absolument satanique ! Y a-t-il dans la Bible une quelconque mention de ce que le Christ voulait que quelqu’un se confesse à Lui ? Où a-t-Il parlé de cela par hasard ?

Yogis : Non, non.

Shri Mataji : Alors pourquoi ces gens ont-ils commencé avec cette affaire de confession ? Et qui sont-ils, comparés au Christ, pour demander que l’on se confesse à eux ? Ils ont été nommés par un quelconque collège théologique, élus par des gens dont la fumée sort de la cheminée [au Vatican quand le nouveau pape est élu] !

Vous ingérez toutes ces choses stupides sans y penser et alors vous êtes également faussement identifiés, Maria. D’accord ? Donc vous devez comprendre. Soyez heureux et emplis de joie d’avoir trouvé la Vie Eternelle et d’être Uni avec Elle.

Maria : Je le serai, Mère.

Shri Mataji : Très bien. Et dites-leur bien que : « Vous êtes tous des imbéciles idiots. Continuez avec votre idiotie. Et quand vous serez complètement noyés, alors venez vers nous. »

Maria : J’avais l’habitude de faire cela jusqu’à ce qu’ils m’étranglent, Mère. C’est à l’époque où vous m’avez trouvée, Mère, et vous m’avez tirée hors de ça.

Shri Mataji : Je sais.

Maria : C’est ce que j’avais l’habitude de dire à ces spirites. Je leur disais ce que je pensais d’eux.

Shri Mataji : Et pourquoi ? Vous voyez, les spirites, qui sont-ils ? Connaissez-vous ceux qui s’y sont consacrés? Tous ces pauvres gens ! La même chose en Inde ! Nous avons tous ces horribles tantriques, ceci, cela. Aussi longtemps qu’eux tous, si vous voyez, sont dans des pays comme, vous pouvez dire, les tantriques qui sont surtout répandus au Bengale, au Bihar, en U.P., au Kerala, à Madras, en Assam, alors là vous trouvez de la pauvreté. La majorité d’entre eux est dans le Bihar qui est le plus pauvre de tous !

Je veux dire, voyez l’absurdité de ces gens. Cet endroit où nous sommes allés, Kovalam, est dans le Kerala. Ces gens sont extrêmement pauvres et, pour les journalistes, vous voyez, ceci est le principal problème qu’ils ont, cette pauvreté. Ils veulent en tirer avantage tout le temps, de cette pauvreté. Comme si, étant donné qu’ils sont pauvres, ils doivent vivre comme des pauvres.

Et ces gens ont organisé Mon programme dans une salle, une grande salle, et il y avait un tapis ou autre chose, Je ne sais pas ce que c’était. Alors ils ont publié que : « Elle vivait dans des suites avec les sols couverts de tapis d’un mur à l’autre » et tout ce non-sens. Alors que, pauvre de Moi, Je vivais avec ces gens. Mais pourquoi cela ? Parce qu’ils voulaient sous-entendre que : « Elle vit dans le luxe » ou quoi que ce soit de ce genre.

Vous voyez, Je vis toujours dans le luxe, que Je sois pauvre ou riche, cela ne fait aucune différence pour Moi. Donc ceci est le genre de tournure d’esprit qu’ils avaient. Mais pourquoi y a-t-il de la pauvreté ? Pourquoi ne se posent-ils pas la question ?

Savez-vous que Shri Shankaracharya était né dans cette région où régnait une condition de vie si triste.  Et ces gens Me dirent : « Nous ne savions qui c’était et aussi nous ne savions pas qu’il était né dans cette région. » Ils devraient être honteux d’eux-mêmes ! Et la deuxième chose qu’ils firent, c’est de le torturer car, quand il est revenu alors que sa mère était malade, ils ne lui ont même pas donné d’eau. Ils dirent : « Vous êtes un sanyasi, vous n’avez pas à venir auprès de votre mère. » Et quand elle mourut, ils ne l’ont pas brûlée. Alors il l’a brûlée dans la maison elle-même et il a utilisé tous les bananiers pour sa crémation.

Et ensuite il a maudit cet endroit : « La façon dont j’ai brûlé ma mère, vous ferez la même chose. » Donc maintenant ils ne peuvent plus faire de crémation. Donc ce qu’ils font, ils creusent des tombes et les placent juste en face de leurs maisons. Donc imaginez, chaque maison se retrouve sous l’influence de tous ces milliers de gens horribles qui sont morts.

Nous sommes allés dans un village et nous nous sommes posé la question de quelle était la condition de ces gens. Ils [les Yogis] se sont enfuis ! Ils dirent : « Oh Dieu ! » – demandez à Rustom – ils dirent : « Mère, quelle sorte de village est celui-ci ? »

Et alors vous parlez d’émanciper ces horribles gens insensés ! Pourquoi voudriez-vous que Dieu fasse cela ? Ils veulent courir après les tantriques, ensuite les bhoots entrent en eux. Et comment pouvez-vous résoudre votre problème de pauvreté ? Dites-le-Moi ! Dans n’importe quel pays où il y a tellement de bhoots et où il y a des riches, vous trouverez toujours que les gens pauvres se tournent plus là-dedans que les gens riches ! Et une fois que le riche commence à se livrer à cela, vous le deviendrez aussi [pauvre].

C’est quelque chose de très simple. Je peux comprendre que vous [les Occidentaux] vous ne connaissez pas ceci, mais les Indiens savent – mais continuent encore à le faire – que, si un bhoot entre dans votre maison, tout votre lakshmi sera détruit. En Inde, tout le monde sait ça mais ils continuent de le faire.

Rustom : Il n’y a pas de doute, Mère, qu’au moment où on retourne à Londres, l’Agnya gauche s’en va [se resserre]. Et quand vous quittez, vous pouvez sentir qu’il se relâche. Quand je suis allé en avion en Allemagne, je pouvais sentir qu’il se relâchait et, en revenant, il a bloqué à nouveau.

Shri Mataji : L’Angleterre en est rempli. Vous voyez, cela ne sert à rien d’élever les Travaillistes et les Conservateurs et tout cela. S’ils veulent M’écouter et détruire tous ces tantriques d’ici une fois pour toutes, vous serez très bien. Mais si vous tentez n’importe quel tour, vous aurez des problèmes.

Mais qui va M’écouter ? Ils ont l’habitude de croire dans les sorcières et tous ces ‘il était une fois’. Ils avaient l’habitude de faire la chasse aux sorcières et tout cela, mais ils ont arrêté de le faire. Maintenant les sorcières sont joliment installées dans ce pays.

Simon : Beaucoup de Chrétiens sont des sorciers, Mère.

Shri Mataji : Oui ! Les soi-disant Chrétiens !

Simon : Non, cela ne veut pas dire qu’ils soient mauvais. Non ! Cela ne signifie pas qu’ils soient mauvais.

Shri Mataji : Ils ne sont pas mauvais mais ils sont mauvais d’une façon, parce qu’ils apportent tous les bhoots de l’extérieur.

Simon : Non, ils font grandir les plantations dans les champs et nous devons avoir ici des sorciers sinon nous n’aurons pas de récoltes.

Shri Mataji : Un bhoot parle à travers toi. (Rires.) Tu sais, un bhoot est en train de parler à travers toi.

Simon : Je suis désolé.

Shri Mataji : Simon, tu es quelqu’un de correct mais, tu vois, il y a un sorcier en toi qui es en train de parler, ce n’est pas toi qui dit ça. Tu vois, comment peux-tu dire que des sorciers devraient être ici quand Je viens juste de vous parler de ce qu’ils font. Veux-tu que les gens souffrent de pauvreté ? Veux-tu qu’ils souffrent de toutes sortes de maladies mentales et de problèmes ? Nous n’en voulons pas ici.

Simon : (Continue à marmonner doucement comme un homme fou.)

Shri Mataji : Vous ne savez pas ce que vous voulez. Tout d’abord découvrez ce que vous voulez. Ecrivez-le et faites-le Moi savoir.

Avant tout, vous devriez vous débarrasser de toutes ces influences sur vous. Vous voyez, dans votre propre chambre, il y a un problème. Ces sorciers sont là tout autour. Eux tous sont là. Vous devez les enlever. Eux tous doivent sortir de ce pays. Si par Ma venue ici Je ne peux même pas arriver à cela, alors quelle est l’utilité que Je vienne ici ? Si vous êtes identifiés avec eux, alors que puis-Je faire à ce sujet ?

Toutes les églises font cela, comme Je vous en ai déjà parlé, cette affaire de confession est très mauvaise. Quel que soit le problème d’un pays particulier, celui-ci doit être pris en main dans ce pays spécifique, n’est-ce pas ?

En Inde aussi nous avons le même problème. Mais il est d’un genre très différent. Je veux dire qu’il ne s’agit pas d’une religion organisée, donc Je peux mieux l’éliminer. Mais ici, c’est organisé ! Les Adventistes du Septième Jour, ces autres horribles pentecôtistes, sont organisés, ils sont acceptés par la loi et font toutes ces choses ici en toute légalité !

Arnaud : Mère, ne pensez-Vous pas que, quand ils vous donnent ce sens d’être coupable et tout cela, au travers de l’Eglise Chrétienne et Catholique, ils veulent en même temps accroître leur pouvoir ?

Shri Mataji : Bien sûr ! C’est le jeu, ceci est le jeu. Mais seul un homme intelligent peut voir que c’est cela la vérité, vous voyez. Vous faites sentir quelqu’un très coupable, c’est ainsi qu’ils vous lavent le cerveau. Vous voyez, il s’agit seulement d’un lavage de cerveau.

Tout comme Hitler pouvait laver le cerveau des Allemands, ces gens vous ont aussi lavé le cerveau. En Inde aussi, ils font la même chose, ils vous lavent le cerveau. Ils ont fait toutes sortes de lavages de cerveau mais la seule différence est celle-ci que les religions occidentales sont toutes organisées. Donc quand elles sont organisées, elles deviennent stables et elles ont beaucoup plus de pouvoir qu’une religion qui n’est pas organisée. Ces dernières, vous pouvez mieux les toucher.

En fait ici le prêtre est tellement respecté ! En Inde, un prêtre n’est pas tellement respecté. Demandez-lui, il est un Brahmin. (Mère rit.) Si un prêtre vient dans notre maison, nous ne le respectons pas. Il vient prendre de l’argent. Nous savons qu’il veut de l’argent. Nous ne le respectons pas de la façon dont on le respecte ici. Parce qu’ici, c’est organisé. Ils ont constitué leurs normes et autres en créant ce respect, du respect.

Arnaud : Ce qui est terrible, c’est qu’ils donnent l’illusion. Et, durant le moyen âge, ils ont apporté la connaissance aux pays occidentaux, la connaissance de la religion. Car, au moyen de la connaissance, ils voulaient introduire la religion. Et par la suite, la religion est devenue la connaissance.

Shri Mataji : Donc, vous voyez, le cercle vicieux a commencé. Donc vous devez le décider, et vous devez abandonner vos fausses identifications avant tout. Car toutes vos maladies proviennent de vos identifications. D’accord ? Disons maintenant que vous êtes Grec. En fait les Grecs aussi ont certaines fausses identifications, une grande partie d’entre eux.

Maria : Beaucoup !

Shri Mataji (riant) : Donc, une fois que vous commencez à devenir un Sahaja Yogi ou une personnalité universelle, vous vous dissociez juste de tout cela, vous n’en restez pas là. Et si vous être un vrai Grec, alors vous devez aussi dire à tous les autres Grecs, si vous les aimez vraiment, que : « Voilà ce qu’il en est ! »

Arnaud : Je serais heureux de dire cela à mes tantes, Vous savez.

Shri Mataji (riant) : En ce qui concerne tes tantes, Je ne suis pas tellement préoccupée parce qu’à leur âge, elles vont bientôt s’en aller. Mais qu’en est-il du futur qui advient, des gens qui appartiennent à de telles religions organisées comme ils en ont ? Ce qui s’est passé en Inde, de la même façon cela va arriver ici aussi, qu’ils ne vont plus croire en aucune religion quelle qu’elle soit. Ils ne croiront plus en aucun Dieu !

Maria : Je ne sais réellement pas ce qu’ils ont besoin de trouver.

Shri Mataji : Rien ! Vous voyez, il s’agit juste d’un balancement d’une extrême à une autre extrême, c’est tout. Il n’y a pas de direction, il n’y a pas de directive. C’est juste un balancement depuis le fait d’y croire de trop – le fanatisme – vers un autre extrême qui est de ne pas croire. Notre Sahaja Yoga n’est pas du tout comme cela. Il s’agit ici des extrêmes, vous savez, ce sont des [attitudes] extrêmes. Donc ils vont juste automatiquement d’une extrême à l’autre. Je veux dire que c’est absolument inévitable.

Mais vous devez vous arrêter au centre. Et ceux qui s’y arrêtent, vont grandir de sorte qu’ils vont assimiler tout cela. C’est ce que J’essaye de vous dire. D’accord ?

Et quand vous commencerez à les voir [tels qu’ils sont en réalité], alors vous saurez combien ils sont horribles.

Maria : C’est très pénible.

Shri Mataji : C’est très pénible de voir combien ils sont horribles, c’est vrai. Nous devons évidemment les guérir. Mais en premier, nous tous devrions être très bien et nous devrions tous ensemble faire partir toutes ces choses.

Rustom : Je ne sais pas, Mère, mais j’ai remarqué la façon dont la négativité travaille, c’est qu’elle attaque les gens et ensuite elle vous fait vous sentir désolé pour eux et alors cela aspire toute votre énergie de sorte que vous n’avez plus de chance de pouvoir faire aucun travail pour Sahaja Yoga.

Shri Mataji : Vous voyez, la négativité est également là. Comme Rustom qui avait ce problème auparavant, il était sur-compatissant. Vous voyez, si vous avez des sympathies, si vous en voyez la signification : ‘sympathie’ veut dire ‘partager la souffrance’, alors vous partagez leur souffrance, n’est-ce pas ? (Mère rit.)

Donc ceci aussi est là. Et maintenant pourquoi J’ai dit ceci, c’est que vous avez, dans ces pays occidentaux, vous avez vu l’agression de vos ancêtres, donc vous adoptez l’autre courant. Vous voyez, vous êtes sur-compatissant. Et cette attitude va se retourner contre vous, absolument. Il n’y a rien à compatir. Il faut être suffisamment fort pour que vous résolviez juste des problèmes comme cela. Installés ici, vous devriez être capables de résoudre le problème. Donc développez vos pouvoirs. D’accord, Simon ? Voilà ce qu’il en est.

Vous devez développer vos pouvoirs. Et comment allez-vous les développer ? En devenant silencieux et silencieux à l’intérieur, et de voir pour vous-même. Vous devez juste assumer. Vous aviez déjà des pouvoirs. Et vous avez été enrichis par tous ceux de l’Adi Shakti. Tout a été fait pour vous. Vous les avez obtenus. Vous êtes déjà emplis de pouvoirs. Juste utilisez-les ! Pouvez-vous douter d’être emplis de pouvoirs ? Vous avez déjà reçu vos pouvoirs et aussi la plupart d’entre vous savent ce qui doit être fait. Vous savez quel est ce pouvoir qui doit être utilisé. Vous avez aussi les connaissances. Mais la seule chose, c’est qu’il faut l’assumer. Vous devez assumer.

Maria : Nous avons aussi besoin de sagesse.

Shri Mataji : Vous l’avez ! Tu n’en as pas besoin, Maria. Vous en avez énormément. La seule chose, c’est de ne pas sympathiser avec eux. Ne vous en préoccupez juste pas. Ce sont des gens idiots.

Maria : C’est ce que je suis tout le temps en train de faire.

Shri Mataji : Ce n’est pas adéquat. Ne perds pas ton énergie là-dessus. C’est à cause de cela que tu as tellement minci. Il y a un dicton en Urdu : « Kazidli bidli ka shayed kya deshakte.” Ils disent : « Prêtre, pourquoi es-tu si malade ? Parce que tu te soucies du monde entier. »

(Interruption.)

Portez-y votre attention. Mais, dans ce cas, votre attention devrait être détachée. Vous voyez, s’il ne s’agit pas d’une attention détachée, vous ne pourrez pas le faire.

Maria : C’est seulement au travers de Sahaja Yoga que j’ai commencé à sentir un tas de pouvoirs supplémentaires, un détachement de ces choses. Mais j’ai encore un long chemin à faire.

Shri Mataji : Non, non, ce n’est pas difficile. Vous avez seulement besoin d’une seconde. Vous dites juste : Allez-vous en tous ! »

Enfant : Allez-vous en !

Shri Mataji : Ainsi, vous voyez, nous en avons eu un exemple à Delhi. Nous avons eu ces gens de la mission Ramkrishna. Il y avait une dame de ce même ashram qui avait eu un cancer et elle a dit : « Pourquoi ? J’ai fait upkar [la charité], j’ai aidé les autres, je me suis occupée d’eux. » J’ai dit : « Alors pourquoi avez-vous eu un cancer ? » Elle a dit : « En fait je l’ai eu en faisant la charité. » Alors J’ai dit : « Vous en profitez maintenant ! Vous avez payé pour cela en faisant la charité ! »

Vous avez juste à le faire sans le faire. Vous ne saurez même pas que vous le faites. C’est aussi simple que cela. D’accord ?

Maria : Cela devient partie intégrante de votre religion intérieure.

Shri Mataji : Oui, sinon vous pensez que vous faites quelque chose, ce qui veut dire que de la fierté entre en vous et toute la chose est gâchée.

Arnaud : Alors Mère, plus nous nous en remettons et plus nous avons la foi, plus cela ira bien.

Shri Mataji : Oui, cela ira bien. Vous voyez, si vous êtes bien, si vous êtes des gens forts, alors le Virata deviendra très bien, l’Etre Primordial deviendra très bien si vous devenez un corps fort. Vous voyez, si une partie du corps est malade, vous pouvez le guérir. De combien de cellules avez-vous besoin pour les combattre [les maladies] ? De pas beaucoup !

Et nous sommes les cellules combattantes. Nous devons les combattre [les cellules malades] en ne devenant pas identifiés avec elles. Vous voyez, vous devez les combattre de telle façon que vous ne pleurez pas pour elles, ce qui voudrait dire que vous êtes affectés par elles. Non ! Vous êtes détachés. Vous dites juste : « Vous irez très bien » et elles iront très bien.

Vous possédez tellement de pouvoirs ! Savez-vous cela ? Mais une fois que vous commencez à pleurer pour eux, le pouvoir est neutralisé. Ce devrait être fait sans aucun guide, rien, juste en disant : « D’accord, vous irez très bien. »

Ce qui est parfait par ailleurs car il n’est pas question ici de prestige pour nous. Si quelqu’un est guéri, c’est parfait. Ce n’est pas par obligation envers quelqu’un que nous devrions le faire. Nous le ferons si nous voulons le faire. Si nous ne le voulons pas, nous ne le ferons pas. Nous le faisons en totale liberté. Du moins Moi Je le fais ! C’est dans une liberté totale. Si Je veux le faire, Je le fais, sinon Je ne le ferai pas. Vous devriez avoir la même attitude. Donc alors le détachement vient.

Vous voyez, la liberté complète est aussi le détachement complet, et cela c’est l’amour complet.

Maria : Parfois, Mère, quand je vais à un endroit, les gens disent qu’ils me connaissaient avant comme ressentant beaucoup pour eux et le montrant, et que, si au travers de Sahaja Yoga, vous devenez insensible… C’est ainsi qu’ils l’interprètent.

Shri Mataji : Insensible ? Non ! Tu devrais dire : « Maintenant je comprends ce qui manquait. Et j’ai trop de sentiments pour vous. Vous devenez des Sahaja Yogis. » Vous voyez, ils ont toujours dépendu de vous et vous deviez leur donner. Très bien. Maintenant vous devriez dire : « Vous aussi deviendrez des donneurs. Au travers de Sahaja Yoga, vous pouvez devenir mes égaux. Je désire que vous le deveniez. » Tu vois, s’asseoir et pleurer pour quelqu’un, ce n’est pas bien. Et certains aiment aussi cela.

Maria : Ils aiment la sympathie ?

Shri Mataji : Tu vois, ils aiment le show de cette chose. Disons que tu vas à un endroit et ils disent : « Oh, vous avez vu ? Est-ce lui avec elle ? » Tout cela devrait s’en aller.

Maria, une personne comme Moi, Je vais juste, Je ne peux même pas M’en préoccuper. Pourquoi le ferais-Je ? Je ne suis pas attachée. Mais alors, tu vois, des gens comme cela, si quelqu’un vient et leur pose beaucoup de questions ! Ce n’est pas du sentiment. Le sentiment c’est quand il y a le pur détachement. Tu n’es pas sans sentiment, tu n’es pas sans émotion, mais tu es l’émotion. Tu deviens l’émotion. L’émotion est identifiée avec toi complètement. Comprends-tu ?

Maria : Oui.

Shri Mataji : Vous êtes l’émotion, l’océan complet, l’océan [complet] d’émotion. Vous générez l’émotion. Quand vous êtes auprès des gens, ils entrent dans les émotions. Vous pouvez inspirer les émotions en eux. Mais l’émotion de personne ne devrait vous affecter, alors seulement ce sera possible. Même l’océan ne peut devenir comme [?].

Maria : Vous souvenez-Vous, Mère, dans la lettre j’ai écrit une phrase sur le fait que j’avais un petit problème au travail. C’était ceci le problème. Bien qu’à la maison je plaçais leurs noms sous bandhan et que je priais pour eux, au travail j’étais détachée de leurs émotions et de leurs problèmes et, à cause de cela, ça les dérangeait de ne pas pouvoir attirer mon attention. Vous voyez, mon attention était attirée mais pas au point que j’en fasse partie et cela les dérangeait et c’est pourquoi j’avais ce problème car ils m’envoyaient en retour des vibrations très négatives que je ne pouvais éventuellement pas supporter et ressentir.

Shri Mataji : Non, vous devriez montrer du tact à ce sujet. Vous devriez être délicats. Vous devriez les traiter délicatement.

Ceci n’est pas le problème. La seule chose c’est que, vous voyez, si vous saignez, cela n’a pas d’importance tant que cela ne vous choque pas à l’intérieur. Si tout reste à l’extérieur, c’est très bien. Vous voyez, l’attention, quand vous la portez sur quelqu’un, vous devriez totalement être attentifs à vous-même.

Maria : Mais Mère, l’attention dont ils avaient besoin, était une attention égoïste que je n’ai pas entretenue.

Shri Mataji : Ne les entretenez pas. Vous voyez, ce que Je dis, c’est que, comme vous êtes réalisés, vous serez surpris de vous retrouver sur une longueur d’onde absolument différente, sur une position différente. Et cela va être un peu difficile de s’ajuster aux autres parce qu’ils veulent que vous restiez la même personne. Vous ne pouvez plus être la même. Vous êtes quelqu’un de différent. C’était seulement le fait que vous pouviez leur donner quelque chose sur le moment, c’est tout, mais maintenant ils vont savoir que vous avez des pouvoirs de guérison, que vous pouvez les guérir, vous pouvez faire des choses, votre valeur [auprès d’eux] va bien plus augmenter ! Donc ce n’est pas nécessaire que vous essayiez de vous soucier de ces choses. Graduellement, ils vont vous accepter.

Maria : Les choses se sont réglées toutes seules.

Shri Mataji : Oui, elles se régleront. Il y a des milliers de personnes derrière vous ! Vous ne savez pas qu’il y a des chiranjeevas [êtres éternels], qu’il y a de grandes personnalités derrière vous. Donc, vous laissez juste aller.

Et nous n’avons pas à être guidés par leurs normes, ni par eux. Nous devons instaurer nos propres normes car nous sommes des gens différents. Mais en premier, ayons confiance en nous-mêmes. C’est la chose la plus importante.

Tu te sens mieux, Atula ? Maintenant Simon, comment vas-tu ? Vous sentez-vous coupables de quelque chose ?

Simon (en marmonnant) : Non.

Shri Mataji : Maintenant, ne vous balancez plus d’un côté à l’autre, essayez juste de rester au centre.

Vous avez lu beaucoup et vous connaissez beaucoup de choses, cela s’appelle ‘dhyana’. Vous avez dhyana mais vous n’avez pas bodha. Cela signifie que votre dhyana n’est pas encore illuminée. D’accord ? Car l’un, c’est ‘connaître’ et l’autre c’est ‘savoir que la connaissance est la connaissance illuminée’. Voici la différence entre les deux. D’accord ?

L’autre jour Gavin M’a demandé : « Qu’est le samadhi ? » Alors Je lui ai dit que c’est la connaissance illuminée. C’est de la connaissance illuminée. Vous, vous savez mais vous n’êtes pas illuminés. Samadhi c’est cela [de la connaissance illuminée].

Donc, dans Sahaja Yoga, vous obtenez en premier Nirvichara Samadhi, qui est la connaissance sans pensée illuminée. Et en second vous obtenez Nirvikalpa Samadhi, c’est la connaissance sans doute illuminée. Donc pour arriver à la situation sans doute, vous devez savoir comment éviter les doutes. Vous devez changer le style de votre approche.

Vous voyez, les autres choses, il se pourrait que vous les ayez accomplies à travers le doute, mais Sahaja Yoga, vous l’accomplissez grâce à la dissolution.

Gavin : Vous devez même vous persuader que vous ne doutez pas, pour commencer.

Shri Mataji : Vous devez sans cesse vous le prétendre à vous-même. Dites à votre mental : « Je ne vais pas douter. » Répétez-le durant un moment. Ensuite, cela va marcher.

Il n’y a rien de tel que la foi. Je parle de la foi, pas d’une foi aveugle mais de la foi [illuminée]. Vous avez obtenu maintenant les vibrations. Maintenant croyez en elles ! C’est la seule façon. Il n’y a pas d’autre moyen, Je vous le signale fortement. Ceux qui se sont mis à douter, ne s’en approcheront jamais. Vous serez tout le temps rejetés au loin à cause des doutes et un jour peut venir où Mon attention pourrait s’éloigner et vous serez juste abandonnés comme cela. Vous ne pouvez juste pas faire Sahaja Yoga comme ça. Et une foi aveugle n’est pas nécessaire. En premier, vous sentez les vibrations et vous voyez pour vous-même.

Soit nous avons absolument une foi aveugle, soit nous sommes rationnels. Ne pouvons-nous être quelque chose entre les deux ?

Les gens qui sont absolument aveugles sont inutiles. Ils pourraient être sauvés grâce au fait qu’ils peuvent Me poser des questions comme : « Etes-Vous ceci, êtes-Vous cela ? » Alors, ils peuvent être sauvés. S’ils en arrivent à ce point. Mais ceux qui sont rationnels ne pourront jamais y arriver. C’est comme sauter, tel un singe, d’une branche à l’autre. Vous ne pourrez jamais atterrir.

C’est seulement au travers de la foi, shraddha, au travers de l’abandon, que vous allez atteindre cet état. Et alors, à part de petites ondulations ici et là, rien ne va vous perturber. Vous allez vous réjouir de cet état en vous-même. Permettez à votre foi de vous dissoudre.

Vous savez, le temps est très court. Vous avez reçu votre Réalisation et vous prenez tellement de temps après cela pour vous élever jusque-là, et ce temps est vraiment perdu. Pourquoi agir ainsi ? En fait vous avez vu ces gens, ceux qui ont shraddha, jusqu’où ils sont allés ! Alors, pourquoi ne pas les suivre ?

Aussi c’est très important de savoir qu’en doutant, vous n’allez rien accomplir. Vous serez rejetés. Mais vous devez réellement placer…

(Aparté) Les grandes filles sont sorties. (Rires.) Les grandes filles sont sorties pour jouer. Tu vas aussi sortir et jouer avec elles. D’accord ?

Enfant : OK (Rires.)

Shri Mataji : Très bien. Voyez la confiance ! Parce qu’ils sont innocents, ils ont foi en eux-mêmes.

Donc stoppez votre rationalité. Elle ne va vous emmener nulle part. Vous devez apprendre à développer votre shraddha. Alors vous obtiendrez même votre Réalisation, vous guérirez les gens et vous ferez tout.

Nous avons l’exemple de quelqu’un que vous connaissez. Sa mère a été guérie juste comme cela, il a été guéri juste comme cela, il a décroché un travail juste comme cela, il a eu tout ce qu’il a voulu et puis soudainement, sans shraddha, il a été abandonné.

Donc voilà ce qu’il en est. Tellement ont fait pareil. Car si vous n’avez pas shraddha, vous vous fatiguez de sauter de l’un à l’autre. Tout le temps vous doutez de tout. C’est juste un fait mental. Nous aimons faire le cirque pour un moment, c’est d’accord, mais oubliez ça ! Maintenant sautez dedans et obtenez-la [la Réalisation]. Qu’y a-t-il là à perdre ? Vous ne perdez rien !

Yogi : Nous perdons l’ego.

Shri Mataji : L’ego. Vous perdez votre ego mais vous gagnez votre personnalité. Que perdez-vous ? Rien. Vous obtenez tous les pouvoirs.

Le temps est maintenant trop court et vous prenez trop de temps pour le faire. Et certains d’entre vous seront fatigués de sauter comme cela tout le temps avec vos doutes, de ce côté-ci, de ce côté-là. Et de quoi doutez-vous ? Tout est gratuit et libre. Vous n’avez rien à faire à ce sujet.

Et les gens qui doutent peuvent être totalement stupides. Ils doutent de chaque chose insensée qui n’a aucune signification. Ils voient des choses qui n’existent pas parce que c’est juste une habitude, vous voyez, ou vous pouvez dire que c’est un vice, vous pouvez dire que c’est un amusement pour les gens de douter à propos de ceci et ensuite de douter de cela. Vous voyez, ils sautent juste comme des singes. Arrêtez ça !

N’importe lequel d’entre vous qui va profondément dans shraddha et s’y dissous, devient un grand instrument dans les mains de Dieu.

Rien que de dire : « Je doute », est mauvais. Ces gens pensent que : « Nous sommes très honnêtes en disant : ‘Je doute. Je doute, Mère.’  » Veuillez abandonner de telles « honnêtetés » ! C’est absurde ! C’est l’ego qui vous fait dire ces choses : « Je doute. » Car, en le disant, cela existe et vous sentez que vous êtes très honnêtes. Ce n’est pas vous qui doutez, c’est votre ego qui doute. Quand vous réalisez cela, que c’est votre ego qui doute, cela devient plus facile : « Ce n’est pas moi qui doute, c’est mon ego, ou peut-être une possession en moi. Suis-je en train de jouer dans les mains d’une possession ou de mon propre ego ? »

Voilà ce qu’il en est à cent pour cent ! Parce que ceux qui n’ont pas douté, se sont avancés très loin. Vous avez vu ces gens en Inde !

Vous avez vu Dhumal, il n’a jamais douté. Son propre frère a été tellement aidé. Il n’avait pas d’argent pour sa nourriture et il était arrivé à cette situation parce qu’il avait placé un tas d’argent dans une affaire qui avait fait faillite. Quand il est venu à Sahaja Yoga, son affaire a commencé à être florissante juste comme cela. Il devint un homme avec beaucoup d’argent. Son enfant était malade, il a été guéri. Lui a été malade, il a été guéri. Son épouse a eu une maladie incurable, elle a été guérie. Mais il doutait encore. Il a commencé à se mettre à boire après cela. Il n’avait jamais bu mais, après avoir douté, il a commencé à boire. Il a fait tout ce qui était interdit en Sahaja Yoga, juste pour prouver ce point de vue. Et où est-il maintenant ?

Je dirais : « Faites attention à votre Soi et non pas à vos doutes ! » Les doutes proviennent de coins sombres de votre mental qui est avec vous. Qu’allez-vous perdre ? C’est le point que vous devez examiner. Analysez ça. Qu’est-ce que les autres ont perdu ? Ils ont gagné. Ceux qui ont douté, ont perdu, ont perdu du temps. Aussi ne perdez pas votre temps avec des choses inutiles. Il n’y a rien à douter.

Chaque mot que Je dis est la Vérité et rien que la Vérité. Voyez les vibrations ! Vous voyez, Je dois Me vanter. Vous voyez, chaque mot ! Aussi n’en doutez pas. Absorbez juste et absorbez et absorbez. Moi-même Je connais tout cela. Je ne vais rien accomplir en vous disant ces choses, excepté que vous allez Me connaître et que Je vais vous connaître.

Vous n’avez pas à perdre quoi que ce soit. Vous devez gagner. Donc demandez à votre mental de se taire pour un moment. Il est déjà en train de courir à grande vitesse. Bien !

Nous voulons atteindre cet état de connaissance sans doute complète et, pour cela, allons-nous transporter ces doutes dans nos poches ? Ils n’ont aucune signification. Ils seront tous neutralisés. Vous avez vu ceux qui les ont neutralisés. Mais ceux qui le font [qui doutent], Je n’ai pas de mots.

Stabilisez votre shraddha, stabilisez-la. C’est une force. C’est comme la flamme d’une bougie. Stabilisez-la ! Et par vos doutes, vous exercez une lourde pression sur elle et elle doit faire face à ces doutes. Vous vous affaiblissez vous-même. Stabilisez-la, vous tous stabilisez-la.

Simon tu dois te sentir bien. Tu es un chercheur depuis longtemps maintenant. Tu as cherché durant de nombreuses vies et maintenant tu ne vas pas continuer à jouer. D’accord ? Tu vas devenir un certain [?]. Absolument.

Simon : Mataji, puis-je partir maintenant ?

Shri Mataji : Très bien. Tu peux partir.

Simon : Au-revoir.

Shri Mataji : Et ceux-là [les citrons], tu les jettes et tu M’en apportes sept de plus dans Ma maison.

Simon : Demain soir ?

Shri Mataji : Demain soir.

Simon : A quel moment désirez-vous que je monte ?

Shri Mataji : Oh, à n’importe quel moment à partir de cinq heures, c’est mieux. D’accord ? Cinq, six heures, n’importe. Viens à la maison et apporte-les. Et demande à Philippa de venir aussi Me voir demain soir si possible car Je lui parlerai de ceci, ce qui doit être donné.

Simon : Sept piments avec sept citrons ?

Shri Mataji : Oui, oui. D’accord ? Et comme Je t’aime, essaye de t’aimer toi-même. Et maintenant ne commence pas à t’en vouloir toi-même.

J’ai essayé de vous en parler parce qu’il est temps. Aujourd’hui Je peux vous parler de ces choses, de certains chakras, de comment les nettoyer. Même physiquement vous pouvez essayer. L’un d’eux est le Vishuddhi Chakra.

En fait, pour le Vishuddhy Chakra, Je vous en ai parlé mainte fois mais vous pouvez essayer une chose de plus qui vous aidera. C’est de placer votre tête sur le sol comme ceci, près d’un lit, avec vos pieds sur le lit, au repos sur le lit. Et essayez de venir de plus en plus sur le lit, le corps, poussez-le sur le lit de sorte que toute la pression augmente ici. Très bien.

Et ensuite gardez Ma photo à la main. A ce moment, vous regardez Ma photo. Cela va améliorer vos Vishuddhis. Dans ce cas, au cas où vous avez, disons, un Vishuddhi Gauche, alors vous tournez votre visage vers la droite et vous la regardez. Si vous avez du Vishuddhi Droit, alors tournez votre visage vers la gauche et regardez Ma photo. Cela va vous aider parce que vous tous avez des problèmes de Vishuddhi. Ceci vous aidera.

Yogi : Vous voulez dire le cou sur le sol ?

Shri Mataji : Sur le sol si vous êtes étendus. Vous voyez, maintenant allongez-vous juste, en regardant de ce côté, vers… Oui, maintenant continuez, comme cela. Gavin, fais attention. Maintenant descendez. Vous descendez, et plus, plus. Vous voyez, essayez à nouveau d’amener cette partie plus basse au-dessus.

Rustom : On garde le corps droit.

Shri Mataji : Oui, vous voyez. Donc ce n’est pas vraiment du Hatha Yoga. Pouvez-vous voir ? Oui.

Yogi : Placez-Vous le poids sur les épaules ou sur la tête ? La pression sur le cou ?

Shri Mataji : Plus sur le Vishuddhi. Cela va mieux maintenant ?

Yogi : Où place-t-on la photo si on ne la regarde pas ?

Shri Mataji : Non, non. Vous avez la photo de quelque côté que vous regardiez, vous voyez.

Yogi : Oui, je sais. Mais si vous ne regardez pas vers la gauche ni vers la droite ?

Shri Mataji : Vous tournez la photo avec vous. Vous voyez, vous devez regarder la photo, n’est-ce pas ? Parce que cela aide votre Agnya, toujours. Vous voyez si votre Agnya est nettoyé avec cela. Sinon l’Agnya est bloqué, vous voyez ? Cela va mieux ?

Gavin Brown : Hmmm. C’est très bien.

Shri Mataji : Cela marche bien de cette façon. Vous voyez ? Vous tous devriez essayer cette chose. Je vous ai parlé du Swadishthan, de ce qui devait être fait. Vous vous en souvenez ?

Yogi : Je vais leur montrer ?

Shri Mataji : Oui, montre-leur ce qui doit être fait pour le Swadishthan – au niveau physique.

Yogi : Et on dit le mantra ?

Shri Mataji : Oui, tu peux dire le mantra, c’est une bonne idée.

Maintenant, pour ceux qui ont un problème de Mooladhara ou, disons, ceux qui ne peuvent pas s’asseoir sur le sol et ce genre de choses, vous voyez, eux doivent pratiquer avec leurs deux jambes comme ceci. Placez-les comme cela, vous aussi avez le même problème. Placez les deux [pieds] ensembles comme ceci. Vous voyez, vous ne pouvez pas les étirer beaucoup. Essayez de les étirer [les genoux] vers le bas jusqu’au sol. Essayez, essayez, le plus que vous pouvez. Vous ne pourrez pas le faire en une seule fois.

Yogi : On doit essayer de tirer les genoux vers le bas ?

Shri Mataji : Oui. Mettez vos genoux en bas. Ils doivent toucher le sol. Je peux pas mal y arriver, vous voyez, malgré Mon embonpoint. Essayez de lever ceci et de pousser cela en bas. Vous devez le faire graduellement. Vous le ferez. En un mois, vous y arriverez. C’est très bien. Vous levez ceci, ainsi seulement votre Mooladhara touche [le sol ?]…

…Vous faites d’abord cet exercice, ensuite celui-ci va marcher.

Essayez juste. Voyez. Cela marche. C’est beaucoup mieux maintenant. Cela se fait graduellement. Cela marche. Vous voyez, c’est bien mieux maintenant. Vous voyez, si vous le faites graduellement, cela va marcher, graduellement.

C’est bien pour le Mooladhara. Pour tous ceux qui ont un problème de Mooladhara, ceci serait une bonne idée.

Ainsi, graduellement, nous verrons les différents chakras et ensuite, maintenant, aussi pour l’Hamsa. Je vais vous dire ce qui doit être fait pour l’Hamsa. Vous allongez votre corps comme cela, sur votre estomac.

Yogi : Pour quel Chakra ?

Shri Mataji : Pour l’Hamsa. Allons-y. Placez vos, ces choses, Mooladharas ici sur l’Hamsa, et maintenant demandez à la Mère Terre d’absorber votre problème. Maintenant vous le bougez. C’est mieux ? Vous voyez, vous pouvez sentir la sensation au [Hamsa ?]. Cette pression que vous avez va s’en aller de votre… Vous voyez, vous vous sentirez débarrassés de cette pression.

Maintenant, méditez !

Avec votre Vishuddhi ici sur la Terre Mère, ce serait une bonne idée.

Ceci est l’Omkara et devient le Christ ici. Donc amenez l’Omkara ici. Aucune Déité parce qu’il s’agit d’une nirguna.

Ceci est seulement de la relaxation. Et pour relaxer vos côtés, vous pouvez vous allonger, placer votre main sur la Mère Terre, chacune des joues sur la Mère Terre, vous voyez. Mais ceci n’est pas la fin de tout. Vous devez utiliser les mantras, et cela avec dévouement et dévotion.

Cela va mieux ? C’est plus léger maintenant.

C’est bien. Comment allez-vous ? Vous avez été à la mer ?

Yogi : Non, pas à la mer mais je suis entré dans la mer.

Shri Mataji (en riant) : Bien. Cela doit avoir résolu tous tes problèmes ! C’est une bonne idée. C’est ce que Je dis, entrez dans la mer.

Yogi : Parce que ces endroits où nous allons sont entourés de gens qui viennent pour des choses qui ne sont pas dharmiques, donc vous vous retrouvez au milieu d’eux et vous plongez dans la mer.

Shri Mataji : Mais actuellement ils passent de mauvais moments. Partout maintenant, vous voyez que toutes ces stations passent de mauvais moments. Des tremblements de terre viennent sur ces stations et autres. Des tremblements de terre et aussi des tas d’ouragans. Et toutes ces choses surviennent parce que vous vous adonnez à des attitudes non dharmiques, alors la mer elle-même se met en colère.

Yogi : Vous souvenez-Vous l’année dernière en Espagne avec les incendies, neuf cents personnes sont mortes.

Shri Mataji : Oui, très bien. Cela aussi est arrivé. Toutes sortes de choses, vous savez. Ce bateau grec, ce tanker qui s’est naufragé près du rivage. En France, une station a été complètement abîmée avec cela. Et en Espagne, c’en a été fini lorsqu’ils ont apporté un gaz, cette chose. Donc partout ! Actuellement il y a un ouragan et l’autre jour J’ai lu qu’un tremblement de terre arrivait.

Yogi : Eh bien, juste maintenant dans les Caraïbes, il y a un volcan en éruption.

Shri Mataji : Oui. Le volcan est en train de faire exploser toute la mer des Caraïbles qui avait été mal utilisée pour des choses adharmiques.

Arnaud : J’ai lu un article dans le Herald Tribune. J’ai lu un article qui dit qu’il n’y pas seulement des guerres, mais que la nature commence à se mettre en colère et que nous devons faire très attention. J’ai donné cet article à Grégoire.

Shri Matji : Mais ce sont toutes des mauvaises choses que vous faites. Imaginez, se comporter comme cela devant la mer.

Yogi : Mais dans certains endroits des Caraïbles, il y a des gens très dharmiques. J’ai vu un programme où une dame âgée lisait la Bible. Elle s’occupait du tiroir-caisse, servait les clients et ensuite lisait la Bible.

Shri Mataji : Quelque chose s’élève là aussi.

Yogi : Mais c’est mélangé avec un peu de spiritisme.

Shri Mataji : Rien n’est clair et net, vous savez. Rien de façon absolue, vous voyez. Ainsi ces toutes petites mosaïques, en quoi vont-elles aider, vous voyez ? Vous avez besoin d’un volcan. Réellement ! Que faire ? C’est pourquoi Je dis : « Quelle est l’utilité d’avoir de la sympathie pour ces gens horribles ? » Ils ont détruit l’ensemble de la mer des Caraïbes. Son entièreté.

Yogi : Et la Californie.

Shri Mataji. : La Californie en est un autre [d’endroit où il y a de mauvaises attitudes]. Elle va très joliment sauter.

Yogi : …L’année dernière ils ont eu un incendie n’est-ce pas qui a endommagé plein de propriétés et de terrains. Vous Vous en souvenez ?

Shri Mataji : Oh ils ont eu récemment quelque chose là ?

Yogi : Oui.

Shri Mataji : Je pense qu’il y a eu un ouragan.

Yogi : En Californie ?

Shri Mataji : Oui, très récemment.

Yogi : Pas en Californie, en Floride.

Shri Mataji : Non, non. C’était en Californie même.

Yogi : Un incendie.

Shri Mataji : Un incendie s’est déclaré. Oui, un incendie s’est déclaré.

Yogi : Je traversais cet endroit où se trouvent les maisons des stars. Ils ne pouvaient pas éteindre l’incendie.

Yogi : Hollywood est l’un des pires endroits dans le monde.

Shri Mataji : Ils génèrent du péché.

Yogini : Et ils l’exportent partout dans le monde.

Shri Mataji : Oui, ils produisent tout ce qui est blasphématoire. Ils enseignent aux gens comment pécher. Ils apportent la débauche aux gens, ils leur apportent le pouvoir nécessaire pour combattre l’Absolu, la Vérité. Ils vous lavent le cerveau.

…Je dois demander quelque chose. …Je désire aller à New York…

S.S. Shri Mataji Nirmala Devi