Extrait – Sahaja Yoga n’est rien que de l’amour

Caxton Hall, London (England)

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Sahaja Yoga n’est rien que de l’amour – Programme public, Caxton Hall, Londres, Angleterre. – 15 Octobre 1979

FrTVD 2020-0115

La plupart d’entre vous ici, sont des Sahaja Yogis.

En fait ceux qui ont obtenu la Réalisation, ceux qui ont ressenti les vibrations, doivent savoir qu’ils se développent maintenant en un autre être. La germination a commencé et vous devez permettre à la germination d’agir à sa propre façon.

Mais normalement, quand on obtient la Réalisation également, nous ne réalisons pas qu’une chose extraordinaire s’est passée en nous., que ce déclenchement, qui est une impossibilité, a eu lieu en nous, et qu’elle doit agir lentement. Elle doit se développer et nous faire évoluer en cela [un autre être], mais parce que nous ne la sentons pas, nous ne la prenons pas au sérieux comme nous devrions le faire, notre Réalisation.

De plus, ils [les Sahaja Yogis] sont entourés par des gens qui n’ont pas senti les vibrations, ne connaissent pas ce domaine, ne l’ont jamais vu.

Comme Guru Nanak l’a appelé, il est Alakshya [à peine visible]. Ils ne l’ont pas vu, ils ne savent rien à ce sujet, ils ne savent pas qu’un Pouvoir de Dieu existe, qui comprend, coordonne, coopère avec vous, qui agit dans l’être collectif, qui rend conscient, qui vous rend conscient de cet être collectif et également des autres.

Cet Alakshya, ou nous pouvons l’appeler Aparoksha [perceptible], qui n’est pas vu par n’importe qui, au sujet duquel personne ne sait rien, ils [les non-réalisés] en parlent. Ils parlent du Royaume de Dieu. Ils parlent des Pouvoirs de Dieu, du Pouvoir Divin. Mais ce n’est que du bavardage, rien que du bavardage.

Or, une fois que vous êtes introduit dans ce domaine, vous devez y grandir. A moins d’y grandir, vous serez rejetés, spécialement les gens qui sont venus de chez les faux gurus et à cause des fausses choses qu’ils ont suivies. Ils ne savent pas combien ces choses [fausses] sont horribles.

C’est comme être sur un crocodile et soudainement vous découvrez que c’est un crocodile, avec quelle vitesse vous enfuirez-vous de là ? Mais même la compréhension qu’il s’agisse d’un crocodile et qu’il est sur le point de vous manger, ne vient pas si facilement.

Donc celui-ci ne réalise pas également, tout comme vous ne réalisez pas, que ce déclenchement, qui est la chose la plus difficile, vous soit arrivé. Cela est difficile. Mais cela vous est arrivé et vous savez pourquoi cela s’est passé.

Vous prenez cela pour acquis et également vous prenez les démons pour acquis. Au moins ne prenez pas les démons pour acquis. Enfuyez-vous d’eux dès que possible. Méditez, méditez, et essayez de vous établir vous-même [votre Soi] dans le royaume de l’Amour Divin.

Je dis qu’il s’agit de l’Amour Divin. Mais vous ne pouvez pas comprendre ce qu’est l’Amour Divin. Vous ne pouvez comprendre aucun être humain qui vous aime uniquement pour le bien de l’amour. Justement parce que cette personne vous aime, il continue de vous aimer car il se réjouit de cet amour. En Sanskrit on l’appelle avyaja [naturel, simple], où ne s’y trouve aucun intérêt. Avyaja se répand juste.

Même quand Il vous corrige, Il vous corrige avec amour. Et la protection de l’Amour Divin est la seule manière pour vous de germer. Cet Amour vous procure cette chaleur nécessaire, cette force nécessaire, cette confiance nécessaire. Tout vous est fourni par cet Amour Divin.

On doit donc réaliser que c’est cela l’amour. Et l’amour, et cet amour est la base de toute cette création.

Dieu a créé ce monde, cet univers, seulement parce qu’Il aimait. Et Il désire vous accorder cette bénédiction parce qu’Il vous aime.

Mais jusqu’où vous aimez-vous vous-même ? Là est le problème ! Jusqu’où vous comprenez-vous vous-même ? Là est le problème !

Vous ne vous évaluez pas vous-même [à votre juste valeur] et c’est la raison pour laquelle, bien que la Kundalini se soit élevée, que vous ayez eu votre Réalisation, que vos vibrations se répandent, votre croissance est très lente.

Car votre attention était à l’extérieur et, même après la Réalisation, elle est à l’extérieur. Parfois elle est aspirée à l’intérieur, puis à nouveau elle sort à l’extérieur. Ensuite nous ne changeons pas du tout nos vieilles habitudes. Nous continuons à rester collés à ces vieilles habitudes. Notre structure de vie, nos manières de penser, continuent à être les mêmes. Et à nouveau nous nous retrouvons perdus dans les mêmes désastres.

En fait Sahaja Yoga vous procure la Réalisation, d’accord ! Mais elle vous donne aussi une longue corde pour vous y pendre vous-même si vous ne portez pas votre attention sur vous-même et votre être, si vous ne vous aimez pas vous-même et ne comprenez pas que vous êtes un instrument de Dieu grâce auquel, pour la première fois, vous allez donner la Réalisation aux gens, vous allez sauver les gens qui se noient.

Et ceci est la première fois où vous êtes constitué comme cela. Vous n’avez jamais possédé cette capacité et aucun être humain ne possède ce que vous avez en fait obtenu aujourd’hui.

Très peu de gens possèdent cette capacité, très, très peu de gens ! Mais maintenant vous avez obtenu cette capacité et vous ne voulez pas vous évaluer vous-même, évaluer combien c’est important. Si vous pouviez le réaliser, alors vous le feriez marcher, vous permettriez à la floraison de survenir.

Au contraire Je trouve aujourd’hui – comme vous êtes tous des Sahaja Yogis, Je peux vous parler ainsi – normalement Je parle de la Kundalini et tout cela mais Je trouve que vous ne voyez pas les mouvements de votre Kundalini.

Si vous essayiez de comprendre qu’Elle est Celle qui vous aime le plus parce qu’Elle est votre Mère individuelle, et si vous essayiez de La suivre, vous verriez qu’Elle vous suggère où se situe le problème avec vous, ce que vous devez corriger, ce que vous devez faire, car Elle désire vous perfectionner, Elle veut vous aider.

Donc, si vous commencez à l’observer attentivement, avec amour, avec compréhension, Elle est très enjouée, extrêmement douce, emplie de jeux superbes comme un petit enfant. Elle va vous titiller ici et là, attirer votre attention. Elle ne vous cause aucun problème. Vous devez juste être alerte à Son sujet et Elle vous rend réellement mature. Vous avez vu combien les gens ont mûri avec le temps.

Mais vous devez prêter attention à Elle et à vous-même [votre Soi]. Sinon, quelle est votre valeur sans illumination ? Quelle est la valeur d’un être humain sans l’illumination ? Quelle est l’utilité d’avoir des êtres humains s’ils ne sont pas illuminés ? Quel est l’utilité de cet instrument s’il n’est pas branché sur le réseau ? Le reste est totalement inutile, n’est-ce pas ?

Et c’est vous qui devez élever les gens. Vous devez illuminer les gens tout comme ces lumières au gaz que nous avons, vous voyez. Un homme se précipite vers les lampes à gaz pour les allumer. Lui seul a le pouvoir ou la capacité de le faire. Donc il remonte la rue en allumant toutes les lampes à gaz. C’est lui ici qui doit le faire, il est désigné pour cela.

Les Sahaja Yogis doivent réaliser quelle est leur valeur, ce que vous avez réalisé à partir de Sahaja Yoga, combien de gens vous avez sauvés, combien de gens vous avez aidés. Mais à la place vos propres problèmes sont si nombreux et vous créez des problèmes aux autres en parlant, en discutant, en argumentant.

Vous ne pouvez pas discuter à ce sujet. Vous devez le savoir, vous ne pouvez pas argumenter là-dessus, cela doit marcher de lui-même. En argumentant, en discutant, en faisant des histoires, en jugeant, en vous rendant vous-même confus, vous créez un problème à votre Kundalini pour faire marcher cela. Ne recherchez-vous pas votre Esprit ? N’êtes-vous pas préoccupé du salut de votre propre Esprit ? Si oui, que faites-vous à ce sujet ? C’est cela la chose la plus importante !

Je pense que chacun réalise ceci, que juste accomplir sa Réalisation du Soi n’est pas une fin en soi, car il s’agit juste de la germination qui vient de commencer. Vous devez aller plus loin, vous devez avoir de la compassion pour les autres qui ne l’ont pas encore eue. Vous devez penser à eux, vous devez la leur donner, faire marcher cela, y placer toute votre attention.

Mais Je trouve encore des gens qui s’occupent d’autres choses. Ils retournent dans le même cercle [d’habitudes]. Vous devriez vous en occuper. Je ne dis pas que vous ne devriez pas faire quelque chose pour votre vie. Mais ceci, vous devez le faire.

Ceci est pour nous une chose très importante à savoir, c’est que nous devons faire marcher cela. Nous devons lui permettre de grandir en nous-mêmes. Et Je veux dire que, si vous dites : « Mère, nous avons une totale confiance en Vous, c’est tout ! », cela n’est pas suffisant ! Quelle foi avez-vous ? Que voulez-vous dire par « foi » ? C’est un terme si vague. Qu’est la foi après tout ? N’avez-vous jamais analysé ce mot « foi » ?

Certains pensent : « Nous avons une totale confiance en Mère. Si nous chantons Ses louanges, c’est fini ! ». Pour cela, on doit atteindre un certain niveau, comme celui qu’a atteint Adi Shankaracharya.

Avez-vous foi en vous-même ? C’est cela le point important. Qui a foi en Moi ? Celui qui n’a pas foi en lui-même ? Vous devez avoir foi en vous-même et à tous vos semblables, tous ces autres Sahaja Yogis. Je vous ai déjà dit que Sahaja Yoga ne va pas marcher individuellement. Quiconque pense : « Je suis quelque chose de plus grand que les autres », est un cas perdu.

Personne ne devrait faire marcher Sahaja Yoga pour lui-même de cette manière. Vous devez travailler collectivement pour chacun d’entre eux. N’importe lequel d’entre vous qui pense qu’il a quelque chose de plus élevé que les autres, se trompe fortement. C’est comme un œil qui dit : « Je suis plus élevé que l’autre », ou un nez qui dit : « Je suis plus élevé que les yeux ».

Chaque chose a sa propre place dans le corps du Virata et chacun est aussi important, aussi bien que dispensable.

Vous savez ce qui se passe très communément dans Sahaja Yoga en Inde, pas autant ici. Je veux dire que les Indiens agissent ainsi. Ils ont certains très bons côtés comme, Je veux dire qu’à chaque fois Je les trouve très fortement matures et développés car ils ne sont pas autant penseurs comme vous l’êtes.

Vous êtes de grands penseurs, des visionnaires, des intellectuels, vous voyez. Et J’avais pensé que tous les intellectuels développeront une corne ici comme ceci après un certain temps (Mère rit) et quand vous les verrez, vous saurez que ces intellectuels, qui réfutent Dieu et réfutent toutes Ses actions, ne sont pas des intellectuels, Je dirais, à cet égard.

Mais ils échouent dans certaines choses, tandis que vous, vous échouez dans certaines autres choses.

Ils ont toujours ce genre d’attitude que quelqu’un surgit comme un seul homme et dit : « Non, je suis quelqu’un de grand », vous voyez. Ensuite il dit : « Je suis ceci, je suis cela. » Il continue avec ce genre de rabâchage, et il abaisse les autres. Et puis soudainement une telle personne est rabaissée et les gens sont choqués : « Mère, comment ? Que s’est-il passé ? »

Vous voyez, vous ne pouvez même pas tirer un tapis mort comme ça, vous ne pouvez pas en tirer un côté, vous devez tout porter. Juste une seule personne ne peut pas le tirer au loin dans tout le jeu.

En fait, prenez Ma position. Oui, Je sais que J’ai tous les pouvoirs, tout est là évidemment. Je suis supposée être bien plus élevée et tout cela – supposée l’être, Je dirais. Mais pour vous confronter, Je dois descendre, Je dois combattre de cette manière avec vous jusqu’au sommet de la colline. Chaque pas, nous devons le faire ensemble, main dans la main. Vous savez cela !

Si quelqu’un a des blocages à certains chakras, très bien, alors Je mets Mon propre chakra en jeu. Cela marche. Cela marche de cette façon. Mais vous savez combien Je dois lutter, combien Je dois travailler dur. C’est une [dure] tâche de donner la Réalisation.

Ma Kundalini n’a besoin de rien, vous le savez, mais elle doit encore porter votre lourde Kundalini et l’élever. C’est une chose très lourde. Seule une personne ayant un véritable amour peut le faire, c’est le seul critère. Celui qui n’a pas d’amour, ne peut pas le faire. C’est une chose trop difficile à faire. Le corps entier vibre, chaque centre vibre, ce n’est pas facile.

Mais ce n’est que l’amour, la compassion entre vous et moi qui m’apaise, qui recouvre toutes les tâches et le travail, et tout ce que Je dois y consacrer. Et parfois, J’ai l’impression qu’avec certaines personnes c’est un tel gaspillage, c’est un tel gâchis avec eux ! Mais pourtant l’amour qui nous a réunis, donne ce sentiment apaisant, et on se sent si joyeux. Chaque matin, on se lève avec un nouveau parfum intérieur qui nous réjouit tant.

Alors, faites attention lors de vos interactions avec les gens, vous devez vous y prendre avec amour, pas avec des critiques, ni, en aucune façon, en les rabaissant – quand vous n’êtes nullement supérieur aux autres, alors il n’y a aucune raison d’agir de la sorte.

Si vous vous élevez d’une quelconque façon, vous aidez l’Être collectif. Mais en cela, si vous avez le sentiment d’être supérieur aux autres, cela vous fait de nouveau redescendre parce que vous tirez l’Être collectif vers le bas. Si vous réprimez quelqu’un ou si vous condamnez quelqu’un comme cela, alors vous le tirez vers le bas.

Et, vous ne devriez pas non plus le corriger, parce que Je suis là pour corriger. Ce n’est pas facile de corriger les autres, vous pourriez les blesser. Vous ne connaissez même pas les moyens de corriger les gens. Tant que vous n’aurez pas ces vibrations puissantes qui feront émaner de votre être juste de l’amour, vous ne pourrez pas le faire.

Parce que la société est centrée sur l’ego, nous sommes très bons pour blesser les autres. Nous dominons les autres. Nous ne savons même pas que nous les dominons. Il y a tellement de façons – Je l’ai appris dans ce pays – par lesquelles nous dominons les autres d’une manière très subtile. Nous parlons aux gens d’une façon telle que nous les dominons. Est-ce que nous réfléchissons parfois, prenons le temps de nous asseoir, pour voir comment nous allons parler aux autres, comment nous allons leur suggérer notre amour ?

Je vais vous dire encore et encore que Sahaja Yoga n’est rien d’autre que de l’amour, de l’amour, de l’amour. A quel point vous aimez les autres, c’est cela le sujet. Mépriser, critiquer, ce n’est pas bon. Hier, vous étiez exactement pareils, aujourd’hui vous êtes mieux, et vous serez mieux encore. Bien sûr, certaines personnes qui sont très lourdes, qui sont très dérangeantes, vous devriez leur dire clairement : « Désolé monsieur, vous êtes très négatif, nous ne pouvons pas vous supporter. »

Il y a aussi des gens rusés qui peuvent venir pour essayer de vous importuner. C’est d’accord jusqu’à un certain point, ensuite vous devez leur dire : « Nous sommes désolés. »

Mais même pour juger si une personne est négative ou pour juger de ce qu’elle fait, vous y pensez juste, vous rationalisez. Ce n’est pas par la rationalité, mais par les vibrations [qu’il faut le faire]. Parce que rationnellement, une personne peut sembler être très gentille, peut-être cette femme qui entre, voyez, sera en fait terrible.

Alors à quel point vous méditez signifie à quel point vous aimez. Quand vous pensez aux autres, pensez à combien vous les aimez. Essayez simplement de penser à quel point c’est beau. Si ce n’est pas de l’amour, c’est de la haine. C’est comme une chaleur brûlante, vous voyez, qui va complètement enlever toute la beauté, la douceur, de votre cœur.

Ce n’est qu’au travers de l’amour que Sahaja Yoga va se répandre.

Toutes ces années, vous avez vu les pouvoirs de la haine. Vous avez vu comment les gens se haïssent, comment ils parlent les uns des autres, comment ils se traitent. Il n’y a pas de tendresse chez eux, il n’y a pas de gentillesse chez eux, ils sont tellement durs les uns avec les autres.

Vous devez changer tout cela maintenant. Vous devez créer un monde où les gens s’aiment mutuellement, sans raison, pas pour l’argent, pas pour une position sociale, pas pour la beauté, pas pour la sexualité, seulement pour le bien propre de l’amour, pour la seule raison que vous avez été bénis par l’amour.

A partir de la prochaine fois, nous ferons de la publicité et il y aura beaucoup plus de nouvelles personnes qui viendront à Sahaja Yoga. Je suis sûre que leur nombre va s’accroître. Et Je vous ai dit que vous tous devez trouver combien de gens vous pouvez amener vous-même et y arriver. Je dois dire que Jim a accompli du bon travail, un très bon travail. Je suis très fière de lui. Il est allé faire tellement de choses et à lui tout seul il les a faites marcher, combattant là un si horrible monstre, mais il l’a fait. Vous tous devez le soutenir, et également de tels gens qui veulent faire quelque chose.

Placez votre attention sur quelque chose dans ce genre. Tout le temps nous pensons à nos boulots, à ceci, cela, cela. Ceci est un temps très précieux qui ne devrait pas être perdu. Durant toutes nos vies, nous avons exercé des boulots, gagné de l’argent, nous nous sommes mariés, avons eu des enfants et avons été morts.

Durant cette période de vie-ci, faisons quelque chose de spécial, ce pour quoi cet univers entier a été créé. Ouvrons les portes des cieux pour le reste des gens. Vous devez être assidu. Il n’y a pas d’obligation dans Sahaja Yoga, vous savez cela très bien. Il n’y a pas de limitation de temps pour ça. Il n’y a aucun forçage pour ça. Car Je dis qu’il s’agit d’amour. Si vous ne voulez pas le faire, personne ne vous obligera.

Mais, comme J’ai dit, Sahaja Yoga vous procure une très longue corde pour vous pendre vous-même, jusqu’à ce que vous entriez complètement dans les illusions et ne sachiez même pas que vous avez perdu toutes vos vibrations. Cela va jusqu’à ce point.

Si nous sommes entrés dans quelque chose qui n’a pas de précédent, nous devons employer des manières de faire sans précédent. Vous ne pouvez pas vous occuper de ça de la façon que vous avez employée auparavant. Vous devez changer vos méthodes. Vous devez juger chacune de vos actions au travers de l’amour. Combien de sacrifices pouvez-vous faire pour les autres ? Que pouvez-vous sacrifier aux autres ? Quel service pouvez-vous apporter aux autres ?

Si Je parle des Sahaja Yogis, il n’y a aucun sacrifice là-dedans. Si vous voulez bien voir ça, quel est le sacrifice ? Il s’agit d’amour.

Si vous aimez quelqu’un et vous voulez, disons, lui prendre une rose, et vous allez au marché et obtenez la rose avec beaucoup de difficulté, quand vous l’avez, vous vous sentez heureux. Et ensuite vous attrapez une épine dans le doigt, encore là vous n’y accordez pas d’importance. Ça saigne, pas de problème ! Puis vous attendez juste là cette personne. Et quand vous la voyez, vous oubliez tout ce qui s’est passé entretemps et vous donnez cette rose juste pour vous exprimer vous-même de façon symbolique. Et vous vous sentez tellement heureux d’avoir pu donner cette rose à cette personne.

Ceci, nous le faisons tous les jours dans notre vie. Mais, en Sahaja Yoga, vous le faites sans même le savoir. Cela arrive juste.

Vous êtes des transmetteurs. Partout où vous êtes assis en méditation, vous transmettez des vibrations, le savez-vous ? A ce moment, si vous pensez, disons, à vos boulots et vos autres choses auxquelles vous avez pensé avant, la transmission sera plus pauvre.

Pensez à l’amour pur, à tout le pays, au monde entier à cet instant. Vous êtes les transmetteurs de ces ondes d’amour, et l’amour se répandra à partir de vous. Je vous ai dit une fois que vous êtes faits sous la forme de Ganesha, et c’est ce que vous devez faire.

Vous savez qu’il y a des vibrations qui émanent de vous, que vous envoyez des vibrations à l’extérieur, vous savez ça. Cela signifie que vous êtes pareils à n’importe quelle Déité qui est projetée hors de la Mère, Je veux dire hors du ventre de la [Mère] Terre, et un grand temple est élevé, et des milliers de gens vont vénérer cela. Et ils disent qu’il s’agit d’un temple d’un Jagrut Devta, ce qui signifie une personne – ‘jagrut’ signifie ‘illuminée’, ‘éveillée’. Et il s’agit juste d’une pierre, une pierre qui a surgi et les gens construisent un temple par-dessus et vont là pour la vénérer,

Alors qu’il y en a tellement qui sont assis ici, tellement de jagruts, des âmes réalisées. Celles-ci sont vivantes, elles se meuvent, elles comprennent, elles manœuvrent. Les pierres émettent seulement des vibrations pour clarifier l’atmosphère. Mais vous, vous pouvez élever la Kundalini. Les pierres ne peuvent pas élever la Kundalini, vous, vous le pouvez. Et que faites-vous à ce sujet ? Vous avez obtenu une chose si précieuse !

Que faites-vous à ce sujet ? Est-ce parce qu’il n’y a rien de commercial là-dedans que nous nous y mettons si lentement ? Si on suppose qu’il s’agit d’une entreprise, alors chacun serait prêt à le faire, n’est-ce pas ?

Nous devons changer nos façons de faire et nos méthodes de compréhension. La récompense de Dieu est des milliers de fois supérieure que celle que n’importe quelle entreprise pourrait vous accorder. Quand Il vous bénit, vous n’auriez même pas de mots pour Le remercier. Il va jusqu’à ce point.

Dépendons-nous de Lui ou de nos propres anciennes manières ? Nous devons beaucoup changer, nous devons nous transformer nous-mêmes en un nouveau style de penser. C’est très, très important.

J’espère que vous penserez à cela, ce dont Je vous ai parlé aujourd’hui. Ne faites pas prendre vie à ce qui ne vous a apporté aucun bonheur. Vous avez vos amis qui sont des Sahaja Yogis. Changez vos [anciens] amis, changez vos méthodes de vie, vous vous réjouirez bien plus. Ceci pour que vous ayez la compréhension de vous-même et de l’importance de Sahaja Yoga.

A moins qu’il ne s’agisse d’une entreprise, personne ne prend ça au sérieux. Ceci est le style de pensée des Occidentaux. Ce doit être ça, qu’il s’agisse de quelque chose d’abracadabrantesque ou d’une réelle entreprise, chacun est prêt à le faire. Mais quand on en vient à Sahaja Yoga, ils n’ont pas de temps, même pour méditer.

Car nous n’avons pas encore aimé, nous n’avons pas encore ressenti cet amour en nous-mêmes. Je souhaite que vous puissiez tous ressentir la profondeur de l’amour. Alors vous iriez tous le faire marcher à l’extérieur, pour vous-même et pour les autres.

Si possible, J’aimerais avoir des questions de vous, les Sahaja Yogis. Et quelqu’un devrait essayer de lui donner la Réalisation, il peut l’avoir en peu de temps. (Mère parle en Hindi.)

Y a-t-il des questions ? Posez-les-Moi, quelque chose de pratique car nous avons très peu de nouveaux aujourd’hui, nous pouvons juste avoir une discussion très sympathique.

Dame : Voudriez-Vous m’expliquer, parfois, quand les gens disent que, si vous étendez vos jambes comme ceci à l’extérieur, ce n’est juste pas bien et qu’on devrait les garder vers le bas, qu’y a-t-il de mal à cela ? Je veux dire que, s’il ne s’agit pas d’une tantalisation* sexuelle ou autre, qu’y a-t-il de mal à avoir ses jambes étirées vers l’extérieur en face de Vous ?

Shri Mataji : En face de Moi ? Le feriez-vous en face de la Reine ?

Dame : Non, non. Je suis désolée.

Shri Mataji : Non, non. Ce que Je demande, c’est le feriez-vous en face de la Reine d’Angleterre ?

Dame : Non, non. Si on est seul, alors que se passe-t-il ?

Shri Mataji : Hem ?

Dame : Je ne dis pas ça si quelqu’un est là.

Shri Mataji : Devant Ma photo ? Cracheriez-vous sur elle ?

Dame : Quand on s’assied pour méditer.

Shri Mataji : Non, non. Ce que Je dis, si la photo de votre Reine est là, cracheriez-vous dessus ?

Dame : Cela signifie-il cracher ?

Shri Mataji : Oui, c’est ça ! C’est une insulte. Placer vos pieds en face de quelqu’un est une insulte. C’est une attitude courante.

Dame : S’agit-il seulement d’une coutume en Inde ?

Shri Mataji : Non, non. Ceci est une coutume partout dans le monde entier. Le fait d’avoir perdu toutes vos traditions ne signifie pas qu’il n’existait pas de telles traditions d’éloigner ses pieds de quelqu’un. Imaginez, si quelqu’un vient vous voir, quelqu’un que vous devez respecter, vous placez vos pieds vers lui ? Je veux dire que n’importe qui peut le comprendre, même un enfant peut comprendre cela.

Vous voyez, le sens de notre respect nous est venu de l’intérieur, pas de l’extérieur. Ce n’est pas de la rationalité. Cela nous est venu de notre inconscient. Nous savons comment respecter.

Disons que quelqu’un dirait : « Qu’y a-t-il de mal à parler ainsi à quelqu’un ? » Vous voyez, supposons que quelqu’un le dise, en fait vous saurez que, même un enfant le sait, que s’il parle à des personnes plus âgées, il gardera sa tête baissée.

Mais ici, vous voyez, chacun est si anormal ! On ne sait pas comment tout faire car tout est rationalisé. Demain vous pourriez dire : « Qu’y a-t-il de mal à me tenir sur la tête ? » Je veux dire : « Faites-le ! », mais ce n’est pas comme cela qu’il faut faire. Il existe certaines manières normales de protocole dans la prière.  Comment priez-vous dans l’église ? Imaginez, vous allez vous asseoir dans l’église avec vos deux pieds en face du prêtre, que dira-t-il ? « Abaissez vos pieds ! »

Ces attitudes sont innées en nous. Les êtres humains savent déjà des tas de choses.

Ce ne sont pas des animaux. Ils savent déjà des tas de choses. Vous ne savez pas combien de choses sont construites en vous. D’une très belle façon, dans votre compréhension, en tant qu’être humain, vous connaissez tellement de choses. Nulle part dans le monde vous ne trouverez quiconque plaçant ses pieds en face de quelqu’un qu’il respecte. Cela n’est pas un signe de respect.

Il ne s’agit pas du fait qu’il soit question de l’Inde ou autre. La seule chose, c’est qu’en Inde les gens ont encore préservé tout leur sens du respect. Dans d’autres lieux, ils ont tout rationalisé et sont si orientés vers l’ego qu’ils n’ont plus de respect pour quiconque en aucune façon.

Dame : Vous le considérez seulement en signe de respect. Supposons que quelqu’un est assis seul et qu’il n’y a pas Votre photo ou quoi que ce soit, est-ce correct de s’étirer les jambes ?

Shri Mataji : Alors c’est d’accord. Je veux dire que vous voyez bien que c’est correct.

Dame : Quelqu’un a dit que, si vous placez vos pieds vers l’extérieur, cela crée un genre de mauvaise énergie ou autre. C’est pourquoi je voulais vérifier.

Shri Mataji : Non, non. Ce n’est pas ainsi, on ne perd pas d’énergie. J’avais juste pensé au fait d’étirer les pieds devant quelqu’un que vous respectez.

Disons que Ma photo est là ou que Je suis là. En fait, vous Me respectez, n’est-ce pas ? Alors vous n’aimerez pas vous asseoir avec les pieds ainsi. C’est ce que J’essaye de dire.

Mais, vous voyez, il ne s’agit pas du tout là de perdre son énergie et tout cela. Qui vous a dit cela ? Il ne s’agit pas de ça. Vous dormez comme cela. Vous ne dormez pas avec les pieds sur le sol. Comment cela se peut-il ? Si qui que ce soit dit cela, vous ne devriez pas y croire. Vous voyez, Je trouve qu’également tout ceci n’est pas si important. Même quand vous dormez, comment dormez-vous ? Je veux dire que c’est si simple et naturel.

Vous savez, voici ce qui se passe avec la rationalité. Voyez, des choses très simples deviennent si bizarres qu’on… Je ne sais pas quoi dire ! C’est pourquoi J’ai dit qu’une corne va pousser d’ici, chez vous tous les intellectuels. Vous aurez une grande corne qui va surgir, ainsi les gens sauront : « D’accord, d’accord, nous connaissons ces gens. » Personne ne leur fera face.

Vous voyez, ceci est si simple. Parce que vous êtes si compliqués, toutes les choses simples semblent si horribles. Il s’agit d’une question de respect et d’une question de – si vous dormez, évidemment vous étendez vos pieds comme cela, tout droit. C’est très bien. Quand vous vous asseyez, vous pouvez vous asseoir comme cela, il n’y a pas de mal. Vous n’avez pas besoin de vous asseoir jambes croisées tout le temps. Ce n’est pas nécessaire. Si vous faites une sorte d’exercice ou autre, vous pouvez être comme cela.

Et tout, disons par exemple vos mains, en fait ceci est là pour beaucoup d’utilisations. D’accord ? Elles sont là pour prendre les vibrations, pour manger, pour gratter.

Alors, si vous mangez et si vous voulez vous gratter à ce moment, alors que faire ? C’est une question semblable à cela. Voyez, quoi que vous ayez à faire, vous le faites à ce moment approprié, de la façon dont vous voulez le faire. Si vous avez besoin de vos pieds pour quelque chose, courir, vous devriez courir. Quand vous devez vous asseoir, vous devriez vous asseoir. Quand il faut dormir, vous devez dormir. Je veux dire que ceci est normal.

Être des Sahaja Yogis, cela ne signifie pas que vous devriez vous couper le nez. Non, cela ne signifie pas ça. Cela signifie que vous devez être plus beaux. Cela n’a pas d’importance, même de se courber dix fois, mais cela importe si vous vous tirez vous-même en arrière, ne serait-ce qu’une seule fois. Cela n’a pas d’importance d’être humble, mais être toujours plus humble est si doux et bon. Vous voyez, cela vous rend plus cultivés, plus harmonieux et beaux.

Homme : J’ai un problème.

Shri Mataji : Qu’est-ce ?

Homme : J’ai été, de façon humble, dévoué moi-même à la Réalisation spirituelle de moi-même [de mon Soi]. J’ai adopté la méditation. J’ai complètement perdu nombre d’années. J’ai réalisé cet état en conscience subtile et Je me sens moi-même hautement surélevé par rapport à ce monde matériel, je ressens ce sentiment de félicité, de paix absolue, de bonheur et de joie. Et je vois l’Esprit que j’ai échafaudé d’une manière très glorieuse et raisonnée, d’une manière raisonnée, raisonnée en une voie fermée.

Cet état perdure un certain temps mais ne reste pas un long moment, pas durant un grand nombre de jours. A nouveau, après un court temps, je trouve, vous savez, que je descends. Et ceci selon une courbe. Et quand je découvre que je suis descendu de cette hauteur, je me sens un peu perturbé. Pourquoi cela arrive-t-il ?

Et j’ai découvert que plus je me détache moi-même de ma famille, de mon travail, de mes amis, d’autres choses, plus je me sens léger et plus est grande la quantité de paix que je retire de la méditation.

En fait l’étape perturbante est celle-ci. Il y a environ un an, quand j’ai vu une belle jeune fille, une belle dame, je ne pouvais rester tranquille pendant deux, trois jours ou comme cela. Quand j’ai appris le yoga de Patanjali.

Shri Mataji : Quel est ce yoga ?

Homme : Pardon ?

Shri Mataji : Quel yoga faites-vous ?

Homme : Je dis juste que maintenant je vais parfaitement bien.

Shri Mataji : Quel est ce yoga que vous avez suivi ? Quel yoga avez-vous fait ?

Homme : Eh bien, en réalité, je ne suis aucun yoga en tant que tel mais j’ai étudié Patanjali.

Shri Mataji : Patanjanli, d’accord.

Homme : Et alors, quand j’ai rencontré… En fait le souci est celui-ci : cette attraction que j’avais à certains moments auparavant, est éliminé. Mais encore, quand je trouve une volonté forte en moi-même pour maintenir cet état d’esprit qui me procure plein de félicité, pendant cet instant cela disparaît et, alors à nouveau, j’y reviens. Voilà mon problème personnel. Je pense avoir essayé de rester très ouvert.

Shri Mataji : Oui, oui, c’est correct. Très bien. En fait la première chose c’est de savoir quels chakras bloquent.

Homme : Le Swadishthan Gauche.

Shri Mataji : C’est ça.

En fait, voyez, utiliser Patanjali a été une erreur depuis le tout début. En tant que Mère, Je dois vous parler franchement, d’accord ? Car on ne peut suivre Patanjali, à moins que vous ayez un guru Réalisé derrière cela. Si vous commencez à faire ça, ce n’est pas autorisé, vous voyez ? C’est faire une chose non-autorisée.

Comme supposons que Je ne sois pas un policier. D’accord ? Et Je commence à Me comporter comme un policier. Je serai arrêtée. De la même façon vous l’avez fait d’une manière non autorisée. En le faisant d’une manière non autorisée, vous voyez, vous avez commencé dans une complète mauvaise direction. La direction était fausse. Et la félicité et tout cela que vous avez obtenus, ce n’est pas la félicité dont nous parlons.

Il s’agit d’une félicité que l’on obtient, vous voyez, quand on se dérobe à ses responsabilités ; celle-ci vous pouvez l’obtenir. Si vous pouvez vous dérober à votre famille, vos enfants et tout cela, on peut ressentir de la félicité si la personne pense qu’il y avait là une sorte de pression sur elle ou une sorte d’attachement ou autre.

Mais, dans Sahaja Yoga, ce qui se passe, c’est que vous devenez une personnalité telle que, lorsque vous êtes dans la pièce de théâtre, vous la regardez juste. Vous devenez un Sakshi [témoin]. C’est cela qui devrait arriver, c’est cela la réalité. C’est ainsi que cela devrait se passer. Une fois que cela vous arrive, alors vous allez juste commencer à voir toute cette chose en tant que pièce de théâtre.

Homme : Oui.

Shri Mataji : Vous comprenez ?

Shri Mataji : Que dit-il ?

Yogi : Il ressent une légère brise fraîche.

Shri Mataji : Il est en train de l’obtenir. Oui, il est une âme réalisée. Oui, il a reçu la Réalisation. Il l’a eue.

Qu’en est-il de ce monsieur ici, en face de toi Marcus ?

Question : (Inaudible.)

Shri Mataji : Donc cela devrait se passer de la manière la plus naturelle, d’une façon spontanée. Et Dieu vous a donné cet « ankura » qui est appelée la Kundalini et que vous connaissez évidemment. Kabira et tous ces gens en ont parlé.

Et c’est une méthode Sahaja [spontanée], cela vous arrive juste quand il s’agit seulement d’une âme réalisée. Vous ne pouvez pas le faire vous-même. Si vous essayez de le faire, vous ferez une faute. Et c’est ce qui s’est passé pour vous.

Donc maintenant nous devons en quelque sorte neutraliser complètement les effets de cela. Et ensuite nous élèverons votre Kundalini grâce à laquelle vous obtiendrez votre Réalisation, grâce à laquelle, graduellement, vous obtiendrez vos vibrations et vous commencerez à comprendre. D’accord ? Donc oubliez juste maintenant ce que vous avez fait et cela va marcher. Puis ce sera une chose permanente.

Oui ?

Qu’en est-il de ses vibrations, Marcus ?

Marcus : Vishuddhi.

Shri Mataji : Gauche ou Droit ?

Vous avez reçu votre Réalisation, n’est-ce pas ? Je lui pose la question.

Autre homme : Oui.

Shri Mataji : Cela va-t-il ? Il y a un blocage à gauche, n’est-ce pas ? Sentez-vous quelque chose ? Qu’avez-vous ?

Autre homme : J’ai une douleur légère dans la jambe [?].

Shri Mataji : Hum, hum.

Quiconque a des problèmes à propos des chakras, n’importe lequel des Sahaja Yogis, quiconque a n’importe quel problème avec ses propres chakras, posez-Moi des questions. Vous voyez, comme la prochaine fois nous aurons ici des tas de gens, alors nous n’arriverons pas à en parler. Donc c’est mieux de M’interroger à ce sujet.

Ganesh, quel est ton problème ?

Ganesh : Mon problème ? Hum.

Shri Mataji : Agnya. Je peux voir cela clairement d’ici. Tu dois pardonner aux gens. Comprends-tu cela ? Pardonne et pardonne.

Qu’en est-il de ses vibrations ? Voyons maintenant.

(Coupure dans l’audio.)

Shri Mataji : Vous n’êtes pas venu ?

Chercheur : Je ne suis pas venu beaucoup ici.

Shri Mataji : D’accord. Mais avez-vous pratiqué ?

Chercheur : J’ai pratiqué puis j’ai arrêté de pratiquer pendant un moment.

Shri Mataji : Pourquoi ?

Chercheur : Hum.

Shri Mataji : En fait, qu’avez-vous pratiqué ? Avez-vous pris les vibrations et vous êtes-vous nettoyé vous-même ?

Chercheur : Non. (Inaudible.) Je n’ai pas trempé mes pieds.

Shri Mataji : Pris des bain de pieds.

Chercheur : Je ne savais pas quand le faire.

Shri Mataji : A n’importe quel moment. Le soir c’est mieux. Donc alors qu’en est-il ?

Chercheur : Pardon ?

Shri Mataji : Qu’en est-il ? Vous ne sentez rien dans vos mains ?

Chercheur : Non. (Inaudible.)

Shri Mataji : Sur quels doigts sentez-vous des picotements ?

Chercheur : Sur la plupart d’entre eux.

Shri Mataji : La plupart d’entre eux !

Chercheur : Oui.

Shri Mataji : Oh, Dieu ! (Mère rit.)

Donc, où avez-vous été avant de venir auprès de Moi ? Dans quel groupement avez-vous été ?

Chercheur : Je suis allé (inaudible).

Shri Mataji : Qu’a-t-il fait ?

Chercheur : Il nous a enseigné de regarder dans notre visage originel.

Shri Mataji : Qu’a-t-il dit ?

Chercheur : De regarder notre visage originel. C’est du Zen.

Shri Mataji : Zen.

Chercheur : Oui.

Shri Mataji : Mais il n’est pas une âme réalisée. Vous voyez, ceci est du Zen, qu’est-ce que J’enseigne d’autre ici ? Le réalisez-vous ? Sahaja Yoga n’est rien d’autre que du Zen, du simple Zen !

Jusqu’à ce que vous soyez réalisé, comment allez-vous regarder dans l’originel ? Comment allez-vous pénétrer en cela ? Ceci, dont Je vous parle, c’est du simple Zen.

Donc, que fait-il ici votre ami ? Il n’a pas une classe ou autre ?

Chercheur : Non. C’est juste un ami. Il écrit et nous enseigne des choses.

Shri Mataji : Quelle est l’utilité d’écrire sans comprendre ? Vous ne pouvez pas copier le Zen, vous devez être là.

Voyez, il y a eu seulement vingt-six Kashyapas là au cours du sixième siècle. ‘Kashyapas’ signifie jusqu’à ce jour ‘âmes réalisées’ dans le système Zen. Et maintenant nous en avons tellement d’entre eux ici. Donc ceci est le Zen, rien d’autre que le Zen. Vous devez comprendre.

Dites-lui de venir Me voir une fois ou l’autre. Vous voyez, ceci est totalement artificiel, vous ne pouvez pas copier des gens. Vous devez l’obtenir. Vous comprenez Mon point de vue ?

Chercheur : Mais je ne suis pas sûr. (Inaudible.) J’ai des problèmes.

Shri Mataji : Qu’est ceci ?

Chercheur : J’ai été une fois à l’hôpital pendant plusieurs temps.

Shri Mataji : Oui. Vous y avez été.

Chercheur : Oui.

Shri Mataji : Non, c’est vrai, mais ce que Je dis c’est que, pour cela, vous devriez prendre votre traitement. D’accord ? Nous avons des traitements ici. Savez-vous ce que l’on donne pour cela ?

Chercheur : (Inaudible.)

Shri Mataji : Oui. L’avez-vous apporté ?

Chercheur : Oui.

Shri Mataji : Vous l’avez fait une fois.

Chercheur : Oui. Je l’ai juste fait deux fois.

Shri Mataji : Très bien. Maintenant vous avez ces picotements sur les deux mains ou une seule ?

(Mère parle en Hindi à un Sahaja Yogi et demande où sont les picotements.)

Shri Mataji : Graduellement, cela va s’établir. Vous voyez, cela doit s’établir en vous.

Il est venu avec toi ?

Yogi : Oui.

Shri Mataji : Très bien. Vois juste ses vibrations. Tu peux le voir toi-même. Hum, le côté gauche est très faible. D’accord.

Alors qu’en est-il de vous, les deux mains ou la main gauche ?

Chercheur : (Inaudible.)

Shri Mataji : Où ?

Chercheur : (Inaudible.)

Shri Mataji : Certains sont assis ici, vous voyez. (Mère rit.) Cela change très rapidement.

Donnez la Réalisation à Soman qui est là dans le coin.

Il l’a eue ? Il ne l’a pas encore eue ?

Yogini : Non.

Shri Mataji : Ah ? Je ne savais pas. Réellement ? Tu es venu prendre le thé, n’est-ce pas ? Viens, voyons, viens à Mes pieds.

(La partie qui suit avec d’autres questions est presque inaudible et il n’y a pas de transcription.)

S.S.Shri Mataji Nirmala Devi