Birthday Puja, sur la paresse

London (England)

1980-03-23 Birthday Puja, Guarding Against Slothfulness, London, UK, 47' Download subtitles: EN,ES,FI,IT,PL,PT,SK (7)View subtitles:
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Birthday Puja, sur la paresse, Londres (UK), le 23 mars 1980.

L’anniversaire de votre Mère et toutes ces célébrations ont une signification très profonde car lors de telles occasions des vibrations spéciales se répandent dans l’atmosphère. Quand tous les êtres célestes, les personnalités éternelles, les Dieux et les Déesses chantent leur adoration, c’est ainsi que toute l’atmosphère se retrouve emplie de joie et de bonheur.

Les êtres humains expriment alors aussi leur gratitude. Cette expression de gratitude et d’amour s’exprime de différentes manières dans des pays différents mais sa substance reste la même et juste la forme change. Cette substance est semblable à un océan qui se dirige continuellement vers les rivages et les vagues qui touchent ces rivages sont à nouveau rejetées en arrière, et ainsi une jolie séquence est formée. Il s’agit d’une chose si spontanée et si belle qui crée une toile si magnifique dans l’atmosphère. Quand toutes ces vagues tissent en se rassemblant la toile de l’amour, elles apaisent les êtres humains, elles les enchantent, et l’ensemble apporte la félicité.

En de telles occasions, une sorte spéciale de sentiments se développe que nous ne pouvons exprimer avec des mots, donc son expression pourrait se faire sous n’importe quelle forme. Mais le principal est cette expression.

Dieu S’est exprimé Lui-même par la Création, en créant cette Création. Et de son côté la Création doit Lui exprimer sa gratitude en Le glorifiant, et ce jeu doit se poursuivre éternellement. C’est le jeu le plus beau. Ceux qui s’investissent dans ce jeu, mènent une vie éternelle. Cette vie est sans fin, ne se rompt jamais et lie tout l’univers à cette magnifique musique.

Aujourd’hui spécialement J’ai à parler à ceux qui se sentent faibles pour suivre Sahaja Yoga, ceux qui perdent vite patience, ceux qui manquent de force, ceux qui sont effrayés de se mettre sérieusement à Sahaja Yoga.

Il est très important que cette attitude impatiente et inconstante doive être clairement décelée, de voir pourquoi nous sommes inconstants.

La plupart du temps, il se peut que ce soit l’ego qui vous empêche de faire quelque chose de très, très important. Une attitude inconstante nous vient de différentes façons et, comme Je l’ai dit, une d’entre elles est l’ego. Une personne inconstante peut être effrayée par son propre ego et il peut arrêter de participer à Sahaja Yoga après être allé jusqu’à un certain point car l’ego peut alors lui souffler : « Si tu avances encore un peu, il y a là un tunnel dans lequel tu ne pourras pas entrer. Tu ne devrais pas aller plus loin. C’est très dangereux. »

Ou cela pourrait être gâché par votre paresse. Je sens que la paresse est la malédiction de ce pays. C’est aussi la malédiction de Sahaja Yoga. Je ne sais pas s’il s’agit d’une malédiction du monde occidental mais la paresse est quelque chose de comparable à un démon qui peut vous tenir très fort englué dans vos propres positions et ne vous permet pas de vous en dégager.

Par exemple vous vous levez le matin et pensez : « Oh, tout va bien. Quelle est la nécessité de se lever tôt le matin ? Ce n’est pas nécessaire de méditer. Je le ferai demain. » Ou sinon vous commencez à penser : « Cela peut se faire dans un mois, ça n’a pas d’importance. Mataji est ici, tout va bien se passer. »

Mais vous devez savoir qu’il y a tellement d’imperfections en vous et, si vous ne méditez pas, sérieusement, prenez-le comme une chose sérieuse, vous pourriez rester tellement en arrière que vous pourriez être abandonnés.

Après être entré dans Sahaja Yoga, la méditation est très importante. Vous avez dormi sans cesse toute votre vie. Dormir n’est pas si important. Aujourd’hui vous devez Me promettre qu’à partir de demain vous allez tous vous lever tôt le matin et méditer. J’ai suggéré que, si vous preniez votre bain le matin, ce serait mieux car ainsi vous ne seriez plus dans un état endormi.

La paresse est une chose si sournoise que vous ne la voyez pas. Elle explique tout. Si vous dites : « Je suis malade », elle dira : « Oh, tu es si malade, tu devrais aller à l’hôpital. » Si vous dites : « Je suis fatigué », elle dira : « Tu es extrêmement fatigué. » Pourquoi seriez-vous si fatigué ? Ce n’est rien d’autre que votre paresse qui vous le dit : « Tu es extrêmement fatigué, tu ferais mieux de ne pas méditer maintenant, tu es extrêmement fatigué. Ce serait mieux de te reposer, c’est important. »

La paresse est pire que le super ego et l’ego. C’est une sorte d’inertie qui vous attire vers le bas et cette inertie vous devez réellement la rejeter et en sortir. Car elle explique tout et vous aimez ça, parce qu’elle vous procure un peu de confort et vous désirez compter sur votre paresse. Mais Krishna a dit dans la Gita que la paresse est la pire des choses qui peut arriver aux êtres humains. S’ils se mettent à la paresse, s’ils acceptent la paresse, ils trouveront toutes les explications, toutes les excuses pour être paresseux. Il appelle cela alasya, c’est la pire des maladies selon Lui pour tout aspirant à la vie spirituelle.

Vous pourriez penser : « Vous voyez, je ne suis pas bien maintenant » ou autre, la paresse peut vous donner n’importe quelles idées. Etant donné que Je n’ai pas cette particularité, Je ne sais pas quelles idées cela vous procure. Mais cela peut vous donner n’importe quelle sorte d’idée qui serait très, très attirante pour vous car elle sait comment plaire à votre ego. La paresse est quelque chose d’auto-satisfaisant, qui gonfle votre ego, et cela vous fait ressentir que : « Oh, tu es très fatigué. » De quoi êtes-vous fatigué ? Vous êtes tous jeunes, pourquoi seriez-vous fatigués ? Quand vous vous sentez fatigués si vite, ce n’est rien d’autre que votre Monsieur Paresse qui vous dit : « Tu es fatigué ! » Vous seriez très surpris de constater qu’après vous être senti fatigués, vous pourriez encore courir durant trois kilomètres.

Alors pourquoi la paresse agit-elle si négativement sur Sahaja Yoga ? Pourquoi la paresse travaille-t-elle autant contre Sahaja Yoga ?

La raison en est que nous ne sommes pas encore identifiés à notre bien-être. Nous ne pensons pas que : « Nous devons être meilleurs, nous devons nous améliorer, nous devons aller plus loin, il y a un énorme fossé que nous devons surmonter, nous devons le faire. » Nous ne sommes pas identifiés à nos progrès.

Supposons que Je vous dise qu’en Angleterre, si chaque matin vous courez durant trois kilomètres, vous obtiendrez un prix de beauté, 99,9 % des gens, des femmes de ce pays, iront courir tôt le matin. Supposons que quelqu’un dise aux hommes que : « Vous serez Monsieur Univers si vous courez dix kilomètres chaque jour le matin », il y aura, Je ne sais pas, 99,999 % d’hommes qui pourront aller courir comme cela, parce que nous sommes identifiés à ce genre de compétition qui est très matérialiste, qui n’a aucune valeur.

Mais même quand vous abandonnerez cette compétition, alors vous tomberez dans une autre compétition qui est que chacun s’affronte l’un l’autre dans une compétition de paresse. Ils se lèveront le matin, regarderont autour d’eux : « Oh, Cooly dort encore ! Très bien, laissez-moi dormir. » Et Cooly pensera : « Il dort encore, laissez-moi dormir. »

Donc il y a une grande compétition pour savoir qui va se lever le premier, qui va faire ceci. Et si quelqu’un se lève, alors on commence à lui chercher des failles : « Il s’est levé, et alors ? C’est juste pour boire du thé ! » ou « C’est pour papoter. » Mais qu’en est-il de vous ? Vous êtes encore dans votre lit ! Tout du moins il s’est levé, a bavardé, cela n’a pas d’importance, mais au moins il s’est levé. Et qu’en est-il de vous qui êtes encore en train de sommeiller dans votre lit ?

En fait c’est une attitude si enfantine, Je veux dire que c’est une telle gaminerie de discuter avec de tels intellectuels comme vous, si éduqués et si bien de votre personne ! Cela ne Me convient pas, étant la Mère de personnes si grandes, de vous parler ainsi mais parfois Je trouve que Mes Sahaja Yogis sont pareils à des enfants de deux ans et alors Je dois leur dire que : « Maintenant, vous avez grandi ! » Vous voyez, vous pouvez l’expliquer, mais comment allez-vous l’expliquer à vous-même ? Car si vous devez grandir, si vous voulez que votre arbre grandisse, vous devez changer vos priorités et vos identifications. Si vous devez être un Sahaja Yogi de première classe, vous devez y placer votre attention. Moi, Je ne sais pas comment arranger ça.

Supposons qu’on s’arrange ainsi – c’est très enfantin, mais Je dois vous en parler car J’ai vu que c’est un problème – que : « Le jour où je ne me lève pas, je devrai payer 10 Cents », décidons cela ainsi. Si vous obtenez beaucoup plus d’argent, alors placez la barre à 10 Livres. Quelque chose dans ce genre-là. Ou bien vous pouvez dire que : « Ce jour [où je ne me lève pas tôt], je renonce à un de mes pull-overs. » Commencez comme cela. C’est très facile. Mais les gens diront : « Non, Mère, quand je médite, Vous savez, quelque chose ne va pas bien avec moi. » Or cela veut dire que vous faites erreur, qu’en effet quelque chose ne va pas avec vous. Donc vous feriez mieux de vous asseoir et de méditer.

En fait Je dois dire que, si vous ne méditez pas, vous êtes très égoïste. C’est le point le plus important. Car, quand vous venez ici, des scorpions sortent de vous pour piquer Mes pieds, des serpents sortent de vous pour piquer Mes pieds. Voulez-vous Me faire cela ? Ou bien voulez-vous le faire aussi aux autres ?

L’autre jour quelqu’un est venu dans Ma maison et Chaya et tous ces gens étaient là. Il avait tellement de blocages qu’ils en chancelaient de vertiges. Et chacun a essayé de les faire sortir et d’y réussir.

Si vous voulez que Sahaja Yoga marche dans ce pays et en Occident, vous devez comprendre votre propre valeur et nous devons y travailler.

Si vous avez chaque fois des blocages, si à chaque fois que vous Me rencontrez, vous avez des blocages, alors comment allez-vous sentir la Kundalini ? Vous devez savoir comment la Kundalini bouge en vous-même, c’est-à-dire où elle est, jusqu’où Elle est allée.

Au moins il devrait n’y avoir pas moins de dix personnes comme cela, au minimum, car J’ai travaillé ici si durement. Vous ne le savez pas mais Je n’ai pas travaillé autant d’années en Inde et là il y a au moins 80 % des gens qui peuvent sentir la Kundalini bouger : « Elle est ici, Elle est là, Elle est là. » Et certains se sentent aussi plus que satisfaits de leur progression. Ils sont pareils à tout un groupe de gens qui se dirigent quelque part, disons, pour une lutte acharnée. Même si un seul d’entre eux fait deux pas en avant de l’endroit où il se trouve, toute leur masse bouge avec lui.

Mais nous ne voyons pas les gens qui nous font avancer, ce que nous voyons toujours c’est : « Comment pouvons-nous rivaliser avec celui qui ne bouge pas. S’il fait deux pas en arrière, nous pouvons faire trois pas en arrière. »

Ce genre d’attitude ne nous aidera pas. Vous savez que Sahaja Yoga est la seule façon, la seule méthode que la Grâce Divine vous a apportée, par laquelle vous allez transformer le monde entier. Alors comment une bande de paresseux va-t-elle aider Sahaja Yoga ?

La paresse est la pire chose de nos jours. Je sais que ce jour n’est pas un jour pour dire toutes ces choses mais vous tous devez Me promettre que vous allez abandonner votre paresse – swaha. Voilà ce que J’ai vu, c’est que chaque fois que Je vous rencontre, vous avez des blocages.

L’autre chose qui va à l’encontre de Sahaja Yoga, Je vous l’ai dit des centaines de fois, Je ne sais plus combien de fois, c’est de parler mal à propos des autres Sahaja Yogis. Nous faisons tous partie intégrante d’un seul Corps. Disons que nous faisons partie d’une seule main. En fait, si ce doigt commence à dire du mal de cet autre-ci, que va-t-il se passer ? Parler mal les uns des autres est une très mauvaise chose.

Aussi aujourd’hui nous allons décider que : « Nous ne dirons jamais de mal de quelqu’un d’autre mais nous ferons attention à nous-mêmes, de quelle est notre position. »

J’ai vu des gens faire des remarques à propos d’autres gens qui ont de très gros blocages, sans se préoccuper d’eux-mêmes. Alors, avec cette attitude, comment allez-vous vous améliorer ? Si vous ne portez pas votre attention sur vous-même mais prêtez attention aux autres, vous ne pouvez pas vous améliorer.

Donc il devrait y avoir une autre promesse que : « Nous ne dirons aucun mal des Sahaja Yogis. » Et aucun Sahaja Yogi ne devrait le prendre pour acquis. Nous devons réellement travailler très durement. Ainsi cette seconde attitude de dire du mal des autres Sahaja Yogis, devrait être swaha, et même d’y penser. Car ainsi vous coupez absolument les liens de Sahaja Yoga que J’ai tissés avec tant de douceur.

Vous êtes maintenant très généreux avec Moi, Je le sais. Vous pouvez être très généreux. Vous M’avez donné une très belle peinture, Je vous en remercie grandement. Mais essayez de faire pareil aux autres aussi, ayez cette générosité. Vous devriez vraiment être liés ensembles et alors vous pourrez voir ce que nous pouvons produire.

Vous avez vu comme nous avons superbement fait cette exposition. Chacun était enchanté. Tous étaient très heureux de voir comme vous l’aviez si bien faite. C’était un événement tellement joyeux et avec les félécitations de chacun. Ils M’ont téléphoné. Ils M’ont dit : « Comme ils se tiennent ensembles ! Il n’y a eu aucune querelle, aucune discussion, rien. Ils ont fait cela si bien ! »

Donc dites à votre mental : « Comment oses-tu penser contre aucun Sahaja Yogi ? » Savez-vous que vous tous êtes des saints du plus haut calibre ? Et ce genre d’attitude misérable et insensée, d’un si bas niveau, comment pouvez-vous l’avoir ? Il se peut que Je dise du mal des autres, Je peux dire ça : « Il est mauvais », juste pour vous tester. Je fais cela si souvent pour voir ce que vous pensez de quelqu’un. Si Je dis que quelqu’un est mauvais, restez juste tranquille. Cela va servir deux buts. L’un sera que, si vous sympathisez avec quelqu’un, alors Je dis : « Ne sympathisez pas » parce que vous sympathisez avec une mauvaise personne. Ou peut-être que Je vous teste juste. Donc gardez cela imprimé dans votre mental. Si Je dis que cette personne n’est pas bien, alors gardez-le dans votre mental : « Vais-je sympathiser avec cette personne ? » Cette sympathie négative est très courante.

Donc votre troisième promesse devrait être que : « Nous ne sympathiserons pas. » Si vous sympathisez : ‘sym-pathiser’ signifie que vous partagez les tragédies des autres. Vous devez juste partager la joie d’une autre personne. Donc nous n’allons pas sympathiser avec les autres, avec personne, mais nous partagerons la joie d’une autre personne. Cette partie constituée de la joie d’une autre personne, nous allons la partager et rechercher la joie. Essayez de voir les points positifs. Certains ne peuvent juste pas les voir et c’est ainsi que vous vous dominez les uns les autres. C’est une erreur.

Dans une croissance d’une importance vitale, il est important de savoir quelles sont les parties vitales. Si vous essayez de compresser une partie vitale, vous ne pourrez pas non plus grandir, car vous êtes tous soutenus dans votre globalité !

Donc la troisième chose que vous devez promettre est que vous n’allez plus sympathiser avec personne d’autre. Aucun d’entre vous ne peut aimer autant que Je puisse aimer. Et ensuite on devrait savoir qu’il n’y a aucune nécessité d’avoir des sympathies mais bien d’avoir des sentiments pour chacun.

En fait chaque être humain possède une personnalité et un tempérament. A côté de son Soi, il y a son Esprit qui est pur, dans Sa propre forme, qui vous procure juste les vibrations, vous indique ce qui est à droite, à gauche, tout cela. Mais chacun possède une personnalité. C’est important car la lumière qui brûle dans une bougie peut avoir différents styles, être d’un style différent. C’est beau à voir. La variété est belle à voir, cela vous procure de la beauté.

Ainsi vous devez connaître votre personnalité. Respectez votre personnalité et réjouissez-vous de la personnalité d’une autre personne. Je Me réjouis vraiment de vos personnalités et combien vous vous comportez joliment envers vos propres personnalités.

Mais votre caractère [vos humeurs] n’est pas votre Soi. Vous devez abandonner ces tempéraments. Les mauvais caractères sont des choses horribles. Abandonnez vos tempéraments mais gardez votre personnalité. Une personnalité est quelque chose de si grand, de si doux, et quand Je vois cette personnalité dans une personne, Je ressens cette question : « Comment ne s’identifient-ils pas avec leur personnalité plutôt qu’avec leur tempérament ? »

Supposons que quelqu’un ait un tempérament de dire des choses stupides, c’est son tempérament. Alors vous vous dites juste : « Que se passe t-il ? Pourquoi suis-je en train de dire des bêtises ? Je ferais mieux de me débarrasser de ça ! » Quelqu’un a un tempérament de s’échauffer très rapidement, donc vous veillez à ce que ce tempérament ne soit pas votre personnalité.

Mais certains sont d’un niveau si bas que, même dans leur personnalité vous pouvez trouver quelque chose qui n’arrête pas, qui est que leur tempérament est devenu un avec leur personnalité. Donc essayez de les séparer.

Avant tout, vous vous séparez vous-même de votre tempérament pour aller vers votre personnalité et, dans cette personnalité, vous y faites briller votre lumière. Voyez combien vous serez beau et combien vous vous réjouirez beaucoup plus les uns des autres.

De fait, quand vous êtes avec Moi, Je sais tout sur vous sans aucun doute. Tout ! Tout ce qui se passe dans votre mental. Je peux lire dans votre mental. Je peux tout lire mais ce que Je vois, c’est votre lumière. Ensuite ce que Je vois, c’est votre personnalité. Je ne Me préoccupe pas de votre tempérament mais un moment vient où ce tempérament devient plus dominant. Vous y devenez tellement identifié : « Je suis comme ça ! Je suis comme ça ! Que faire ? Je suis comme cela. Cela m’arrive. Je, je, je, je, je. »

Donc la quatrième résolution devrait être qu’il n’y ait plus de : « Moi, je. » Nous ne parlerons plus de « Je » : « Je pense, je crois. » Qui êtes-vous ? « Je crois. » En fait qui êtes-vous ? Etes-vous Jésus Christ pour que vos croyances et vos fois soient si grandes ?

Donc nous devrions dire : « Nous croyons. Nous sommes comme cela. » Actuellement nous devons nous mouvoir dans un seul corps avec toutes nos personnalités différentes et nous devons dire « Nous » : « Nous qui sommes partie intégrante d’une seule personnalité. » Donc il faut toujours dire : « Nous. » Et c’est ainsi que nous devons savoir que ces tempéraments sont des choses qui nous maintiennent éloignés de chacun.

Les tempéraments peuvent être comme quelqu’un pareil à un bébé qui pleure. Alors cette personne va rester si longtemps un bébé pleureur jusqu’à ce qu’il Me casse la tête. Si quelqu’un est une personne effrayée, il sera toujours effrayé comme cela. Vous dites n’importe quoi, il est effrayé. C’est inutile ! Pourquoi être comme cela ? Soyez normal. Si vous avez ce genre de tempérament, soyez normal. Ce n’est pas bon pour vous. Et certains sont aggressifs ou colériques. Ils vont tout le temps perdre leur calme.

Il s’agit ici à nouveau d’un tempérament, pas d’une personnalité. La personnalité se montre dans de très petites choses. Je vais vous montrer une personnalité. Ainsi une personne a cette personnalité d’être très généreuse. Il va dire quelque chose qui sera très généreux. Quelqu’un avec une personnalité aimante, va faire quelque chose qui montrera qu’il est extrêmement aimant.

Donc en premier découvrez quelle est votre personnalité. Supposons que vous êtes une personne aimante, alors pourquoi ne pas vous aimer les uns les autres ? Pourquoi ne pas parler d’amour ? Pourquoi ne pas être gentil ? Quand nous compressons cela, alors nous prenons ce tempérament comme étant le nôtre. Et une fois que vous considérez ce tempérament comme étant le vôtre, il y aura des problèmes sans fin. Ceux-ci sont justes semblables à des bulles. Ces tempéraments n’ont aucune valeur, aucune substance, sont inutiles. Et ce sont les plus grands tueurs de joie. Si vous avez une personne qui est caractérielle, bonne chance ! Dès que vous tous saurez que cette personne a ce tempérament, vous vous enfuirez.

Les gens ont leurs propres façons de faire les choses, et cela doit s’immerger, s’en remettre au Tout. Nous devons apprendre à remettre nos propres petites choses au Tout et ensuite vous serez surpris de devenir si conviviaux, si intégrés, malgré nos différentes personnalités.

Vous devez maintenir vos différentes personnalités, vos différentes manières de parler, de marcher, vos différents styles d’expression. Mais la personnalité, si elle n’est pas mise en avant, toute la chose sera si laide, si affreuse, comme en ces jours, ces feuilles si puantes et si pourries. Mais si vous enlevez ces feuilles, ces vieilles feuilles, ces feuilles inutiles, alors vous trouverez en-dessous une magnifique pelouse.

Donc personne ne devrait s’identifier avec son tempérament. C’est très important pour Sahaja Yoga.

Vous devez savoir que les gens viennent à Sahaja Yoga à cause de vous, pas à cause de Moi. Ils ne peuvent pas Me comprendre. Je suis au-delà d’eux. Je parle de quelque chose se trouvant au septième étage. Ils ne comprennent juste pas. Ils vont vous comprendre vous, pas Moi. C’est très important et peut-être que vous ne le réalisez pas.

Supposons que vous ne prenez pas Sahaja Yoga au sérieux, que vous ne faites rien à ce sujet, que vous êtes encore très attachés aux choses, que vous ne voulez pas faire ceci, cela, que vous ne voulez pas abandonner ceci ou cela, alors les gens vont dire : « Oh, une telle personne est un Sahaja Yogi ! Comment peut-il l’être ? Qu’a-t-il accompli ? » Vous pourriez dire : « J’ai obtenu la béatitude. Mère m’a donné la béatitude », eux vont dire : « Non, nous ne pouvons pas voir cela sur votre visage ! » Car vous vous critiquez encore les uns les autres. Vous êtes toujours aussi imbus de vous-mêmes et vous avez encore des blocages ici et là.

Donc c’est vous qui êtes la réflexion de Sahaja Yoga, pas Moi. Ils le sauront, ils le verront : « D’accord, elle est très bien. » J’ai vu que des gens dans Mes connaissances disent : « Oh, Vous êtes au-delà. Personne ne peut arriver jusqu’à Vous et donc nous n’allons pas essayer. » Mais s’ils voient qu’il y a des gens qui sont arrivés quelque part, alors ils vont venir, n’est-ce pas ?

Donc vous êtes comme des gens, disons que Je suis placée au septième étage et vous êtes placés au premier étage, vous tous. Ensuite vous venez au troisième étage, puis les gens vont commencer à le voir. Du premier étage les gens ne peuvent pas voir le septième étage, mais si vous êtes au moins sur le troisième étage, ils diront : « Oh, il y a des gens au troisième étage, continuons d’avancer ! » C’est comme cela parce que les gens voient ce qu’ils peuvent voir, ils ne peuvent pas voir ce qu’ils ne peuvent voir. Donc quand ils voient cette transformation en vous, qu’ils voient cette beauté en vous, alors ils savent que Sahaja Yoga existe.

Ainsi, pour le bien de Sahaja Yoga, nous devons sacrifier certaines choses et Je vous ai déjà dit que nous devons sacrifier toutes les habitudes bizarres ou tempéraments que nous avons eus, qu’aujourd’hui vous devez décider : « Je vais abandonner ceci », et qu’aujourd’hui, comme Je vous l’ai dit, il y a des bénédictions spéciales et cela va marcher. Vous devez réellement devenir de bons Sahaja Yogis.

En fait, en vous comparant l’un l’autre, vous ne le deviendrez pas. En vous parlant les uns les autres, vous ne le pourrez pas. Cela vous revient à vous-même, c’est vous qui devez certifier : « Suis-je bien ? Suis-je un bon Sahaja Yogi ? Suis-je réellement en train de progresser ? » Vous devez progresser. Si vous ne progressez pas alors vous n’allez pas grandir. Vous tous devez grandir, et grandir, et grandir.

Ainsi le jour le plus important de tous est le jour où nous sommes très heureux.

En fait c’est la première fois que Mon anniversaire est célébré à Londres, à l’étranger, et tous les Sahaja Yogis indiens doivent partout se languir après Moi, J’en suis sûre, Je dois terriblement leur manquer, aussi nous devons également penser à eux.

Pensez aux autres Sahaja Yogis, à ce qu’ils doivent être en train de faire. Pensez à eux et vous vous sentirez heureux. Asseyez-vous, pensez aux autres et vous vous sentirez très heureux en pensant à ces gens car ils sont également vos frères et vos sœurs. Et c’est si agréable de ressentir que vous avez tellement de frères et sœurs qui parlent le même langage. Ainsi nous aurons transcendé cette limitation du fait que nous sommes en Angleterre, mais que non, nous sommes partout, et que vous pouvez dans votre méditation penser à tous ces gens qui sont là-bas.

Etablissez vos relations avec eux. Etablissez votre compréhension avec eux. Ecrivez-leur. Tout comme nous avons des correspondants, vous pouvez établir de l’amitié par correspondance et vous pouvez commencer à écrire aux gens. Ce serait une bonne idée de commencer quelque chose dans ce genre.

Mais écrire des lettres pourrait être également complètement un signe de paresse.

Vous voyez, J’écris plus de lettres que n’importe qui, que quiconque d’entre eux puisse écrire, et cela malgré le fait que Je sois si occupée. Vous savez combien Je reste tellement occupée. Malgré cela, J’écris des lettres. Mais J’ai vu que les Sahaja Yogis anglais n’ont pas de temps pour écrire des lettres. Personne ne peut croire qu’ils n’aient pas le temps d’écrire des lettres.

Avant tout nous devons décider que ceci est aussi de trop, que chaque “de trop” devrait être évité. Combien nous mangeons, combien de temps nous passons à bavarder l’un avec l’autre, décidons à ce sujet, découvrons à ce sujet, et alors vous serez étonné que, si vous découvrez que vous en avez réellement le temps, vous verrez que vous aurez plein de temps que vous pourrez sauver.

Ainsi c’est pareil à une personne qui a un montant limité d’argent, il s’assied et instaure un budget. De la même façon, vous budgèterez votre temps. Vous êtes toujours occupé, mais à faire quoi ? Alors découvrons ce temps, ce temps où vous devez vous permettre à vous-même de grandir, ce temps requis pour votre attention personnelle, qui est nécessaire à votre évolution, que vous devez offrir.

Il s’agit du dû que vous devez payer parce que vous êtes des âmes réalisées maintenant, et il en va de votre responsabilité.

A ce propos, la meilleure chose est de s’en remettre à la sagesse. Alors asseyez-vous une fois, adoptez une attitude de sagesse et pensez-y bien : “Mataji nous a donné la Réalisation, très bien. La germination a commencé, d’accord. Où en sommes-nous ? Jusqu’où avons-nous été ? Avons-nous au moins installé nos racines ou pas ? Se sont-elles étendues ou pas ? Où en sommes-nous ? » Découvrez juste cela par vous-même. Vous savez que Mataji vous tire tous et vous entraîne tous. Vous devriez à coup sûr bien aller et avancer quelque part, mais cela seulement si vous tous offrez votre force de motivation ! Pas même une seule personne ne devrait traîner en arrière parce que son poids va vous tirer vers l’arrière, n’est-ce pas ? Donc voilà pourquoi Je dis qu’il s’agit d’une attitude égoïste. Si quiconque est à la traîne, nous devrons à nouveau tirer ce poids.

Alors que se passera-t-il ? Ce sera pareil à cette histoire d’une personne qui fait trois pas en avant et cinq pas en arrière. Quand va-t-il arriver au bout ? Il n’y arrivera jamais. Quand arrivera-t-il ? Vous voyez c’est un genre de question que l’on pose en mathématiques : « Quand arrivera-t-il ? » Il y a tant de gens qui se déplacent plus vite vers l’arrière que vers l’avant !

Donc chacun doit décider que : « Je vais avancer. Je dois avancer. » Grâce à cela, vous allez aider toute la collectivité à grandir, et ce sera une situation idéale pour Sahaja Yoga.

Donc votre croissance individuelle devrait être adéquate ainsi que votre croissance collective. Cela ne demande pas grand-chose. Vous devez juste méditer. Vous devez vous asseoir en état de Nirvichara. Vous devez abandonner vos pensées. Essayez d’être en Nirvichara, essayez cela et vous serez surpris de la façon dont cela va s’épanouir.

L’année prochaine Je veux voir beaucoup plus de gens venir. Cela mis à part, Je veux également voir chacun progresser. Vous voyez, même si vous rassemblez des milliers de personnes, mais si elles sont de mauvaise qualité, quelle en est l’utilité ? Qu’allons-nous faire avec eux ? Nous devons avoir des gens de qualité, des gens qui vont le faire marcher, qui vont s’y mettre. Ceux qui sont identifiés mais qui n’y travaillent pas, sont inutiles.

Donc chacun doit y arriver, y travailler durement. Ne critiquez pas les autres, ne sympathisez pas mais allez de l’avant, toujours de l’avant avec votre progression.

L’autre jour J’ai découvert la signification du mot ‘ashram’ qui veut dire ‘un endroit de vie pour les ascètes’.

L’ashram est un endroit, si vous devez y aller, où vous n’avez pas à transporter tous vos bagages. Vous devez y emmener très peu de choses. Vous devriez être capable de vivre avec deux ou trois vêtements dans un ashram. Vous voyez, l’ashram est un lieu où vous êtes entraîné à être modéré, à contrôler vos sens, où vous apprenez comment contrôler votre attention.

Mais également à ce dernier sujet, que faisons-nous ? Découvrons ce que nous devons faire pour contrôler notre attention. La meilleure chose à faire c’est que, quand vous allez à l’ashram, vous adoptiez une attitude rigoureuse envers vous-même, un traitement absolument rigoureux : « Très bien, maintenant nous sommes dans un ashram, avançons tous ensemble. » Tôt le matin, vous vous levez, vous faites ceci, cela, et vous y travaillez de telle manière que vous prévoyez qu’une fois sorti de l’ashram, vous soyez absolument parfait. C’est ainsi que devrait être un ashram.

Mais à la place il semble que, si vous allez dans un ashram, les gens deviennent pires. C’est des plus surprenant. Et ils en ont même parlé à Mon mari. Il a dit : « Quoi ? Quelle sorte d’ashram avez-vous où les gens s’y disputent ? Quelle sorte d’ashram est-ce là ? » La raison en est que ceux qui sont dans l’ashram, doivent y maintenir une certaine discipline, se lever tôt le matin et ne pas se laisser aller à boire trop de thé.

Tout doit être en équilibre, poursuivez avec les réductions. Vous pouvez continuer à réduire chaque chose.

Voyez, si vous pouvez continuer à réduire votre sucre, ce sera bien. Je vous explique comment arrêter très aisément de boire du thé. Avant tout vous arrêtez de prendre du sucre, déjà la moitié d’entre vous va cesser d’en prendre. Ensuite vous arrêter d’y mettre du lait, alors l’autre moitié va abandonner. Et ainsi vous arrêtez de boire du thé. C’est ainsi qu’on y arrive. Mais ce n’est pas nécessaire d’aller à cet extrême que vous n’ayez plus du tout de thé. Car aussi l’autre extrême est que, sans thé, vous ne pourrez plus vous parler les uns les autres parce qu’à chaque fois il devrait y avoir du thé. Actuellement, juste en ce moment vous n’avez pas eu de thé, rien et vous vous êtes gentiment assis. Depuis le matin où vous vous êtes levé, vous semblez parfaitement frais et dispos, personne n’est fatigué. Mais ensuite : « Je suis fatigué, je dois boire du thé. » Toutes ces choses travaillent ensemble.

Donc on doit adopter une attitude très, très pragmatique envers Sahaja Yoga, et envers Sahaja Yoga par rapport à nous-mêmes.

L’année prochaine J’aurai 58 ans. Je ne sais pas si Je serai à Londres ou n’importe où que ce soit, ou nous pourrions faire cette célébration en Inde. Nous tous pouvons nous rendre en Inde mais cela ne paraîtrait pas bien si les Sahaja Yogis d’ici venaient avec Moi et là-bas tous les Sahaja Yogis seraient choqués en vous regardant et diraient : « Qu’est ceci ? Pourquoi êtes-vous comme cela ? Nous ne pouvons pas comprendre. » Ce ne serait pas bien.

Aussi la prochaine fois nous n’allons pas faire cela. Pour la prochaine fois, nous allons aller là-bas bien plus propres et en meilleure forme. Pourquoi ne pas concourir à ce sujet ? Pourquoi ne pas rivaliser avec cela au lieu de la paresse ? « Si lui se lève à quatre heures, pourquoi ne me lèverais-je pas un quart d’heure avant quatre heures, ou au moins cinq minutes avant quatre heures ? » Essayons de rivaliser dans ces domaines et cela marchera. Si vous voulez le faire, ce sera très facile à faire. Mais aller en Inde avec chacun disant : « Les Sahaja Yogis de Londres, oh Dieu, quel problème ! Ils vont venir et nous devrons les nettoyer, faire ceci, faire cela, toutes sortes de choses. » Jusqu’à maintenant ils ont déjà eu des expériences très bizarres !

Pour la prochaine fois, Je vous demanderais à tous de vous préparer vous-même assidûment durant un an. Essayez seulement durant un an, pas plus que ça. Si vous devez étudier, disons, la médecine, vous devez étudier durant sept ans. Pour tout ce que vous voulez faire, vous devez étudier durant des années, et c’est ce que vous avez fait.

Donc, durant un an, vous veillerez religieusement à vivre dans la joie, le bonheur et l’amitié avec les autres et avec vous-même dans l’emprisonnement d’une complète et rigoureuse assiduité. Alors seulement, ça va marcher. Vous veillerez à être avec les autres (Mère rit) plein d’amour, d’amitié et de douceur, et avec vous-même être dans un emprisonnement totalement rigoureux. Si vous vous sentez en colère, tenez-vous devant votre miroir, regardez-vous quand vous vous mettez en colère et, vous verrez, vous en serez débarrassé !

Ainsi toutes sortes de choses peuvent être guéries. Si vous avez un problème, demandez-Moi, Je vous expliquerai comment faire, comment piquer votre ego. Je pourrai tout vous expliquer individuellement. Et vous sortirez ces problèmes en Me disant : « Mère, ceci est mon problème, cela est mon problème. Je ne sais pas pourquoi je fais cela. Comment le résoudre ? » Et cela va marcher.

Mais en vous condamnant vous-même, vous n’allez également pas y arriver. Ceci est une autre mode : « Je suis mauvais. Je ne suis pas bien. » C’est une mode. Vous êtes parfaitement bien, il n’y a rien qui ne va pas avec vous. La seule chose c’est que vous devez y travailler et le surmonter.

Donc faites cela durant un an qui commence aujourd’hui et se terminera l’année prochaine. Nous devons le promettre. Nous devons le promettre le jour de l’anniversaire de Mataji.

Vous M’avez offert de si jolies et belles choses. Je les aime. Ce sont de si belles paroles. Mais Je dois vous dire que cette fois Je vous offre la discipline de Sahaja Yoga. Disciplinez-vous vous-même. La discipline est très importante. Si vous ne vous disciplinez pas vous-même, aucun arbre indiscipliné ne peut croître de façon appropriée. Vous devez vous discipliner vous-même. Si vous ne voulez pas vous discipliner, la seule chose c’est que vous viendrez à Mon programme et ne Me serez utiles en rien. Vous devez développer votre profondeur, vous devez y entrer plus profondément et il faut y travailler.

Cette année nous allons avoir des tas d’autres programmes dont J’ai déjà parlé aux autres. Vous pouvez leur demander. Nous allons à Paris, en Suisse et en Amérique. Et vous aurez beaucoup de temps. Mais même quand vous n’avez pas de travail, quand vous êtes seul, vous pouvez y travailler. A chaque moment vous devez y travailler. Cette année vous vous y consacrerez réellement. Ce sera une année pour vous consacrer à vous améliorer vous-même totalement en y travaillant, en vous réunissant régulièrement et en le faisant activement, pas seulement en écrivant.

Par exemple tout le monde sera présent aux réunions du comité. Alors vous en parlerez tous et le mettrez par écrit, d’accord ? Mais, « Nous devons faire ceci, nous devons faire cela, nous nous lèverons tous à quatre heures » et tout le monde ronfle jusqu’à six heures, ce genre d’attitude ne va pas vous aider.

Donc nous devons y arriver parce que ceci est ce qui nous est réservé, c’est une chose si belle. Un petit effort et quelle joie ! Un petit effort et quelle personnalité ! Un petit effort et quel pouvoir ! Un petit effort et quelle force collective !

Donc ce petit effort : « Y ai-je mis un peu plus que ce que je peux y mettre ? » Et abandonnez cette idée que : « Je suis fatigué. »

Personne ne va avoir une crise cardiaque, Je vous le garantis. Aucun cœur ne va flancher, Je vous l’affirme. Vous avez plein d’énergie mais placez-là dans le bon canal. Cela va tous vous aider.

J’aimerais aussi recevoir de vous des suggestions. Vous vous asseyez, vous vous parlez les uns les autres pour arranger d’autres programmes. Je vais également aller à Brighton. Nous avons aussi fixé ces dates pour Brighton. Mais voyez pour d’autres lieux, n’importe où vous désirez que J’aille. Disons Edimbourg ou n’importe quel endroit. Je suis ici en mai, juin, juillet, Je serai alors ici. Nous les fixerons, quand vous le direz, nous le ferons. Mais Je peux y aller les jours de semaine, les week-ends c’est assez difficile. Nous avons déjà fixé Paris et cette chose durant des week-ends. Mais les week-ends, c’est difficile pour Moi parce que Je dois assister à d’autres choses. Donc Je suis actuellement avec vous, faites ce que vous voulez. Mais la première chose et la plus importante, c’est que vous devez absolument être en bonne forme.

Vous devez apprendre Sahaja Yoga, vous devez le connaître, vous devez être des experts. J’ai vu des gens venus seulement hier, devenir de grands experts tandis que certains qui triment depuis sept ans, continuent à trimer. Donc nous devons tous y travailler de cette façon et devons avoir foi en nous-mêmes comme J’ai foi en vous. J’ai une très grande foi en vous et Je peux voir le moment magnifique que nous allons avoir tous ensemble et où nous nous réjouirons réellement profondément de nous-mêmes. Nous allons absolument nous en réjouir.

N’ayez pas peur mais n’entreprenez rien qui pourrait gâcher les humeurs des autres gens. Soit vous êtes agressif, ou vous êtes non-agressif mais ce n’est jamais ainsi. Si vous êtes agressif, alors vous abandonnez cette attitude agressive puis vous devenez une personne timide.

La timidité n’a pas de valeur dans Sahaja Yoga. Que vais-Je faire avec des gens timides, qui sont timides, fatigués, épuisés ? Si vous êtes fatigué, prenez quelque chose de tonique et sentez-vous bien. Vous tous devriez être bien et veiller à ce que vous atteigniez réellement cette luminosité intérieure éclatante.

Vous ne croirez pas combien votre Mère travaille si fortement. Elle doit travailler très, très durement avec vous et Je dois réellement vous tirer au travers de ça, réellement vous en faire sortir. Mais cependant vous Me trouvez très heureuse parce que Je vois quelque chose de si beau, de si bon, de si doux, de si grand en vous, et chaque fois que Je vois cela, Je Me dis juste : « Tout ceci va s’en aller après tout, vous voyez il s’agit ici de toutes les feuilles séchées qui vont devoir s’en aller, l’automne va s’écouler et le printemps va venir. » Ainsi, vous voyez, J’oublie cela et Je ne Me préoccupe juste plus de combien J’ai dû travailler, de combien de choses J’ai dû accomplir.

Donc ayez confiance en les uns les autres, aimez-vous les uns les autres et accordez toujours plus de confiance, d’amour et de compréhension, mais aucune sympathie d’aucune sorte.

Donc Je ne sais pas comment encore vous remercier à nouveau pour avoir fait fonctionner ceci avec tant de succès. Les gens en sont très heureux et nous attendons avec impatience le programme de demain le 24 et cela va être vraiment une journée très, très chargée pour nous tous.

Donc après cet événement d’aujourd’hui, vous saurez que vous êtes beaucoup mieux maintenant. Gardez-vous en forme. Mettez-vous sous bandhan. Ajustez vous-même votre ceinturon et « En avant soldats du Christ ! »

Voici ce qu’il en est, nous devons nous comporter de cette façon. Nous sommes les gens qui aiment. Nous aimons. Nous distribuons de l’amour. Nous émettons de l’amour et nous devons apporter ce tableau et cette image qui est que, lorsque les gens vous verront, ils diront : « Oh, voici le genre de personne qui convient. » Nous n’avons pas besoin de porter des vêtements spéciaux ou autre de cette sorte, mais rien qu’à vous voir resplendissants comme cela, les gens devront croire que vous êtes tous grands. Vous avez déjà montré votre grande capacité dans cette exposition et les gens ont été enchantés de voir combien vous êtes si transformés et si grands. Je veux dire qu’ils ont été vraiment enchantés de la façon dont vous avez si bien et si systématiquement accompli tout ce travail.

Alors Je dois à nouveau vous rappeler qu’en ce jour nous devons promettre à notre Mère que : « Mère, nous Vous promettons que réellement cette année nous allons travailler très durement. Nous serons très compassionnés et pleins de bonté. [Se moquer des gens], ce n’est pas votre droit, ce n’est pas la manière d’agir, vous voyez, vous ne devriez pas rire, ce ne sont pas de bonnes manières. Essayez juste de voir ce dont parle la personne. Même s’il est stupide, ce n’est pas nécessaire de rire de lui. Voyez juste ce dont il parle, quelle est son attitude. Et tout cela apportera une très, très belle image de tous Mes enfants que J’aime beaucoup. Je vous aimerai sans cesse. Quoi qu’il puisse se passer, Je vous soutiendrai. Mais cependant, dans Mon amour, Je vous ferai remarquer que Je ne pourrai pas Me sentir heureuse jusqu’à ce que Je vous aie rendus pareils à Moi-même. D’accord ?

Merci beaucoup.

S.S. Shri Mataji Nirmala Devi