Préparation pour le devenir – Séminaire du soir

(England)

1980-05-17 Preparation For Becoming, Old Arlesford, UK, 88' Download subtitles: EN,ES,FA,IT,NL (5)View subtitles:
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Séminaire du soir -Préparation pour le devenir, 17 Mai 1980, Old Arlesford, Angleterre

ETVD MM Date: 2017-0301 Traduction MM – 2017-0301

Faites face à vous-même pour vous transformer. Alors, on se prépare pour devenir quelque chose et dans l’ensemble, quand vous savez que c’est votre ego et votre superego qui vous alourdissent, vous devez les scruter au moyen de la conscience vibratoire. Or, il y a deux sortes d’attention que nous devons appliquer. La première, c’est l’attention constante: c’est la routine d’un Sahaja Yoga. Et la deuxième, c’est l’attention d’urgence.

J’ai dit que tous les Sahaja Yogis doivent commencer à tenir un journal intime. Ce serait un journal indiquant les expériences de chaque jour. Si vous savez que vous devez écrire un journal, vous garderez votre mental en éveil. Et un autre journal, chaque fois que vous aurez une idée spéciale sur le passé ou sur l’avenir, vous l’annoterez aussi. Donc ainsi, vous devriez avoir deux journaux intimes.

A propos de votre attention constante, vous devrez garder en mémoire certains événements. La première chose, comme Je l’ai dit, c’est que, si vous utilisez un journal, alors vous saurez que vous devez vous souvenir des choses importantes qui se sont passées. Ainsi votre attention sera alerte et vous observerez de tels points comme : « où », » il s’agit de quoi », vous voyez. Et si vous gardez votre attention alerte, vous serez étonné des nouvelles choses qui vont vous venir, de très brillantes idées. Et combien vont s’accomplir les miracles de la vie et les miracles de la beauté de Dieu, de sa bienveillance, de sa grandeur, de sa bonté, de ses bénédictions, si vous commencez à écrire chaque jour ne serait-ce que deux lignes à ce sujet. Cela va rendre votre mental totalement immergé avec cela. C’est un style humain de faire les choses.

Vous pouvez aussi mentionner dans votre journal ce qui s’est passé. Avez-vous ou avez-vous pu méditer ? Avez-vous eu du temps pour la méditation ou pas ? Un petit peu comme si vous deviez vous présenter à un genre d’examen ou autre, vous préparez une petite note comme cela : « Me suis-je levé tôt ce matin ? L’ai-je fait ? » Ensuite toute direction spéciale ou mouvement spécial au centre ou à gauche ou à droite, devrait aussi être mentionné de sorte que vous gardiez un œil sur votre mental.

C’est une très bonne chose que de conserver un journal. Vous verrez aussi progressivement comment vos idées changent, comment de nouvelles priorités vont s’établir, comment vous donnez plus d’importance aux choses réelles et très peu aux choses fausses.

Je pense que ce serait un côté très, très pratique pour un être humain, d’avoir un journal. Ces mêmes journaux, après quelques temps, deviendront quelque chose d’historique et les gens voudront voir ce que vous aurez écrit. Il ne faut pas se montrer hypocrite à ce sujet ou tricher mais être totalement véridique et compréhensif. Vous devriez juste y jeter quelques lignes avant de dormir.

Maintenant nous devons considérer ces problèmes que nous avons du super ego et de l’ego.

En fait le super ego est le côté gauche, c’est l’obscurité, le tamo guna et notre passé.

Ceux qui ont des problèmes du côté gauche, devraient penser au futur, cela les équilibrerait s’ils pensent au futur. Par exemple une personne qui est léthargique devrait se mettre à travailler. Mettez votre mental au travail pour une planification future : quoi faire, où aller, comment faire. Cela vous tiendra éloigné de l’attirance du côté gauche et graduellement ensuite vous pourrez vous équilibrer vous-même aussi.

Quant au côté droit d’une personne, quand il est très actif, elle doit l’équilibrer non pas avec le côté gauche mais avec le centre.

Ainsi, une personne qui est un dur travailleur, doit développer un état de témoin. Vous devez essayer d’accomplir un travail, n’importe lequel, vous y atteler en conscience sans pensée, pareil à un témoin. Quel que soit le travail que vous faites, dites juste : « Je ne le fais pas. » Ceci, vous pourrez le faire après la Réalisation. Vous devenez conscient sans pensée et vous commencez à faire votre travail.

Donc la compensation du côté gauche est faite par un mouvement vers la droite, et une compensation du côté droit se fait par un mouvement au centre. Le côté gauche est le tamo guna, le côté droit est le rajo guna, le centre est le sattwa guna. Mais ceux-ci ne sont que les trois gunas. Ce n’est pas l’état que nous devons atteindre. A ce propos, Je vous en dirai plus demain, comment aller plus loin avec cela.

Après avoir scruté quel côté est faible, vous devriez en déterminer votre style de vie.

Par exemple, si vous êtes extrêmement léthargique, si vous ne pouvez pas vous lever tôt le matin, si vous vous sentez très endormi en fin de soirée, si vous ne vous sentez pas alerte, alors commencez à planifier ce que vous allez faire [pour améliorer cette attitude]. Comment ferez-vous pour vous lever tôt ? Même un puja ou un homa [havan] serait une bonne idée. Faites quelque chose comme cela, de sorte que vous soyez obligé de faire quelque chose, ce que vous appelez le kriya, l’action, entrez en action. Vous trouverez certaines sortes d’actions dans Sahaja Yoga aussi bien que dans votre vie quotidienne et alors vous serez capable de changer cette humeur et de venir sur le côté droit et ensuite vous irez, votre mouvement devrait se diriger vers le sattwa guna [le centre], qui est de tout observer.

Maintenant au niveau de sattwa guna où vous vous trouvez au centre, vous devrez voir combien vous avez de fausses identifications.

Disons qu’on suppose que vous en êtes au premier stade du côté gauche, alors vous allez juste rêver tout éveillé : « Oh, cette personne-ci est tellement identifiée, cette personne-là est si identifiée » comme si vous étiez le meilleur. Vous voyez, il s’agit juste de la nature humaine : « Oh, cette personne est comme ça, il est comme ça, ceci est quelque chose de très mauvais dans la société, cela va mal dans la société, ceci est mieux… » Ensuite on peut aller jusqu’à cette limite : « Ce guru est très mauvais et celui-là est un autre écervelé. » Comme cela, vous voyez, c’est tout du rêve éveillé qui n’a pas de fin. Jusqu’où cela va-t-il vous affecter ? Combien cela va-t-il vous améliorer ? Ceci est juste, vous voyez, de la pensée, de l’analyse. C’est quelque chose de paresseux installé là et qui analyse juste. C’est une attitude de paresse.

Le second stade pourrait être, quand vous en arrivez au second côté de ceci, c’est le kriya, alors ce qui se passe, quand vous commencez à le faire, alors au moins votre attention se trouve sur ce que vous êtes en train de faire. Il ne lui est plus permis de dériver dans quelque chose qui pourrait aller dans n’importe quel non-sens et pourrait, Je veux dire qu’ensuite vous ne savez plus d’où des pensées bizarres viennent. Donc vous commencez à faire quelque chose. Vous pouvez aller planter des arbres ou planter des fleurs ou, si vous le voulez, vous pouvez aller cuisiner, faire un quelconque travail.

Mettez-vous au travail ! N’importe quel travail. Mais tandis que vous accomplissez ce travail, le problème sera que vous allez développer votre ego. C’est pourquoi, lorsque vous développez cet ego, vous devez vous dire à vous-même : « Tu ne fais rien, Monsieur ! Ceci tu ne le fais pas. Ceci n’est pas faire quelque chose. Tu ne fais rien ! » Si vous continuez à vous suggestionner vous-même de cette façon, Mr. L’Ego ne va plus se montrer. Et alors beaucoup de choses, vous voyez, qui d’habitude vous posaient problème ou embarrassaient les autres – comme d’avoir dû nettoyer une pièce, d’accord, alors si quelqu’un vient la salir, vous vous fâchez avec cette personne. Naturellement ! Parce que vous pensez que c’est ‘vous’ qui l’avez fait ! Avant tout, ne nettoyez pas la pièce. Si vous nettoyez la pièce, alors soyez préparé au fait qu’elle va être salie, sinon pourquoi devriez-vous la nettoyer ? En fait, si elle est sale, c’est bien comme ça ; si elle n’est pas salie, c’est bien comme ça.

Vous devriez avoir ce genre d’attitude pour sauter dans le sattwa juna. Au niveau de sattwa guna, vous commencez à accepter. Vous devenez extrêmement doux. Vous devenez une personnalité douce. Alors, à ce moment, vous n’allez plus discuter ainsi : « Oh, je n’aime pas ça. Ceci était faux. Ceci n’aurait pas dû se passer. » Toutes ces idées ne vous viennent pas en sattwa guna. Vous commencerez à le remarquer. A ce moment, vous voyez, vous direz : « Très bien, ce n’est pas important, c’est fait. C’est déjà fait. »

Au contraire vous vous sentirez choqué si vous êtes un sattwa guni qu’en suggérant quelque chose, vous avez suggéré [une idée de] votre égo. Pouvez-vous comprendre ce point ? Je veux dire que vous vous sentirez honteux de votre ego si vous êtes un sattwa guni.

Par exemple, rien que de dire : « Ceci est ma voiture », vous vous sentirez honteux. C’est cela l’attitude d’un sattwa guni. Ou même en disant : « Pourquoi avez-vous abîmé mon tapis ? » Je veux dire qu’en Inde, personne ne le dira, Je puis vous l’assurer ! C’est considéré comme de mauvaises manières, vraiment de mauvaises manières. Si quelqu’un vient dans leur maison et qu’il abîme leur tapis, ils diront : « Laissez cela, ça n’a pas d’importance. » Même s’il est brûlé : « Je n’ai rien remarqué. Laissez cela. Avez-vous été brûlé ? » Ils ne diront jamais : « Vous avez brûlé mon tapis » ou « Vous avez fait quelque chose à mon… » C’est considéré comme de mauvaises manières. Comme par exemple, vous voyez, si quelqu’un dort et un autre fait du bruit, la personne qui dort ne dira jamais que : « Vous faites du bruit. » Il va juste se lever et vous demander : « Avez-vous besoin de quelque chose ? »

C’est difficile pour les gens d’ici de comprendre parce que l’ego est juste installé sur leur tête. Mais là-bas, ce sont de mauvaises manières. Vous verrez quand vous irez en Inde, vous découvrirez cela, que ce sont de mauvaises manières de parler ainsi. Ou de dire : « Oh, je me sens très à l’aise. » Je veux dire que s’exprimer ainsi : « Je me sens très à l’aise », ce sont de mauvaises manières. Je veux dire qu’ils ne disent jamais : « J’aime ça. » Alors quoi ?

Toutes ces paroles ne doivent pas être dites. Si vous êtes un sattwa guni, alors vous n’allez juste pas les dire. Vous direz : « Aimez-vous cela ? Est-ce confortable ? Désirez-vous avoir ceci ? » Toute l’attention vient de votre part. Comprenez-vous cela ?

C’est cela le style que nous devons développer. Alors vous serez un sattwa guni. Sinon vous êtes toujours en train de voyager avec l’ego.

Vous voyez, tout ce que vous pouvez penser : « Je n’aime pas ça, je n’aime pas… », ce « je », qui êtes-vous ? Avant tout posez la question : « Qui êtes-vous ? » Si Dieu dit : « Je ne vous aime pas », Je peux comprendre, c’est pour de bonnes raisons, mais que vous, vous disiez : »Je n’aime pas ça » ! Après tout, comment êtes-vous arrivé sur cette terre ? Comment avez-vous eu une naissance en tant qu’humain ? Comment avez-vous obtenu toutes ces choses ? En fait pensez ainsi : « Qui suis-je ? Je ne suis rien ! » Quiconque pense : « Je suis quelque chose », devrait savoir qu’il n’est rien. Cela ne fait aucune différence pour Dieu qu’il existe ou non, vous voyez. Il n’est rien, il est juste une goutte.

Donc si vous comprenez ce point que, même si vous faites quelque chose, tout travail que vous effectuez, vous le faites juste parce que vous voulez le faire. C’est ainsi que vous atteindrez le sattwa guna.

Mais, habituellement, cela n’arrive pas. Cela se passe en sens contraire.

Par exemple, disons qu’une personne fait quelque chose et si par hasard il se sent heurté ou pense que tout ce qu’il a fait n’est pas bon, que les gens ne l’apprécient pas ou peut-être qu’il peut penser : « Oh, ce n’est pas au top niveau » ou quoi que ce soit, alors sa réaction ne sera pas qu’il devrait s’élever au niveau de sattwa guna, mais il va retourner au niveau de tamo guna : « Très bien, je ne le ferai plus. Je vais laisser cela en dormance. Laisse-les faire. Pourquoi devrais-je le faire ? »

Donc cet entraînement que vous devez avoir au travers de votre rajo guna va se dissiper. C’est juste une période d’entraînement, ce fait d’être au niveau rajo guna, quand vous faites quelque chose. En fait, durant cette période d’entraînement, vous devez apprendre seulement comment venir au centre.

Par exemple il faut de l’eau pour y nager. S’il n’y a pas d’eau, vous ne pouvez pas nager. D’accord ? De la même façon, le rajo guna est nécessaire pour que vous arriviez au niveau d’un sattwa guni. Si vous ne faites aucun travail, vous ne pourrez pas venir au niveau de sattwa guna. Donc vous travaillez juste pour vous entraîner vous-même à être un témoin. Comprenez-vous ce point maintenant ? Vous ne le faites pas parce que vous aimez une chose particulière, vous avez l’habitude d’une chose particulière, parce que vous voulez être ça. Ceci ne va pas comme ça. Vous le faites juste pour apprendre comment être patient, pour pratiquer votre patience, pour voir jusqu’où vous êtes patient.

Une fois que vous commencez à faire ça, vous serez étonné de ne plus jamais sentir la charge du travail.

Mais cela n’arrive jamais. La plupart des gens, s’ils trouvent que leur travail n’est pas effectif, ils vont revenir au tamo guna.

Il y a de nombreuses attitudes. Disons que quelqu’un travaille, alors il pense : « Pourquoi devrais-je faire tout le travail ? Les autres ne le font pas. » Il va revenir à leur niveau. Mais ceux qui ne travaillent pas, ne vont pas penser que : « Cette personne travaille, il faut que je travaille aussi. » C’est le sens contraire, vous voyez. Ceci pourrait être l’attitude de certains : « Si cette personne travaille, laissons-la travailler. » Voici même une attitude encore plus mesquine, juste pour éviter [de payer]. Quand vous allez au restaurant et que quelqu’un sort son portefeuille, les autres commencent à regarder ailleurs. C’est très mesquin, c’est une chose très mesquine à faire. Chacun devrait s’avancer alors. Et une fois que vous avez payé, vous avez payé, c’est fini. Et alors vous n’allez juste pas commencer à compter et vous demander : « Pourquoi ai-je payé ? »

Une fois que vous essayez de le faire ou pour n’importe quel travail qui doit être fait, avancez avec cela, faite-le avec votre cœur, ne vous préoccupez pas si les autres ne l’ont pas fait. Faites-le juste pour le plaisir de le faire et ce plaisir vous le ressentirez seulement quand vous l’aurez fait avec la compréhension qu’il s’agit d’une période d’entraînement, que vous êtes mieux entraîné que les autres, que vous êtes d’une catégorie supérieure que celle des autres.

Donc nous devons nous trouver dans une catégorie supérieure. Dans ce but, ceci est juste la poursuite d’un entraînement. Et c’est ainsi que nous pouvons réellement mettre notre préparation en pratique dans tous ses détails pour voir comment nous gérons notre ego et notre super ego.

Ce matin Je vous ai indiqué que votre intellect doit s’imbiber de ceci en lui-même. D’accord ? Et maintenant Je vous indique que votre action, l’action que vous faites, doit à chaque moment être marqué par vous comme juste étant votre entraînement, n’importe quelle action que vous faites.

Supposons que vous deviez conduire durant des kilomètres, vous essayez votre patience. Vous voyez, c’est ce qu’ils vont faire pour toute chose. Disons qu’ils doivent aller en hélicoptère, ou disons s’ils doivent sauter de – comment les appelez-vous, avec quoi ils tombent ?

Sahaja Yogis : Des parachutes.

Shri Mataji : Des parachutes – ou vous partez en hélicoptère ou quoi que ce soit, vous continuez à le faire sans cesse, n’est-ce pas ? Vous le pratiquez sans arrêt. Vous sautez plusieurs fois, vous vous cassez les jambes, les mains, vous faites ceci et vous faites cela jusqu’à ce que vous deveniez un maître. Comprenez-vous Mon point de vue ? Pour conduire, c’est la même chose, jusqu’à ce que vous deveniez un maître, vous continuerez de conduire. De la même façon vous faites ce travail juste pour maîtriser votre patience.

Et ensuite votre amour. Il s’agit de votre amour, de combien vous aimez réellement. Si vous aimez réellement quelqu’un, vous n’êtes jamais fatigué de travailler. Le travail ne vous dérange jamais. Mais si vous n’aimez pas, vous commencez à compter : « Combien d’argent, combien de travail, combien d’heures, combien il faut payer. » Toute cette artificialité survient parce qu’il n’y a pas d’amour inséré dans votre travail.

Tout ce que vous ne voulez pas faire, vous ne le faites pas, pour commencer. Pour commencer, vous ne faites juste pas ce que vous n’aimez pas, pour commencer. Une fois que vous avez maîtrisé ça, alors vous devez maîtriser le fait de faire quelque chose que vous n’aimez pas, comme rencontrer des bhooties, par exemple. Vous ne désirez pas les rencontrer, vous voulez vous enfuir, mais vous allez un peu plus près d’eux, vous voyez. Ensuite vous développez une immunité par rapport à ces bhooties. Après un certain temps, vous ne serez plus possédé par eux. Vous devez développer votre immunité, n’est-ce pas ? Sinon une personne vient ici et la tête de chacun va se retrouver hors service. Au lieu d’améliorer cette personne, vous allez tous avoir des blocages.

Donc toutes ces choses, tous ces événements sont là pour votre entraînement, votre immunité. Votre immunité doit être entraînée et, quand c’est le cas, quand nous nous entraînons nous-mêmes, nous devrions le prendre comme un boulot. Et l’attitude devrait être extrêmement positive, extrêmement positive, et tout cela devrait être exprimé dans votre bloc-notes – si oui ou non vous vous êtes senti déprimé ou énervé ou dégoûté ou si vous voulez vous enfuir – toutes sortes de choses. C’est juste un entraînement pour votre mental. Quelle que soit la situation, n’importe où nous devons vivre, quoi que ce soit que nous devions faire, nous devrions le faire quelles que peuvent être les circonstances et les conditions. Vous serez étonné, vous ne saurez même pas ce que vous avez mangé le matin, ce que vous avez mangé le soir, si vous avez mangé ou non, vous ne le saurez pas. Vous ne vous agiterez pas à cause de ça. Vous ne vous en préoccuperez pas, vous n’y penserez pas. Et avec ce but d’atteindre sattwa guna, chaque autre chose équivaudra à zéro.

Le plus grand obstacle qui survient pour les Sahaja Yogis, c’est quand ils commencent à organiser, quand ils commencent à organiser quelque chose. Ainsi, si quelqu’un désire quelque chose, ils vont alors s’encourir pour obtenir cette chose pour cette personne. En fait, juste maintenant quand J’ai dit que vous devez vous occuper des besoins des autres, si Je suis assise ici et qu’un discours est en cours, vous feriez mieux de juste M’écouter.

Vous voyez, c’est pareil pour ceci, savoir quelles sont vos priorités à ce moment quand quelque chose travaille sur vous. Ceci est la première chose que vous devez faire et non pas, en ce moment, aller cuisiner. Vous connaissez l’histoire des deux sœurs auprès du Christ. D’accord ? Donc, en ce moment, quel est votre premier boulot ? C’est d’essayer d’être plus exposé à Moi [à Mes vibrations] de sorte qu’automatiquement vous allez entrer dans votre sattwa guna. C’est ceci le mieux ! Et si Je ne suis pas là, quand vous êtes seul ou quand vous êtes avec d’autres Sahaja Yogis, vous devez maintenant vous faire concurrence pour vous élever toujours plus haut, de tamo guna à rajo guna et de rajo guna à sattwa guna.

Mais en fait, grâce à la Réalisation, vous êtes allé au-delà de ces trois gunas. Vous avez dépassé cela. C’est en fait ce qui s’est passé.

Mais, pareils à des nuages, ils reviennent vous couvrir sans cesse. Et quand le ciel est couvert de ces nuages, vous ne pouvez pas voir le soleil, ni la lune, ni les étoiles. On doit donc savoir comment ces nuages viennent en nous et c’est ainsi que nous entrons dans notre analyse complète. La façon dont ces nuages nous viennent, vous le découvrez à partir de nos différents chakras, quels sont les chakras qui bloquent.

Ici survient l’autre constante attention envers nos chakras. Nos vibrations sont-elles bonnes ou pas ? Recevons-nous nos vibrations ? Sinon, quel chakra suis-je en train de bloquer ? Quel doit être le blocage ? Je dois élever ma Kundalini, voir pour moi-même où est le blocage. Est-ce que je médite ou non ? Si je médite, est-ce que je médite superficiellement ou suis-je vraiment dedans ? Est-ce que je la ressens réellement ou pas ? Suis-je alerte ou pas ? Tout ceci est et devrait être accompli assidûment, sincèrement, en toute vérité, car il s’agit d’un processus entre vous-même [vous et votre Soi] : « Atamanyeva Atmana tushta » [« L’Esprit se satisfait de Lui-même »]. Vous voyez, c’est une relation très bizarre, si bizarre, qui est que l’Atma se satisfait de l’Atma ! Vous devez être satisfait de votre Soi. Là, personne, Mataji n’est pas concernée, personne n’est concerné. Là c’est vous qui êtes concerné avec votre Soi.

Par exemple vous posez une question à quelqu’un et il répond : « Je suis comme cela, Mère. » Pensez maintenant que vous êtes Mère, une personnalité, et une autre est, disons, Mr. Don ou Kingsley ou quelqu’un X, vous êtes deux personnalités. Donc quand vous dites à votre Soi, disons que c’est Mataji, que : « Je ne suis pas bien », alors Mataji doit survenir et dire : « Que veux-tu dire par cela ? Pourquoi parles-tu ainsi ? Qu’est-ce qui ne va pas ? » Quand vous dites cela à votre Soi qui est à l’extérieur, alors l’attention commence à se déplacer vers votre Soi qui est Mataji et vous commencez à devenir cela et vous commencez à voir au travers de votre Atma. Donc votre Atma doit être satisfait seulement de votre Atma. Il n’y a rien au milieu. C’est seulement vous dans cette personnalité double qui doit satisfaire votre Soi ; l’une est dans l’ignorance, l’autre possède la connaissance.

Essayez maintenant d’identifier votre Soi avec cette Mataji, appelée ainsi, ou avec n’importe quel X, Y, Z, qu’importe comme vous l’appelez, l’Atma. Et disons que, juste pour jouer une pièce de théâtre, vous pensez juste que vous êtes le Soi, l’Esprit. Alors, comment allez-vous vous adresser à votre Soi ? Voyons.

Supposons que vous devez vous asseoir sur Mon siège, oui, prenez-le comme cela, cette situation. Et alors vous êtes assis en face de Moi aussi, d’accord ? Donc vous êtes assis ici et assis ici. Prenez une situation comme ça. Maintenant vous placez votre Soi dans une pièce de théâtre et vous commencez à vous adresser à votre Soi : « Alors, Bala, comment vas-tu ? » Alors Bala répond : « Mieux. » Donc si vous vous êtes identifié maintenant avec Mataji, graduellement Bala va diminuer, d’accord ? Mais si vous restez identifié avec Bala, il va grandir et ceci [Mataji] va diminuer. Vous devez essayer de vous adresser à votre Soi comme si vous étiez Mataji. C’est une pièce de théâtre.

Vous êtes assis devant un miroir. Dans le miroir vous voyez cet extérieur de vous et vous êtes assis ici, qui que vous soyez, Mr. Don par exemple. Maintenant Mr. Don s’adresse à l’autre Don là, et on lui laisse prendre un rôle qui est : « Je suis l’Esprit. » Il va dire : « Je suis l’Esprit et je suis éternel. Je suis ceci. Personne ne peut me détruire. Je suis au-dessus de tout. » Cette chose-là va diminuer. « Je suis une âme réalisée. Je sais ce qu’est l’Esprit. De quoi parles-tu ? » Cela va diminuer.

C’est ainsi que vous commencerez à bouger. Mais c’est seulement possible si tout d’abord vous devenez un sattwa guni. Si vous n’êtes pas un sattwa guni, alors avec l’ego : « Je suis ceci », alors vous devenez un [faux] guru et vous commencez à vous faire payer.

En premier l’ego doit être abaissé. S’il reste encore de l’ego, alors sans devenir l’Atma, vous pouvez devenir un ego.

Donc tout d’abord ce voyage devrait être amené au centre de sattwa guna. C’est pourquoi Je dis que, quand vous parlez ou faites quelque chose, vous devez savoir que c’est votre Esprit qui le fait. C’est ainsi que vous remettez cela à votre Esprit ou, disons, vous le placez à ce niveau. C’est la première étape.

Ensuite, quand l’Esprit est là, alors de ce niveau-ci vers ce niveau-là, alors vous dites : « Maintenant je suis l’Esprit. »

Par exemple, si vous avez un premier ministre, un ministre député et un ministre, ce sont trois personnes, d’accord ? Donc si le premier ministre est votre Soi et que le ministre doive devenir le premier ministre, alors il doit en premier devenir le ministre député. Après être devenu le ministre député, il doit devenir le premier ministre ; donc être le député du premier ministre et ensuite être le premier ministre. Mais supposons que ce gars commence à sauter par-dessus ceci, ceci va survenir et le frapper et il dira : « C’est moi qui le suis ! » Et ce « moi » est l’E-G-O. Comprenez-vous Mon point de vue ?

Donc vous ne pouvez pas le dépasser. Vous devez fusionner ceci dans ceci et ensuite ceci dans ceci. Le mouvement doit être pareil à cela. Mais si vous essayez de devenir juste ceci [le Soi], en fait vous deviendrez ceci [l’ego], pas ceci [le Soi], parce que vous ne pouvez pas devenir ceci [le Soi en ayant encore de l’ego]. Comprenez-vous Mon point de vue ?

Donc, même en faisant cet exercice de s’asseoir devant un miroir et de dire à votre Soi que vous êtes l’Esprit, que vous êtes une partie du Virata, que vous êtes l’océan parce que votre goutte est tombée dans l’océan, alors vous devez ‘savoir’ que votre goutte est tombée dans l’océan et c’est pourquoi vous êtes devenu un océan. Si cette étape manque, alors le fait de dire que vous êtes un océan, est absolument pompeux.

Et c’est pourquoi on doit être très stable et prudent, absolument stabilisé en ce qui concerne nos relations avec notre Soi, parce que vous savez combien cette intelligence peut vous tromper.

Donc soyez très, très prudent et, quand vous avez affaire à vous, vous devez savoir que vous devez en premier surmonter cet ego.

La meilleure façon de surmonter l’ego est de changer votre style de langage, c’est de parler à la troisième personne. C’est une très bonne façon de faire.

Comme vous pouvez dire, quand vous parlez à propos de votre Soi : « Cette Mataji ne m’écoute pas. Cette Mataji ne devrait pas faire ceci », vous voyez. Alors que se passe t-il ? ‘Cette Mataji’ signifie ‘la partie ego de celle-ci’, vous voyez, et une fois que vous commencez à séparer ‘cette Mataji’ de votre Soi, alors ‘cet ego Mataji’ disparaît. Vous comprenez ?

Comme vous pouvez dire : « Ce Bala est comme ça. Il ne va pas écouter. » Donc, qui que soit le réel Bala qui est laissé en vous, celui-ci est bien. C’est ainsi que vous vous libérez de votre ego et, en comprenant vos centres [chakras], ce que vous bloquez, où vous bloquez, comment vous avez des blocages, ce serait très facile pour vous de vous libérer de vos problèmes.

Voyons maintenant ce que font les Sahaja Yogis.

Supposons qu’il y a cinq Sahaja Yogis assis. Je veux dire, vous savez que Je connais tout sur tout le monde. Je n’ai pas à demander : « Où cela bloque t-il ? » En fait, pourquoi le demander ? Je montre une complète ignorance, peut-être aussi parce que Je n’ai jamais eu de blocage, pour être très franche. Mais si Je veux savoir où J’ai un blocage, Je peux le découvrir, mais Je ne le veux pas. Alors Je dis : « D’accord, Chaya, dis-Moi où il a un blocage. »

A ce moment, une attitude pourrait être : « Je dois le dire sinon Mataji ne le saura pas. » Ceci est très bizarre. (Rires.)

La seconde attitude pourrait être : « Je sais où elle a un blocage et je dois le dire et Mataji aussi le sait, mais Elle veut me tester. Donc Je devrais être prudente. » A ce sujet, les gens font des erreurs. Si Je leur demande : « Où est le blocage ? » « J’ai un blocage au cœur gauche mais c’est très léger. » Alors c’est fini ! Vous aurez moins de points ! (Rires) Vous avez moins de points.

Vous Me dites ce que vous pensez parce qu’au moins vous êtes honnête, tout ce que vous pensez. Supposons que ce gars n’ait pas de blocage au cœur mais vous sentez le cœur. Vous dites : « le cœur. » C’est être honnête. Alors Je vous dirai qui a un blocage au cœur. Mais si vous dites : « Peut-être oui, Mataji. Non, Mataji », alors vous avez moins de points. Ce n’est pas une très bonne réponse. « Je ne suis pas sûr, je ne sais pas », ce n’est pas une bonne réponse.

Vous devez Me dire qui a un blocage et où. Ensuite vous ferez plus attention car vous devez passer ce test. Ceci est juste un test. Pourquoi ? Parce que demain vous devrez donner la Réalisation. Vous devrez devenir les gurus. Vous devrez connaître tout ceci. Donc ceci n’est rien d’autre qu’une période de test. Je vous entraîne juste en vous demandant de Me le dire.

Mais J’ai vu les gens avoir même de l’ego avec ceci. C’est parfois surprenant. Cela aussi procure de l’ego aux gens, le fait que Je demande : « D’accord, dits-Moi où il a un blocage ? » « Je l’ai dit correctement. » Fini !

Vous voyez, c’est juste un niveau très, très, Je peux dire, au rasoir Je vous le dis, où on doit voir les choses clairement.

Donc soyez une personne simple comme les enfants le sont. Ils arrivent juste : « Celui-ci, celui-là », terminé. Ensuite ils vont s’asseoir : « Maintenant je suis fatigué, je vais m’asseoir. » Ils ne sont pas préoccupés de ce qu’ils devraient, doivent dire quelque chose ou frimer avec quelque chose, rien. Tout ce qu’ils voient, ils le disent.

Ce sont seulement les adultes qui diront : « Peut-être que j’ai un blocage, peut-être que c’est le sien. Je ne sais pas. » Tout ceci est fait par des adultes parce que la sensibilité est bonne mais ils ne sont pas sûrs d’eux-mêmes. Les enfants sont très sûrs. Ils sont bien sûrs de tout. Vous leur demandez n’importe quoi, ils vont vous le dire : « Oui, ceci est ceci, ceci est ceci. » Mais si vous demandez à n’importe qui [aux adultes] : « Quelle est la couleur de cette chose ? », ils vont dire : « Peut-être vert, peut-être rouge. » (Rires.)

Par exemple, nous avions un vieux monsieur, pas très vieux, aussi vieux que Moi – mais il devait venir chez moi. Et il m’a téléphoné. Il a dit : « Je veux venir chez vous, alors comment devrais-je faire ? J’ai dit: « L’endroit c’est Oxted, vous pouvez y venir, mais si vous ne prenez pas de taxi, c’est très difficile, mieux vaut venir à Hurst Green. »
Il a dit : « Où ? »
J’ai dit: « Hurst Green. »
Alors, il a dit : « Hurse Blue ? » Comment il passe du bleu au vert, je ne sais pas.
J’ai dit: « Non, c’est Hurst Green. »
Il a dit : « Qu’avez-vous dit ? »
J’ai dit: « Hurst Green.  »
Donc, il ne pouvait pas comprendre. « Quelle est le deuxième [mot] ? »
J’ai dit : « Quelle est la couleur des feuilles ? » Il a dit : « Bleu ».
[Rires]
Alors, j’en ai parlé à Grégoire. J’ai dit : « Maintenant écoute-le, qu’est-ce qu’il dit ? La couleur des feuilles est bleue ! »
Alors, Grégoire a pris le téléphone et a dit: « Très bien, venez à Hurst Blue. »
[Rires]
Alors, il a dit: « Maintenant au moins… »
J’ai dit : « Qu’est-ce que tu dis là? »
Il a dit: « Au moins, maintenant il ne viendra pas ».
Cette gêne a disparu. Une personnalité si confuse, prenant du bleu pour du vert. Vous vous battez, voilà ce qu’il en est. L’attention dérive. Alors, essayez de voir que si vous êtes confus, il y a confusion, nettoyez-la en nettoyant vos chakras.

Maintenant, pour chaque chakra, faisons un petit test, d’accord? Voyons, un par un. Alors qui va répondre aux questions ? Voyons. Des questions simples. Pas de « Mastermind » (une compétition télévisée britannique des années 1970 et 80). Des questions très simples.

Disons que maintenant votre Hamsa Chakra a un blocage, que devrions-nous faire ? Qui va répondre à la question ? L’Hamsa Chakra a un blocage, que devrions-nous faire ? Voyons voir, un par un.

Sahaja Yogi : « Hamsa, Hamsa. »

Shri Mataji : C’est le nom du chakra.

Sahaja Yogi : Quelqu’un m’a dit de dire ‘Hamsa’.

Shri Mataji : Non. Vous voyez, ceci est le chakra de l’Hamsa, alors vous devez dire : “Twameva sakshat, Hamsa Chakra Swamini sakshat, Shri Mataji Nirmala Devi namoh, namah.”

Voyez, c’est ouvert maintenant. Maintenant dites-le tous parce que juste en ce moment vous avez un blocage. Placez votre doigt comme ceci et dites-le maintenant. (Tout le monde dit le mantra.) Dites-le à nouveau. Dites-le trois fois. (Chacun le répète deux fois de plus.) Vous voyez ? C’est mieux.

En fait, que se passe t-il dans ce centre ? C’est que les deux Nadis [canaux] Ha et Tha, Ida and Pingala, viennent s’y rencontrer et s’y croisent. Donc, en ce qui concerne le Nadi de droite, le côté droit, celui-ci, le Nadi de gauche vient s’y écouler et, à partir du côté droit, celui qui vient à partir du côté droit s’écoule vers le côté gauche. Ces deux centres se rencontrent ici. Je veux dire que les deux Nadis se rencontrent en fait ici, sous l’Agnya, au niveau de l’Hamsa qui se trouve en-dessous de l’Agnya, vous voyez, et les problèmes vous viennent soit de la droite ou de la gauche.

La plupart d’entre vous ont un blocage à l’Hamsa ici, à cause du froid ou quoi que ce soit. Je vous ai déjà expliqué beaucoup de choses grâce auxquelles vous contrôlez votre problème de froid. Mais si c’est dû au côté gauche, s’il y a là un blocage au côté gauche, alors pour un blocage à l’Hamsa côté gauche, que devriez-vous faire ? Dites-le-Moi.

Sahaja Yogi : Garder les yeux sur le sol, sur l’herbe.

Shri Mataji : C’est une des solutions. Mais une autre chose. Je veux dire en ce qui concerne un mantra, quel mantra direz-vous ?

Sahaja Yogi : Celui de l’Ekadasha Rudra.

Shri Mataji : Non, c’est beaucoup plus haut, c’est même au-dessus de l’Agnya.

Sahaja Yogi : Mahakali.

Shri Mataji : Mahakali, correct. Mais vous pouvez dire celui de l’Ida, de l’Ida Nadi. Voyez, Je viens juste de vous dire que c’est l’Ida Nadi qui vient du côté gauche et va dans celui de droite. Donc vous devez dire le mantra de Mahakali ou de l’Ida Nadi, Ida Nadi Swamini. Dites-le. Juste maintenant vous avez un blocage sur le côté gauche.

(Les Sahaja Yogis disent le mantra de Ida Nadi Swamini.) A nouveau. (Chacun redit le mantra.) A nouveau. (Le mantra est dit pour la troisième fois.)

Alors une autre chose maintenant. Supposons que votre côté droit a un blocage ou que vous ayez un problème au foie, alors que devrions-nous utiliser, la lumière, les rayons du soleil ou de l’eau ?

Sahaja Yogi : De l’eau.

Shri Mataji : Voyez, le côté droit est chaud, c’est le Surya Nadi [canal du soleil]. Donc vous avez un problème à votre Surya Nadi, le côté droit. Donc, pour le neutraliser, vous devez utiliser quelque chose d’autre. Donc cette fois, ce que vous devez dire, c’est, vous pouvez dire, que vous pouvez prendre le nom de Chandra [la lune]. Cela va vous rafraîchir. S’il y a de la chaleur sur le côté droit, vous devriez prendre le nom de Chandra. Si vous avez un blocage au côté gauche, alors vous devez prendre le nom de Surya.

Par exemple, vous êtes possédé, alors allez vous asseoir au soleil, tous les bhoots s’en iront. Ils fuient devant le soleil. Mais supposons que vous êtes une personne égoïste, alors allez vous installer sous le clair de lune. Alors vous serez juste un peu lunatique. (Rires.) Cela vient du mot ‘luna’, vous voyez ? Mais si vous êtes du genre à pleurer et êtes tout le temps super romantique, c’est mieux de ne pas regarder la lune mais allez voir le soleil.

Voyez les compensations !

Ceci est absolument la compréhension de beaucoup de gens que, s’ils ont un problème de foie, ils y placent ceci [la chaleur du feu]. Que peut faire le feu dans ce cas ? Il y a déjà du feu ici. Ajouter le feu au feu à nouveau, voyez ? Mais ce qu’on peut aussi faire, c’est d’enlever ce feu et le donner à celui-ci [l’air]. Alors comment faites-vous ça ?

Sahaja Yogi : Avec du citron.

Shri Mataji : Non, non, apporter du feu. Supposons que Je veuille traiter Mon foie au moyen du feu. Comment fais-Je cela ?

Sahaja Yogi : En plaçant le doigt en fait vers la flamme de sorte qu’il en ressente la brûlure.

Shri Mataji : Non, non !

Sahaja Yogi : Durant une semaine, ce sera de trop ! (Rires.)

Shri Mataji : C’est correct, mais pour cela, quelque chose à ce sujet prend du temps.

Alors réfléchissez y, pensez-y, adoptez cela. Vous voyez, vous devez enlever votre chaleur et l’envoyer vers ces hauteurs [en l’air]. Comment faites-vous ? Pensez-y.

Je vais vous indiquer quelque chose de simple. Cette main gauche est du signe ‘moins’, celle-ci [la main droite] est du signe ‘plus’. Vous pouvez utiliser cela, d’accord ? Donc tout ce que vous faites avec la main gauche, c’est d’absorber. Tout ce que vous faites avec la main droite, disons ça par exemple, cela vous le rejetez. D’accord ?

Donc maintenant, si vous voulez rejeter quelque chose, ce que vous faites, c’est de placer votre main gauche sur votre [foie] ici et votre main droite vers l’extérieur [vers l’air, vers le haut]. Donc ceci [la main gauche] rafraîchit ici [le foie] en fait et la chaleur va là [vers la main droite en l’air]. Mais si vous faites le contraire, vous absorbez la chaleur. Mais, depuis le côté gauche, vous le faites comme ceci [main gauche sur le foie, main droite en l’air]. C’est juste de l’électronique.

Maintenant, si vous utilisez la chaleur ici sur le Nabhi Gauche, c’est une bonne idée, une très bonne idée. Ainsi le Nabhi Gauche va se réchauffer.

Ce côté [gauche] a besoin de chaleur. Ce côté [droit] a besoin d’être rafraîchi. Voici les bases. Si quelque chose ne va pas avec ce côté [droit], vous devez le rafraîchir. Si quelque chose ne va pas avec ce côté [gauche], vous devez lui fournir de la chaleur.

Certains ont des vibrations trop fraîches. Ils vont transpirer et le froid signifie que le côté gauche est terminé. Alors que devraient-ils faire en ce qui concerne la chaleur ? Pour le côté gauche.

(Une Sahaja Yogini répond mais ses paroles sont inaudibles.)

Il transpire. Main droite sur le cœur, la main gauche [en l’air] ?

Si quelqu’un transpire, cela signifie que le cœur est faible. Donc placez la main droite ici à ce moment sur le cœur. Alors la chaleur entre.

Comprenez-vous le domaine de l’électronique, ou de l’électricité ?

Sahaja Yogis : Oui, Shri Mataji.

Shri Mataji : Donc voilà les bases, savoir que le côté gauche est le côté froid, que le côté droit est le côté chaud. Et, sur les mains, ceci est le côté ‘moins’ [main gauche], ceci est le côté ‘plus’ [main droite].

Vous pouvez même faire comme ceci et vous vous serez équilibré vous-même. C’est pourquoi en Inde nous faisons cela, spécialement si on voit une personne très bhootish [possédée], alors on fait comme ceci, totalement. Vous voyez ?

Donc ces deux côtés, un est le côté chaud, un est le côté froid, tandis que le Sattwa Guna qui est le point de rencontre, est tiède. C’est le Sattwa Guna qui vous procure la température que vous avez. D’accord ? Et ces deux [côtés] vous procurent soit du très froid, soit du très chaud.

Donc on en revient à nouveau à nos problèmes de sinus. Ce problème vient de quel côté ?

Sahaja Yogis : Du côté gauche.

Shri Mataji : Correct ! Du côté gauche.

Car en fait il y a trois choses dans notre corps. Une chose est – comment dites-vous cela ? – c’est Bulgam [les mucosités]. Une autre chose est la bile et la troisième est le gaz ou Vayu. D’accord ?

Donc le côté gauche est Kapha. Tous ces refroidissements sont dus au côté gauche. Et le côté droit, c’est la bile. La graisse est créée à partir de Bulgam, ce que les docteurs ne savent pas. Connaissez-vous cela ? Quand la graisse est chauffée par le côté droit, alors elle se dissout et le mouvement du gaz se fait au centre. Quand ces cinq types de gaz qui sont en nous, quand ils se combinent ensemble et reçoivent l’illumination de l’Esprit, alors vous obtenez la Brise Fraîche [les vibrations] qui en sort.

Donc le passage central, c’est le Prana. Quand cela devient absolument chauffé, alors des maladies comme la tuberculose, toutes ces choses, peuvent entrer. Et quand cela est chauffé sur le côté gauche, vous attrapez la tuberculose et toutes ces choses dues à trop de chaleur. Quand c’est chauffé beaucoup trop, alors cela va vers le côté droit et vous obtenez des maladies comme celles du foie et toutes ces choses qui chauffent sur le côté droit.

Donc, bien que le côté gauche soit froid, s’il est surchauffé, alors des maladies surviennent.

Aussi nous devons parfois entrer dans les détails pour découvrir, de façon basique, quelles sont les maladies dans notre corps. Nous devrions savoir quelle est notre maladie. Parfois, même si vous avez un rhume ordinaire, il s’agit d’une maladie selon Sahaja Yoga. Vous devriez être une personne normale.

Supposons que vous êtes en train de souffrir, disons, d’une terrible maladie, de la plus grande nuisance et qui est la bénédiction de Londres et de l’Angleterre réunis, c’est le rhume ! Appelez ça le rhume des foins, de la fièvre journalière ou n’importe quoi. Donc à quoi est-ce dû ? A la base c’est dû à une moindre résistance en nous, le manque d’immunité. Cette moindre résistance nous vient à cause du manque de calcium en nous. Ces gens qui ont pris soin d’eux de façon adéquate dans leur enfance, qui ont pris des vitamines A et D, ont eu un bon massage, disons, avec de l’huile de foie de morue ou de l’huile d’olive et de pareilles choses, et quand ils ont mis adéquatement leur corps au soleil, de tels gens souffrent moins de rhume. Il s’agit spécialement d’un problème au Vishuddhi Chakra.

Ceux qui n’ont pas pris soin de leur Vishuddhi Chakra, ont cette maladie installée en eux-mêmes. Et quand cette maladie est installée, que se passe t-il en fait ? Quelle est la raison pour laquelle, comme on l’a dit, il s’agit ici d’un problème du côté gauche ?

Le rhume est un problème du côté gauche. Cela signifie que le côté gauche a quelque chose à faire avec votre côté émotionnel. Cela signifie également qu’il y a émotionnellement quelque chose qui ne va pas avec vous. Donc cela indique que vous avez un quelconque problème émotionnel. Selon Sahaja Yoga, pour surmonter le rhume, on devrait examiner cette vie émotionnelle de soi-même [de notre Soi]. Que faites-vous à propos de vos émotions ?

Par exemple, dès que vous êtes affecté par des émotions, vous allez commencer à pleurer ou à éternuer. (Rires.) Ceci est un fait. S’il s’agit de filles, elles vont commencer à pleurer. Si ce sont des hommes, ils vont commencer à tousser ou à éternuer. Ils vont tousser pour rien du tout. Vous voyez (Mère tousse), ils vont s’y mettre. (Rires.)

N’est-ce pas un fait ? Ils vont agir ainsi sans nécessité. C’est quelque chose d’émotionnel afin d’attirer l’attention peut-être ou quoi que ce soit, pour exprimer combien ils sont pitoyables, vous voyez. C’est une attitude par laquelle nous montrons notre condition pitoyable. C’est une attitude avec laquelle nous nous réduisons nous-mêmes à une position par laquelle nous essayons, vous voyez, d’exciter la pitié auprès des autres. Donc ce rhume est dû à notre problème émotionnel.

Maintenant nous devons voir quel est notre problème émotionnel. Nous devrions découvrir combien nous sommes des ‘Roméos’ (rires), et combien de plaisirs de la vie nous manquons à cause de cela. Une fois que vous commencez à comprendre que vous êtes votre propre Roméo et que vous êtes votre propre Juliette, la plupart d’entre vous se débarrassera de vos rhumes. Croyez-Moi !

C’est un genre de problème émotionnel. Cela pourrait être un problème avec votre père. Une personne qui est très attachée à son père – ‘attaché’ est le meilleur terme – reste attaché aussi au rhume. Etre attaché à la mère, c’est encore pire. Si quelqu’un est attaché à sa mère, vous voyez, alors tout raisonnement échoue et ensuite, si la mère se comporte mal ou quelque chose de tel et que l’enfant se sent très choqué, l’enfant pleure, il attrape un rhume.

Je veux dire que de tels attachements qui vous rendent stupides, devraient être abandonnés pour vous libérer de votre rhume. Tout ce qui vous rend idiot, stupide ou attaché à quelqu’un, crée des problèmes comme les rhumes. Cela concerne spécialement les Roméos, ensuite les enfants très aimés, les pères bien-aimés, les mères bien-aimées, vous voyez, ceux pour qui leur fille est importante, leur fils est important.

Mais certains n’aiment juste pas leurs enfants et, si d’autres les aiment, ils vont se décharger d’eux sur quelqu’un d’autre.

Cela concerne donc ces deux types d’attitude.

Vous devez savoir que vous êtes juste un protecteur de votre enfant. Et, en ce qui concerne votre attitude de Roméo, vous devez juste observer la pièce de théâtre que joue votre Roméo, c’est tout. Alors ce détachement prendra place et une simple maladie comme le rhume, qui paraît si horrible et incurable, sera guérie.

Tant que vous aurez un rhume, sans avoir aucun sentiment romantique Moi-même, Je vais aussi l’avoir. Donc Je vous demande de vous élever au-dessus de ces choses et de devenir plus sensés. Et votre attitude devrait être de renforcer une compréhension mutuelle, un amour mutuel et non pas des sentiments romantiques.

Mais vous savez, pire que cela, c’est la sécheresse des sentiments sur le côté droit. Alors si vous avez la gorge sèche, vous ne pourrez même plus parler. Soudainement vous découvrirez que c’est fini, que vous ne pouvez juste plus parler parce que vous êtes asséché. Donc voilà l’autre côté où les gens essayent des trucs psychologiques avec leurs épouses ou leurs maris comme ne plus leur parler. Ceci, Je vous le dis, concerne juste un côté émotionnel de la vie : « Je ne lui parlerai pas. Je ne dirai rien. Je vais me comporter comme ça. » Cela aussi tue la joie.

D’un côté, c’est en faire de trop, et de l’autre côté, c’est ne rien faire.

Vous voyez, soit vous allez prendre une tonne de sucre dans un verre ou vous ne prenez pas de sucre du tout. Vous ne prendrez pas une cuillerée de sucre, ni plus ni moins, vous voyez, afin de retirer le maximum de plaisir du thé ! De la même façon, dans la vie également, vous ne devriez pas prendre de trop de quelque chose et trop peu d’une autre chose.

En fait, si quelqu’un est marié, pour cette personne, les dames indiennes spécialement, le mari devient tout et le reste c’est zéro. Alors de telles femmes sont inutiles. Ou bien les hommes que J’ai vu ici, sont juste fous de leurs femmes. Pour eux aussi, leur vie est inutile.

Donc prenez une attitude équilibrée de tout cela qui est, qu’en vous il y a la personne qui aime votre épouse qui se trouve également en vous. Vous êtes votre épouse, vous êtes votre mari. En fait l’épouse, qui est votre épouse à l’extérieur, si elle n’équivaut juste pas l’épouse que vous avez dans votre mental, cela ne devrait pas vous contrarier parce que cette épouse [intérieure] est toujours avec vous.

Une fois que cette compréhension se développe, vous verrez, votre collaboration – (aparté : Je viens juste de trouver ta lettre) – cette collaboration entre l’époux et l’épouse pourrait être absolument parfaite.

En ce qui concerne les enfants, comme J’ai dit…

(Aparté : Hello, tu es venu avec quel train ?

Sahaja Yogi : Le dernier. (Rires.)

Shri Mataji : Celui-ci était vraiment le dernier ! Qu’en est-il de ta nourriture ?

Sahaja Yogi : Nous en avions tous les deux.

Shri Mataji : Réellement ? Où ?

Sahaja Yogi : A Winchester.

Shri Mataji : Tu avais dit autre chose. Où ? Je veux dire que si vous dites la vérité, vous devriez dire la même chose.

Sahaja Yogi : Nous avons pris du poulet dans le magasin de Fish & Chip.

Shri Mataji : D’accord. Il y a à manger. Si tu en veux, prends-en. Veuillez bien leur en donner. Vous nous manquiez à tous. Oui, très bien, très frais et belles. Bien. Que Dieu vous bénisse ! Donc allez manger et ensuite revenez.)

En fait, pourquoi vous rendre cela si facile à comprendre, c’est parce que ce mariage n’est pas un problème sérieux (rires) aussi longtemps que vous avez votre idéal avec vous-même [votre Soi] et que vous n’essayez pas de l’imposer à votre épouse ou que l’épouse n’essaye pas de l’imposer à son mari. Il faut laisser l’épouse être une épouse et un mari être un mari. Et l’épouse ne devrait pas devenir l’époux et l’époux ne devrait pas devenir l’épouse. Si cela arrive, alors Je ne sais pas comment le corriger parce que c’est quelque chose d’absurde si cela arrive.

En fait, à ce propos, la chose principale que l’on doit savoir, c’est que vous êtes mariés pour avoir des enfants, non plus pour être un Roméo et une Juliette. C’est mieux d’avoir vos enfants. Et alors les enfants qui naîtront des Sahaja Yogis, vont devenir des âmes réalisées, une source extraordinaire d’énergie. Voilà pourquoi vous vous mariez, c’est pour avoir des enfants. Alors occupez-vous de vos enfants avec respect et égard. Ne les abîmez pas. Et faites-les se développer dans cet amour de Sahaja Yoga.

Donc nous avons commencé ceci avec notre Hamsa Chakra. Voyez maintenant que le Hamsa Chakra est la gauche et la droite. La gauche c’est la femme, la droite c’est l’homme. Ils se rencontrent à l’Hamsa. Donc ceci est le lieu où se marient votre gauche et votre droite. S’il n’y a pas d’équilibre entre les deux, il y a un problème. Ils doivent être égaux. Mais ils ne sont pas similaires. La gauche est la gauche et la droite est la droite. Donc la droite doit se trouver sur le côté droit, la gauche doit être sur le côté gauche, et ici, où ils arrivent, ils se marient. Et on doit savoir que ceci est le point où, quelle que soit la fonction d’une épouse, elle devrait faire cela en premier, et quelle que soit la fonction du mari, il devrait le faire en premier. Et ensuite les fonctions secondaires de la vie peuvent être partagées et comprises. Mais il n’est pas possible que l’épouse aille travailler et que l’époux commence à produire des enfants. Vous ne pouvez pas le faire ! (Rires.) C’est le sens inverse.

Donc quel que soit le travail, il est de la même importance. Je pense qu’être une mère, est le plus important. Aujourd’hui, si vous n’aviez pas une Mère, quel Père aurait fait ce travail, dites-le Moi. Lequel ? Pouvez-vous penser à quelqu’un ? Il peut bien y avoir un ‘Père dans les Cieux’ mais un Père sur cette terre travaillant avec tous les Sahaja Yogis, faites-Moi voir Lequel est là ! N’importe lequel de ces Pères, appelez-Les. Ils sont joliment installés dans les Cieux et observent toute l’affaire. Mais Qui va venir faire le travail ? Qui va venir nettoyer le linge sale et nettoyer toutes les serviettes et autres, c’est fait par la Mère. Elle accomplit ceci avec amour, avec attention et avec soin. Et Elle est Celle qui sait comment faire grandir ses enfants. C’est le travail d’une Mère. Donc le travail de Mère, Mère peut le faire. Le Père peut s’installer très joliment dans les Cieux. Tous les remerciements vont au Père tandis que la Mère accomplit un travail ingrat ici ! D’accord, cela n’a pas d’importance. C’est ainsi, donc ça devrait être accepté quelle que puisse être la situation, quelle que puisse être la position.

Donc au chakra de l’Hamsa, cette compréhension doit survenir que vous devez équilibrer les deux Nadis, le gauche et le droit.

Et pour équilibrer le gauche et le droit, la meilleure façon est d’effectuer des respirations. Il faut prendre l’air au travers d’une narine, le garder là un moment, et ensuite lui permettre de ressortir par l’autre narine. Ensuite vous inspirez avec cette dernière, vous laissez l’air rester ici un moment et ensuite vous le relâchez par l’autre narine. Mais cela doit être fait très lentement. Il ne faut pas se presser ni en faire de trop. Seulement trois fois.

La meilleure chose, dont Je vous ai déjà parlé, c’est le pot de neti. Si ce n’est pas cela, utilisez une autre chose. J’ai vu ces inhalateurs, vous voyez, que vous avez. Ils sont très bien. Le pot de neti que Je vous ai donné, si vous mettez de l’eau jusqu’au niveau inférieur du bec verseur, vous le remplissez, vous y mettez deux ou trois gouttes d’une de ces choses que vous avez pour inhaler, vous placez [le bec de] ce pot de neti seulement dans une narine, et avec l’autre narine, vous inspirez, l’eau va monter [et ressortir par l’autre narine]. Ensuite vous venez le placer ici [dans l’autre narine], cela monte et vous nettoie. C’est une très bonne chose. Si vous le faites chaque soir avant d’aller dormir, en trois-quatre jours, vous serez complètement nettoyé.

Mais le point important c’est que cela survient à cause des déséquilibres dans vos tempéraments.

Comme un homme est un homme et une femme est une femme. D’accord. Alors la femme commence à dominer un homme ou un homme commence à dominer la femme, l’équilibre est rompu. Vous devriez pour une fois comprendre que la femme est très importante, que sans la femme vous ne pouvez pas, n’auriez pas pu être ici. D’accord ? Sans une femme, vous ne pouvez pas être avec nous. Et l’homme est très important parce que la femme n’a pas de signification sans un homme.

Vous voyez, la Shakti n’a aucune signification sans Dieu [le Père]. Pour Qui travaille t-Elle ? Pour Qui fait-Elle tout ceci ? Pour plaire à Dieu. S’il n’y a personne pour voir le travail, pourquoi devrait-Elle le faire ?

Donc les deux ont une grande signification. Et si vous comprenez que ces deux êtres en nous soient équilibrés, compris, respectés dans leurs propres manières [d’agir], et que ces personnalités soient partagées et coordonnées dans une compréhension appropriée, dans le respect et l’amour, votre Hamsa sera en ordre. Vous vous sentirez mieux.

Donc vous devez corriger vos idées sur le mariage, sur les femmes, sur les hommes, sur vous-même. C’est très important car il s’agit d’une très grande chose émotionnelle et, quand le côté gauche est faible, tous les gens qui ont un côté gauche faible, attrapent le rhume. Et toutes ces choses ont à voir avec votre – ils l’appellent Bulgam, n’est-ce pas ? Comment est-ce appelé ?

Sahaja Yogis : Les mucosités.

Shri Mataji : Les mucosités. Les mucosités. Les mucosités. Cela a à voir avec vos mucosités.

Donc le côté émotionnel doit être nourri adéquatement et pris en charge. Et on doit savoir que votre dignité est le plus important. Quoi que ce soit d’indigne, n’est pas de l’amour. L’amour est très digne. Et si vous gardez votre dignité, vous serez étonné de comment vous serez capable de résoudre certains problèmes.

Je vais maintenant à nouveau vous poser une question. Combien ont répondu aux questions ? Vous avez très bien répondu à la plupart d’entre elles. Je vais vous poser une question de plus. C’est très simple, pas si difficile. Quelle est la différence entre un baddha et un bhoot ? Comment allez-vous les différencier ? Un obstacle et un bhoot ?

Sahaja Yogi : Les bhoots vont se mouvoir aux alentours.

Shri Mataji : Et le baddha ?

Sahaja Yogi : Il reste là. Pour le décrire, c’est un bloc à cet endroit.

Shri Mataji : Bien que ce soit correct, ce que tu dis est correct, mais ce n’est pas absolument précis. Je vais vous dire comment c’est. Ceci est correct. Je veux dire que ce qu’il dit est la réponse correcte mais ce n’est pas très précis.

Le baddha va aussi se mouvoir. Je vais vous expliquer comment. Le baddha se tient toujours sur les centres ou sur vos organes, disons. S’il se trouve, disons par exemple, dans le foie, ce baddha peut venir au centre et alors il va commencer à se bouger depuis votre [foie] ici vers ici étant donné que la Kundalini va bouger. D’accord ? Mais le baddha ne possède pas un mouvement arbitraire. Quand vous bougez la Kundalini, le baddha se meut. ‘Baddha’ signifie ‘blocage’. D’accord ?

Mais un bhoot est arbitraire. Il bouge. Il sera un moment ici, il sera un moment là-bas. Il va bouger vers ce côté-ci, il va bouger vers ce côté-là. Il va aller vers le cœur droit, ensuite il ira vers le cœur gauche. S’il s’agit d’un comportement arbitraire, cela signifie qu’il n’est pas contrôlé par le mouvement de vos doigts ni par l’éveil de la Kundalini. Alors vous devrez savoir qu’il s’agit d’un bhoot. D’accord ?

Comprenez donc ce que Je dis d’une façon certaine, c’est qu’une chose est arbitraire, agit d’elle-même [le bhoot] et l’autre est sous votre contrôle, vous le faire partir vous-même.

Comme vous pourriez dire que, s’il s’agit d’un bloc dans le corps, il peut commencer à bouger avec, disons, le flux sanguin ou autre, une force quelconque qui agit dessus. Mais de lui-même, il ne le fait pas. Mais s’il y a un vers, un vers vivant, il va bouger de lui-même.

Donc la dernière question est alors : comment gérez-vous le baddha et le bhoot ? Comment allez-vous faire partir le bhoot d’une autre personne sans vous engluer vous-même dedans ? Sinon la personne dont le bhoot doit être enlevé, va placer trois bhoots en vous et cinq dans les autres. (Mère rit.) Je les ai vus plusieurs fois venir Me dire : « Mère, il est possédé. » Très bien. Et eux, eux-mêmes le sont ! (Rires.) Comment le faites-vous partir ? Allons-y !

Yogini : Avec un bandhan.

Shri Mataji : Quoi ? Un bandhan ? Non.

Sahaja Yogi : Vous pouvez rejeter le bhoot avec une bougie.

Shri Mataji : Je veux dire, Je veux parler d’un bhoot réel. Il n’est même pas effrayé par une bougie.

Sahaja Yogini 2 : Dire le mantra de Mukti Devi.

Sahaja Yogini 3 : Dire Le Notre Père.

Shri Mataji : Il n’y a pas de solution générale à ce sujet. D’accord ? Toutes les réponses sont correctes mais ne sont pas complètes. Il existe des moyens et méthodes selon les différents bhoots.

(Aparté en Marathi avec une Yogini)

Ils essayent de résoudre les problèmes mais, comme dit, c’est assez difficile !

En fait, avant tout, vous voyez quelqu’un qui est possédé, Je veux dire que vous êtes sûr qu’il est possédé, donc vous faites comme ceci, vous voyez. (Les Yogis rient.) Prenez une forme, vous devez prendre une forme parce que vous devez le combattre. Vous prenez une forme agressive.

Sahaja Yogi : Celle d’un karatéka, du karatéka Tony [Tony Cooly].

Shri Mataji : D’un karatéka, oui. Quelque chose comme cela. Donc alors Je veux dire qu’à l’intérieur vous devenez plus élevé que cette personne. Sinon, si vous y allez comme… (rires des yogis), après quelques temps… (encore plus de rires). Donc vous y allez avec une grande force sur cette personne. Vous faites un bandhan et dites : « Maintenant assieds-toi. » Parlez-lui comme ceci. Vous n’allez pas lui dire : « Veuillez bien vous asseoir » car cette chose va venir s’installer en vous. Dites juste : « Alors assieds-toi. » Très bien. Là vous devez parler comme si vous n’alliez faire aucun compromis à ce sujet. Il ne faut pas de compromissions. Ensuite vous posez différentes questions à cette personne après vous être donné un bandhan à vous-même. Et vous faites cela pour vérifier quelle sorte de bhoot ce pourrait être. C’est ce qu’il y a de mieux.

Avant tout, vous demandez à cette personne : « Avez-vous été chez un [faux] guru ? »

Actuellement vous en connaissez au moins seize. Et vous savez aussi comment les faire partir. Donc découvrez auprès de quel guru il est allé. S’il s’agit d’un guru, vous lui demandez juste s’il croit toujours en ce guru. Si oui, alors vous n’avez rien à faire avec cette personne. Vous n’avez pas à avoir affaire à lui. Vous dites : « Je suis désolé, Monsieur. » Non, vous ne dites pas ‘désolé’. Vous dites : « Veuillez partir. » Si vous dites ‘désolé’, cela va venir en vous. Vous ne devriez utiliser aucun terme d’invitation. Dites juste : « D’accord. C’est terminé. » Vous vous éloignez de lui. Mais au cas où il dit : « Je suis possédé. Je sais que j’ai un problème. J’ai attrapé cette chose » et tout cela, alors vous dites à cette personne : « Quel est le nom de votre guru ? Quel mantra avez-vous reçu ? Combien d’années avez-vous été chez lui ? » Vous posez des questions comme cela. S’il est sincère et s’il vous dit tout cela, alors vous savez exactement où se trouve le mantra, ce qui s’est passé avec lui. S’il s’agit d’un guru, alors cela doit se trouver dans le Vide. Si c’est dans le Vide, vous lui dites de dire le mantra de l’Adi Guru ou bien de poser la question devant Ma photographie : « Mère, êtes-Vous le réel… [Guru] Gardez la photo en face de votre visage comme un masque si possible. Ne vous permettez pas de vous exposer vous-même mais donnez la photo à cet homme. Vous dites : « Maintenant posez la question à cette photo. »

Et si la personne pose la question, la Kundalini va commencer à venir ici en faisant « gragaral gagal ». Vous voyez, lui aussi va voir cette chose qui bouillonne là. Ensuite vous devriez lui dire cela après qu’il ait posé la question : « Maintenant vous dites [à Ma photo] que : ‘Vous êtes le Guru’. »

Si la personne est possédée par un guru, alors, si vous connaissez le nom du guru, alors vous connaîtrez le mantra. Quand il fait toutes ces choses, n’arrêtez pas de dire : « Narakasura Mardini » ou « Mahishasura Mardini » ou n’importe quel nom comme cela, quoi que vous ayez à faire. Ou bien « Sarva asura Mardini. » Contre un [faux] guru, la meilleure chose c’est d’utiliser le sel, du sel vibré. Vous donnez à boire à cette personne un peu de sel vibré avec de l’eau. Ce n’est pas facile de se débarrasser du guru, alors vous lui dites très fermement que celui-ci est un des plus horribles gurus qu’on ait jamais connus et qu’il doit donc travailler très fortement pour s’en débarrasser. Vous lui donnez du sel, vous lui donnez tout cela et laissez-le faire. Et ne le pressez pas. Dites-lui que cela va prendre du temps, qu’il sera parfaitement rétabli, et quels sont les problèmes que les gens ont eus avec ceci [ce guru], et qu’il devra travailler dur.

Voici un type de bhoots que vous allez trouver. Ensuite vous découvrirez que, avec ces bhoots de guru, cela prend du temps, que c’est très difficile [de s’en débarrasser] et qu’ils peuvent vous attraper. Cela peut être très dangereux.

Et disons que quelqu’un devienne aveugle à cause d’un bhoot. Ses yeux sont ouverts mais il est aveugle. A coup sûr il est aveugle à cause d’un bhoot. Deux types d’aveuglement sont possibles. Leur Swadishthan Gauche est bloqué et vous allez penser que c’est dû à un bhoot. Mais il peut aussi s’agir d’un Swadishthan Gauche bloqué et qu’il soit devenu aveugle peut-être à cause d’un diabète. Ce pourrait être la combinaison des deux. Donc vous lui demandez s’il a du diabète ou pas. Si la personne n’a pas de diabète, alors c’est sûrement un bhoot. Alors que faites-vous pour faire partir ce genre de bhoot ?

Sahaja Yogi : On utilise une bougie.

Shri Mataji : Pas seulement une bougie, cela ne marchera pas. Vous prenez Mes mains, la photo de seulement Mes mains. Vous avez des photos de Mes mains et vous placez une bougie devant cette photo. Toutes ces photos que vous avez séparément, ont des significations. Placez la bougie et derrière elle placez les mains et demandez à la personne de regarder la lumière, s’il peut voir la lumière. Vous serez étonné, il va graduellement commencer à la voir. C’est ceci qu’il faut utiliser.

Vous voyez, avec Sahaja Yoga, on doit également être précis, juste comme les mots anglais. Si vous êtes précis, cela va sortir. Si vous n’êtes pas précis, alors vous essayez ceci, vous essayez cela, ça ne va pas marcher. Mais si vous avez une photo de Mes mains, vous devriez demander à la personne de regarder la photo des mains. En voyant la lumière, graduellement la personne va commencer à voir les mains, et ensuite graduellement la personne va devenir en bonne forme.

J’ai vu une personne recouvrer la vue endéans dix minutes. Donc, dans ce cas, si le Swadishthan Gauche est bloqué, si la personne n’a pas de diabète et que ses yeux sont ouverts, alors il s’agit vraiment d’un bhoot, de rien d’autre. Même si certains peuvent dire : « Elle a perdu la vue parce que, cette jeune fille a perdu la vue parce qu’il y a eu un incendie dans la maison. » Mais alors elle a eu peur et les bhoots se sont installés là et elle est devenue aveugle. Les deux choses sont connectées. En fait les yeux ne peuvent pas rester ouverts s’ils ont été brûlés. Donc si les yeux sont ouverts et ont absolument une apparence normale, et si la personne ne peut pas voir, si la lumière en est partie, cela signifie qu’il y a un bhoot. Donc ces choses peuvent être très facilement résolues.

Sahaja Yogini : Comment faites-Vous ?

Shri Mataji : Avec la photo comme ceci et la lumière devant. Cela va aussi améliorer votre vue. Mes mains devraient être utilisées, c’est très bon pour les yeux. Mes mains sont extrêmement bonnes pour vos yeux. Si vous pouvez regarder Mes mains au travers de la lumière, c’est très bon pour vos yeux.

Maintenant, à quoi peuvent servir Mes pieds ?

Sahaja Yogi : Agnya.

Shri Mataji : Ils sont très bons pour l’ego et aussi le super ego. Mes pieds sont très bien pour les gens qui souffrent de l’ego et du super ego car ces gens sont très rustiques et les pieds résoudront leur problème. Donc utilisez juste Mes pieds.

S’ils voient Mon visage, leur ego va commencer à travailler : « Ce visage est comme cela, il devrait être comme cela, ceci cela. » Le super ego peut causer des problèmes. Même le supraconscient [extrême droite] vous donnera des problèmes. Mais Mes pieds, même si vous êtes dans le supraconscient, ceux-ci vont corriger vos problèmes. Les pieds sont non seulement puissants mais ils vont aller jusqu’au point le plus grossier où vous vous trouvez, pour n’importe quel type de personne. Disons qu’il s’agit d’un alcoolique et de toutes ces mauvaises gens qui sont des criminels, des gens de ce genre, vous utiliserez seulement Mes pieds et il sera bien. Mon visage ne marchera pas pour lui.

Mon visage est pour les chercheurs. Mais pour tous ces gens qui sont absolument du genre incorrigible, Mes pieds conviennent le mieux. Ceux qui ont un ego extrême, ceux qui ont un super ego extrême – qui sont dans les extrêmes – Mes pieds sont très importants. Vous aussi devriez parfois regarder Mes pieds. C’est une bonne façon de faire, un bon exercice. Regardez juste Mes pieds pour vous débarrasser de ce qui est grossier en vous. Regardez-les juste avec vos yeux. Comment allez-vous les regarder à travers votre Sahasrara ? (Rires.) Mais vous pouvez aussi les regarder au moyen de votre Sahasrara.

Sahaja Yogi : Mère, pensez-vous que, si nous utilisons la photo de Vos pieds pour une annonce dans le journal, nous aurons plus de gens ?

Shri Mataji : Ce sera une bonne idée.

Sahaja Yogi : Nous essayerons cela.

Shri Mataji : Mais vous voyez, Je ne sais pas. (Rires.) Essayez. Très bonne idée. Vous voyez, sur Mes livres et tout cela, nous avons essayé. J’ai essayé de placer Mes pieds sur tellement de choses. Les Indiens comprennent cela.

Sahaja Yogi : Pensez-vous qu’ils vont comprendre aux U.S.A. ?

Sahaja Yogi : Bien, Vous n’avez pas à dire Votre nom avec cela.

Shri Mataji : Mettons Mes pieds.

Sahaja Yogi : On va juste les laisser travailler. Nous allons indiquer ‘Sahaja Yoga’. Nous n’allons rien mettre à propos de Qui sont ces pieds.

Shri Mataji : Essayez. C’est très bien. Ils sont extraordinaires. Voyez toutes les lumières réagir. Vous le voyez ?

(Hindi.)

(Certains Yogis commencent à frotter les pieds de Mère.)

Mettez cela sur les pieds. Venez apporter ça ici. J’aimerais le lui donner. Très bien. Donnez-le-lui, ainsi il peut mieux le faire.

(Hindi.)

Mmm. Voyez le visage. Maintenant donnez aussi leur chance aux autres.

Que Dieu vous bénisse !

Venez ici.

S.S. Shri Mataji Nirmala Devi.