Extrait: Public Programme – L’esprit

Maccabean Hall, Sydney (Australia)

1981-04-03 Sahasrara Chakra, Sydney, Australia, DP-RAW, 83' Chapters: Arrival, Talk, Self-RealizationDownload subtitles: BG,EN,FR,LT,TR,ZH-HANS (6)View subtitles:
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Sahasrara Chakra, Programme Public, Sydney (Australie), 3 Avril 1981.

Début à 19’14 »

Soyez honnête avec vous-même. Vous n’avez pas à vous leurrer vous-même ou quoi que ce soit d’autre. Si vous êtes hypnotisé, réveillez-vous. Lève-toi et trouve ce qu’il y a de mieux, d’absolu. Et la seule chose que vous devez trouver, c’est votre Esprit. Votre Esprit réside dans le cœur. C’est le reflet de Dieu Tout-Puissant. Il se réjouit de lui-même, par lui-même. C’est le spectateur du monde, de sa puissance, le Saint-Esprit. Il vous observe et est appelé le maître du destin. Il sait ce que vous faites, vos aspirations, les erreurs que vous commettez. Il va très loin dans le pardon et le pardon et le pardon. Le pardon est une des qualités de l’Esprit. Il vous pardonne et assure que ça va marcher. Cela va se régler. Mais quand vous allez trop loin, disons si vous faites trop attention à votre être physique ou à votre être mental, si vous essayez de trop penser, l’Esprit vous indique son mécontentement et vous faites une crise cardiaque. La crise cardiaque vient à vous par le mécontentement de l’Esprit. Si l’Esprit est en colère contre vous, vous faites une crise cardiaque. Cela signifie que vous avez négligé votre Esprit, que vous avez prêté attention à des choses qui ne sont pas importantes. Vous vous êtes occupé de choses qui ne sont pas importantes. Vous ne vous êtes pas souciés de vous-même, de l’Esprit, de votre recherche. Si vous êtes perdu, disons dans un comportement fanatique consistant à lire certains livres et certaines choses, à les extraire et à les mémoriser par cœur et à se chamailler, puis à continuer tout cela, en toute sincérité et bienveillance mais aussi stupidité, vous pouvez alors avoir un malaise cardiaque. Le cœur est très important. Il vous donne parfois un premier avertissement en vous donnant une paralysie partielle parce que dans le cœur est une sorte de ressentiment créé par l’Esprit qui crée un caillot, un caillot, et lorsque ce dernier va au cerveau vous avez une paralysie partielle, donc vous ne faites plus un pas. Votre attention y est attirée. Puis vous commencez à penser à Dieu, à penser à toutes les choses et peut-être que si vous venez au Sahaja yoga vous êtes guéri parce que votre Esprit vous pardonne à nouveau. Nous prenons trop de liberté avec notre Esprit. Il est vrai que Dieu vous a donné la liberté et qu’Il ne vous enlèvera pas votre liberté à aucun prix. Il faut être absolument libre de choisir d’aller au ciel ou d’aller en enfer. Il ne va pas vous forcer. La seule chose que l’on puisse faire, c’est de vous expliquer et de vous dire que c’est ainsi que vous allez en enfer. Et si vous voulez y aller, que peut-on y faire ? Même s’Il est Dieu, Il ne va pas du tout questionner votre liberté. Il ne veut pas vous obliger, de quelque façon que ce soit, à vous lier à Lui, comme le sont certaines personnes, à vous lier simplement, sans comprendre. Mais Il veut votre libération complète. La première étape est donc que vous devez choisir votre libération à travers votre propre liberté de choisir. Or, jusqu’à ce point, jusqu’à ce que vous soyez des êtres humains, il n’y avait pas de choix pour vous, mais après être devenu un être humain, on vous a donné le choix pour que vous puissiez développer en vous la compréhension du bien et du mal en toute liberté, pour que vous puissiez entrer ainsi dans le Royaume de Dieu, comme des gens libres qui ont choisi le bien dans leur propre gloire, dans leur propre liberté. C’est la seule petite étape où nous confondons toujours notre liberté avec notre ego. Par exemple, maintenant, cette salle est ici pour que je puisse parler.  Quelqu’un vient de l’extérieur qui a été un peu embrouillé par une certaine organisation et il pense qu’il fait le plus grand travail du monde dans ce genre de mythe. Il vient ici dans cet état d’ego, s’assoit ici et me pose questions après questions, questions après questions, questions après questions, ne permet à personne d’autre de parler, me prend tout mon temps pour lui comme si cette salle lui avait été réservée et tout son auditoire regroupé par lui.  Il se soucie moins de voir que c’est l’ego qui fonctionne. Il ne faut donc pas confondre notre liberté avec notre ego, c’est le conseil que je dois vous donner. Essayez de différencier votre ego de votre liberté. Quand vous êtes lié par votre ego, vous êtes esclave de votre ego. Quand vous êtes lié par votre super ego, vous êtes esclave de votre super ego, de votre conditionnement. Par exemple, vous êtes né chrétien, vous êtes chrétien, vous êtes chrétien, vous êtes donc lié pour toujours. D’accord, vous êtes chrétien, mais qu’en est-il du vrai christianisme en vous ? Qu’en est-il de votre renaissance dans le vrai sens du terme. Donc vous devenez esclave de ces choses, donc il n’y a pas de liberté. Et l’Esprit est la liberté, est l’être libre en nous. Il est détaché. Il ne peut pas être tué. Il ne peut pas être emporté par le vent. Il ne peut pas être brûlé. Il est éternel. Anand. Il est éternel. Cet Esprit est joie. Cet Esprit est source de joie, il émet de la joie. La joie est différente du bonheur et du malheur. L’ego, quand il se sent choyé, il est heureux. J’aime ça, j’aime ça. Cette histoire de « moi », c’est de l’ego gâté, ce qui n’est pas de la joie. Parce que vous aimez boire aujourd’hui et demain vous n’aimez pas avoir mal à la tête. Il a le double côté de ce que j’aime et de ce que je n’aime pas. Vous aimez quelque chose à travers votre ego, n’aimez pas à travers votre super ego. C’est donc une pièce de monnaie et elle a deux faces, l’une étant le bonheur et l’autre le malheur. La joie est au-delà de cela. La joie est une spectatrice du drame, un témoin. Vous voyez un drame. Vous savez que c’est un drame. Vous regardez cela comme un drame. Vous n’êtes pas impliqué, vous le voyez et vous en profitez. Vous pleurez si vous voyez quelque chose, vous pleurez mais vous savez que vous n’êtes pas cela, c’est du théâtre. Le voyant, le témoin. Votre Esprit est le témoin et quand vous devenez l’Esprit, vous devenez le témoin. Vous devenez le témoin. Par exemple, vous voyez quelque chose à travers une fenêtre. Il y a quelque chose qui existe dans la fenêtre par exemple. Maintenant, vous entrez dans la pièce et vous voyez par la fenêtre. Votre conditionnement est comme une voie qui surgit en vous comme une pensée, qui vient du passé. Elle se lève à nouveau et une autre pensée surgit et disparaît dans le passé. D’abord la pensée du passé est là, puis une autre pensée du futur est là, elle disparaît. Vous voyez la pensée surgir mais vous ne pouvez pas la voir disparaître. Entre les deux, il y a le présent. C’est là que le lieu est établi, que le présent est établi lorsque votre attention est éclairée par l’Esprit. Soit vous pensez à l’avenir, soit vous pensez au passé. Mais je dis maintenant. En ce moment, à l’heure actuelle. Vous ne pouvez pas y rester parce que votre Esprit n’est pas éclairé. Parce que l’Esprit est le présent. Lorsque vous obtenez votre Réalisation, vous constatez que vous ne pensez pas à l’avenir ou au passé, vous ne faites que savourer. Tout devient différent. Toute la vie devient un théâtre et la joie qui en découle commence à se manifester et vous appréciez vraiment de petites, petites choses ici et là et vous comprenez vraiment toute la joie perdue avant la Réalisation. Ce n’est pas une chose mentale qui vous donne la joie, mais la joie coule sur vous depuis votre tête juste comme ceci, une chose fraîche commence à couler vers le bas. Comme certaines personnes ont le sentiment d’une tension qui monte, c’est la même chose, une sorte de fraîcheur, un flux de joie que l’on ressent dans tout son corps qui se répand. Parfois cette brise fraîche qui monte dans la tête commence aussi à devenir comme une fontaine qui déverse cette joie en vous. Vous regardez les images, sont des exemples : voir cette étoile de Moïse. Vous David étoile, vous voyez que lorsque vous voyez que vous pouvez y penser ou tout simplement regarder cela. Regardez-la et ne pensez pas. La joie de la création de cette chose, toute cette chose, devient une avec vous. Comme toute l’environnement autour d’un lac est complètement ressenti dans le lac si le lac n’a aucune ondulation. Complètement. De même, tout ce qui est joie, le créateur, quel qu’il soit, y a mis. Vous obtenez la joie complète en vous parce qu’il n’y a pas de pensée. Il n’y a pas de barrière. Pas de conditionnement. L’ensemble ne fait plus qu’un avec vous et vous commencez à vous sentir extrêmement heureux. Extrêmement joyeux. Un sentiment indescriptible. C’est juste pour se réjouir, pour le ressentir. Comme on a demandé à Kabira : « Pourquoi ne parles-tu pas maintenant ? » C’est ainsi qu’il dit en hindi, il est l’un des poètes formidables que nous avons, dit-il, « Jab mast huye to kya huye. Quand Je suis entré dans le nectar de l’ivresse de l’Esprit, maintenant que puis-je dire. Il n’y a pas de mot. Aucune coupe ne peut contenir cette joie, aucun mot ne peut remplir ce sens. Vous feriez mieux de me rejoindre, de le trouver et de vous réjouir. » C’est tout ce qu’il pouvait dire.