Discours aux Yogis – Ouvrez votre Cœur – Lonavala, Inde – 25 Janvier 1982
C’est un tel plaisir de rencontrer tant de Sahaja Yogis de partout dans le monde et de pouvoir leur parler. Dans ce monde entier c’est eux qui Me comprennent le mieux. Il est impossible de s’entendre avec une personne qui n’est pas un Sahaja Yogi. Même si vous leur donnez la Réalisation, s’ils ne sont pas devenus des Sahaja Yogis, alors c’est très difficile de leur faire comprendre également les subtilités de leur propre être. Aujourd’hui, puisque nous sommes tous ici des Sahaja Yogis, J’aimerais vous parler de la croissance de l’être sur un plan plus subtil.
Tout le temps, tandis que nous entreprenons une chose quelconque, nous nous demandons ce qu’il faut faire. « Que faut-il faire pour être réalisé ? » est la première question que les gens Me posent quand ils ne sont pas réalisés. « Que devrions-nous faire, Mère, pour devenir réalisés ? » Alors Je dois leur dire : « Rien, étendez juste vos mains vers Moi et cela marchera. »
En fait, après la Réalisation, vous devez faire quelque chose, comme ils disent. Mais encore, que devez-vous faire ? A nouveau survient la question : « Que devrions-nous faire pour ceci, pour débloquer ce chakra-ci, ce chakra-là ; quelle est la technique, quelle est la chose ? » Le problème avec les Sahaja Yogis comme ils sont aujourd’hui, c’est qu’ils sont déjà tous des technocrates. Ils ont fait tellement de choses techniques que ce serait mieux qu’ils oublient la technique et se préoccupent plus de la spontanéité. Il y a tant de technique que la technique a tué la spontanéité et qu’un juste milieu doit être trouvé entre la technique et la spontanéité.
En premier vous obtenez votre Réalisation spontanément, de façon sahaj. Ensuite vous devez – naturellement vous êtes des technocrates par tempérament – vous voulez avoir une technique, le tantra, le mécanisme, la façon de faire marcher le mécanisme.
Grâce à Dieu nous ne sommes plus si mauvais maintenant, sinon normalement J’ai vu, tandis que Je faisais un discours, que les gens se donnaient des bandhans et élevaient leur Kundalini – tous ces gens idiots alentour – et les autres, qui étaient des nouveaux venus, étaient effrayés de tels Sahaja Yogis se demandant ce qu’il se passait avec ces gens qui sont si anormaux. Et si vous leur dites qu’ils ne devraient pas faire cela, qu’ils devraient juste écouter le discours, ils vont dire : « Non, non, Mère, nous avions des blocages aussi nous avions essayé de nous mettre en ordre. »
On doit maintenant réaliser que vous devez devenir plus subtils. Alors à nouveau la question : « Comment le devenir ? » Comment devenir plus subtil est le problème.
Par exemple il était question aujourd’hui d’avoir un puja dans la matinée ce jour. Ils disaient qu’il y a un Suryagrahana, ce qui veut dire une éclipse de soleil, et si aujourd’hui c’est une date si grande que, si vous faites une vénération ou un puja, vous obtiendrez des bénédictions comme autant de milliers de pujas en ce jour d’éclipse de soleil. Si maintenant vous regardez ça, cela semble très bien, très bon, que oui c’est vrai, que c’est écrit dans l’étude astrologique et tout ça, que c’est une très grande chose, et on commence à suivre cela.
Vous, étant des Sahaja Yogis, vous devez attaquer d’une façon plus subtile. C’est ainsi que votre sagesse deviendra également plus subtile, que votre attitude deviendra aussi plus subtile. Pour attaquer une telle question d’un point de vue plus subtil, nous devons avant tout savoir que nous sommes des Sahaja Yogis. Aucune technique n’est nécessaire. Pour commencer, voyez juste vos vibrations sur cette question, c’est très simple. Les choses plus subtiles sont les choses les plus simples, les choses grossières sont compliquées : c’est très simple, une équation très simple. La chose simple est de sentir les vibrations sur ce point, si oui ou non faire le puja aujourd’hui vaut la peine ou pas. Vous serez étonné que votre côté droit va devenir brûlant sur ce point.
Donc cet intellect, qui maintenant a été illuminé – vous êtes devenu prabuddha – vous devez l’utiliser d’une manière plus subtile.
Pourquoi n’est-ce pas nécessaire, pour les Sahaja Yogis, de faire le puja aujourd’hui ? Vous êtes déjà devenus sans pensée, aussi Je ne vous demanderai pas de répondre à la question. La raison en est, comme vous êtes tous des technocrates, que vous êtes du côté droit. Cela était très bien il y a de ça des milliers d’années quand les Védas ont commencé, et les Védas nous ont apporté la science. Tout l’intérêt à propos des Védas était correct à cette époque quand ils vénéraient Surya [le soleil] ou les choses du côté droit.
En Grèce ces choses ont atteint un tel niveau que tous les Dieux devaient juste tomber, tout comme les êtres humains, et devenir justes pareils à des êtres humains. Pour eux maintenant, chacun à des faiblesses, chaque Dieu a une faiblesse. Cette faiblesse que l’on a, un autre a cette faiblesse. Ils ne comprennent plus les Dieux en Grèce. Ils pensent seulement qu’ils sont une sorte d’entités avec toutes les faiblesses des êtres humains chargées sur leurs dos.
Donc ce mouvement vers le côté droit a été un peu trop loin depuis cette époque des Védas. La vénération de Surya est allée trop loin, vous l’avez trop vénéré. C’était tellement de trop que le Christ devait venir sur cette terre et dire aux gens qu’ils feraient mieux de pardonner. Sa venue aurait dû plus placer les gens au centre mais cela ne l’a pas fait. Au contraire, toutes les nations Chrétiennes allèrent sur le côté droit et nous, les Indiens, nous vous y suivons également.
Nous sommes donc des gens très côté droit. Tous les Sahaja Yogis, 99,9 pour cent d’entre eux, sont du côté droit. Même les Indiens le sont. Les gens bhakti [côté gauche] sont perdus, ils ne sont plus ici. Ce sont d’autres gens fous qui vont dans ce temple Pandhari pour prier Dieu, vont dans les églises, vont dans les temples, vont dans les mosquées. Partout, ils sont perdus.
Donc ceux qui vénèrent la lune, vénèrent la bhakti, le soi-disant amour de Dieu, sont perdus pour Sahaja Yoga pour le moment. Il y a ici plus d’intellectuels parce qu’ils mènent les autres dans un autre…, ils semblent plus sains que l’autre [côté].
Mais ce mouvement vers la droite est exagéré. Donc maintenant, pour amener les Sahaja Yogis vers la normalité, il faut les amener vers le côté gauche, comme ils le sont aujourd’hui – comme ils le sont aujourd’hui. C’est pourquoi Je vous emmène dans les villages où les gens sont très simples, très aimants, très affectueux.
Chez les gens du côté droit, le cerveau est si bancal que vous ne pouvez supporter aucun manque de confort, vous ne pouvez supporter aucun inconfort. S’il y a de l’inconfort, vous ne pouvez juste pas le supporter parce que toutes vos énergies sont utilisées par l’activité de votre cerveau, ce qui est inutile et profondément nul, cela ne crée absolument rien. Mais cela vous fatigue tellement qu’un léger inconfort dans votre corps vous rend extrêmement contrarié et vous ne pouvez supporter aucun inconfort physique. Maintenant nous, les Indiens, sommes aussi tellement attirés par votre progrès que nous essayons aussi de suivre vos pas, et deux fois plus vite.
Dans ces circonstances, on doit penser à ces gens qui aiment réellement Dieu. Ils ont de la bhakti, de la dévotion, ils ne pensent pas, ils ne se font pas de soucis, ils suivent aveuglément Dieu. Ils savent que Dieu existe et ils disent : « Nous rencontrerons Dieu un jour » malgré les erreurs qu’ils ont créées. Tout comme vous avez commis des erreurs avec votre comportement côté droit, aussi avec le côté gauche ils ont commis des tas d’erreurs, sans aucun doute. Mais ils doivent être amenés dedans [dans Sahaja Yoga]. Vous devez les rencontrer et ils doivent vous rencontrer. Ils auront un bon effet sur vous, Je sais cela.
Pour devenir maintenant la lune, ce n’est pas si facile parce qu’une fois que vous êtes devenu le soleil, c’est assez difficile – vous êtes allés un peu trop loin. Et pour devenir la lune, vous devez développer cette shraddha, cette foi, cette foi sans pensée, cet amour.
On pourrait demander : « D’où commences-tu quand tu t’assieds pour la méditation ? » J’ai demandé à Modi qu’elles étaient les questions. « A partir d’où faut-il commencer et où arrêter ? » Tout cela est à nouveau de la technique. Je vous prescrirais juste une seule technique – chaque groupe a besoin d’un type de technique différent, vous voyez, selon la sorte de problèmes qu’ils rencontrent – c’est de commencer avec votre cœur et de finir là seulement. Cela commence à partir de votre cœur, à partir de votre Atma, et se termine dans votre Atma. Arrêtez juste d’en parler, commencez juste à sentir votre cœur, commencez seulement à sentir votre cœur, ouvrez-le – n’ouvrez pas autant votre bouche que votre cœur.
Que faisons-nous quand nous aimons ? Quel en est le signe, le symptôme ? Je ne sais pas si, en Occident, cet aperçu de l’amour est aussi là ou pas. Mais vous pouvez le voir encore dans ce pays. Disons qu’une mère, si son enfant est malade… Je l’ai connu de Ma propre mère, quand Mon frère était très malade à cause de la typhoïde, durant 21 jours et 21 nuits elle n’a pas fermé l’œil, elle ne l’a pas fait. Si vous aviez vu ce genre d’amour, alors vous pourriez comprendre quels miracles… Elle n’a jamais pensé à son confort, rien, à quel moment elle a dormi, quand elle s’est levée. Elle n’a pas pensé à se nourrir, rien. Elle était juste en train d’attendre que son fils soit guéri. En fait ils ont dit qu’il devait quoi qu’il en soit être malade durant 21 jours, que si on essayait de le guérir plus tôt, alors il rechuterait ou aurait un autre problème. Donc J’ai vu que réellement durant 21 jours elle n’a rien mangé. En fait elle ne savait pas ce qu’elle était en train de manger. Quiconque lui offrait de la nourriture, elle en mangeait un tout petit peu et ensuite elle n’en voulait plus. Il ne lui restait plus d’autre désir que de voir son enfant guéri.
Combien pouvons-nous sacrifier à Sahaja Yoga ?
Alors Je vais vous donner un autre exemple que J’ai vu Moi-même dans Mon enfance. Actuellement les Indiens sont très différents mais J’ai vu des Indiens très grands dans ce pays. Quand les Britanniques étaient ici, ils étaient aussi un autre genre de Britanniques, maintenant vous ne les trouvez plus nulle part. La seule chose que Gandhi avait dite, c’est que : « Vous allez avoir swaraj, vous allez avoir votre indépendance. » ‘Swaraji’ signifie en fait : ‘swa’ signifie ‘votre Esprit’ et ‘le règne de l’Esprit’. Et quand il disait ‘swaraji’, il voulait dire ‘l’indépendance politique’.
Et combien les gens ont sacrifié pour cela, ce dont ils n’ont pas pu jouir eux-mêmes ?
Dans Ma propre famille, Mon propre père, qui avait des maisons, des voitures, tout, qui avait un titre honorifique, qui avait l’habitude de faire faire ses vêtements en Angleterre, tout lui a été pris, tout ce qu’il avait, tout. Et nous restions dans des huttes très ordinaires, à même le sol. Il n’y avait rien entre nous et la Mère Terre. Et ce que nous ressentions, c’était que notre père faisait cela en vue dans si grand but. Nous étions très fiers de cela. Nous n’avons jamais ressenti avoir rien sacrifié, nous étions fortement respectés partout et les gens nous offraient des choses mais nous ne les acceptions pas. C’était une telle fierté pour nous de le faire, c’était une chose si grande pour notre propre pays, pour nos concitoyens, pour un intérêt plus vaste.
Dans Sahaja Yoga, vous n’avez rien à sacrifier, ni de l’argent, ni votre sommeil qui est très important, ni votre confort, rien. Vous obtenez tout très facilement. Vous voyez cette bénédiction ! Et ce qui vous est promis est swaraj au sens réel, c’est le domaine de votre Esprit. Il vous a été promis la libération de ce qu’il y a de plus haut, ce que vous avez atteint, et avec zéro sacrifice. Mais vous ne pouvez même pas y sacrifier votre temps. Par-dessus le marché, certains pensent que Sahaja Yoga est leur obligé, spécialement Moi. Voici l’absurdité de tout cela.
Il n’était pas sûr également que nous obtenions l’indépendance à cette époque, rien n’était sûr. Ils sont allés en prison. Ma mère est allée cinq fois en prison avec 11 enfants dans la famille, seulement nous et notre parenté, chacun restant dans la maison, tous non éduqués.
Actuellement nous allons dans le sens inverse. Vous voyez les politiciens d’aujourd’hui occupés à faire de l’argent, c’est juste le système inverse, c’est l’inverse, juste l’attitude inverse. Je veux dire que Je ne peux pas comprendre d’où sont venus ces gens.
Donc vous n’avez rien à sacrifier, rien ne doit être sacrifié. D’une façon ou d’une autre, vous obtenez toujours un avantage supplémentaire. Vous êtes béni à chaque moment. Faites le compte de vos bénédictions. Et ensuite on devrait commencer à comprendre que ces bénédictions sont là pour que nous devenions plus aimants, plus généreux et capables de sacrifices.
Rien que l’idée même de se sacrifier est une idée orientée vers l’ego. Que sacrifiez-vous ? Qu’avons-nous à sacrifier ? Je veux dire, supposons que Je dise : « Je Me sacrifie », c’est du non-sens parce que c’est Ma nature. Je dois le faire à coup sûr, Je ne peux rien y faire, Je ne peux y échapper. Si Je M’éloigne de vous, Mes vibrations vont Me faire gonfler comme ceci, Je ne serai même plus capable de marcher. Je dois donner.
De la même façon vous devez donner la Réalisation. Si vous pensez que : « Oh Mère, je fais plein de méditations chez moi, je choisis à qui je donne, je suis exclusive », terminé ! Vous ne pourrez plus avancer. Vous pourrez avoir votre propre conception que vous allez plus loin avec cela, mais vous aurez absolument tort. Je vous permets de continuer avec vos illusions. Cela ne signifie pas qu’elles soient vraies.
Les gens Me demandent : « Combien de fois devrions-nous aller aux programmes ? Combien de fois devrions-nous méditer ? » A chaque moment !
Vous devez maintenant prendre la responsabilité de Sahaja Yoga. Vous devez en devenir responsable à votre propre manière. Vous devez le faire parce que vous le faites pour un bien plus grand. Le plus vous penserez que vous le faites pour un bien plus grand, le mieux ce sera pour vous.
Tout ceci, ce sont des qualités du côté gauche, du cœur, de l’Atma. L’Atma donne toujours, Il ne peut pas recevoir. C’est pourquoi il est impossible de Le ternir, impossible de Le dominer. Qui peut Le surmonter alors qu’Il est Son propre Roi ? Personne ne peut Le dominer, ni rien, aucun bien matériel. Rien ne peut Le dominer, Il est au-dessus de ça.
Ainsi, en venir à une vie plus subtile, comme ils disent : « Adoptez une vie spirituelle. » Mais ce que signifie une vie spirituelle, ils ne le comprennent pas. Et ‘esprit’ en anglais est un tel terme impropre qu’ils utilisent un seul terme ‘esprit’ pour trois choses, pouvez-vous l’imaginer ? Ils l’utilisent pour un esprit mort, pour l’alcool qu’ils boivent et le soi-disant Esprit qui existe en eux. C’est si absurde, n’est-ce pas, de donner un tel nom, un seul nom à trois choses qui se contredisent absolument l’une l’autre.
Donc pour adopter une vie plus subtile, on doit en venir à l’Esprit, aux subtilités de chaque chose.
Je vais maintenant vous donner un exemple concret. Ce n’est pas nécessaire de tirer vos oreilles pour cela [manière indienne de demander pardon] mais voyez-en la subtilité.
A Pune, les gens voulaient vous faire des cadeaux. Ils ont demandé : « Que devrions-nous donner ? » J’ai dit : « Donnez-leur de la terre du Maharashtra. » Ici chaque particule de cet argile du Maharashtra est vibrée. Si vous vous en souvenez, la dernière fois ils vous ont offert un brûle-parfum, ce que nous appelons dhupat en Marathi. Je ne sais pas comment vous l’appelez en anglais, il n’y a pas de nom pour une telle chose, mais vous savez ce qu’ils vous ont offert. Cette fois J’ai dit de vous donner quelque chose de symbolique et J’ai choisi cela pour vous. Je voulais voir vos réactions, quelles réactions vous auriez. Cela a été choisi dans un but. C’est une chose très importante que vous prenez avec vous. C’est une chose très importante, c’est de l’argile vibrée du Maharashtra, c’est quelque chose de grand. Même si à Pune les gens sont très avares, d’accord ; même s’ils gâchent toujours beaucoup de choses, d’accord ; mais le sol est vibré, il y a ici des punyas [mérites]. Et, à partir de ce sol, Je voulais mettre en avant quelque chose qui serait symbolique. Je suis allée Moi-même le sélectionner avant le Puja.
Mais alors, ce que vous en avez fait, n’est pas si satisfaisant. Il s’agit de la chose la plus importante que vous ayez emmenée d’ici. Toutes les autres choses sont d’une utilité d’une nature très grossière. Vous pouviez faire des essais. Vous auriez pu y mettre une plante qui donnera des vibrations. Donc on M’a dit qu’ils avaient demandé de l’envoyer par bateau. C’est une très grande erreur. Mais si Je vous donne quelque chose en argent, vous allez le prendre avec vous. Allez-vous l’envoyer par bateau ?
Il ne faut pas tirer vos oreilles pour cela !
Mais, pour en venir aux choses plus subtiles, il faut comprendre les valeurs plus subtiles de chaque chose. Ce ne peut être pesé ou compris à travers l’argent.
Car en Occident, vous savez, les gens achètent tout en tant qu’investissement, tout. Je ne sais pas comment ils n’achètent d’ailleurs pas leur nez comme investissement. Tout doit être standardisé parce que cela devrait avoir une valeur de revente. Je veux dire, imaginez que tout ce que vous avez est revendable, cela signifie qu’il n’y a pas de sentiment pour cette chose. Ils achèteraient même un certificat de la même façon, même le lit où ils dorment, tout serait vendable, Je veux dire revendable. Et ceci est la malédiction de ce pays.
Dans ce pays [Inde], ce n’est pas ainsi. Pour eux l’argent n’a pas besoin d’être autant standardisé, ni l’or non plus. Pour l’or, ils pourraient aimer avoir de l’or pur parce que c’est bon pour les vibrations. Mais une telle standardisation de ces choses ! C’est très bien pour, disons, des tuyaux de salle de bain d’avoir un standard, mais pour ces toutes petites choses, il ne devrait pas y avoir de standardisation.
Cela parce qu’ils ne sentent pas les vibrations. Si vous commencez à comprendre les choses qui ont des vibrations, alors vous serez étonnés de ce que les choses qui semblent si insipides, si inutiles, pas du tout revendables, vous pouvez dire sans valeur, vous pourriez dire selon vos standards qu’elles ne valent rien, pourraient être tellement utiles. Comme un cheveu de Mahomet. Imaginez un cheveu de Mahomet, le linceul du Christ. Mais même aussi le linceul du Christ, ils le vendent maintenant, ils en retirent aussi de l’argent. Je veux dire que, grâce à ces Occidentaux, tout est vendable.
Mais une fois que vous commencez à aller vers le côté plus subtil des choses physiques, non seulement celles qui sont esthétiques – ce qui est esthétique est aussi vendable – mais des choses qui ne peuvent pas être vendues – vous ne pouvez pas vendre votre Esprit – les choses les plus précieuses pour vous devraient être celles qui sont pour vous la plus précieuse énergie.
Nos valeurs ont changé. Nous sommes des gens différents. Quelle est l’énergie la plus précieuse pour nous ? C’est l’énergie vivante. L’énergie synthétisée de toutes les énergies, c’est l’énergie vivante. Mais nous croyons en l’énergie de l’argent ou dans les énergies destructrices ou atomiques, les énergies électriques, actuellement les énergies du pétrole, et tous ces points seront frappés pour que vous compreniez que vous devez faire sans elles.
Donc la chose la plus grande pour un Sahaja Yogi, c’est l’énergie vivante, et le signe d’une énergie vivante est qu’elle grandit et se débarrasse de tout ce qui est inutile pour cela. Elle sait comment faire marcher cela. De la même manière un Sahaja Yogi devrait savoir ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Vous êtes jugés à chaque moment, naturellement puisque vous êtes entrés dans le Jugement de Dieu.
Cette compréhension de devenir plus subtil vient au travers de l’amour. Ce qu’est l’amour, c’est difficile de le décrire. Vous pouvez seulement vous en réjouir. Je M’en réjouis quand un villageois M’apporte quelque chose de si simple et Me le fait manger. Comme les tout petits fruits, appelés ‘baies’, qui avaient été donnés à Shri Rama.
Shri Rama Lui-même était né sur le côté droit. Quel grand exemple pour vous tous que Shri Ram qui se trouvait sur le côté droit et qui œuvre le côté droit. Quand Il naquit et Il était alors un enfant… Il est un Suryavanshi, Il est le Fils du Soleil. Je veux dire que Surya – tout vient du Soleil pour Lui. Quand Il naquit et était un petit enfant, Il demanda à Sa mère pour avoir la Lune. Il a commencé à pleurer et personne ne savait comment Le satisfaire. Il dit : « Je veux avoir la Lune. » Ils Lui donnèrent plein de jouets, Il les rejetait. Ils dirent : « Quel enfant ! C’est une chose bizarre… Il veut avoir la Lune mais comment La Lui donner ? » Ils ne savaient pas comment résoudre le problème. Il dit : « De toute façon donnez-Moi la Lune. Je ne veux pas manger ou autre. Je veux avoir la Lune. »
Ici la Lune représente l’Atma, la capacité rafraîchissante. Il a demandé après la Lune. Vous êtes tous sur le côté droit, alors demandez à avoir la Lune. Demandez à avoir l’Esprit.
Et ils ne savaient pas comment satisfaire ce Shri Rama qui était l’incarnation de Shri Vishnu et qui demandait à avoir la Lune parmi toutes les choses, rien d’autre. Qu’y a-t-il là de si important ? Alors la mère a toujours une intuition. Elle apporta – c’est une maya, c’est une belle pièce de théâtre – elle apporta un miroir et Lui montra la Lune dans le miroir. Il dit : « Maintenant on peut avoir la Lune ici. » C’est si délicieux ! Et Il fut satisfait. Même Sa seule réflexion peut apporter de la satisfaction. Vous êtes comme les miroirs et Je veux voir la réflexion de la Lune en vous.
L’amour dont on parle doit être plus subtil. Il devient réellement plus subtil quand vous vous réjouissez vraiment. Ainsi, donner quelque chose à quelqu’un est une des manières d’en juger. Quand vous commencez à vous réjouir en donnant – non pas en prenant mais en donnant – alors vous devriez savoir qu’au niveau matériel vous avez senti, vous avez touché ce seul rivage de subtilité au niveau matériel. Au niveau émotionnel, vous le pouvez aussi.
En Inde, Je veux dire que tous aiment leurs enfants, Je veux dire qu’ils les aiment un peu trop, cela va trop loin. Je veux dire qu’ils pourraient même vendre leur pays au nom de leurs enfants. Cela va trop loin : ‘leurs’ épouses – c’est toute une histoire – ‘leurs’ maris. C’est un peu de trop. Le côté opposé se trouve en Occident où ils ne croient pas à tout cet amour insensé. Entre les deux, la subtilité de l’amour c’est d’aimer une personne, non pas selon un quelconque raisonnement ou une manière quelconque d’y gagner ou d’y obtenir une quelconque relation, mais juste pour émettre de l’amour. Que vous en receviez une quelconque reconnaissance ou pas, émettre juste de l’amour est une manière plus subtile d’aimer. Cet amour guérit les gens, cet amour réconforte, c’est son côté réconfortant, cela réconforte.
Pour commencer, nous devrions veiller à consoler les autres. Juste se faire plaisir à soi-même est contraire à cet amour. Les gens aimeraient préparer Mon lit. D’accord, Je sais qu’ils M’aiment. Mais cela doit aussi s’appliquer aux autres. Ils M’aiment et en second ils s’aiment eux-mêmes ! Ce n’est pas bien.
Entre Moi et eux, il y a un grand fossé. Tout cela est empli par les autres.
Qui sont les autres ? Ce sont les Sahaja Yogis. Nous ne ferons jamais par amour le lit d’un autre Sahaja Yogi, c’est très difficile, c’est de trop ! Mais pour découvrir les fautes chez les autres Sahaja Yogis ! « Tu t’es levé très tôt, tu as ouvert le robinet en grand, je ne pouvais pas dormir », ceci est une plainte très courante. « Ils ont claqué la porte tôt le matin, ils ont fait du bruit. » Comme vos cerveaux sont maintenant hors service à cause du fait de penser sans arrêt, là vous êtes tellement sous pression que vous ne pouvez plus supporter aucun bruit nulle part. Je veux dire que Je pense que les gens peuvent seulement vivre heureux dans un cimetière si telle est la situation. Je suis restée vivre là où se trouvait une gare. Nous pouvions entendre toutes les opérations de triage, tout ce qui se passait, et Je Me réjouissais vraiment de tout cela.
Alors, quand nous commençons à réconforter les autres, à donner du confort à leur corps physique, à leur mental, c’est également [considéré comme] une chose très farfelue. Car dire des choses réconfortantes, dire de belles choses aux autres, est considéré – Je ne sais pas comme quoi. En Occident c’est très difficile de découvrir des gens qui peuvent trouver les mots pour dire des choses douces aux autres. La même chose en Inde, spécialement dans le Maharashtra. Le langage Marathi peut être dur. (Mère parle en Marathi.)
Dire de douces paroles, dire quelque chose de doux, être gentil et agréable ! C’est si agréable d’entendre que vous êtes doux les uns envers les autres.
Quand les gens viennent Me dire que : « Tel et tel Sahaja Yogi est venu me réconforter et il a été très gentil », Je sens que réellement Sahaja Yoga marche d’une superbe façon. Je sens que cela avance d’une manière très importante.
Vous pourriez en avoir des milliers d’entre eux, qu’y a-t-il là ? Il n’y a là aucune qualité. Essayez de modeler votre Vishuddhi de façon adéquate, sinon vous aurez des problèmes au Vishuddhi, Je dois dire. Essayez d’employer un langage qui soit extrêmement doux. Cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’hypocrisie, non. A l’intérieur vous êtes grands, vous désirez aimer. Mais il y a une barrière qui est votre ego. Quand la lumière de votre amour passe au travers de cet ego, cela devient faussé, cela est abîmé, c’est gâché et alors vous dites des mots durs aux autres.
Essayez d’être doux au travers de votre Vishuddhi Chakra. Une fois que vous commencez à faire cela, vous allez très bien développer votre état de témoin. Car avant tout vous vous observez vous-même, ce qui essaye d’être désagréable envers les autres et se réjouit de cette méchanceté. Il y a un Hitler installé dans votre Vishuddhi et cet Hitler vous commencez à le voir : « Très bien Mr. Hitler ! » Celui-ci désire dire des choses très dures, vous voyez, parce que cela plaît à votre ego, ce que nous appelons « l’intelligence ». Voyez quelles sont nos fausses identifications : « Tu vois, tu es très intelligent, très affûté ! » Il s’agit seulement d’ego, d’un des agents de l’ego. Aussi essayez d’être doux avec votre langue.
C’est très facile de se moquer des gens pour de petites choses ici et là, n’importe quoi rend cela aisé. (Mère parle en Marathi.) Au Maharashtra, les gens sont connus pour une telle attitude, la façon de se moquer de chacun. Mais, quand nous commençons à nous moquer des autres, nous aussi devenons une cible pour la moquerie. Les Anglais sont aussi comme cela, ils le sont beaucoup, chacun Je dirais. Et les Anglais ont une manière tout à fait spéciale de se moquer de tout le monde. Evidemment les Sahaja Yogis ont maintenant réalisé cela. Ils ont tous leur propre style pour s’occuper des choses. Comme Je dirais que les Américains sont, n’ont aucun respect d’eux-mêmes, ne se respectent pas eux-mêmes. Je veux dire qu’ils n’ont aucun respect du tout, ni pour eux-mêmes, ni pour la vie de n’importe qui d’autre ou n’importe quoi. Ils n’ont aucune sorte de respect. Les Indiens sont hypocrites, ce sont des gens très hypocrites. Comme cela, chacun a un problème !
Maintenant vous êtes devenus des Sahaja Yogis, vous n’êtes plus des Anglais, des Indiens, des Américains, plus rien de cela. Vous êtes des Sahaja Yogis. Vous appartenez à cette grande, très, très grande organisation de Dieu.
Et Sahaja Yoga est l’endroit où vous devez apprendre de toutes les façons. Ainsi les Indiens doivent apprendre comment être honnêtes et les Anglais doivent apprendre comment aimer. Les Américains doivent apprendre comment être respectueux d’eux-mêmes. Nous tous devons apprendre, abandonner ce que nous avions, nos identifications, et nous devons devenir plus subtils, universels, et des gens ayant de telles valeurs que n’importe qui les voit, dira qu’en Amérique Mère a créé des Abraham Lincolns, en Russie des Tolstoys, au Maharashtra des Shivajis.
Je dirais que Je suis trop ambitieuse mais Je vois la Réalité en vous et la Réalité en Moi-même. Sur cette base, Je dis qu’on doit créer des gens de cette qualité spéciale, qui aient des qualités en argent massif, des qualités en or, qui seraient si subtils, si beaux, si doux et si compréhensifs. Et aussi tout comme l’acier, et personne ne pourra transiger avec eux sur leurs propres principes, tattwas.
Voilà ce qu’il en est, c’est aussi simple que cela. Et alors vous commencerez à vous réjouir de votre amour, de vos qualités, à vous réjouir de tout et à avoir de la compassion pour les autres.
Alors vous n’aurez plus de blocages. Vous avez des blocages parce que vous n’avez pas de compassion. Dans la compassion, vous ne serez jamais bloqués, jamais. Une mère n’attrape jamais la maladie de son enfant. C’est un fait qu’elle n’attrape jamais la maladie de son enfant. L’enfant pourrait avoir la tuberculose ou pourrait être n’importe quel patient, elle n’attrapera jamais rien parce qu’elle aime.
De la même façon, quand vous aimez réellement, vous n’aurez aucun blocage avec rien. Alors quelle sera l’importance de poser la question de savoir quoi nettoyer, où nettoyer, de savoir quoi faire ? Vous êtes juste en train de répandre votre cœur ! A ce moment, Mes enfants, Mes Sahaja Yogis, seront à ce niveau où ils pourront complètement ouvrir leur cœur sans aucune peur.
Actuellement vous avez atteint un niveau très différent, vous êtes à un stade différent. Assumez juste vos pouvoirs ! Sachez que vous êtes cela. Ouvrez juste votre cœur.
Comme l’autre jour J’ai vu quelqu’un qui avait de très mauvais blocages de tous les côtés – ce n’était pas un Sahaja Yogi, c’était quelqu’un d’autre. Et Je lui ai demandé : « Comment vous êtes-vous arrangé pour avoir autant de bhoots en vous ? » Chacun, chaque [faux] guru que vous nommeriez, chacun était là. J’ai demandé : « Comment avez-vous fait ? » Il a dit : « J’ai un cœur très ouvert. » (Rires.) « Oh Dieu » J’ai dit. J’ai dit : « C’est pareil à une fenêtre ouverte dans un endroit pollué. Vous récupérez toutes les mauvaises odeurs, tous les moustiques et toutes les mouches qui circulent là-dedans. »
Ainsi la peur d’ouvrir votre cœur à ce point, provient de cela, de cette expérience.
Mais maintenant vous êtes à un tel niveau que vous devez ouvrir votre cœur. Il ne devrait plus y avoir aucune peur, il n’y aura plus de problème.
Les problèmes matériels ne sont pas difficiles à résoudre. Comme quelqu’un avait pris Ma photo qui se trouvait dans un cadre en argent et elle était assez contrariée parce que les douanes pourraient l’empêcher de l’emporter. Evidemment ils ne pourront pas stopper la photo mais ils pourraient stopper le cadre en argent. Et un homme M’indiqua qu’il en avait aussi prise une avec lui avec un cadre en argent et il avait pensé que les douaniers auraient une objection. Mais, dès qu’ils virent la photo, ils s’inclinèrent devant elle et ont oublié de regarder le cadre !
Tellement de problèmes, des problèmes matériels, peuvent être ainsi résolus. Ils sont si simples à résoudre, c’est si facile. C’est la chose la plus facile à résoudre, ces problèmes physiques.
J’ai connu des Sahaja Yogis qui sont restés dans Sahaja Yoga durant six à sept ans, mais ils étaient encore effrayés de l’état de leur corps, de leur corps physique, des problèmes qu’ils avaient, et ceci et cela. S’ils avaient pu abandonner cette peur, ils s’en seraient sortis. C’est un tel cercle vicieux construit à l’intérieur !
Et la même chose se produit avec notre ‘opération à cœur ouvert’ comme nous l’appelons. Nous avons peur que notre cœur soit, qu’il soit à nouveau bloqué dans des choses insensées, et alors nous ne voulons plus ouvrir notre cœur. Je peux comprendre cette peur. Mais maintenant vous êtes des Sahaja Yogis, terminé ! Demandez à tous ces gens [faux gurus…] d’aller se faire voir ailleurs. Toutes ces peurs, vous devriez leur demander de s’en aller.
Quand vous découvrez que vous êtes l’Esprit, que vous êtes cet Esprit puissant, essayez juste de l’établir.
Comment se sent-Il heureux ? C’est très simple. Quand vous sentez-vous heureux ? C’est quand vous donnez quelque chose, et pas seulement à Mataji. S’il s’agit de Moi, vous l’êtes, Je le sais. Si Je vous emprunte quelque chose, vous vous en sentirez très heureux, Je sais. Mais, vis à vis de quelqu’un d’autre, lui donner de l’amour, le réconforter ? C’est un si grand pouvoir qu’ont cette voix et ces paroles, que de pouvoir réconforter les autres en disant de bonnes choses.
Pouvez-vous imaginer quel pouvoir Dieu vous a donné ? Sans dépenser aucun centime, vous pouvez réconforter les autres rien qu’en disant de bonnes choses. Si vous prononcez un mantra, vous allez encore plus les réconforter d’une manière subtile. Et si vous instillez en eux l’amour de Dieu, c’est encore plus grand. Et la Joie que vous retirez de cela est si grande parce que l’Esprit est la Joie. Plus grand vous allez l’ouvrir [votre cœur], plus la lumière va entrer, et mieux cela va marcher.
Donc abandonnez cette peur qui s’est installée en vous durant vos expériences. Maintenant il s’agit ici d’une nouvelle expérience d’une nouvelle vie où votre énergie provient de l’Esprit qui est Amour. En un mot, c’est l’Amour. Et en trois mots c’est la Vérité, l’Attention et la Joie. Tous rassemblés, c’est l’Amour. Quand vous les mélangez, cela devient l’Amour.
Et voilà ce que vous possédez, c’est le grand pouvoir de l’Amour. Au travers de votre attention, vous aimez les autres. Rien que l’attention est suffisante, le fait d’être attentif [aux autres].
Voyez, J’avais besoin d’un mouchoir. Très bien. C’est vrai que J’avais besoin d’un mouchoir. Je l’ai oublié. Je veux dire que d’habitude J’oublie toutes ces choses. Alors ils ont senti ce besoin : « Mère a juste besoin d’un mouchoir. » Ils M’ont apporté le mouchoir. C’est une action très simple, vous savez, mais leur attention était sur Moi.
Avec de petites choses comme un mouchoir, vous pouvez réconforter les gens. Pour un Sahaja Yogi, le fait même de donner un mouchoir est si vibré, cela même est vibré.
Convaincre les autres gens se fait également de cette façon : être gentil avec eux et leur donner [ce dont ils ont besoin]. Et leur donner la Réalisation est ce qu’il y a de plus élevé.
En fait, quand vous deviendrez de plus en plus subtil, vous verrez que vous n’aurez plus de sentiments de solidarité avec ceux qui sont affligés, plus ce genre de sympathie, mais vous ressentirez de l’Amour pour eux.
Quand vous ressentez cette sympathie, qu’est-ce que cela signifie ? Que vous partagez leur pathos [souffrance]. Pathos. Si vous voulez partager ce pathos avec eux, partagez-le ! C’est une très bonne idée de partager leur pathos. Mais si vous voulez partager de la Joie, vous n’aurez pas cette sympathie mais vous aurez de l’Amour.
Vous désirez partager la Joie de votre Esprit avec une autre personne, aussi vous pourriez parler à cette personne d’une manière qui pourrait ne pas sembler être très plaisante. Et vous ne tomberiez pas à ses pieds. Vous voyez, ceci est le travail des politiciens et des hommes d’affaires, pas le vôtre ! Vous ne cherchez pas à faire des affaires avec eux. Vous voulez qu’ils en viennent à recevoir la Réalisation. Aussi vous devez dénoncer très fermement ce qui est faux. D’une main vraiment ferme, vous devez dire : « Ceci est totalement faux, absurde. » Vous devez être convaincant à ce sujet. A ce propos, si vous continuez à parler comme ceci et comme cela, ça n’entrera jamais dans leurs têtes parce qu’il y a là des bhoots et ceux-ci vous devez fortement les toucher. Cela aussi est de l’Amour.
Donc l’Amour est la chose la plus forte et la plus douce. Il s’agit d’une combinaison si belle et celui qui a la sagesse, cette sagesse plus subtile, lui seul peut l’atteindre.
Maintenant le mental va travailler à nouveau : « Comment y arriver ? » Aussi Je pense que vous devriez tous jeter ce mot : « Comment ? » dans la mer. Il existe un autre très bon mot en anglais qui devrait être utilisé : « Pourquoi pas ? » C’est de cette façon que vous pouvez vous assurer vous-même, vous établir vous-même, le faire marcher de cette manière en vous en remettant complètement à Dieu. Vous avez juste à transférer ces bénédictions aux autres, c’est tout ! Rien de plus ne doit être fait, transférez juste cette lumière aux autres. Pour cela, vous avez besoin d’une personne qui a accepté l’Amour comme carrière de vie, de quelqu’un qui vénère l’Amour, d’une personne qui pense que l’Amour est au-dessus de tout.
Donc aujourd’hui, pour sauver Surya [le soleil] de grahana [d’une éclipse], nous étendons notre Amour jusqu’à Lui [le Christ] et Lui demandons de créer de l’Amour dans les cœurs des gens qui Le vénèrent. Ceux qui rendent grâce à Surya, doivent savoir que le Christ réside dans ce centre qui n’est rien d’autre que de l’Amour. Toute Sa vie, Il a aimé ! Il S’est sacrifié parce qu’Il vous aimait tellement qu’Il voulait que vous tous entriez dans le Royaume de Dieu. Il S’est sacrifié à l’autel des territoires interdits de Dieu. Il a rendu cela possible pour vous d’aller là [dans le Royaume de Dieu], en absorbant votre ego et votre super ego. Il est le Messager de l’Amour qui était né sur le Surya.
Donc, pour rendre la plus grande justice à Surya, vous devez décider aujourd’hui que vous allez adopter l’Amour en tant que votre vénération, en tant que votre Puja.
Que Dieu vous bénisse tous !
Y a-t-il des questions ? Oui.
Question : Qu’en est-il des Australiens, Mère ? Vous avez parlé des Américains… (Inaudible.) (Rires.)
Shri Mataji : Ce sont des gens suffisamment sûrs mais ils doivent être plus profonds. Je dirais qu’ils pensent qu’ils sont éloignés du monde entier, séparés, et ils doivent adopter des manières de vivre plus profondes. Ce sont des gens aimants comparés aux autres pays, sans aucun doute, mais on doit s’approfondir, devenir plus profonds. Vous devez être très profonds, vraiment très profonds.
Vous devriez savoir que l’Australie fut un jour placée entre l’Afrique et l’Inde. Je suis allée à Perth, le côté africain, et ensuite du côté indien qui est Sydney et tous ces endroits. Mais vous ne devez pas vous satisfaire de toute la culture occidentale dont vous êtes imbibés, de toutes les choses occidentales que vous avez. Vous n’êtes pas à l’ouest, vous êtes à l’est. Parce que vous ne vous trouvez pas du côté occidental, si vous essayez de les suivre, c’est juste de l’imitation, c’est très superficiel. Ainsi Je ne parle pas des Sahaja Yogis mais par ailleurs des Australiens qui sont des gens très superficiels. Ils boivent beaucoup plus que les Ecossais. Je veux dire que de toutes les manières, ils sont très, très… trop, Je dirais, et c’est pourquoi ils sont rudes.
Donc ils doivent se diriger vers le côté plus subtil en développant une compréhension plus profonde des côtés esthétiques de la vie, dans, vous pouvez dire, les beautés de la vie, les beautés du langage. D’accord ? Et c’est ainsi, s’ils se dirigent vers cela, que ce serait un endroit merveilleux. Les Anglais sont très développés de cette manière. Ils ont des tas de belles choses, ils comprennent la beauté, celle-ci, celle-là. Mais ils sont devenus une sorte de, ils pensent qu’ils sont les plus sages de tous mais ils sont stupides. Vous voyez, ils pensent qu’ils sont les plus sages. Les Australiens en général ne pensent pas être les plus sages. Parce que vous vivez de manière superficielle, vous voyez, vous pensez que tout devrait être abordé de manière superficielle. Il ne s’agit pas de ça. Vous pouvez être les plus sages. Tout comme les Anglais pourraient l’être, vous pourriez l’être, n’importe qui pourrait l’être. Et puisqu’elle [l’Australie] est le Mooladhara, vous devriez être les premiers à devenir les plus sages ! Peut-être que le message de Sahaja Yoga devrait plus commencer à partir de l’Australie. Aussi entrez profondément en vous-même. Votre profondeur doit être développée.
Ils aiment toujours beaucoup la mer et le soleil et ceci ils le feront toute leur vie. Ce n’est pas nécessaire de se préoccuper de quoi que ce soit comme cela, ce n’est rien d’important. La mer est en vous, le soleil est en vous, l’Atma est en vous, tout est en vous. Essayez de vous réjouir à l’intérieur. Abandonnez l’idée d’aller dans la nature pour cela ou n’importe où, cela se trouve en vous-même, tout est en vous-même. Voilà ce que Je veux vous dire, c’est que, si vous voyez les choses de façon superficielle, vous les prenez des autres gens. Maintenant la manie d’aller à l’extérieur est terminée en Angleterre, les gens ne bougent pratiquement plus de cette façon. Ou bien aussi ils ne vont plus à la mer à ce point. Mais en Australie, vous devez encore apprendre tout cela.
Au lieu d’apprendre de la façon dure, c’est mieux de le faire d’une manière plus courte, c’est de devenir de plus en plus profond. Réduisez vos activités, devenez plus profond, méditez plus souvent que vous n’allez à la mer. Les visites à la mer sont un peu trop nombreuses Je pense, de même qu’il y a trop de bains de soleil. Tout cela est très superficiel. Ils ont tous des problèmes de foie. Vous ne devriez pas continuer à aller ainsi sous le soleil. Vous devriez en fait fermer toutes vos maisons, vous asseoir à l’intérieur et méditer. Quel problème de foie nous avons !
Donc ne traitez aucune question superficiellement parce que Dieu vous a donné, basiquement vous êtes faits de sagesse. Vous savez, tout le sol a la sagesse en lui. Mais où est-elle ? La trouvez-vous quelque part en Australie ? C’est difficile d’y trouver des gens sages, n’est-ce pas ? Les Sahaja Yogis ne peuvent pas parler aux autres Australiens, les pauvres ! La raison en est que vous suivez d’autres gens qui ne sont pas corrects. Suivez-vous seulement vous-même. Devenez profond en vous-même, la sagesse est là, plein de sagesse. Découvrez vous-même que, parce que vous êtes la sagesse, vous donnerez la sagesse au monde entier.
Tout est comme cela, vous savez, toutes les conditions sont partout sens dessus dessous. En Australie, qui devrait être la sagesse personnifiée, c’est là qu’il y a les gens les moins sages. Ils vont toujours aider le mauvais type de gens au niveau diplomatique. Je veux dire qu’ils font toutes sortes de choses sans sagesse. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas allés jusqu’à leurs propres profondeurs pour y découvrir qu’ils sont la sagesse.
Comme les gens du Maharashtra qui possèdent la Kundalini et sont en train de dormir. Ils sont occupés à ce mouvement d’aller dans ce temple, durant un mois ils iront dans ce temple pour y vénérer Shri Krishna. Ils ne veulent pas le voir [ce problème]. Et pour ajouter à cela, ils prennent du tabac de différentes façons. Vous voyez, ils utilisent même – comment l’appelez-vous – (Hindi or Marathi) du manjan, une sorte de poudre faite de tabac pour en frotter leurs dents. Pouvez-vous croire cela ? Je veux dire les dents qui sont l’endroit de Shri Krishna ! Ils les frottent joliment avec ce doigt et vont vénérer Shri Krishna là dans le temple. Des gens absurdes ! Ils vont prendre un peu de ce tabac et, pour le rendre plus fort, vont le mélanger avec une sorte de chuna, ce que vous appelez du carbonate de calcium, vous voyez, cette sorte de chose et ils le placent ici près de ces gencives, ce qui est aussi la place de Shri Krishna, et vont continuer à chanter durant un mois, ne vont rien manger, font n’importe quoi et vont là et se font casser la tête là-bas par ces horribles Brahmines. Alors que cet endroit est celui de la Kundalini, vous imaginez juste !
La même chose en Europe qui est le foie, le Nabhi. Et ce sont les gens qui boivent et mangent ! Ils consomment plus de nourriture que n’importe qui d’autre dans le monde entier puisse avaler. Si vous allez en Espagne, vous serez étonnés, ils peuvent dévorer tout le monde ! (Rires.)
Ensuite les Américains, ils mangent également beaucoup. Mais les Américains sont, comme Je vous l’ai dit, ils n’ont aucun respect de soi, aucun respect d’eux-mêmes. Ils vous donneront cinq roupies et vous rappelleront une centaine de fois qu’ils vous ont donné cinq roupies. Cinq roupies ! C’est horrible. Ceux qui n’ont pas le respect d’eux-mêmes, ne peuvent pas respecter une autre personne. Et eux, eux-mêmes, peuvent être des parasites, très parasites, des gens extrêmement parasites.
Il y eut une organisation qui écrivit à Gavin, vous voyez. Il devint si fâché avec eux, du fait qu’ils dirent : « Mère est une dame si riche, pourquoi ne paierait-Elle pas Son voyage en Amérique ainsi que les salles ? Nous lui procurerons Sa nourriture. » Ainsi Gavin se fâcha fort. J’ai dit : « Non, dis-leur que, ‘Je paierai aussi pour Ma nourriture et aussi la vôtre. Et également Je vous apporterai de beaux cadeaux. Je veux dire que Je suis d’accord’. » Et quand Je suis allée dans une église sur leur demande, ils dirent : « Non, non, nous devons Vous donner un peu d’argent après tout. » J’ai demandé : « Pourquoi ? » Ils dirent : « C’est la coutume de faire la quête. » J’ai dit : « Non, veuillez ne pas le faire. » C’était une quête de, Je pense, trois dollars et deux – quelle est la subdivision du dollar ? (Yogis : des cents) – deux cents, ils ont fait une quête de trois dollars et deux cents ! Je veux dire qu’ils n’ont aucun respect de soi d’aucune sorte, vous savez ? Ils pensent que tout ce qu’ils font est très bien, ils sont si tournés vers l’ego, si horribles. Et ils soutiennent toujours les mauvaises nations, les mauvaises politiques.
Ainsi ils vont soutenir l’Argentine, les Chiliens qui sont des gens affreusement oppressifs. Ils ont tué des milliers et des milliers de leurs civils, des gens simples, et sont juste des autocrates. Tous les Allemands [qui suivaient Hitler] ont atterri là et ces Allemands leur ont enseigné le fascisme. Le fascisme est en train de croître dans ces pays et succède à ces gens qui ne valent soi-disant rien. Et c’est eux qu’ils vont soutenir et pas Cuba parce qu’il est communiste. D’accord le communisme est mauvais et la démocratie est bonne. Mais que faites-vous en tant que démocrates ? Vous soutenez les autocrates, vous soutenez toujours les mauvaises choses. Vous avez fait un gâchis au Vietnam, fait un gâchis là, partout. Ils ne savent pas comment assister adéquatement les choses. Mais ils ont eu Abraham Lincoln. Donc, pour cela, vous devez excuser tout le pays. Mais vous ne pouvez pas vivre avec un seul Abraham Lincoln !
En ces jours, les Indiens sont horribles. Je veux dire que vous pouvez tuer quelqu’un ici, donner de l’argent et vous vous en sortez ! Voici ce qu’il en est ! Les politiciens usent de leur argent quand ils veulent gagner les élections et donc tous les bons à rien, tous les gens inutiles, sont ici soutenus par les hommes d’affaires. Les hommes d’affaires donnent de l’argent, les politiciens combattent les élections et le tout se trouve sous le contrôle de quelques hommes d’affaires qui sont des gens avares, horribles, absolument inutiles et complaisants. Et ces politiciens se succèdent, qui sont des bons à rien, des avocats sans cause, des rien du tout, des gens inutiles qui n’ont aucun cerveau, et ils deviennent des ministres. C’est un tel gâchis, tout pour l’argent.
Quelqu’un qui est intelligent ne peut pas avoir beaucoup d’argent, c’est un fait. Cela ne va pas ensemble. Une personne qui vénère Saraswati ne possède pas tellement de Lakshmi.
Vous trouverez toujours que, si vous parlez à un homme d’affaires, vous saurez immédiatement que quelque chose est un peu vague. (Rires.) C’est également vrai avec les Américains, c’est un peu souple. Et, si vous parlez à un intellectuel, vous découvrirez quelque chose de très rigide. (Rires.) C’est ceci le problème. Et à cause de ça, les gens orientés vers l’argent dans ce pays sont des gens stupides. Donc vous devez être les jouets de gens stupides.
En fait ceci est le pays où le Yogeshwara a vécu. De grands saints y ont vécu et ne se sont pas souciés de tous les styles et tout cela. Quelle est la nécessité pour les Indiens d’avoir tous ces styles ? Ils devraient vivre bien, devraient être propres, nets, ne pas être insipides, parce que Lakshmi est installée ici. Mais la façon dont ils deviennent modernes, vous voyez, en portant du nylon et en ayant de l’acier inoxydable dans la maison !
Pour eux, quand Je leur ai dit que Je vais faire des cabanes pour leur ashram, ils furent un peu dégoûtés. (Rires.) Ils ne vont pas avoir du ciment. Je sais que les Australiens haïssent le ciment. On peut utiliser des pierres mais pas du ciment. Vous voyez, notre ashram va être un idéal pour chacun. Il ne peut pas être comme n’importe quel autre. Aussi n’essayez pas de Me donner des exemples d’autres ashrams, Je ne vais prendre aucun conseil de personne. Nous allons vivre dans de belles cabanes, très confortablement sous la protection de l’Amour de Mère.
Alors, d’autres questions ? Pour les Australiens, J’ai dû inclure tout le monde, Je ne veux pas que quelqu’un se sente blessé. (Rires.) Il ne faut jamais gronder une seule personne, mais en gronder au moins dix, alors ça va ! (Rires.) Je ne vais rien lui dire. Maintenant, quelle est l’autre question ?
Q : Que faire avec la France, Mère ?
Shri Mataji : Eh ? Quelle est… ?
Q : France…
Shri Mataji : Qu’est la France ? Je vous ai déjà dit que la France est un soûlard. Et tous les ivrognes, il ne reste aucune valeur en eux. Ils n’ont pas de valeurs à propos de la moralité, pas de valeur du tout. Je veux dire qu’ils sont des ivrognes, vous voyez, il n’y a là pas de chaitanya, ils ne sont pas conscients, ce ne sont pas des êtres humains, ils sont soûls. Voilà ce qu’ils sont ! Ce sont des soûlards et ils sont supposés être le Nabhi, le foie. Imaginez un foie qui est soûl, c’est horrible. Mais ne vous sauvez pas hors de la France, d’accord ? Je sais pourquoi il pose cette question, ils veulent tous s’en aller ! (Rires.)
Si vous êtes réellement un Français, vous devez vous occuper des Français. C’est votre devoir. Vous y êtes lié par votre devoir. Si vous êtes un Brahmine, vous devez corriger tous les Brahmines. Si vous êtes un Maratha, vous devez corriger tous les Marathas. Si vous l’êtes réellement. Si Je suis un Indien, Je dois corriger les Indiens. Je dois les corriger. Je dois les amener sur le droit chemin. Ou bien vais-Je aussi les aider à aller en enfer ?
Nous devons nous occuper d’eux, ils font partie de votre propre peuple. Vous devez les en sortir. Même si vous ne tenez dans votre main qu’une petite partie d’un sari, vous pouvez attirer tout le sari. Gardez votre prise là. C’est cela la sagesse. Personne ne doit s’en aller de nulle part, établissez-vous partout. Je vous y ai établi pour certains buts. Vous n’avez pas à bouger, ce n’est pas nécessaire de se déplacer. Personne n’a à bouger.
Q : Mère, voudriez-Vous nous parler de Vos secrets ? Vous avez été aux U.S.A., en Europe, en Inde, en Australie. Qu’en est-il de l’Amérique du Sud, de l’Afrique, de la Chine ? Qu’en est-il d’eux ?
Shri Mataji : Vous voyez, Je suggérerais que tous ces pays en fassent partie. Mais quoi ? En fait, nous avons beaucoup de centres dans notre corps, n’est-ce pas ? Pas seulement sept ! Mais nous devons avant tout nous concentrer sur les sept principaux. Aussi concentrons-nous sur ces sept parce que nous pouvons fonctionner également là, avec ceux que nous possédons déjà, vous voyez ? Une fois que vous commencerez à travailler dans ces pays, Je vous parlerai également de cela. Car Je ne dirai rien dans leur dos. Quand ils seront là, Je vous dirai tout à leur propos.
L’Afrique, Je ne sais pas, que Dieu les sauve ! En tant que tels, ils étaient très bien, mais vous y êtes venus et avez placé vos idées dans leurs têtes. Aussi ce sont des causes perdues, absolument des causes perdues. Je ne sais pas. Ils ont de telles religions organisées et, pour des gens primitifs, si vous leur donnez n’importe quelle religion organisée ! Comme sont les Indiens chrétiens, ils sont les pires gens auxquels on peut penser. Les Juifs, les Indiens juifs, les Indiens musulmans, ils sont extrêmement fanatiques, Je veux dire extrêmement fanatiques. Même vous tous, les Chrétiens, vous êtes devenus des Sahaja Yogis, mais les Indiens chrétiens ne le deviendront pas. Pour eux, il faut aussi honorer le chien du missionnaire, oui, c’est le cas ! C’est pourquoi J’ai pris naissance dans cette communauté. Donc, voilà ce qu’il en est. Vous êtes venus les convertir au Christianisme.
Et il y a les autres qui sont des Musulmans. Ils sont très fanatiques, vous voyez. Un nouveau Musulman mange un tas d’oignons, vous voyez, donc il mange plus d’oignons pour prouver qu’il est un bon Musulman. Voilà ce qu’il en est.
Et vous leur avez fait beaucoup de tort en leur apportant cette soi-disant Chrétienté. J’espère qu’ils vont réaliser, que les choses vont marcher.
Nous travaillons en Algérie. L’Algérie prend forme mais c’est un pays autocratique, toutes sortes de choses sont là.
Voyons voir, nous devons dépendre de Sahaja Yoga et des Sahaja Yogis, des Sahaja Yogis plus que de n’importe quoi d’autre. D’accord ?
Que Dieu vous bénisse !
Q (Une Yogini en Hindi) : Que sont anadi et anahada ? Je peux voir des couleurs.
Shri Mataji : Oui. Assieds-toi.
Je vais le dire en Hindi ? Elle a posé une bonne question qui est de savoir ce qu’est anadi et anahada. Anahada est un son que vous entendez. Et elle voit des couleurs.
(Shri Mataji répond en Hindi : Quand vous devenez l’Esprit, alors rien ne devrait être vu par vous. Vous devenez cela. Quand vous entrez dans ceci, alors rien de ceci ne devrait être vu par vous à l’extérieur. Ce fait de voir des couleurs : quand il y a un mouvement vers le côté droit de l’Agnya, alors vous commencez à voir des couleurs.
L’écoute du son ou anahada, dont il est parlé, ceci doit également être compris. L’écoute de anahad ne se fait pas au travers de ces oreilles [oreilles extérieures]. Quand, en nous, les oreilles s’ouvrent, le son de cela est pareil au son d’une musique douce. Et ce qui est entendu par nos oreilles extérieures, ce n’est pas anahad, cela veut dire qu’il existe un problème d’une sorte ou l’autre.
Ce que cela signifie, c’est que peut-être vous avez fait un tas de dévotions comme, par exemple, avoir psalmodié le Gayatri Mantra, alors vous entendrez ce son parce que, en récitant le Gayatri Mantra, votre mouvement se fait vers le côté droit.
Un mouvement vers le côté droit génère de la chaleur en vous. A cause de cette chaleur, vos nerfs commencent à s’assécher et à cause de ce dessèchement, ces types de sons commencent à survenir. C’est entièrement physique et il n’y a aucune Joie là-dedans.
Mais, quand anahad est entendu à l’intérieur, alors d’une certaine façon il n’est pas entendu mais il est senti. Pour toutes les choses, le rythme se manifeste lui-même, il n’est pas entendu.
A cause de cela, une sorte de paix est sentie à l’intérieur, une sorte de rythme est ressenti à l’intérieur. Tout comme, lorsque vous entendez de la musique, vous commencez à marcher sur une sorte de rythme, de la même façon, quand la musique intérieure commence, alors elle ne vous est pas visible mais cela survient de fait en vous. Ce rythme commence à se manifester dans vos paroles et votre façon de parler, de la douceur se manifeste. C’est ceci la différence. [Inaudible]
Les couleurs ne devraient également pas être visibles. Rien ne devrait être vu. C’est compris ? Il faut corriger cela. Et cela arrivera – Je vous dirai que la cause en est l’Agnya Chakra – cela arrivera en corrigeant l’Agnya Chakra.)
J’ai répondu à sa question… (La Yogini continue à parler et Shri Mataji lui répond brièvement en Hindi.)
Elle M’a posé une question, elle M’a dit que vous entendiez les bruits de anahat. Elle entend des bruits dans ses oreilles, le nez et tout cela. Et elle voit des couleurs. Ensuite elle a demandé : « Qu’est cela ? Cela signifie-t-il qu’on doive entendre shraddha anahata [le vrai cœur] ?
En fait vous entendez réellement l’anahata après la Réalisation. Le fait est que tout le système est construit avec un rythme. Vous parlez en rythme, vous marchez de façon rythmique. C’est très rythmique en tout. C’est rythmique selon le rythme de Shiva. Votre comportement est tel, tout en vous est tel que les gens sentent comme si la personne était en train d’entendre de la musique. Vous vivez avec cela.
Supposons par exemple que vous écoutiez de la bonne musique. Vous voyez comment votre mental bouge, entre dans ce mouvement. Parfois il devient soudainement silencieux et vous commencez à le sentir. Ce n’est pas entendu par ces oreilles [extérieures] mais par les oreilles intérieures, nous pouvons dire, par des oreilles plus subtiles qui agissent sur votre comportement, votre tempérament, sur tout.
Et vous pouvez en fait sentir ce son, ce « lub-dub », dans tout ce qui respire, tout ce qui pulse. Vous voyez cela mais pas avec vos yeux. Vous sentez juste cette pulsation qui passe à travers vous et cette personne.
Quand vous êtes à Mes pieds – c’est également ici une supposition – Je sens soudain cela, alors Je sais que c’est fait [la Réalisation]. Mais le Mien [Mon tempérament] est tellement Un, Je veux dire que, quand Je dis : « Ha, tu as reçu ta Réalisation », Je sens les vibrations et tout, d’un seul coup.
Vous voyez, Je ne dois pas y penser, rationaliser, rien. C’est si spontané ! Cela se fait pareillement à une action réflexe, vous pouvez dire, c’est complètement une action réflexe.
Mais donc, si vous entendez quelque chose – comment entendez-vous toutes ces choses, c’est quand vous effectuez une action du côté droit.
Disons par exemple que vous récitez le Gayatri mantra qui est du côté droit. Si vous faites n’importe quelle action du côté droit, vous le développez, la chaleur du côté droit est développée, tout devient asséché. Il ne reste plus d’humidité. C’est asséché. Ensuite, avec la peau sèche et les choses sèches, vous développez toutes ces choses comme les nerfs secs, vous voyez. Ils sont secs. Il n’y a plus d’humidité. Et alors vous commencez à entendre toutes ces choses. Et elles sont très perturbantes et vous vous sentez mal à l’aise avec cela, ce n’est pas musical.
Avec l’Agnya Chakra, avec l’association de l’Agnya et du Vishuddhi, cela va être résolu, et vous devriez apprendre comment le faire. Grâce à l’Agnya et au Vishuddhi, cela peut être guéri et corrigé.
En fait ceux qui étaient des âmes réalisées, de grandes âmes réalisées, ne savaient pas que les gens allaient confondre ces deux choses.
On peut même dire d’un aboiement de chien : « J’entends anahat. » Que pouvez-vous faire à ce propos ?
Les choses subtiles vous ne les entendez réellement pas avec ces organes ni ces yeux, vous ne les voyez pas, vous ne voyez rien, elles agissent.
Comme vous avez constaté que vos mains élèvent la Kundalini. Mais là vous n’avez rien vu. Avez-vous vu quelque chose ? Cela agit. ‘Kalyan’ signifie que c’est subtil, signifie que cela existe, cela agit mais vous ne le voyez pas. Voilà ce que c’est, c’est subtil ! Si on peut le voir, alors ce n’est pas subtil, c’est grossier. N’est-ce pas ainsi ? Je veux dire que c’est si simple pour moi, tout ce qui est subtil, vous ne le voyez pas. ‘Sukshma’ signifie que vous ne voyez pas cette chose, n’est-ce pas ? Vous ne l’entendez pas. Si vous voyez quelque chose, c’est que ce n’est pas subtil. Terminé !
Une autre question ? Si vous arrêtez avec ce seul mot : « Comment ? », quatre-vingt-dix pour cent des questions vont disparaître !
[Un Sahaja Yogi demande en Hindi ou Marathi, la signification de ‘Triguna’. Mère corrige cela (en utilisant le même langage) en ‘Triguna Atma’ – ce qui veut dire les Tamas, Rajas et Sattva Gunas où le côté gauche est ‘Tamas’, le côté droit est ‘Rajas’ et le centre est ‘Sattva’, et ‘Trigunatmika’ est centré sur une position équilibrée.
Yogi (en Hindi ou Marathi) : Combien de temps dure l’effet du bandhan ?
Shri Mataji : Il M’a posé cette question : « Quand nous faisons un bandhan, combien de temps va-t-il durer ? » J’ai dit : « Cela dépend de votre intensité. Je ne Me suis jamais fait un bandhan à Moi-même ! » (Rires.) Il s’agit de votre intensité. Après quelques temps, vous n’aurez plus besoin d’aucun bandhan. Ce sont les autres qui devront se faire un bandhan quand vous irez auprès d’eux. (Rires.)
[Mère parle en Hindi ou Marathi à propos de l’intensité.]
Yogi (en Hindi ou Marathi) : Où se trouve le Hamsa Chakra ?
Shri Mataji : Le Hamsa. Ceci est le Hamsa Chakra.
Il s’agit d’une chose très, très matérielle. Je pense que ce chakra est très matériel et il doit être géré seulement au niveau matériel.
C’est le centre ici où, d’une certaine façon, la majorité du côté gauche et du côté droit se croisent au niveau matériel ici. Je dis à nouveau au niveau matériel, ils se croisent ici au niveau matériel.
Et, quand il est abîmé, vous avez des problèmes comme des sinusites et des problèmes comme des rhumes, des toux et tout cela.
Donc J’ai Moi-même essayé de Me mettre là en difficulté afin de découvrir ce que Je pourrais faire car, si Je vis comme Je suis, Je ne serai jamais à même de vous aider. Donc Je Me suis dit : « C’est mieux de devenir Moi-même malade pour voir ce qui va se passer. »
En fait c’est la même chose qui se passe avec ce centre quand il est bloqué, c’est-à-dire l’assèchement de l’humidité du nez à cause du chauffage central.
Pour les Indiens, disons que spécialement les gens du Maharashtra prennent un bain kadak, n’est-ce pas, ce qui veut dire avec de l’eau très chaude. Ils utilisent de l’eau extrêmement chaude pour leur bain. Pour eux, c’est très relaxant, ce qui est absolument une mauvaise idée.
Normalement le mieux est un bain froid. Si ce n’est pas possible, prenez de l’eau tiède. Elle peut être un peu chaude et ensuite tiède, absolument de l’eau tiède.
Ce qui résoudra un de ces problèmes, c’est de ne plus vous exposer vous-même à trop de froid ou de chaleur. La température devrait être maintenue semblable à celle de la température de la chambre. Cela arrive parce que vous prenez un bain très chaud et qu’ensuite vous sortez à l’extérieur.
A Londres des gens sont morts, des Indiens sont décédés d’un cancer du poumon parce qu’ils ne pouvaient pas abandonner leur habitude à ce sujet, cette habitude de prendre un bain [très chaud] le matin. J’ai dit qu’il s’agissait d’une mauvaise habitude pour les Indiens, pas pour les Anglais, eh ! (Rires.) C’est parce qu’ils prennent leur bain puis vont directement au travail. Et J’ai ainsi vu que tant d’Indiens ont eu un cancer du poumon. Ils en sont morts. Et si vous leur demandez : « Pourquoi ? » « Sinon nous ne nous sentons pas à l’aise. » Alors prenez plutôt votre bain à quatre heures du matin, restez à la maison, habituez-vous à la température ambiante et puis allez-y. Ou alors prenez votre bain le soir.
Toutes les attitudes extrêmes de gauche à droite [ou l’inverse] créent les problèmes de l’Hamsa.
Comme disons qu’ils vont prendre un fruit – Je veux dire que nous connaissions toutes ces choses mais maintenant nous sommes « modernes », vous voyez, nous avons oublié – comme quand vous mangez une banane en Inde, après cela vous ne devriez pas boire de l’eau. Les personnes âgées savent cela. Voyez, les jeunes sont devenus orientés vers les jeans. Ainsi toute leur tête est occupée par ces jeans et ils vont manger une banane puis boire de l’eau.
En fait ceux-ci sont deux extrêmes. N’importe quel fruit que vous allez manger et ensuite boire de l’eau, vous aurez un problème. Donc vous devriez boire de l’eau après des hydrates de carbone [des glucides]. Vous pouvez manger des papad, mais pas grillées. Si vous mangez quelque chose de frit, alors là-dessus vous ne devrez pas boire de l’eau mais prenez, vous pouvez prendre un biscuit ou vous pouvez manger ce que vous appelez du pain, quelque chose comme cela pour assécher, le meilleur c’est le chaana. Asséchez votre gorge et ensuite prenez de l’eau.
Le chaud et le froid : disons qu’en fait prendre un café et ensuite de l’eau, c’est absolument faux. Vous devriez boire de l’eau, ensuite la chauffer graduellement et boire le café en dernier, et ensuite ne buvez plus d’eau jusqu’à ce que vous ayez pris des hydrates de carbone. Je veux dire que voilà ce qu’il en est, c’est le chaud et le froid. Il faudrait bien comprendre cette combinaison du chaud et du froid.
Alors ce que vous faites effectivement est de négliger certaines lois de la nature.
Comme à Londres ou n’importe, où tout est chauffé dans les pièces, chauffé de trop, et il y fait très sec. Je veux dire que nous savons tous qu’en Angleterre vous avez besoin d’humidificateurs, n’est-ce pas ? Vous devez garder de l’eau ou quelque chose ou remplir une baignoire dans la salle de bain, et la garder ouverte de sorte qu’il y ait de l’humidité dans la pièce.
Afin de compenser tout cela, ce qu’on peut faire est de prendre un peu d’eau et de l’aspirer par le nez, Je dirais après avoir brossé vos dents. Reniflez-la trois fois et trois fois rejetez-la : en mettant les pouces dans vos oreilles, faites-la sortir. En faisant cela, vous allez nettoyer vos sinus, vous les rendrez humides. Ou pour ces muqueuses desséchées, vous pouvez mettre un peu d’huile, ou du ghee, c’est très bon. Si cette eau peut contenir un peu de sel, juste un peu de sel, c’est une bonne idée.
Mais ça ne devrait pas être très froid ni très chaud, ça devrait être tiède.
Concernant la nourriture tiède : en Inde l’habitude est de manger de la nourriture très chaude – garam garam khao, garam garam khao. Je veux dire que nous sommes tellement garam ! (Rires.) Ils sont réellement des gens garam. Je ne sais pas pourquoi.
Les hommes vont aller s’asseoir et les femmes doivent à ce moment cuisiner garam garam, et les rotis doivent être ainsi faits à ce moment et les phulkas doivent contenir garam garam et le mari doit manger garam garam et, avant d’aller au bureau ou au travail, il devrait avoir alors aussi un tempérament garam garam. (Rires.) Même alors ils vont laisser ceci, se passer ceci : « Cela n’est pas fort, nous allons vous apporter quelque chose de fort » et ça va absolument brûler, vous voyez, brûler la langue. Ce n’est pas nécessaire de manger de telles choses si garam garam.
Au contraire en Angleterre ils mangent tellement de nourritures froides que J’en suis étonnée. Je veux parler de glace, la quantité de glace que les Occidentaux mangent, nous ne pouvons pas le comprendre. Je veux dire, comment peuvent-ils manger de la glace le matin, à chaque moment manger de la glace ? Vous avec cette chose avec de la glace et « on the rocks » [avec des glaçons] comme ils l’appellent. (Rires.) Donc vous serez sur les glaçons. Ils mangent tellement de glace, Dieu seul sait pourquoi.
Quelle est la nécessité de manger tant de glace ? Ils vont aveuglément manger de la crème glace, après la crème glace ils vont boire du café. Ou, après le café, ils vont manger une crème glace. Je veux dire que la glace est un tel plat national là-bas. Glacer, glacer, glacer, tout le temps tellement de glace. Je veux dire qu’ils ont tellement de glace à l’extérieur, pourquoi devraient-ils avoir de la glace à l’intérieur ? (Rires.)
Même quand nous sommes allés chez le Premier Ministre, là ils nous ont donné à manger de la glace à la rhubarbe, imaginez, comme plat sucré ! Ils sont très avares, sans aucun doute, mais à ce point ! (Rires.) Nous donner à manger de la glace à la rhubarbe, imaginez, c’était horrible ! (Mère parle en Hindi ou Marathi.)
Vous voyez, Mme Thatcher, elle « thatche » [couvre] tout. (Rires.)
Donc voici ce qu’il en est, vous voyez, ils mangent de la glace du matin au soir. Et ils ne savent pas pourquoi ils mangent tant de glace. Et, après avoir mangé de la glace, ils vont soudainement manger quelque chose de très chaud après cela. Ou avant. Avant de manger de la glace, ils vont prendre quelque chose de très chaud, c’est le pire de tout. Donc ils prennent du café et de la glace, imaginez !
Donc voici ce qu’il en est, c’est que nous ne comprenons pas, nous ne discriminons pas entre le très chaud et le froid. Donc prenez aussi de la nourriture tiède.
Ce n’est pas nécessaire de manger directement grésillant du four. Vous ne devriez pas manger de la nourriture bouillante. Je ne sais pas pourquoi de telles idées démoniaques surviennent, de manger bouillant. Prenez un peu de temps. Ayez un peu de patience. Laissez passez vos jus afin de les digérer et ensuite mangez. Autrement vous allez vous brûler la langue, vous allez brûler votre palais, vous allez tout brûler, excepté vos dents qui de toute façon sont fausses ! (Rires.)
Donc la meilleure chose est de garder aussi une compréhension tiède de la nourriture.
(Mère parle en Hindi ou Marathi.)
S.S. Shri Mataji Nirmala Devi