Shri Durga Puja. Vienna (Austria), 26 September 1982.
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Traduction française version 1/1/2014.
Vous devriez tous faire les bandhans. C’est préférable avant le Pūjā.
Aujourd’hui est le premier jour où nous faisons ce Pūjā dans ce pays d’Autriche. Ce pays est un pays historique, qui a traversé différents bouleversements pour apprendre tant de leçons de vie. Mais les êtres humains sont tels qu’ils ne font pas la relation entre les calamités et leurs erreurs. C’est ainsi qu’ils continuent à répéter les mêmes erreurs encore et encore.
La visite à Vienne avait été retardée et Je suis venue le jour où nous devions célébrer l’anniversaire de Machindranath [un bébé Sahaja Yogi]. C’est très auspicieux pour vous tous qu’il ait achevé aujourd’hui sa toute première année de vie. Je le bénis de toutes les fleurs, des fleurs les plus belles, lui souhaitant beauté et bonheur à lui et à sa famille, à tous ses proches et à sa famille.
Il y a tant de choses qui ont été faites pour la première fois, Je dirais. C’est la première fois que Je viens à Vienne, en Autriche, et la première fois que Je viens pour l’anniversaire d’un enfant, pour son premier anniversaire. Et c’est le jour d’Ashtami, c’est-à-dire qu’aujourd’hui est le huitième jour de la nouvelle lune, de la lune croissante, shuklapakshi.
Pour cette première fois, toutes les armes de la Déesse doivent être vénérées. C’était une très bonne idée, parce que ces armes, qui travaillent tout le temps, non seulement pour tuer le mal, mais pour protéger le bien, n’ont jamais été vénérées auparavant. Et aujourd’hui, si les êtres humains réalisent leur importance et leur signification, beaucoup de problèmes de bombes atomiques et de toutes ces choses qui ont été créées, pourraient être résolus en les détournant vers la bonne direction, en les utilisant pour détruire les forces du mal et non celles du bien, et également pour protéger la vie humaine, pour nourrir la vie humaine.
Ces mêmes armes peuvent être utilisées dans une mauvaise direction. Mais, utilisées correctement, elles peuvent être dédiées au travail de Dieu. Tout cela a été créé par des êtres humains et ressemble apparemment à un instrument de destruction, mais si les êtres humains utilisent leur sagesse, ils découvriront que toutes ces inventions qui leur sont venues, suggérées par l’Inconscient, sont faites pour l’œuvre de Dieu. Toute la recherche scientifique, tout ce qui a été fait, tous ces instruments que vous avez fabriqués, sont pour l’usage de Dieu. En un sens, nous pouvons dire que les êtres humains ont travaillé pour créer des méthodes, sous la forme d’instruments, d’institutions sociales, économiques, politiques, pour faire avancer le mécanisme de l’œuvre de Dieu. L’Inconscient a travaillé à travers les êtres humains.
Toutes ces institutions, si elles sont tournées vers le bon côté de leur activité et non vers l’activité de l’enfer, elles peuvent toutes se réunir pour terminer l’œuvre du Divin. Par exemple, en Orient, les gens pensent que Dieu a créé ce corps magnifique des êtres humains, et que c’est aux êtres humains de créer de beaux vêtements artistiques pour mettre en valeur la beauté de ce que Dieu a créé, pour glorifier la beauté de ce que Dieu a créé, pour respecter la beauté que Dieu a créée. Et c’est ce qui s’est produit dans beaucoup de sphères de la vie, des activités humaines, et qui aurait dû se produire dans toutes, s’ils avaient utilisé leur sagesse.
La question de la connaissance, que J’ai discutée auparavant, est très importante à comprendre. La connaissance qui fut interdite autrefois, du temps d’Adam et Eve, a été un gros problème à comprendre pour les êtres humains. C’était le cas lorsque Dieu a créé les êtres humains la première fois—à part les êtres célestes, qui étaient parfaits—Il voulait voir si ces êtres humains pourraient grandir en population et en conscience, en innocence, s’ils atteindraient la Réalisation du Soi.
Mais c’était une expérience, et les êtres humains ont laissé tomber Dieu à ce moment-là, car ils ont écouté des propositions ou des suggestions de plus bas niveau. C’est ainsi qu’ils ont échoué et qu’ils ont perdu leur innocence. Et la perte de l’innocence est le péché qui a été commis le premier, et ce péché a fait prendre aux êtres humains un tournant différent.
En fait, cette connaissance, comme Je l’ai dit, n’est pas la véritable connaissance. C’était l’avidya, la connaissance artificielle, la connaissance du fait que “je suis quelque chose”, que “c’est moi qui agis” —l’ego. Jusqu’au stade animal, il n’y avait pas d’ego, et ensuite l’ego a commencé à enfler. Nous pouvons dire que c’est le début du péché originel: “Je suis quelque chose. Je fais quelque chose. C’est moi qui peux le faire!” D’accord?
Donc, Dieu a dit: “Voyons! Voyons leur petit courage et laissons-les décider!” Alors les plans ont été modifiés. Il a maintenant fallu penser: “Nous devrions envoyer des Incarnations sur cette Terre, pour aider ces gens, pour les guider, pour les mettre en équilibre, pour leur donner la bonne compréhension du Dharma, afin qu’ils gardent cet équilibre.” Mais, chaque fois, ce “je” a refusé d’accepter l’équilibre. Et ce “je” s’éloigne très loin de la réalité.
Aujourd’hui aussi, lorsque nous venons à Sahaja Yoga, Je vois des gens qui ne grandissent pas très vite. A cause de ce “je”, ils ont des questions, ils ont des doutes, ils ont des problèmes. A cause de ce péché originel, les gens ne peuvent pas grandir très vite. “C’est moi, je suis libre. Pourquoi cela? Pourquoi ceci?” Qui êtes-vous pour poser des questions? Qui vous a créé? Vous êtes-vous créé vous-même? Qu’avez-vous fait pour devenir un être humain? Pourquoi cette espèce de comportement plein d’ego envers Dieu?
“Pourquoi Dieu nous a-t-Il créés? Pourquoi cette chose?” Qui êtes-vous pour poser la moindre question? Mais c’est ainsi, le questionnement continue, et ces gens-là sont très dangereux pour Sahaja Yoga. S’ils doivent venir au Pūjā, Je suis inquiète, non pas parce que quelque chose arrivera au Pūjā, mais parce que nous pouvons les perdre complètement. De telles personnes stupides et pleines d’ego. En tant que Mère, J’ai simplement de la compassion et de l’amour pour eux, et Je Me sens triste de voir qu’ils auraient pu être sauvés. Mais leur mental plein de questions peut les noyer. Voilà le principal péché original qu’ont créé les êtres humains.
A part cela, nous avions le problème que nous sommes passés du stade animal à ce stade-ci. Et donc il y a des conditionnements animaux brutaux en vous. Ensuite, nous avons connu d’autres conditionnements, qui ont été créés au cours de l’histoire, par ce même “Mr. Je”, qui a démarré des institutions, qui a démarré des religions organisées. Par exemple, prenez le Christianisme. Le Christ est venu ici pour briser votre ego. Au contraire, ces gens ont construit un grand ego à partir de là.
En fait, il y a certains Sahaja Yogis qui croient que Sahaja Yoga est un Sahaja Yoga chrétien ou un Sahaja Yoga hindou. Cela persiste encore, l’idée subsiste que c’est un Sahaja Yoga chrétien. Pour les Chrétiens, cela doit être un Sahaja Yoga chrétien. Pour les Hindous, cela doit être un Sahaja Yoga hindou. Pour les Musulmans, c’est un Sahaja Yoga musulman, il doit se référer à l’Islam.
Comme ils ne peuvent pas sortir de leur propre conditionnement, alors cela doit s’y référer, cela doit expliquer tout ce qui existe. Ils ne peuvent pas s’en sortir, vous voyez! Cela pourrait être aussi un Sahaja Yoga catholique ou un Sahaja Yoga protestant. Cela peut être encore plus profond que cela. Cela continue ainsi, vous voyez. Donc, vous tirez Sahaja Yoga vers vos propres catégories, dans vos toutes petites tasses.
Mais c’est tout à fait l’inverse. Sahaja Yoga est l’océan, est une chose universelle, c’est un Mahā Yoga. Il n’est pas réservé aux Chrétiens, Hindous, Musulmans. Il est destiné aux êtres humains tels qu’ils sont. Avez-vous vu des animaux qui sont Chrétiens, Hindous ou Musulmans? Tout ceci vient uniquement du péché originel, le fait que nous sommes quelque chose—nous sommes Chrétiens, nous sommes Hindous, nous sommes Musulmans.
Dans Sahaja Yoga, on doit comprendre que toutes les rivières—que ce soit le Gange ou la Yamuna ou la Tamise ou le Danube, n’importe quelle rivière—toutes elles coulent dans le même océan et deviennent l’océan. On dit que lorsque toutes les rivières coulent dans le Gange, on les appelle Surasari, ce qui signifie “la Rivière des Dieux”. Les gens ne les appellent plus par les noms différents des affluents qui existent. De la même façon, Sahaja Yoga est l’océan.
Vous ne pouvez pas lui donner de nom. N’essayez pas de trouver qu’il est identique à d’autres choses. Si vous commencez à faire cela, alors votre mental commencera à devenir cette toute petite tasse. Et de plus, si vous venez d’une des religions organisées, il est très important de comprendre que les religions organisées rendent votre tasse encore plus solide, elle ne peut pas se dissoudre. Si c’est une religion désorganisée, alors c’est une tasse de faïence, qui peut se dissoudre dans cet océan. Mais si c’est une belle porcelaine solide—de Meissen—il n’y a aucune chance.
Ensuite, vous adhérez à tous ces conditionnements, toute cette rigidité, et alors c’est très difficile. Tout le temps, vous devez faire intervenir le Christ ou vous devez faire appel à Mahomet, ou vous devez ramener Zoroastre, ou quelqu’un comme cela, qui devrait être là pour vous guider.
En fait, votre guide est votre Esprit, qui est illimité, donc vous n’avez à faire intervenir aucun d’entre Eux. Ils sont tous à l’intérieur de vous. Ils font partie intégrante de vous. Mais se cramponner à un personnage est encore un signe que vous ne vous développez pas. Vous savez que vous êtes tout.
Vous avez Shrī Krishna éveillé à l’intérieur de vous, vous avez le Christ à l’intérieur de vous, vous avez Ganesha à l’intérieur de vous, vous avez Brahmadeva à l’intérieur de vous, et vous avez Mahomet à l’intérieur de vous. Et vous Les avez tous: Moïse, chacun d’Eux, à l’intérieur de vous. Alors comment pouvez-vous être identifié à un seul personnage? La raison en est que vous êtes encore conditionné, et vous voulez entraîner cela dans votre propre conditionnement. Alors, essayez de l’amener à un endroit où il n’y a pas de conditionnements.
Nous pouvons voir que nos conditionnements agissent davantage selon notre style, car, en tant qu’êtres humains, nous avons l’habitude de former une secte fermée, que ce soit nous-même—d’abord nous nous enfermons en tant que “je”. “Je suis XYZ.” Ensuite, nous pouvons former un club, comme: “Nous sommes, disons, les gens qui utilisent des fourchettes et des couteaux.” Il peut se faire que les gens qui utilisent fourchettes et couteaux comme ceci forment un club, ceux qui les utilisent comme cela peuvent en faire un autre. Vous voyez, cela continue ainsi, toutes sortes de stupidités qu’ont les êtres humains pour former des clubs.
D’accord, utilisez-les comme vous voulez, cela ne fait aucune différence. Vous mangez la même nourriture, elle se digère de la même manière, cela fonctionne pareil. Mais en ce qui concerne l’extérieur, dans l’activité humaine, on utilisera la fourchette et la cuillère de façon différente, quelqu’un utilisera les mains, les doigts, et quelqu’un, Je ne sais pas, peut utiliser des poignards. Je ne sais pas comment ils en arrivent à ces limites!
Donc, voilà ce qu’il en est. En faisant quelque chose, en faisant n’importe quelle activité, c’est alors que les êtres humains en font un circuit fermé: “Voici comment nous faisons. Voici comment ils le font.” C’est la méthode d’un autre groupe. Cette mentalité de groupe est la pire de toutes, et est contre les lois de la nature. Vous pouvez être un individu, en ce qui concerne votre apparence, en ce qui concerne votre couleur de cheveux, ou la couleur de vos yeux. C’est parce que Dieu vous a créé ainsi.
Mais toutes les autres choses que vous avez créées sont mortes. Toutes les autres méthodes de regroupement que vous avez créées n’ont absolument aucune valeur. Ce sont des mythes. Il n’y a aucune vérité en elles, rien qui vaille la peine d’y penser. C’est seulement un mythe! Donc, on doit comprendre qu’il n’y a rien de tel qu’un Sahaja Yoga qui soit un Sahaja Yoga chrétien, un Sahaja Yoga qui soit un Sahaja Yoga protestant ou un Sahaja Yoga catholique.
Je trouve aussi, à un niveau très subtil, où les gens parlent de collectivité, qu’ils ne comprennent pas que nous ne sommes pas collectifs, parce que nous avons tant d’étiquettes, vous voyez, attachées à nous, comme les conditionnements de nos propres actions. Cela peut être en Suisse, cela peut être en Autriche, cela peut être à Rome, ou cela peut être en Inde, n’importe où. Ces conditionnements, nous devons nous en débarrasser. Nous devrions savoir que nous sommes des êtres humains, créés par Dieu, et tout ce qui est en nous, c’est cela qui est réel, créé par Lui, c’est la seule chose que nous devons être. Et tout le reste des conditionnements, nous devrions essayer de nous en débarrasser.
Tout est complémentaire. De cet endroit-ci, vous devez apprendre quelque chose. De cet endroit-là, vous avez quelque chose à apprendre. Chaque endroit vous apporte quelque chose à apprendre et à comprendre. Et il n’y a rien qui puisse être conservé par certaines personnes comme quelque chose de plus élevé ou de plus bas. Mais, bien sûr, là où cet ego s’est développé davantage, ce péché originel s’est développé davantage, il y a une possibilité que ces êtres humains aient créé davantage de conditionnements. Naturellement, il y a plus de conditionnements.
Ou bien là où les gens n’ont pas du tout été touchés par la religion, par Dieu, et ont gardé leurs origines—par exemple, on peut dire, en Afrique et tous ces endroits—il se peut que les conditionnements aient été formés par les autres forces, qu’on appelle Adibhautik, c’est-à-dire celles qui ont été formées à partir ce que Dieu a créé. Par exemple, s’ils voient la Lune, ils ont peur de la Lune. S’ils voient les arbres, ils ont peur des arbres. En quelque sorte, des idées mythiques à propos de la Nature elle-même.
Donc, vous voyez, il y a deux styles, comme vous le savez toujours. L’un, c’est lorsqu’on crée des idées mythiques à propos de la Nature, le côté mythique de la Nature, qui est Adibhautik. Et Adidaivik, ce sont les idées mythiques à propos de ce que vous pouvez fabriquer, vous êtes Dieu, vous êtes les Devas, et vous voulez créer ceci. “Je suis ceci, je suis cela.”
Donc il y a deux types de conditionnements qui agissent. Et, dans les temps modernes, c’est une chose si confuse que ces deux côtés—Je ne sais pas où ils agissent.
Par exemple, l’autre jour, Je M’approchais d’un cimetière à Vienne, et J’étais stupéfaite de voir que c’était un cimetière, mais qu’il y avait un catch au Swadishthan droit. Alors Je Me suis dit: “Tous les bhoots doivent agir maintenant”, parce que Je ne peux pas comprendre comment un cimetière peut avoir du Swadishthan droit. Voici comment cela peut s’expliquer: tous les bhoots sont maintenant actifs, ou peut-être qu’ils sont nés de nouveau, vous voyez. Ils ont dû mourir des centaines de fois, ils ont dû créer des tombes et des tombes, mais il y a des tombes vides et ils sont actifs maintenant. Ou peut-être que les bhoots eux-mêmes sont actifs, qu’ils ne sont plus là, qu’ils ont tous disparus de là. Cela peut être cela.
Donc nous devons maintenant juger sur nos vibrations et non pas sur notre compréhension, ou sur ce que nous pensons, ou ce que nous comprenons par ce cerveau. En posant des questions et en en parlant trop, vous ne pouvez pas comprendre Sahaja Yoga. Pour Sahaja Yoga, vous devez avoir ce super-état mental, où vous pouvez recevoir des vibrations, où vous pouvez sentir les vibrations et où vous devez être absolument en accord avec elles.
S’il y a encore l’étiquette de cet ego, au point que vous mettez en doute Sahaja Yoga et que vous vous considérez supérieur, il vaut mieux qu’une telle personne n’assiste pas aux Pūjās, ne participe pas aux Pūjās. C’est par égard pour elle. C’est pour son bien qu’un telle personne, qui a des doutes, ne doit pas participer à un Pūjā, parce que le Pūjā est seulement destiné aux gens qui ont atteint, reçu cet état mental, qu’on appelle Nirvikalpa, où il n’y a aucun vikalpa, où il n’y a aucun doute dans votre mental.
S’il y a encore des doutes dans votre esprit, votre mental est encore très puissant, et il va vous rabaisser. Donc, avant le Pūjā, dites à votre mental de rester tranquille. Dites-lui de ne pas parler maintenant: “Il vaut mieux garder le silence, maintenant je dois m’élever et je dois recevoir les bénédictions du Divin. Alors reste bien tranquille, car si tu ne peux pas garder le silence, alors je ne peux pas m’élever.”
Je vous ai dit maintes fois que c’est comme un âne, le mental est tout à fait comme un âne. Si vous allez derrière l’âne, il vous donne des coups de pied, il vous dira: “Tu es un homme mauvais, tu es le pire des hommes.” Vous vous apitoierez sur vous-même. Si vous avancez avec l’âne, alors il tendra l’oreille vers vous, vous pourrez le tenir comme un ego, vous voyez. Vous pouvez aller partout où vous voulez, faire ce que vous voulez, “Qu’y a-t-il de mal?” Il ne vous contrôlera pas. Si vous vous asseyez sur l’âne, il se jouera encore de vous, pour voir comment vous réagissez. Donc, si vous permettez à votre mental d’aller ici et là, par vos yeux ou par votre attention, ou n’importe où, ou par votre langue ou vos sens, il dira: “D’accord!” Il broutera l’herbe sur les côtés, il n’avancera pas. Il ira de ce côté-ci, mangera un peu d’herbe, de ce côté-là.
[Grégoire: A ce stade, comme Vous en parlez, devrais-je rapidement traduire pour les Français qui ne comprennent pas l’anglais?]
Oh, tu veux traduire tout l’ensemble?
[Grégoire: Je peux le faire en deux minutes.]
Je crois, Grégoire, que ce serait mieux que tu traduises plus tard, parce que le flot est meilleur maintenant, d’accord?
Donc cet âne, l’âne veut brouter l’herbe. Il sait que cela ne vous dérange pas qu’il broute l’herbe. Donc, il se balade, mange de l’herbe, toutes sortes de saletés, de crasse, peu importe ce que c’est. Tout ce que vous autorisez, il le mange, il continue à manger toutes les choses sales, toutes les pensées répugnantes, toutes les pensées grossières et toutes sortes de choses, sans se poser de questions, vous voyez?
C’est seulement dans Sahaja Yoga qu’ils viennent ici poser des questions, mais pas lorsqu’ils doivent manger de la crasse, de la saleté et toutes sortes de choses épouvantables et de choses immorales. Alors ils ne se posent jamais de questions. Alors ils diront: “Qu’y a-t-il de mal?” Mais lorsqu’il s’agit de Sahaja Yoga, ils doutent. Qu’est-ce qui est le plus saint? Qu’est-ce qui est le plus grand? Seules ces portes vous sont ouvertes. C’est ainsi que vous l’obtenez. Sinon, il est interdit à tous les gens de l’atteindre.
L’eau qui lave Mes pieds est l’ambroisie, est la tirtha, qui était même interdite aux docteurs dans les temps anciens. Les Vaidyas n’étaient pas autorisés, et ils devaient se battre pour cela. Seuls les Dieux étaient autorisés à en boire. Aujourd’hui, vous êtes placé au rang des Dieux. Mais en êtes-vous capable? Le méritez-vous? Ou bien vous posez-vous encore des questions, avez-vous encore des problèmes? Alors il vaut mieux qu’on vous l’interdise. C’est une chose rare que vous puissiez boire cette ambroisie. Si vous le lisez, c’est dans le Devi Purana Bhagavatam, qu’on leur a interdit d’en boire.
Donc, voilà ce qu’il en est: le mental avance comme un âne. Mais si l’âne connaît celui qui le conduit, s’il connaît ses manières, s’il sait comment maîtriser le mental et s’il sait où il doit travailler, ce même âne, ces mêmes instruments, ces mêmes institutions, ces mêmes choses que vous avez autour de vous, vous y conduiront avec une plus grande vitesse, avec un plus grand confort.
Donc, dites aujourd’hui à votre mental que nous en avons assez de jouer avec ce mental. Maintenant nous voulons être là dans le Royaume de Dieu. Dites-le à votre mental, complètement, dites-le à votre mental. C’est important. C’est ce mental qui vous a entraîné vers toutes sortes de choses. Il vous a donné la crasse, la saleté et tout cela. Alors expliquez-le simplement à votre mental.
Que Dieu vous bénisse!
Donc, pour le thème d’aujourd’hui, nous devrions dire que nous devons installer en nous notre innocence et ressentir l’innocence du Virata. La question du Ganesha Virata, on peut dire, ou Virata Ganesha, où est l’innocence dans le Virata, nous devons la ressentir. Afin que nous devenions innocents, que nos péchés soient lavés, que nous soyons purifiés par cette innocence. Afin que ce “je” disparaisse de nous, que ce péché originel soit nettoyé en nous, et que nous devenions ce magnifique être, qui est le fier enfant de Dieu, et qui est le trésor de cette création.
Que Dieu vous bénisse!
Maintenant, tu peux traduire, Grégoire. C’est bon. Tu peux traduire. Je sais que c’est long, mais parfois Je trouve que si le flot n’est pas maintenu…
[Grégoire: Je suis désolé, Mère, je n’aurais pas dû interrompre.]
Non, ça va, ce n’est pas grave.
[Grégoire traduit en français et Ruth en italien]
Vous pouvez réécouter, et en le gardant en bruit de fond, tu pourras—en mettant le son bas—tu pourras spontanément dire quelque chose. Ca ira? En réécoutant la bande? Cela te donnera…
[Grégoire: Je pensais juste à trois minutes pour les Français, et trois minutes pour les Italiens, de manière très condensée.]
Tu peux?
[Grégoire: Oui, je peux.]
D’accord.
[Grégoire continue à traduire]
Beaucoup de gens Me demandent, et avant aussi: “Mère, pourquoi sommes-nous devenus comme cela? Pourquoi Dieu ne nous a-t-Il pas rendus simplement conscients de nous-mêmes, sans nous laisser commettre toutes ces fautes? Et pourquoi avons-nous dû subir tout ce cercle vicieux?” A cette époque-là, Je ne voulais pas dire que vous aviez commis le péché originel, que vous aviez désobéi à Dieu. Sinon, les choses auraient évolué de façon différente, n’auraient pas été si longues. Parce que, si Je leur dis cela, alors il y a une autre chose qui leur arrive, c’est qu’ils partent du côté gauche, qu’ils commencent à se sentir coupables du péché originel, vous voyez.
Donc, nous devons sauter de l’ego à son aspect péché originel. Mais évitez cette partie-là, on peut juste dire, au début, que l’évolution ne pouvait pas avoir lieu sans cette liberté qui vous était donnée, vous voyez, parce que la liberté était d’abord testée, on vous donnait la liberté. Vous aviez un endroit agréable pour vivre, vous viviez sous la protection complète de Dieu, dans le jardin d’Eden, on peut dire, dans le magnifique… tout était merveilleux. Rien ne manquait.
Mais, malgré cela, les êtres humains, vous voyez, lorsqu’ils avaient la liberté—leur liberté allait juste être testée—immédiatement, ils se sont mis à ces choses ignobles, vous voyez. Et c’est ainsi que Dieu a dû ensuite modifier tous Ses plans, parce que les choses de bas niveau dans la vie étaient attirantes, même avec toutes les bénédictions qu’ils avaient. Toute l’animalité et, on peut dire, tous les sentiments bestiaux, étaient encore attirants pour les êtres humains, et c’est ce qui était particulièrement surprenant. Et lorsque ces choses se sont produites, naturellement la liberté elle-même a dû subir le test d’amélioration. Et ce test fut cette création toute entière des êtres humains qui vit le jour.
Mais si on leur dit: “C’est seulement le péché originel qui a créé un problème”, alors ils penseront: “Oh, mon Dieu, pourquoi avez-Vous créé le péché originel?” Alors, il vaut mieux leur dire qu’il est indispensable, pour votre processus d’évolution, que votre liberté soit testée, parce que, si vous devez bénéficier de la liberté suprême, vous devez d’abord savoir si vous pouvez la supporter ou pas. Et en voyant cela…
Donc, cela a pris tant d’années aux êtres humains pour y grandir, pour comprendre que l’homme ne peut rien supporter. Il ne peut pas supporter la liberté, il ne peut pas supporter l’argent, pas supporter une bonne situation, pas supporter le confort, il ne peut rien supporter. Et c’est ce que nous voyons maintenant aussi dans Sahaja Yoga: lorsqu’ils ont le confort, ils s’asseyent encore simplement. Lorsqu’ils reçoivent des bénédictions de richesse matérielle, il se produira ce qui s’était passé—de nouveau la même chose—ce Jardin d’Eden revient vers vous, et lorsqu’il commence à revenir vers vous, de nouveau vous revenez au même stade. Ce n’est pas bon.
En fait, vous devez comprendre que vous devez être suprême, donc vous devez maîtriser tout cela. Rien n’est important, rien n’est important, seul l’Esprit est important. Alors seulement, vous pouvez en sortir… Cela aussi peut agir comme une tentation pour vous, vous voyez. Toutes les bénédictions que vous recevez sont des tentations. Donc vous devriez y être préparé. Rien n’est plus important que l’Esprit, vous voyez. Nous sommes préparés pour toute sorte de choses pour atteindre l’Esprit. Nous ne nous soucions pas de savoir quelles bénédictions nous recevons ou autre chose.
Mais ce que nous voulons, c’est la liberté de l’Esprit, qui ne désire rien, qui ne rêve pas de choses matérielles, afin que vous soyez comme une lampe qui donne de la lumière, sans être concerné par la lampe elle-même. Qu’elle soit en or, en argent ou peu importe, elle peut brûler, la lumière, même si elle est faite de boue. Voilà ce qui doit être accompli par les Sahaja Yogis, qui doit être compris, parce que c’est un stade très précaire, où Je constate que des gens se laissent de nouveau entraîner vers le bas.
[traduction en français]
Donc maintenant nous devons faire preuve d’humilité, pour dire: “Mère, je ne connaissais rien jusqu’à présent. Je dois tout connaître”, parce que c’est la connaissance de la racine, que vous ne connaissez pas. C’est une nouvelle connaissance pour vous. Que pouvez-vous mettre en doute? Vous n’y connaissez rien! Vous devez acquérir la connaissance de la racine. Alors, faites preuve d’humilité, et seulement alors, vous recevrez les bénédictions de cette nouvelle croissance. C’est la croissance qui est vers l’intérieur, à l’intérieur, Antar Yoga. Tant que vous ne ferez pas preuve d’humilité, cela ne fonctionnera pas. Vous devez être humble, car, dès que vous commencez à poser des questions, c’est votre ego qui pose ces questions. Alors soyez humble pour y grandir, et pour aller plus loin dans la connaissance des racines.
Il est surprenant de voir que c’est seulement en Inde que cette connaissance a véritablement été recherchée, et que des gens y sont allés très profondément. C’est pour cela que chacun d’entre Eux a dû venir en Inde. Même le Christ est venu en Inde, pour savoir comment les gens cherchent cela, pour pouvoir les supporter, les aider. Donc il est important que la connaissance de la racine soit apprise dans la région où c’est davantage possible. Il est plus facile de le faire là où les racines ne sont pas perturbées. Et c’est dans ce pays, l’Inde, que les gens l’ont recherchée.
Mais lorsqu’ils ont commencé à grandir de nouveau, ils sont devenus stupides et idiots. Et lorsque nous les regardons, nous les voyons, ils sont à l’extérieur. Mais nous ne voyons pas quel travail énorme les sages ont fait en Inde—c’est énorme! Je veux dire, prenez un d’entre eux et c’est suffisant pour vous donner une idée complète de Sahaja Yoga.
Prenez une personne simple, une personne très simple, comme, disons, Sai Nath, qui était, en apparence, très simple, mais quel océan immense de connaissance Il avait! Lui qui n’était pas éduqué du tout. Personne ne sait où Il est né, ce qui s’est passé, d’où Il est venu et où Il a vécu, ni comment Il est parvenu à cet âge. Personne ne connaît Ses origines. Ou bien prenez Adi Sankaracharya, ou bien prenez Kabir, ou n’importe lequel.
Par exemple, prenez Machindranath. Si vous lisez quelque chose sur Machindranath, vous ne réaliserez pas, vous penserez que c’est une sorte de connaissance mystérieuse qu’Il enseigne. C’est un travail énorme qu’ils ont fait! Ils sont allés dans tout le côté gauche et le côté droit, et ils ont tout fait, toutes sortes d’expériences. Si vous voyez les livres qu’ils ont écrits sur les NavNaths, les Neuf Nathas, et sur la vie de Machindra. Machindranath est allé à une telle profondeur, et Il a découvert tant de choses, sur les endroits où règnaient des femmes. Je pense qu’Il a dû aller dans cet endroit en Belgique, où des femmes dirigeaient et les maris étaient juste comme des légumes. Et Il a découvert ceci et cela et toutes sortes de choses, et ensuite ce qui s’est produit et comment Il a essayé d’y remédier.
C’est le mouvement dans une autre direction, vous voyez, dans la direction des racines. Comment ces racines ont évolué et donné naissance à des arbres si horribles ici et là et c’est ainsi qu’il a réussi. Et c’est une chose si symbolique que, pour comprendre leur travail, vous devez être véritablement très profond et très pénétrant—et pour cela, jusqu’à présent, le mental humain n’est pas capable de voir la quantité de travail qu’ils ont fait. Il n’est pas possible de le voir.
Par exemple, si vous voyez les descriptions d’Adi Shankaracharya ou même les descriptions de Markandeya sur votre Mère, il est remarquable de voir comment Il a pu voir de toutes petites choses. D’où, de quels angles? Et Il a pu voir chaque petite parcelle de Mère, comme le verrait un enfant, vous voyez, tout à fait près de la Mère. Cela signifie que l’innocence était totale et parfaite. Sinon, vous ne pouvez pas voir ces détails qu’Ils ont vus, toutes ces petites choses, comme les trois plis de la Mère. Comment quelqu’un peut-il le voir? Il n’y a qu’un enfant pour voir que les trois plis de la Mère sont là, qu’Elle a trois plis dans Son corps. Seul un enfant peut le voir. C’est formidable, Je vous le dis, comme sont immenses cette innoccence, leur pénétration et leur courage. Vous avez besoin de véritable courage pour grandir jusqu’à cette pénétration.
Donc l’innocence est la chose que l’on doit atteindre, tout d’abord, mais cela ne doit pas se faire à travers le Christ ou à travers Ganesha, c’est vous qui devez l’acquérir. Cela signifie que vous l’êtes, vous êtes cette innocence.Vous n’avez pas à le dire, vous n’avez pas à y parvenir à travers quelqu’un. Vous êtes cela, vous pouvez simplement l’atteindre directement. Ces affaires sont destinées aux gens qui ne sont pas réalisés, destinées aux personnes qui sont stupides, destinées aux gens qui ne peuvent pas l’atteindre directement. Vous tous, vous pouvez l’atteindre directement.
C’est votre bénédiction, c’est la plus grande chose qui soit, que vous puissiez directement accomplir tout cela. Mais vous devez parvenir à cette situation d’innocence, par laquelle vous devenez si subtil, si sukshma. Car l’innocence est la chose la plus subtile, afin que vous entriez dans tous ces domaines pour absorber la connaissance des racines, la connaissance de l’Arbre de Vie. Et ce n’est pas destiné aux gens stupides, égoïstes, absurdes. Ils deviennent des rakshasas, Je vous le dis, ce sont des rakshasas.
Donc, nous n’allons pas aller dans leur direction, nous devons aller dans l’autre sens. Donc, nous devons faire preuve d’humilité avec nous-même et essayer d’éveiller notre innocence, celle qui est l’innocence sainte, cette pavitra—l’innocence en vous.
En langue sanskrite, il n’y a pas de mot pour l’innocence, vous en serez surpris! Car pour eux, tout ce qui est saint, auspicieux, tout est dans cela. Il n’y a pas de mot spécifique pour l’innocence, parce qu’ils ne peuvent pas penser qu’il puisse exister de l’innocence en l’air comme cela. Elle doit être à l’intérieur de quelque chose, vous voyez. Elle est toujours, en quelque sorte, comme une tasse qui peut seulement contenir de l’eau comme cela. Donc ils ne peuvent pas penser, nous ne pouvons pas imaginer de l’eau flottant en l’air comme cela. Elle doit avoir un récipient. Ainsi, on dira “moment auspicieux”, “personne auspicieuse” ou “chose auspicieuse”, “nuit auspicieuse”, “jour auspicieux”. Tout est contenu, il y a un contenant, comme un récipient. C’est le contenant qui peut avoir de l’innocence, vous voyez.
De même pour l’auspiciosité. De nouveau, auspicieux. C’est un adjectif. Il n’y a rien pour dire que ceci est une innocence solide, la shubbha. Shubbha elle-même est un adjectif, il n’y a pas de substantif pour l’innocence. Innocent, on peut l’être, mais l’innocence elle-même n’existe pas pour eux, parce que c’est une chose trop subtile, et nous devons devenir aussi subtils que cela. Car cela existe partout, ce qui est innocent. C’est une idée si large, c’est une idée plus large du Virat Ganesha. Lorsqu’Il est dans la totalité du Virata, comment pouvez-vous Le rabaisser en tant qu’‘innocence’? C’est si subtil, trop subtil pour être transformé en substantif.
Que Dieu vous bénisse!
Que Dieu vous bénisse tous!
[Maintenant, le protocole du Pūjā commence. Ci-dessous, quelques commentaires de Shrī Mātājī pendant le protocole du Pūjā]
Vous pouvez commencer à Me laver les pieds. D’abord, ce que nous pouvons faire—ceux qui n’ont pas lavé Mes pieds, levez la main s’il vous plaît—pour l’instant… Il ne les a pas lavés? D’accord, venez.
Ce sont les vingt-et-un noms, ce sont les Vingt-et-Un Noms de Shrī Vishnu, qui est l’aspect de votre évolution, de votre Dharma. D’abord la nourriture et ensuite l’évolution. C’est le Père à l’intérieur de vous. Et donc, d’abord, comme vous recherchez tous votre évolution, nous invoquons les vingt-et-un pouvoirs, vingt-et-un pouvoirs de cet aspect paternel de Dieu. Vingt-et-un pouvoirs. Ce sont les vingt-et-un noms qui représentent les vingt-et-un pouvoirs d’évolution à l’intérieur de nous. Le canal de la Sushumna a vingt-et-un pouvoirs. Vous pouvez traduire en français, c’est mieux.
Vishnu, Vishnu, c’est le pouvoir de Vishnu ou, on peut dire, du Narayana. Vishnu est le Père.
[Français]
C’est pour monter votre côté droit, car il y a maintenant de l’activité.
[On lit le Gayatri Mantra]
Krita Yuga. C’est maintenant le Krita Yuga. Krita signifie lorsque cela sera effectif, lorsque cela va entrer en vigueur. Le travail sera fait. C’est maintenant le Yuga, les temps où cela sera accompli. Krita Yuga. C’est l’époque particulière qui est entre Kali Yuga et Satya Yuga, c’est le Krita Yuga, où les choses seront faites, le travail sera accompli. Le temps de la Résurrection, où vos mains parleront. C’est cette chose-là. Vous voyez. Traduisez. Krita Yuga. “Kri” signifie “faire”.
[Mère repose l’enfant]
[Ganesha Atharva Sheersha]
[Twam bhoomi rapo…]
[Mère interrompt l’Atharva Sheersha pour expliquer…]
Vous voyez, Svatojayte signifie le principe, vous éveillez le principe de l’univers entier, le principe de l’univers. Et Pratye veut dire que vous donnez aussi l’expérience de cela. Donc Il est Celui qui génère ce principe et également Il vous donne cette expérience.
[traduction en italien]
Pratye, pratye est l’expérience qui prouve, cela prouve votre existence, vous voyez. Vous donnez votre propre Pratye, cela signifie que vous donnez votre expérience, ce qui prouve que vous existez.
[Un Yogi lit la traduction du Ganesha Atharva Sheersha]
Cela devrait être: “Vous êtes Dieu dans l’homme”, ce serait mieux. Dieu dans l’homme… Il n’est pas un homme, aucune chance, comment pouvez-vous L’appeler ainsi?
[Shrī Mātājī demande le Mangala Sutra.]
Laissez-le mettre le Mangala Sutra. Shrī Ganesha a le pouvoir de donner le Mangala Sutra.
Faites-Moi porter celui-ci. Approchez. Merci.
Vous en avez tout à fait raison [en montrant le Mangala Sutra]. Il l’a tourné de l’autre côté, il est utilisé de ce côté lorsque c’est la première année de mariage. Vous voyez, c’est correct, c’est comme cela qu’on le met.
Juste les femmes mariées. Les femmes mariées doivent le faire. D’accord. Toutes les femmes mariées et ensuite les kanya [femmes non mariées] doivent faire autre chose. Vous toutes, deux chacune, sinon ça ira. Vous pouvez les mélanger, il n’y a pas de mal. Attendez toutes les femmes mariées. Approchez! Allez, on y va. Je n’ai pas apporté tous Mes bijoux…
C’est bien. Que Dieu vous bénisse tous! Akhanda saubhAgnya. C’est la bénédiction donnée à toutes les femmes mariées: “Que votre saubhAgnya [chance] garde toute votre vie sans aucun obstacle.” Il ne devrait y avoir aucun obstacle dans votre vie de couple, tant que vous vivez.
Que Dieu vous bénisse tous!
Maintenant le kumkum. Vous autres, vous pouvez venir et les femmes mariées peuvent venir…
[Shrī Mātājī frotte quelque chose dans Ses mains, mais on ne peut pas voir quoi, car la vidéo ne montre que le haut.]
Gardez-en un peu pour chacun et distribuez-en, ils peuvent en mettre sur les mains et les frotter. C’est bon pour eux.
Grégoire, tu peux lire les noms que tu as préparés, où sont tes noms?
Grégoire: Pour Shrī Shiva or Shrī Mahakali?
Oui.. Shrī Shiva… Tout ceci est pour Son plaisir, n’est-ce pas?
[Yogi: Om Twameva Sakshat Shrī Nav Jerusalemeshwara.]
Encore!
[Yogi: Om Twameva Sakshat Shrī Nav Jerusalemeshwara. Il est le Seigneur de la Nouvelle Jerusalem.]
[(mantra) – Il est le Soi Primordial Self de Shrī Mātājī.]
[(mantra) – Il adore les Sahaja Yogis.]
Donc cela signifie qu’Il est le Bien-Aimé des Sahaja Yogis.
[Yogi: This is another name, there is another name, Mother, for this, Sahaja Yoga Vatsala.]
Sahaja Yoga Vatsala!
[Yogi: Priya Bhakta. He is the favorite of the devotees.]
Priya Bhakta. Donc, Priya est avant, mais si vous le mettez après, vous voyez, Bhakta Priya signifie Il aime les bhaktas, vous voyez, Bhakta Priya. Mais supposons que vous mettiez qu’Elle est la Bien-Aimée, vous voyez, car Priya, selon l’endroit où vous le mettez, alors c’est Mon nom—Je suis la Bien-Aimée. Vous pouvez inverser. Premi serait mieux. Si vous mettez Premi, alors ce serait très bien.
Vous pouvez le mettre, Priya sera—Grégoire—Sahaja Yogi Priya, c’est très bien, mais si vous dites ‘Priyaa’, alors immédiatement, cela signifie juste l’inverse, parce que vous vous adressez, vous faites la chose par rapport à Moi—Je deviens cette déité, vous voyez? Le sanskrit est formidable, un petit changement ici et là et cela fait une telle différence, parce que chaque consonne, chaque voyelle a une signification. Pouvez-vous l’imaginer ? Chaque consonne et chaque voyelle a une signification et a un mantra, parce que c’est un devanandra, ce n’est compris que par les Devas. Devanand créé par les Devas, donc tout cela a un effet si important lorsque vous combinez toutes ces choses, vous voyez!
[Sahaja Yogi: Puis-je lire d’autres noms pour Vous, Shrī Mātājī?]
D’accord.
[D’autres noms, commençant tous par Nirmala]
C’est beau, magnifique, oui.
La même forme dans cette photo est apparue comme une lumière, avez-vous vu cela? Juste comme une flamme, cette forme.
De l’huile, de l’Amla, de l’huile d’amla?
[Mère demande du parfum ‘Khus’]
J’ai vu du ‘Khus’, Grégoire, dans votre salle de bains. J’ai vu du ‘Khus’, du parfum ‘Khus’. ‘Khus’. J’en ai vu un, ce doit être du ‘Athar’, vous voyez, de l’Inde, parce que—Voyons, celui-ci est aussi du ‘Mogra’…
Ici les genres de parfums que les gens utilisent sont très dangereux, en particulier ce ‘Tabac’, qui vient du tabac, vous voyez, les gens en deviennent dépendants, car c’est une drogue.
Oui, c’est très bien, c’est très bien. C’est du ‘Hina’—Est-il écrit ‘Hina’ dessus? ‘Khus’, la même chose… C’est pareil. C’est bien.
Vous pouvez en appliquer à tous les Sahaja Yogis, de ce parfum ‘Khus’. Il dégage le Vishuddhi, le Vishuddhi droit en particulier. Mais, si vous avez du ‘Hina’, c’est le meilleur, parce qu’il dégage vraiment bien votre Vishuddhi droit. Mais c’est bon pour les gens qui sont excités, surchauffés…
[Un Sahaja Yogi dit le mantra]
Qu’il le dise pendant que Je tiens le sabre. Je vais tenir le sabre dans cette main-ci.
[Le Sahaja Yogi demande à lire le Lalita Sahasranama]
Les 108 Noms! Avons-nous des copies des 108 Noms? Mais vous pouvez les traduire.
[Un Yogi, montrant les saris à Shrī Mātājī: C’est mon épouse qui l’a choisi, je suis innocent!]
Vous l’avez choisi, mais vous rejetez la responsabilité sur elle. C’est pour cela que les femmes sont là, pour prendre tous les reproches!
[Shrī Mātājī explique comment les Yoginis doivent le plier et mettre le sari autour d’Elle.]
Il faut l’ouvrir de l’autre côté, à moitié ouvert. C’est comme cela, pliez-le de ce côté-là.
Voila la manière dont ils le portaient du temps de Shrī Krishna (le pallu devant).
Enlevez Mes cheveux de l’arrière et arrangez-les
Elle n’a pas de montre moderne…
[La guirlande est offerte]
La meilleure combinaison est vert, orange et jaune.
[Une couronne de fleurs oranges est offerte]
Les fleurs sont mieux au-dessus de la tête…
Le signe de la beauté, c’est vous ne pouvez plus tolérer la moindre imperfection. Cette couronne est très belle, donc vous devez tout faire en relation avec cela, il faut le faire. C’est très bien fait.
Essayez de prendre des photos complètes/
[Les armes sont données à Shrī Durga. Shrī Mātājī prend le sabre, mais pas la massue]
Ceci, Je n’en ai pas besoin.
[Ensuite, Elle demande la conque]
Vous pouvez lire cela dans les mots des stotras.
Mettez-vous debout, il faut le descendre.
[Aarti, mantras]
Que Dieu vous bénisse tous! Faites-vous un bandhan!
[Un Yogi dit Jagadambe!]
Dites le Notre Père.
Encore une fois.
Encore une fois.