Birthday Puja 1983

Sydney (Australia)

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Birthday Puja, « Overcoming The Six Enemies ». Sydney (Australia) 21 March 1983.

English transcript verified IBP
Traduction française version 1/1/2014.

Il est si agréable d’être avec vous aujourd’hui en ce jour auspicieux, d’être avec les australiens qui ont prouvé qu’ils sont de très bons Sahaja Yogis et qui ont progressé d’une manière très rapide dans leur vie spirituelle. Être avec Mes enfants ici, cela M’apporte le plus grand plaisir.

Comme vous le savez, J’ai tant d’enfants dans le monde entier, hormis ceux à qui J’ai donné physiquement naissance. Nous devons penser à tous ceux qui sont loin de nous aujourd’hui, qui se trouvent à des milliers de kilomètres d’ici, priant Dieu Tout-Puissant pour leur ascension spirituelle.

On doit seulement prier pour l’ascension spirituelle parce que, si vous évoluez, vous allez obtenir tout le reste, et si vous n’évoluez pas, vous n’obtiendriez pas ce qui est nécessaire. Voilà pourquoi il y a des problèmes, et même aujourd’hui, J’ai eu certains problèmes à résoudre avant de pouvoir venir au puja.

Mais si vous décidez que nous devons évoluer spirituellement à l’intérieur de nous, en ce cas, [vous obtiendrez] tous ce que vous devez recevoir, toutes les bénédictions que Dieu veut répandre sur vous, pour vous faire citoyen de Son grand Royaume où vous n’êtes plus jugés, vous n’êtes plus châtiés, vous n’êtes plus testés, là où vous pourrez résider dans l’amour éternel de Dieu et dans Sa gloire.
Il y a dix ans Je ne pouvais pas croire que Je serais en mesure de parvenir, en dix années, à ce résultat.

Nous ne devrions pas juger l’avancement de Sahaja Yoga par rapport à d’autres gourous de pacotille. Créer ne serait-ce qu’un seul saint, nécessite de passer à travers des milliers de vies. Et ils sont si nombreux à être devenus des prophètes, c’est quelque chose de très important pour vous.

Oublions les points faibles que nous avons en nous. Nous devons savoir que nous sommes des prophètes. Cette présomption que nous sommes des prophètes, doit être établie. Si vous pouviez seulement assumer qui vous êtes, qui vous êtes devenus, vous allez émettre la gloire de Dieu comme la fragrance d’une fleur pendant sa floraison qui s’exhale automatiquement. Mais seulement les êtres humains ont la liberté de ne même pas assumer, de dramatiser ou de ne pas accepter ce qu’ils sont. Même s’ils sont devenus des prophètes, dans leur imagination ils tournent encore autour de ce qu’ils ne sont plus, et ont toujours peur ou sont encore ego-orientés. C’est faux. Ce n’est pas votre vraie nature. C’est comme agir dans une pièce de théâtre où on devient l’acteur.

Quelqu’un qui se comporte comme Shivaji, devient pareil à Shivaji. Tout son style de vie, tout dans sa vie change, il devient Shivaji. Mais la même personne, si elle joue comme Hitler, elle devient pareille à Hitler. Les deux sont artificiels. Ils deviennent artificiels.
Maintenant, alors que vous êtes vraiment des prophètes, vous trouvez difficile d’être la personne réelle que vous êtes, et l’artificialité est partie dans le passé, n’est plus là, tout cela est terminé. Le pécheur est mort. L’égoïste n’est plus là. Le peureux est parti pour toujours. Vous êtes un prophète. Grandissez dans la gloire de cette personnalité.

Les gens qui ne sont pas prophètes, qui ne sont pas pieux, qui s’occupent d’activités contre Dieu, peuvent accepter d’être des prophètes. Mais ceux qui sont réellement des prophètes, ne veulent pas accepter la situation dans laquelle ils se trouvent.

Dès que vous l’assumerez, vous le deviendrez.
Aujourd’hui, nous devons surmonter ce genre de jeu que notre mental a joué jusqu’ici. Tout le mensonge doit disparaître.

Bien sûr, comme Je l’ai dit, Je n’aurais jamais pu rêver qu’en dix ans J’allais parvenir à ces résultats, avec tant de démons autour de nous qui font tout pour vous séduire. Aussi J’ai bien peur que cela ne doive en revenir à vous qui, malgré tous les obstacles et problèmes que vous avez eus, avez évolué, vous êtes élevés si haut et êtes devenus des prophètes magnifiques. Vous êtes tellement transformés qu’un petit peu plus, juste assumer ce que vous êtes, vous fera vous sentir si bien.

J’avais parlé à Ma petite-fille, l’aînée, qui est juste une petite fille de 11 ans seulement, et elle a dit à sa mère : “Maintenant je ne peux pas parler à Nani (Grand-Mère) parce qu’Elle est une Déesse. Comment puis-je Lui parler ? Je me sens intimidée.” A son âge ! Alors que dans sa propre vie, comme ils disent, elle est la première de la classe, elle est l’éditeur d’un magazine de son école. Elle est formidable et elle est si humble qu’elle a dit à sa mère : “Je me sens intimidée pour parler à Nani. Elle est une Déesse. Comment puis-je Lui parler ?” Et Rustom M’a dit qu’elle émet plein de vibrations. C’est comme ça que vous devez grandir.
Avant tout, vous devez savoir que vous êtes des prophètes, et vous devez savoir que Je suis Le Saint-Esprit. Je suis l’Adi Shakti. Je suis Celle qui est venue sur la terre pour la première fois sous cette forme pour accomplir cette immense tâche.

Plus vous comprendrez cela, mieux ce sera. Vous allez changer énormément.

Je savais que J’aurais à dire cela ouvertement un jour et nous l’avons dit. Mais maintenant, c’est à ‘vous’ de prouver que Je Suis Cela.

Le Christ avait des disciples qui n’étaient même pas des âmes réalisées. Et ils ont diffusé le christianisme, quoi qu’il en soit, dans de telles circonstances où le Christ a été crucifié, et ils furent livrés à eux-mêmes, seulement douze personnes pour lutter, mais ils l’ont mis en place. Ils étaient très humbles. Leur qualité était leur humilité extrême et ils reconnaissaient la différence entre eux et le Christ et la Mère. Ils connaissaient également la différence entre eux et les autres. Et ils ont adopté des vies pures, illuminées par le nom du Christ. Ils n’étaient pas des âmes réalisées. Ils se nettoyaient eux-mêmes et ont maintenu leur vie belle.
Donc Sahaja Yoga ne peut pas se permettre d’avoir ces six ennemis.

Tout d’abord la colère qui n’a réellement rien à voir avec la compassion. Remplacez la colère par la compassion. Aujourd’hui c’est le 60ème anniversaire et nous devons seulement lutter contre six ennemis en nous-mêmes.

Le deuxième, ce que la plupart d’entre vous a fait, est de retirer votre attention de tout ce qui est pervers. La plupart d’entre vous l’ont fait. Vos yeux sont mieux maintenant, stables.

Mais vous êtes encore égoïstes et vaniteux. Il y a encore des gens jaloux et compétitifs. Il y a encore en vous du matérialisme caché. Une nouvelle chose qui vous arrive, c’est de vous attacher à vos familles.

Donc nous devons changer cela maintenant, y apporter un usage différent. La même chose peut être utilisée pour faire le travail Divin. Ils peuvent être utilisés comme les six mains des Sahaja Yogis.

Le premier est la colère. Vous devriez être en colère envers vous-mêmes quand vous faites des choses mauvaises, et ne pas vous sentir coupables mais être en colère envers vous-mêmes parce que vous faites de mauvaises choses.

Être coupable est le meilleur moyen de ne jamais vous débarrasser de ces mauvaises choses que vous faites. C’est comme un lieu de stockage qui garde bien enfermé des archives personnelles. J’ai beaucoup souffert à cause de votre culpabilité, beaucoup. Et ils sont sortis l’un après l’autre. Donc vous devez être en colère contre vous-mêmes quand vous vous sentez coupables : “Comment puis-je me sentir coupable ? Pourquoi ai-je fait une chose pareille ? Je ne le ferai plus jamais !” Développez ainsi la colère contre ‘vous-mêmes’ et non contre les autres.

Et la colère pourrait être réservée pour un jour de guerre. Et, sauf si la guerre éclate, tous les Arjunas vont baisser leurs armes et on dira : “Arjuna fut un grand guerrier à partir du début de la guerre”.

Donc nous n’allons pas gaspiller notre énergie en nous préoccupant de choses qui sont juste pareilles à des ombres. Nous n’allons pas lutter contre des ombres.
Le sexe perverti doit être éloigné de votre famille, de votre femme, et vous devez respecter votre chasteté maintenant. Tout cela ne devient rien d’autre que de la chasteté. Menez une vie chaste. Ne vous comportez pas comme un chien, mais comme un être humain.

Toute cette attention doit devenir de la chasteté, qui est votre pouvoir, qui est votre protection, qui est votre connexion avec le Divin. Non pas une chasteté forcée, mais une chasteté équilibrée et compréhensive.

Dans votre famille, avec votre femme, vous pouvez mener une vie chaste. La même chose pour les femmes, et c’est surtout pour les femmes que Je dois le dire car elles ne devraient pas tendre la main aux hommes qui parlent contre leurs maris ou qui vous donnent des conseils contre vos maris. Tous les hommes qui essaient de parler aux femmes contre leurs maris devraient être jetés hors de Sahaja Yoga. C’est un point si saint et sacré où vous ne devriez pas interférer contre le mari. Personne n’en a le droit. S’il y a un problème, vous devriez Me le dire. C’est un signe de stupidité.
Ensuite la vanité doit être tournée en fierté.

Vous devriez être fiers d’être des Sahaja Yogis, vraiment fiers. Levez vos têtes avec la fierté d’être des Sahaja Yogis. La fierté n’est jamais opprimante. C’est une chose glorieuse d’être fier. Mais la vanité l’est. En fait la fierté n’est que l’expression de l’estime de soi. La mendicité, les emprunts, le mimétisme, toutes ces choses viennent du fait que vous ne vous comprenez pas suffisamment. Ainsi la vanité devrait être de la fierté et la fierté devrait être l’expression de l’estime de soi. L’estime de soi est très différente de l’égo. L’un est la réalité et l’autre est de l’artificialité complète.

Aujourd’hui les hommes doivent se comporter comme des hommes et non comme des femmes, dociles comme des vaches liées par une corde pour aller là où leurs femmes veulent qu’ils aillent. ‘Ils’ doivent guider la société.

En Inde, les femmes ne se sont jamais battues pour leurs droits, ce sont les hommes. Elles ne se sont jamais battues. Ce sont les hommes parce qu’ils sont aussi des pères, des frères et ils se préoccupent du bien-être des femmes. Là-bas les femmes ont rarement combattu car elles savaient que, dès qu’elles commencent la politique de ce combat avec les hommes, il n’aura pas de fin. A la base, elles savaient qu’elles doivent vivre avec les hommes et qu’elles ne peuvent pas se battre contre eux. Mais les hommes eux-mêmes se sont battus [pour elles]. Même en Amérique, ce fut Abraham Lincoln qui s’est battu pour la libération des femmes, et non les femmes.
Donc vous ne devez pas être égoïstes mais fiers, fiers d’être des Sahaja Yogis, fiers d’être nés à une telle époque où vous avez à poursuivre les obligations du travail Divin, fiers que Dieu vous ait choisi de telle sorte que vous devriez vous élever à ce niveau.

Comme Je trouve tout à coup que certaines personnes deviennent moroses, recluses dans Sahaja Yoga. Elles ne seront jamais pardonnées parce que Dieu vous a tant donné. Supposons que quelqu’un vous donne un diamant, vous en êtes fiers. Vous le mettez et vous le montrez. Et quand vous avez reçu votre Esprit, vous devez en être fiers et ne pas vous comporter comme des reclus. Certaines personnes sentent que : “Je ne devrais plus faire aucun travail maintenant. Je ne vais pas sortir. Je vais rester méditer à la maison.” Il n’y a pas de place pour de telles personnes dans Sahaja Yoga. ”Je ne peux pas faire ça.” Les mots “je ne peux pas” devraient disparaître du dictionnaire des gens supposés être des Sahaja Yogis. Vous ne pouvez pas dire : “Je ne peux pas le faire.”

Ainsi l’estime de soi va vous apporter ce genre de dynamisme qui est nécessaire pour Sahaja Yoga, un dynamisme avisé, un dynamisme sage. Je ne devrai plus résoudre vos problèmes.
Les expressions de concurrence et jalousie devraient être ramenées d’équerre. Il devrait y avoir de la concurrence par rapport à vous-même, celui que vous étiez et ce que vous êtes devenu. Qui gagne ? Est-ce que c’est votre passé ou votre présent ? Votre présent doit aller vite, et de plus en plus vite, laissant ce passé en arrière autant que vous le pouvez.

Il ne devrait y avoir aucune concurrence d’acquisition entre les Sahaja Yogis. Parfois J’ai vu aussi de la concurrence dans le fait de crier, hurler, et être dur avec les autres, il y a une grande compétition en cours ici. Ayons de la concurrence dans la compassion, la clémence, la douceur, la beauté du comportement. Qui est le plus cultivé ? Qui est le plus courtois ? Qui est le plus profond ? Prenez quelqu’un comme un idéal devant vous dont vous pensez qu’il est une personne très courtoise ou une femme qui est vraiment une dame.

Et au contraire, si vous avez pour idéal une femme qui se comporte comme un homme, ce n’est pas bien du tout. Ou un homme qui se comporte comme une femme, ce n’est pas un idéal non plus. Ou à l’envers, une femme qui essaie de montrer que les femmes sont différentes des hommes et que les femmes doivent obtenir ceci [cela] … Dans Sahaja Yoga, il n’y a rien comme des femmes et des hommes, des femmes qui doivent obtenir ceci et des hommes qui doivent obtenir cela, parce que vous êtes l’Esprit.

Mais la couverture que vous avez, le corps que vous avez, la lumière que vous avez, la lampe que vous avez est une chose différente, et pour garder la lumière allumée, la femme doit être une femme et l’homme doit être un homme. Comme Je vous ai dit hier qu’une pomme ne devrait pas essayer d’être une mangue et la mangue ne devrait pas essayer d’être une pomme. Il vaut mieux être la meilleure pomme et être la meilleure mangue.
Ainsi les reclus, ceux qui disent que : “Vous devez sortir de là”, ne se comportent pas vraiment comme des être humains mais Je pense comme…, Je ne sais pas quels animaux se comportent de cette façon.

Comme lorsque vous obtenez votre chômage, vous ne pouvez pas devenir paresseux, vous ne le pouvez pas. Autant que possible, Je n’apprécie pas les gens qui touchent leur chômage, ce n’est pas un bon signe pour des Sahaja Yogis. Vous devez être tous de grands travailleurs, vous devez posséder des qualifications, vous devez être des gens bien au-dessus de tout, de bons élèves, de bons cuisiniers, de bonnes mères, de bons pères, de bons administrateurs. D’où allons-nous obtenir ces gens ? Nous ne pouvons pas être [seulement] des laveurs de vaisselle, n’est-ce pas ?
Donc la concurrence entre les femmes et les hommes doit être arrêtée. Les femmes doivent avoir leurs propres places et les hommes leurs propres places. Et les femmes doivent savoir que les hommes sont leurs mains. Si vous êtes la shakti [le pouvoir], ils sont les machines. Et ne tuez pas vos machines en criant et en hurlant sur elles, en les rabaissant et en les rendant peu sûres d’elles-mêmes. Cela ne doit pas avoir lieu. Vous devez les encourager à faire le travail de Dieu. Vous devez les soutenir, vous occuper d’eux parce qu’ils sont les machines, ils sont les mains et vous êtes le pouvoir.

Bien sûr, si ces mains vont aller contre le pouvoir, ils vont souffrir.

Ainsi, il ne devrait y avoir aucune concurrence entre les enfants et vous ([les parents], entre mon enfant et son enfant. Une telle concurrence ne devrait pas exister. Enlevez cela de vos têtes. Il devrait y avoir un partage complet. Donc la concurrence devrait aboutir au partage. Combien avons-nous partagé ? Combien pouvons-nous partager ? Voyez les ivrognes, ils ne peuvent pas s’assoir et boire seuls. Ils ont besoin de quelques personnes pour partager. Les voleurs ont besoin d’être entourés par une dizaine de personnes pour aller voler. Mais quand il s’agit du nectar de l’amour de Dieu, comment pouvons-nous l’avoir et rester seuls? Nous ne pouvons pas nous en réjouir, il n’y a aucun plaisir du tout dans cela.

Alors soyons doux et gentils l’un envers l’autre. Les gens qui sont en train de se délecter du nectar [Divin], devraient se concurrencer dans le partage de ce nectar grâce auquel ils obtiennent de plus en plus cela [cette joie]. Qui partage le plus ? Qui est le plus généreux ?
Le matérialisme devrait être pris en compte pour sa beauté. Vous pouvez obtenir une [belle] chose faite à la main.

C’est beaucoup plus beau que courir après l’argent, compter l’argent. Vous en devenez vraiment idiots. Ceux qui comptent de l’argent du matin jusqu’au soir, sont de vrais cinglés. Ils perdent toujours de l’argent. Il y a quelques chose qui ne va pas avec leur cerveau.

Comptez vos bénédictions. Regardez la vie, la beauté dans la matière. Comment la vie l’a travaillée. Regardez un morceau de bois, Je vois la figure créée par la vie dans ce bois. Mais ce n’est pas morose. Ce n’est pas mort. Ce n’est pas fade. C’est pétillant.

Vous pouvez voir dans l’art, vous pouvez voir dans tout ce qui est beau, le reflet de la puissance créative de Dieu et la joie qu’Il voulait émettre pour votre bonheur. Au lieu de cela, vous devenez esclaves de la matière. Il n’a jamais rien voulu. Vous êtes les maîtres.

Et enfin il y a l’attachement à vos enfants, à votre épouse, votre, votre, votre… Tout ce qui est le mien n’est pas “moi”. Ma maison, ce n’est pas “moi”. Mon ceci, mon, mon, mon, doit être abandonné. [Mombatwa ? – hindi] doit être détruit.

Au lieu de cela, vous devriez dire “nous”. “Nous” est un bon mot. Je dis “nous” si souvent. Et les gens commencent à se demander ce qu’ils… Quelqu’un M’a demandé : “Mère, quand vous dites “nous”, qu’entendez-Vous par là ? Comment pouvez-Vous nous faire sentir de cette façon que nous sommes tous un, par la manière dont Vous dites “nous” ?” J’ai répondu : ”Pourquoi pas ? Vous faites partie intégrante de Mon corps. Ne sommes-nous pas « nous » ? Est-ce que Je sépare Mon doigt de Ma main ? Si vous êtes une partie intégrante de Mon corps, alors Je dois parler dans le sens de “nous” parce que Je suis consciente de ce corps collectif assis ici.”

Donc nous devons parler dans la manière de “nous” et non de “moi, mon”. Et quand vous devez vous adresser à vous-même, parlez à la troisième personne.

Comme vous pouvez dire : “Cette Nirmala va maintenant à Londres”. En fait c’est vrai parce que ce corps va aller là bas, mais Mon cœur va rester ici. Donc dire que Je m’en vais, ce n’est pas vrai. Si Je suis l’Adi Shakti, où vais-Je ? Je ne vais nulle part. Je suis partout. Où puis-Je aller ? Il n’y a pas d’endroit où Je ne réside pas. Et si Je dois aller à un tel endroit, c’est l’enfer seul où Je ne veux pas aller. Donc ce que Je dis, c’est : “Cette Nirmala va maintenant quitter l’Australie. »

Demain Je vais partir. Alors que se passe t-il ? C’est uniquement ce corps qui doit se déplacer, c’est tout ! Voilà comment vous commencez à parler de votre corps : « Ce mental qui est le mien. Ce mental de Mr. untel et untel. » Il est préférable de vous adresser à vous-même en tant que M. ou Mme ou Mlle : “Alors Mademoiselle, voulez-vous bien vous lever maintenant ?” Il vaux mieux vous adresser de cette façon à vous-même.

Les enfants parlent ainsi, à la troisième personne. Vous serez étonnés, vous verrez alors la plaisanterie [le jeu] derrière tout cela. Vous saurez comment vous moquer de vous-même : “Oh, ainsi M. arrive, maintenant il se comporte de cette façon.”

Et vous allez vraiment devenir votre propre maître parce que vous savez comment vous y prendre avec ce bébé. Cela vous donnera ce sens de la maturité.

Ainsi dire : « C’est mon enfant, c’est ma femme… » Bien sûr vous devez prendre soin de votre femme et de vos enfants, c’est votre responsabilité, mais faites pour les autres enfants plus que ce que vous aimeriez faire pour votre propre enfant.

Donc cette identification complète avec vos enfants, cette surprotection, vous procurera des ennuis.

Vous devez croire que votre famille est la famille de votre Père et que votre Mère va s’occuper d’elle. Si vous pensez que vous pouvez vous occuper vous-même de votre famille, allez-y !

Alors ne soyez pas sur protectifs. Ne soyez pas trop inquiets, trop bouleversés au sujet de votre famille.

Et gardez un tempérament très sociable afin que vos enfants ne deviennent pas pareils. Dites-leurs comment partager. Si un enfant est tombé, demandez aux autres enfants de l’aider. Créez des jeux dans lesquels vous devriez montrer comment, lorsqu’un enfant vient et qui n’arrive pas à bien marcher, comment d’autres enfants vont venir essayer de trouver des méthodes pour l’aider à s’en sortir. Enseignez-leur ce qu’est la bonté à travers des pièces de théâtre, des histoires, au moyen de choses diverses.

Vous devez aider, même sans l’idée d’aide. Mais c’est un plaisir. C’est un privilège. C’est un grand honneur que vous pouvez leur faire. Vous devez changer vos idées complètement.

Beaucoup de gens ont l’habitude de servir d’abord leur enfant. C’est absurde, extrêmement très vulgaire, cela montre une mauvaise éducation. Vous devez servir d’abord les autres, et ensuite votre propre famille. Garder quelque chose de côté pour vos enfants, cacher de la nourriture pour eux, tout cela est le signe d’une personne qui est comme un [cupermenduka ? – hindi], ce qui veut dire : “Une grenouille qui vit dans un puits étroit.” Dépassez cela.

Les hommes, essayez de former votre propre groupe d’hommes. Et les femmes devraient former leur propre groupe de femmes.

Il ne devrait pas y avoir trop d’instructions de la part des hommes pour les femmes. Ce n’est pas adéquat.

J’ai découvert tellement de choses bizarres. Je ne peux pas comprendre comment ces choses fonctionnent. Mais cela [le problème] survient parce que, d’un côté, vous ressentez que votre famille, votre mari ont tellement d’importance et que vous devez rester absolument isolée de tout le reste ou, de l’autre côté, parce que vous laissez tomber votre mari complètement – il n’est pas bon, le mariage n’est pas réussi – et que vous vous attachez à autre chose qui est supposé être quelque chose de plus élevé, un objectif plus élevé de destruction. Donc les deux attitudes ne sont pas bonnes.

Vous devez rester aux côtés de votre mari ou épouse ou de vos enfants quand ils ont raison. Mais vous ne devriez pas le faire ouvertement. Vous ne devriez pas le faire de façon apparente. Alors dites à votre enfant : “D’accord, je comprends, mais je ne veux pas le faire en public.” Et les gens ne devraient également pas savoir qu’il s’agit de votre enfant. La façon dont il se mêle aux autres, reste avec les autres, partage avec les autres, c’est ainsi qu’un Sahaja Yogi devrait être.
Vous savez que Moi-même, à ce jour, Je n’ai même pas donné la réalisation à Mes enfants. Pouvez-vous le croire ? Je les ai laissé seuls avec la connaissance de la Kundalini. Vous pouvez la leur enseigner. Mais Je sais que Je pourrai la leur donner au moment où Je le voudrai. Je ne leurs ai pas accordé de temps du tout, il n’y a pas eu de temps pour eux. Si vous voyez combien de temps Je consacre à Mes propres filles. Très peu. Pour toute cette année, J’ai été avec elles, là bas, durant trois jours.

Car en ce moment, le plus important est Sahaja yoga et les relations avec les Sahaja Yogis.

J’ai vu certains Sahaja Yogis écrire à leurs parents, à leurs mères, à leurs frères, beaucoup plus qu’aux autres Sahaja Yogis. C’est très surprenant qu’il écrivent à leurs pères mais pas aux autres Sahaja Yogis. Vous devez commencer à écrire aux autres Sahaja Yogis. Ceux qui ont vécu à Londres, combien d’entre eux ont écrit aux personnes à Londres ? Ont-ils fait des amis ou autre ? Rien de la sorte. Ils sont tellement occupés avec leurs propres problèmes qu’ ils n’ont pas pris la peine de créer ce lien d’amour. Comme s’ils n’avaient aucun intérêt dans Sahaja Yoga. Ils sont restés dans l’ashram à Londres. Combien d’entre vous écrivent des lettres aux gens de Londres ? Combien de lettres écrivez-vous ? Maintenant, ceux que avez rencontré à ce programme, combien de vous vont leur écrire des lettres et rester en contact avec eux ? Combien de temps faut-il pour écrire une lettre ? Rien.
J’espère qu’aujourd’hui, dès que vous serez de retour, vous allez tous écrire des lettres à propos de ce puja d’anniversaire, comme il a été célébré d’une jolie manière. Non à votre famille, non à votre entourage, mais aux autres. A tous ceux qui sont ailleurs. Vous savez comment ils sont. Vous leur écrivez parce que vous savez qu’ils ont des postes importants.

Comme, par exemple, vous écrivez à Grégoire. Ou vous pouvez écrire à Ruth en Italie. Vous pouvez écrire à Geneviève à Genève. Vous les avez tous rencontrés. Vous devriez leur écrire ! Les dames doivent écrire aux dames et les hommes doivent écrire aux hommes. Arneau est à Lausanne. Pourquoi ne pas lui écrire ? Il est là bas. Maintenant, saviez-vous que son épouse doit se rendre en Amérique pour accoucher ?

Nous devrions nous connaître l’un l’autre très intimement. Sur combien de personnes est-ce que Je connais tant de choses, tous les détails ?

Voilà comment vous devez vous immerger vous-même dans cet amour. Demain vous allez en Amérique ou vers l’un quelconque de ces lieux. Vous avez là bas vos frères et sœurs déjà établis. Ecrivez-leur au sujet de votre Mère, ce que vous pensez. Vous M’écrivez seulement à Moi parfois, mais vous n’échangez jamais des lettres entre vous. N’écrivez pas de longues lettres, à Moi spécialement (SM rit), mais écrivez-leur de jolies et douces lettres, des lettres poétiques, ils vont se sentir heureux. C’est comme envoyer des fleurs. Ce serait très bien de tirer des idées de cela.
Nous allons ainsi surmonter ces six ennemis et les rendre vos esclaves pour les utiliser selon votre but. Alors ils deviendront de grandes choses. Ils seront vos assistants. Ensuite ils seront les commandants de votre armée. Ils seront vos décorations. Tout cela est dans vos mains. Vous devez le faire avec sagesse.

En ce moment, à l’âge que Je viens d’atteindre, J’ai toujours été là, avec le même âge. Et J’ai toujours été mature comme ceci, en étant semblable à une enfant, en étant juste comme une jeune fille et une vieille femme, tout cela ensemble, chaque année, à chaque instant.

Mais J’ai vraiment mûri dans Ma compréhension des êtres humains. J’ai vraiment acquis une meilleure compréhension et maturité en ce qui concerne Ma connaissance des êtres humains parce qu’ils sont juste des étrangers. Quand Je suis née, ils M’étaient étrangers. Auriez-vous imaginé que l’Adi Shakti dirait ceci ? Mais c’est la vérité ! Malgré que Je vous ai créés, J’étais absolument une étrangère. Mais maintenant J’ai grandi. Je vous ai très bien compris. Je sais que vous êtes Mes enfants. Je sais combien vous M’aimez et êtes près de Moi.
(“Pourquoi est-ce qu’il pleure autant ?” “Il veut aller à la toilette, Mère.” “Laissez-le aller.” “Il veut que j’aille avec lui. J’essaye de lui dire qu’il doit y aller seul, mais…” “Laissez-le aller. C’est le problème, vous voyez. Je pense personnellement que ces enfants sont très obstinés.” “Il veut que j’aille avec lui. Voilà ce qui se passe.” “C’est bhootish, n’est-ce pas ?” “Oui.” Vous ne pouvez pas lui dire d’y aller. Il ne va pas écouter. Il vaux mieux qu’il s’en aille. Voyez. Eh bien, laissez-le tomber. Que faire ? Vous voyez, ils sont très obstinés. Ils sont des bhoots. Un garçon si grand ne peut pas aller aux toilettes ! Juste pour déranger, c’est tout.”)

Vous devez vraiment le gifler maintenant. Si vous lui donnez deux gifles maintenant, son bhoot va disparaître. Deux gifles suffisent. La prochaine fois, il ne le fera plus. Vous voyez, c’est le moment où vous devez le gifler, pas trop fort mais qu’il sache que vous n’aimez pas ça. J’ai vu que des fois les bhoots peuvent partir seulement avec une gifle. Cela marche surtout avec les enfants. Deux gifles sur la joue et ils sont remis en place. Car ce sont des Bhoots, vous voyez, et ils doivent s’en aller.

Maintenant, quoi que Je vous ai dit hier concernant les enfants, soyez prudents ! Vous devez faire de vos enfants des valeurs positives et non pas négatives pour Sahaja Yoga. Donc essayez de les former correctement. Entraînez-les vers le haut. Ils méritent une bonne main pour les guider.

Au début, vous devez être très stricts et les punir s’ils font quelque chose de mal et ainsi ils vont apprendre ce qui est bien et ce qui est mal. Et une fois qu’ils auront grandi, vous serez étonnés de leur valeur.

Certains d’entre eux sont de très bons enfants mais, si l’influence des mauvais enfants devient trop importante, ils pourraient aussi gâcher les bons enfants. Donc il vaut mieux encourager les enfants qui sont bien, qui sont très doux.
Ainsi Je pense à Mon jeune âge, à Mon enfance, et comment le rêve est devenu une réalité.

Tout ce dont J’ai rêvé, est au-delà de Mon imagination. Cela est fait maintenant. En ce qui Me concerne, vous n’avez plus beaucoup besoin de Moi. Je vous ai donné toutes les explications dont vous aviez besoin. Je vous ai enseigné les méthodes pour sauver les autres [par la Réalisation du Soi] et les réconforter. Vous savez tout.

Maintenant devenez juste des maîtres dans cet art, en oubliant votre passé. Vous êtes tous des gens formidables, vous tous. Donc l’année prochaine Je devrais vous voir assis sur ce siège et non pas sur Mes genoux, enseignant vous-mêmes vos propres enfants.

Laissez la deuxième génération commencer dès maintenant. La première génération est prête. La deuxième génération doit venir maintenant et vous devez vous en occuper. Je veux être la vraie grand-mère de nombreux petits-enfants.

C’est un privilège spécial, une promotion et maturité réelles. Regardez cela [la pluie tombe]. Elle va inonder votre Parramatta [une rivière à Sydney] parce que Je viens de dire :”Je Suis le Saint-Esprit.” Tout le monde semble super heureux et joyeux.

Donc Je vous remercie beaucoup de M’avoir invitée ici. Et pensez à tous les Sahaja Yogis dans le monde entier, à chacun d’eux. Aujourd’hui Je pense que nous devrions envoyer des télégrammes, environ douze télégrammes si possible, à tous les centres, en disant :“Le 60ème Anniversaire de Mère a été célébré avec une grande joie et Elle vous envoie Ses bénédictions” ou quelque chose de ce genre. Ils vont être très heureux. Mais selon la coutume indienne, c’est un 61ème parce que le jour où Je suis née, est compté aussi comme un anniversaire. C’était un réel anniversaire. Donc ils l’appellent le 61ème et nous allons avoir une grande célébration en Inde également.

Vous êtes spécialement favorisés et J’espère que vous Me favoriserez spécialement aussi.

Cette année, J’espère que chacun d’entre vous va endosser un nouveau rôle et un nouveau style de vie où vous devenez des personnes douces, non pas des hommes dociles mais des gens doux, et des femmes dociles. Les femmes doivent être plus dociles, domestiquées. Elles semblent être très bien. Elles vont devenir agréables. Elles vont mieux sourire. Elles créent tellement de joie.

Nous sommes ici pour créer de la joie et non pour jouir de certains droits artificiels, pour créer de la joie. Combien de joie créons-nous ? Combien de joie donnons-nous aux autres ?
Donc aujourd’hui, en cette grande occasion, nous devons ressentir notre joie dans notre cœur. Cette source de joie réside profondément enfouie en nous.

Aussi nous devons aller au fond de nous-mêmes et ressentir la joie de votre Mère âgée de 60 ans que J’ai en Moi. Allez tout au fond. C’est là. Profitez-en et ensuite donnez-la aux autres. Vous devriez la faire couler telle une fontaine de joie.
Que Dieu vous bénisse !
Déclarez maintenant à toutes les nations que : “Je Suis le Saint-Esprit et Je Suis venue en ce moment spécial qui est le temps de la Résurrection.”