Ritambhara Pragnya part I, Lodge Hill 1983

(England)

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Ritambhara Pragnya – part I. Seminar of Lodge Hill (UK), 23 July 1983.

English transcript: UNverified
Traduction: NON vérifiée. Ver 1/1/2014

Quelle joie immense, pour Moi, de vous voir tous ici, venant des diverses contrées de cette terre. Quand on a le coeur qui déborde, les mots sont bien pauvres pour transmettre une telle émotion. J’espère que vous pouvez en saisir l’intensité, au travers de votre coeur. Le Divin a tout arrangé pour que nous nous retrouvions tous ici, dans un cadre d’une telle beauté, dans la Nature, pour qu’un grand évènement prenne place en chacun. Pour que cette fois, nous accomplissions vraiment quelque chose de grand. Comme nous n’avons que peu de temps, Je vous dirai quelques mots tout d’abord sur la méditation, et nous aurons encore deux discours, J’espère.

Méditation est un mot très général. Cela n’explique pas les trois étapes à franchir pour méditer. Mais en Sanscrit, on a dit très clairement comment conduire une méditation.

Le premier stade est appelé DHYANA, le second DHARANA, le troisième SAMADHI. Heureusement, Sahaja Yoga est conçu de telle sorte que vous recevez tout sur un plateau.: pas besoin du reste, vous prenez le SAMADHI. C’est cela qui en fait la beauté. VOyons d’abord DHYANA. En premier lieu, dans votre recherche, vous tournez votre attention vers l’objet de votre vénération. Cela s’appelle DHYANA. Et DHARANA est l’état où vous déployez tous vos efforts, où vous concentrez tous vos efforts. Mais c’est une pièce de théatre pour les gens qui ne sont pas réalisés. Ils font juste une sorte de représentation. Pour une âme réalisée, c’est la Réalité.

Donc, en premier, vous devez faire le DHYANA. Certains lefont sur la forme, d’autres sur le sans-forme. Mais vous avez tant de chance : pour vous, le sans-forme a pris forme. Pas de problème, nul besoin d’aller de la forme au sans-forme, ou du NIRAKARA Lui-même. Tant que vous n’êtes pas réalisés, cela n’est qu’une projection mentale. Une fois que vous êtes réalisés, il vous suffit de penser à DHYANA sur lequel vous allez vous concentrer ou, disons, méditer.

Mais une fois que vous méditez sur une personne, votre attention commence à bouger ; Cà arrive aussi après la Réalisation, bien que çà soit sur un plateau. Mais certains en ont un bout par ci, un bout par là, comme çà : pendant la méditation, l’attention est dérangée à chaque instant. Ca arrive, cela dépend de l’intensité de gotre concentration. Il y a des Sahaja Yogis, Je les ais vus, qui sont en train de faire la cuisine, pendant qu’un autre médite. Celui qui médite va dire : « Oh, je sens que çà brûle ! »

Il n’y a pas de DHARANA ! DHAR signifie « flux », flot continu. DHYANA est établi, mais par DHARANA. Ce second point a beaucoup d’importance : vous devez constamment maintenir l’attention sur votre Déité. Alors vous établissez ce stade de DHARANA, dans lequel votre attention devient une avec la Déité. Et quand cela mûrit, le SAMADHI prend place.

Ceux qui s’imaginent qu’ils peuvent y parvenir sans la Réalisation, Je pense qu’ils se trompent complètement. Mais même après la Réalisation, quand DHARANA est établi, vous devez parvenir à cette étape où vous devenez le SAMADHI. Cet état, quel est-il ? Quand cet état pénètre dans votre esprit, alors quoique vous fassiez, quelle que soit la Déité que vous adorez,vous voyez la comédie pour vous. Vous pouvez le prendre comme çà. Quoi que vous entendiez, c’est la Déité qui vous parle de la Vérité. Quoi que v ous lisiez, c’est la Déité qui vous enseigne. Dans cet état, quoi que vous fassiez avec vos yeux, votre nez et les autres organes, devient la manifestation de la Déité que vous vénérez, automatiquement. Vous n’avez pas besoin de penser : « Je dois me concentrer, bon je ne dois pas penser à cela ; maintenant, c’est à çà qu’il faut penser… » Cà vient tout seul. Vous lisez un livre et tout de suite, vous y trouvez ce qu est bon pour Sahaja Yoga. Si c’est un livre tourné contre Dieu, vous vous en débarrassez..

Mais si vous avez un problème, vous vous dites : « Voilà pour moi une bonne leçon, qui va me donner de l’expérience ». C’est la manifestion de la Déité Elle-même. Par exemple, une dame sent qu’elle va avoir une fausse couche. Si elle n’a pas encore atteint SAMADHI AVVASTA, si elle est conditionnée, elle va se dire : « Oh mon Dieu, pourtant je suis une bonne Sahaja Yogini, j’ai tant fait pour Mère, je suis allée jusqu’à Pulborough, et pourtant qu’est-ce qui m’arrive ! » Une autre dirait : « Bon, voyons voir. Je vais en parler à Mère ». Elle se met devant la photo, ou téléphonerait, et s’apercevrait, à sa grande surprise, que tout est en bon ordre.

Ce n’est possible que si vous êtes réalisés. Sinon, ce n’est pas possible. Et cet état qui s’éveille en vous est un nouvel état d’esprit. En Sanskrit, cela porte un nom très beau : RITAMBHARA PRAGNYA, un nom difficile. RITAMBHARA, c’est le nom de la Nature, et on sent que la totalité de la Nature est illuminée. La Nature elle-même travaille pour la naissance de l’enfant.

De la même manière, quand ce RITAMBHARA PRAGNYA commence à s’exprimer, uniquement pour Sahaja Yoga et pour personne d’autre, vous êtes étonnés de voir comment les choses se mettent soudain en place. Il ne nos reste que très peu de temps, mais Je vous donne un exemple. Je suis venue à Brighton et Jason a dit : « Mère, faisons le Guru puja à Brighton ». – « D’accord, trouve un endroit ». Il est allé voir à l’université, a dit que lesgens aideraient, mais c’est plutôt petit et J’ai dit : « Dis-leur » – « Mais non, tout est retenu pour le Guru Puja ». – « Alors que vas-tu faire ? » – « Mère, que faire ? » – « Essaie ailleurs, téléphone autre part !3 Il ouvrit les pages jaunes (de l’annuaire), Je ne sais pas, et il téléphona, on lui dit qu’il y avait un endroit, un bel endroit, qu’il pouvait venir manger, il y alla, il fit un déjeuner très sympathique avec ces gens-là, tout le monde était content et voulait que tout s’arrange bien pour chacun, ils étaient très aimables et lui, fut étonné de voir commetout s’arrangeait si bien !

Voilà comme RITAMBHARA PRAGNYA travaille en votre faveur. Vous Me dites tous : « Quel miracle ! Mère, que s’est-il passé ? Nous ne savons pas comment çà s’est produit ». Je vous donne l’exemple d’hier : il fallait faire du ciment, et un garçon italien dit qu’on en avait besoin de deux sacs. J’ai dit : « Non, continue, il y en aura assez ». Et même avazntque Je ne M’en aille, il y en avait encore, ce n’était pas encore fini. Maintenant, tout est cimenté. Imaginez !

Voilà votre propre état, où vous sentez votre unité avec la Nature, et où la Nature ressent son unité avec vous. Le Divin Lui-même S’exprime à travers la Nature, à travers les divers évènements, à travers les incidents – l’amour, la protection, l’attention du Divin. Et cela n’a pas de fin. Cela arrive, et les gens ne savent pas ce qui se passe. Voilà ce qu’est l’état de SAMADHI.. Mais il y en a certains, si Je leur dis : « Veux-tu faire çà ? » – « Non, non, Mère, le magasin sera fermé – Oh, ils ne vont pas le faire – çà ne va pas… » Et ils continueront ainsi. Etd’autres qui diront : « Non, voyons ! Si Mère l’a dit, voyons voir ! » Un autre exemple, tout-à-fait ordinaire : M. Srivastava prend du thé, un thé très anglais, et il voulait un thé différent. Un soit, il Me dit : « Mon Dieu, il n’y a plus de thé, qu’allons-nous faire demain matin ? » – « Bon, allons chez le marchand de thé ». – « Quoi ! Il est 8 heures du soir ! On va se moquer de nous ! Il n’y a pas de magasins ouverts à 8 heures du soir ! » – « J’ai dit d’y aller, J’ai juste dit d’y aller, qu’est-ce que j’ai dit de mal ? » – « Quelle absurdité ! » – « Bon, bon, c’est absurde, mais allons-y ! » Il ne voulait pas m’écouter. Alors J’ai appelé le chauffeur pour qu’il nous y conduise. On y va : les lumières étaient allumées. « Que se passe-t’il ? Pourquoi est-ce éclairé ? » Nous entrons, d’assez mauvaise humeur, vous voyez, et tout le monde était là,debout : « Oh ! Nous vous avons attendus si longtemps, vous voilà !: Vous êtes les derniers ! » Imaginez un peu ! Alors j’interroge Mon mari : « J’avais oublié ! Nous avons été invités ici pour cette réception ! » Et nous étions les derniers ! Ils nous onbt dit : « Ca ne fait rien, nous avons un cadeau pour vous ». Et ils nous ont donné deux boîtes de chaque thé !

Il y a ainsi mille et un exemples. Aujourd’hui, il fallait essayer de pousser le lit. Ils s’y étaient mis à trois, rien à faire. J’ai dit : »C’est bon, je vais le pousser ». J’ai juste posé Mon Nabhi, je n’ai rien poussé du tout, ça s’est poussé tout seul, grâce à RITAMBHARA PRAGNYA. Mais ce n’est pas le CHAMATKAR. Dans le Divin existe la capacité de manifester Son amour, de démontrer que vous êtes les élus de Dieu. Mais vous devez d’abord accepter la situation. Si vous vous conduisez comme tout le monde – « Oh là là, les magasins sont fermés, cet homme n’est pas commode, je ne pense pas que ça ira… » – Rien ne se passe. Mais sachez que vous êtes des saints, des élus, que vous avez reçu de Moi la Forme et le Sans-Forme. De telle sorte que ce PRAGNYA va se manifester, se manifeste à chaque instant. Préparez-vous, soyez heureux, accueillez cela. Et acceptez ce que vous êtes, c’est un niveau très différent. – Hester, combien de temps encore ? « Cinq minutes, Mère ». Cinq minutes de plus…

Le temps est venu pour Sahaja Yoga de changer de niveau. Nous devons changer. Nous devons nous élever. Il faut que notre niveau s’élève. Mais Sahaja Yoga est tellement cosmopolite qu’on y trouve les plus mauvais bhoots au plus haut, dans la même assiette. Il y en a des ronds, ceux qui sont orientés vers l’égo, qui tourneboulent tout le temps. On ne sait pas comment élever l’assiette : si on fait la monter, ils en roulent et tombent. Et vous avez peur d’avoir à les ramasser. Il y en a des carrés, ils ont la tête pleine d’autres carrés, comme des bhoots. Et si vous les élevez, ils vont tous basculer ou peut-être ce sont les bhoots qui vont tomber, Dieu seul le sait. Mais il y en a encore d’autres qui sont comme des prismes, ou plutôt comme des pyramides, bien assis. A quelque niveau que vous les éleviez, ils tiennent bon.

Ceux qui sont à la périphérie, à coup sûr, sont un probnlème pour Moi, car dans Ma compassion, Je ne peux pas les rejeter. Et nous devons les aider à s’en sortir, en leur disant vraiment qu’ils doivent s’élever. Combien de temps allons-nous encore les attendre ? C’est à chacun de veiller à ce que ceux de la périphérie soient convenablement ramenés vers le centre, de façon à ne pas sortir de Sahaja Yoga. Il y faut de la compassion. Mais pas en maintenant au plus bas le niveau de Sahaja Yoga, pas à ce prix là !

Nous devons élever le niveau des gens qui sont bien installés dans Sahaja Yoga. Ainsi, tout le monde doit essayer de se poser et d’atteindre un minimum, au moins. Autrement, Je suis désolée, beaucoup (partiront). Voilà pour nos cinq minutes. Je ferai un autre (discours) dans une heure ou une heure et demie aujourd’hui. Merci beaucoup.
(Tout le monde : « Merci, Mère »)