Diwali Puja, Devenir ses idéaux.

Temple of All Faiths, Hampstead (England)

Feedback
Share
Upload transcript or translation for this talk

Diwali Puja, “Devenir les idéaux”. “Temple of all faiths”, Hampstead, London (UK), 6 novembre 1983.

FrTVD 2019-1016

Avec les vibrations d’aujourd’hui, vous pouvez voir, lorsque vous êtes prêt pour un puja, à quel point vous recevez. Aujourd’hui, vous pouvez le ressentir. Donc, le Divin est très anxieux d’agir, la seule chose, c’est que vous devez vous préparer et toute cette préparation va vous aider énormément. Comme nous sommes maintenant des Sahaja Yogis, nous devons savoir que nous sommes devenus quelque chose de différent de ce que nous étions. Nous sommes des Yogis, nous sommes plus élevés que d’autres. Et en tant que tel, nous devons comprendre une chose : c’est que nous ne sommes pas comme les autres êtres humains qui disent quelque chose et font autre chose, qui peuvent vivre en hypocrites. Voilà pourquoi tous les problèmes ont surgi dans toutes les religions. Quelqu’un dit qu’il est chrétien, il est absolument anti-Christ; il se dit musulman, il va absolument contre Mohammed; il se dit hindou, il s’oppose absolument à Shri Krishna. C’est principalement pour cette raison que toutes les religions ont échoué jusqu’à présent, parce que les êtres humains parlent avec orgueil des idéaux, disant tous qu’ils ont cet idéal-ci, cet idéal-là, mais ils ne sont pas ces idéaux, ils ne peuvent pas vivre selon ces idéaux. Ils n’ont pas intégré ces idéaux dans leur vie et ceux-ci leur sont extérieurs. Mais ils continuent de dire ce que sont leurs idéaux, ils deviennent des fanatiques mais ils ne sont pas ces idéaux.

Par Sahaja Yoga, vous avez maintenant la méthode, vous avez la possibilité de pouvoir devenir ces idéaux. L’idéal doit d’abord être compris par le cerveau, surtout en Occident : quels sont les idéaux que nous sommes devenus ou que nous devons devenir, ce que nous pouvons atteindre, vous devez concevoir cela.

Et deuxièmement, vous devez avoir la capacité d’approfondir votre pouvoir méditatif pour que ces idéaux s’installent dans votre cœur et deviennent partie intégrante de votre être, au point de ne pas pouvoir vivre sans ces idéaux. Nous pouvons prendre un exemple, disons, celui du Christ. Car le Christ et ses idéaux sont une et même chose, il n’y a pas de différence entre les deux. Il n’a pas parlé d’une chose, a fait une autre chose et exécuté une troisième. Ce sera la différence entre les Sahaja Yogis et les non Sahaja Yogis : quels que soient vos idéaux, ils doivent s’exprimer dans votre vie à chaque instant, parce que vous êtes cela.

Si vous prenez de l’or, l’or est de l’or en permanence. Il n’est pas parfois de l’or, puis parfois du fer et parfois de la boue, c’est de l’or tout le temps. Seuls les êtres humains sont comme ça, parfois ils peuvent être des serpents, des lions et pourraient être des renards aussi. Mais en tant que Sahaja Yogis, vous devenez des êtres humains purs et c’est ce qu’il nous faut savoir. Il n’est pas difficile de s’efforcer de l’être, ce n’est pas difficile, parce que maintenant vous avez le pouvoir d’approfondir vos racines jusqu’au cœur.

Ainsi, le cerveau doit servir à bien comprendre quels sont les idéaux d’un Sahaja Yogi, ce que sont les choses qu’un Sahaja Yogi doit faire, comment il doit se comporter dans la vie, quelles méthodes il devrait suivre. Et puis, il faut l’amener au cœur grâce à des processus de méditation, grâce à l’obédience.

Vous savez très bien comment Je vous donne votre deuxième naissance, vous savez très bien. Je vous conçois dans mon cœur, sinon Je ne pourrais pas le faire. Comme mon cœur est tellement pur, il vous purifie. Ma compassion, Mon amour vous purifie et alors Je peux vous sortir de Mon sahasrara. Autrement comment ferais-Je cela ? Et quand cela s’est passé, vous êtes devenu une nouvelle personnalité. Donc, vous êtes très différents de tous les autres, car un Esprit a donné naissance à votre Esprit. Vous avez été nettoyés par l’Esprit. Donc, vous ne pouvez pas vivre comme ça, comme tous les autres êtres humains vivent. Tous les affrontements, tous les problèmes des êtres humains se produisent parce qu’ils ne sont pas ce dont ils parlent. Les idéaux sont extérieurs à leur vie. Voilà comment un Sahaja Yogi se distinguera des autres.

Prenons un exemple, disons celui d’Abraham Lincoln, d’accord? Abraham Lincoln croyait que chacun devait être libre, et que le gouvernement était au service du public, du peuple. Quoi qu’il disait, il le mettait en pratique. Ce en quoi il croyait, il le mettait en œuvre et donna sa vie pour cela, c’est pourquoi il est un grand homme. Pensez au Mahatma Gandhi, ces personnes n’étaient pas des incarnations comme le Christ. Pensez à n’importe quel grand homme, pensez au grand roi, le Maharaja Shivaji. N’importe lequel de ces saints était un être humain. Mais une fois qu’ils ont découvert quel était le principe de leur vie, ils n’ont fait qu’un avec ce principe, ils n’ont fait aucun compromis.

Donc nous devrions comprendre ce que doit être un Sahaja Yogi : un Sahaja Yogi est une personne qui a obtenu la Réalisation par la Kundalini. Et cette Kundalini est la mère intérieure, c’est un pouvoir qui prend soin de vous, qui nourrit. Cette mère ne fera jamais compromis avec le fils. Si le fils veut tuer quelqu’un, elle dira non. Je veux dire une vraie mère. Elle tirera même sur son fils qui essaie de faire de mauvaises choses. De même, si vous devenez la mère de votre être, vous devez prendre soin de vous-même. Vous vous nourrissez et vous nourrissez tous les autres aussi de la même manière. Vous devez les nourrir, prendre soin d’eux et ne pas faire de compromis avec les mauvaises actions, les choses injustes ou absurdes.

Or, si Je vous dis ceci, il n’est pas nécessaire de vous sentir coupable. Nous devons regarder vers le haut. Si ceux qui se trouvent sur une marche inférieure, regardent vers le haut (vers un idéal), c’est très bien. Mais si ceux qui se trouvent sur une marche supérieure regardent vers le bas, ils redescendront. Donc, regardez vers le haut.

Ce que nous devons faire dans notre vie quotidienne, dans nos relations simples, voire celles entre époux et épouses, avec les enfants, en tant que parents, (c’est voir si) nous devenons silencieux en nous-même, si nous nourrissons (notre intérieur) avec notre silence, avec notre compassion, ou si nous soutenons quelque chose qui est absolument anti-Dieu.

Si vous devenez les idéaux, le pouvoir des idéaux lui-même vous rendra si dynamique que vous n’aurez pas besoin de consulter qui que ce soit, vous deviendrez l’idéal. Les idéaux sont comme des torches. Vos idéaux eux-mêmes seront éclairés.

Notre première attitude devrait être « Comment nous pouvons nous approfondir ». Cela devrait être notre première position. Maintenant, disons qu’un mari et sa femme se disputent du matin au soir, ils ne peuvent pas être des Sahaja Yogis. C’est absurde, alors. S’ils se disputent, ce ne sont pas des Sahaja Yogis, c’est un fait acquis. Maintenant ce que vous devez faire si deux personnes se disputent, celui qui est un Sahaja Yogi quittera cette femme : « Je n’ai rien à voir avec ma femme, je n’ai pas de femme, rien. » Garder à l’extérieur, se détacher complètement de l’intérieur. Juste ne pas parler à cette femme. Ne discutez pas, ne vous embêtez pas à ce sujet, soyez simplement distancié. Si le fils est comme ça, soyez détaché jusqu’à un certain point, mais sans avoir de dissension, de dispute, rien de la sorte. Vous devez développer un silence de protestation, un silence total, mais ce silence ne devrait pas être le silence d’un lâche. Tant de gens sont lâches et pensent que leur lâcheté est une protestation silencieuse. Une personne qui est vraiment puissante ne se découragera pas, ne sera pas agressive, mais ne supportera pas non plus d’agression.

Ainsi, dans vos méditations, vous devez vous asseoir. Puis, qu’est-ce que vous voyez dans la méditation ? Essayez de voir tous les chakras, quels chakras sont bloqués, faites face à vous-même. Cela peut venir de votre vie passée si certains chakras sont faibles. Essayez de les améliorer, essayez de les renforcer, parce qu’on doit agir son idéal. L’instrument doit être en bon état, si l’instrument est « fou » comment ferez-vous? Donc vous devez avant tout développer votre instrument correctement, il devrait être équilibré, puissant, et pas veule. Les gens devraient sentir votre pouvoir. Bien sûr, ce pouvoir est celui de l’amour, mais l’amour ne veut pas dire se compromettre avec toutes de choses absurdes. Il ne devrait y avoir aucun compromis.

Il faut auto-certifier cet état : on ne peut dire quand il s’établit, on ne peut tout simplement pas le dire. Cet état va lui-même attester : « Je suis OK, j’ai atteint cet état » Vous ne pouvez pas dire que vous atteindrez cet état au bout de cinq heures trois minutes, deux secondes ! Vous deviendrez ! Vous devez simplement mûrir et voir en vous cette maturité.

Quand vous comprenez : « Tant que je ne suis pas devenu mon idéal, je ne suis pas un Sahaja Yogi ». Chacun peut se dire Sahaja Yogi, il n’y a pas d’inauguration. Nous n’avons aucune sorte de consécration d’université, où l’on peut venir chercher son diplôme : « Très bien, on certifie que vous êtes deux fois né ». Certains sont plusieurs fois « né deux fois » : ils sont « deux fois né » aujourd’hui, demain ils ne le seront pas, puis le seront de nouveau. Certains d’entre eux peuvent être cent huit fois nés deux fois dans Sahaja Yoga Et même alors, ils ne sont pas des Yogis certifiés.

Donc, vous devez vous donner vous-même ce certificat, il n’y a pas d’université pour le faire.

Vous devez vous connaître : quels sont vos problèmes, pourquoi vous avez tel comportement. Soyez avec vous-même comme avec un enfant. Quand c’est nécessaire, réprimandez-vous. Si vous devez faire votre éloge, faites-le. Ainsi vous vous différencierez : vous devenez la « mère », l’Esprit est la mère en vous. Et cette partie en vous, celle qui doit se développer, représentera « l’enfant ». La mère représente l’idéal, elle est l’inspiration, elle est le pouvoir et l’enfant en est le bénéficiaire. Si l’enfant est de type obstiné, alors vous ne pouvez rien y faire. Aussi cherchez qui vous êtes, il se peut que vous soyez l’un de ceux-là. J’en connais qui sont comme cela, ils sont nombreux et vous pouvez les déceler en un rien de temps.

Les gens obstinés, s’ils vivent avec dix personnes, tout à coup nous entendons parler de leur existence. Ils sont très éloquents et même s’ils ne disent pas un mot, les gens peuvent vous dire : « J’ai eu une dispute avec tel ou tel. Cette personne m’a dit telle ou telle chose, cette personne a été si cruelle envers moi, cette personne a exigé ceci. » Vous savez qui c’est, où et quand.

Voyez-vous, de même qu’on peut reconnaître un diamant, on peut toujours reconnaître une épine : si on s’approche d’une épine, qui que ce soit sans exception sera piqué. L’épine ne va pas vous épargner, c’est une épine et l’épine se doit d’être une épine. Mais si vous êtes un Sahaja Yogi, vous devez être une fleur, une fleur forte, une fleur éternelle qui grandit toujours, ne se fane pas. Vous devez être une telle fleur. Alors vous serez surpris de voir que vous ne tombez pas dans le piège de l’ego ni ne vous effondrez totalement dans le super ego.

Vous en savez tellement que n’importe lequel d’entre vous peut être appelé un érudit, Je peux vous le dire. Je veux dire que tant de fois les gens m’ont demandé: « Sont-ils tous des savants vos disciples ? » Vous en savez tant, beaucoup plus que n’importe quel Saint n’en a jamais su, Je peux vous l’assurer.

Mais vous ne connaissez les choses que de l’extérieur, par le cerveau, c’est du bla, bla. Cette connaissance pénètre votre cerveau et vous l’utilisez pour l’exhiber aux autres et c’est tout. Elle n’y reste même pas et donc comment va-t-elle pénétrer le cœur. Donc tout le monde parle bien et peut impressionner les gens…

Je veux dire : si certains journalistes viennent ici, ils seront tellement impressionnés par les Sahaja Yogis, tant de sages en Angleterre [rires] assis ici. Mais vous riez de vous-même, avez su tout cela parce que J’ai trop parlé.

Mais l’Esprit brille, laissez votre Esprit briller de telle manière que les gens sachent qu’il s’agit d’une personne totalement intégrée, l’Esprit, la parole, le comportement, la vie elle-même est complètement intégrée et c’est ce que représente le chakra du Sahasrara. Donc, s’il n’y a pas d’intégration, vous n’avez pas atteint votre Sahasrara. Il ne sera pas nécessaire de vous tirer les oreilles.

Le jour devrait arriver où relèverez tous la tête avec une grande fierté et gloire, car vos idéaux brilleront comme des bijoux. Je veux voir ces jours où tous ceux qui prétendent être des Sahaja Yogis le deviendront. C’est la chose la plus importante, tout le reste est inutile : avoir un ashram, obtenir ceci, faire ceci, cela – oubliez !

Ce que vous devez gérer, c’est cet enfant intérieur qui doit grandir, qui n’est pas encore sage, qui parfois essaie de mal se conduire. Maintenant, corrigez-le. Donnez-lui un nom : vous vous appelez un Sahaja Yogi et cet enfant M. X, M. Y, quel qu’ait été votre nom. Et essayez toujours de dire : « Maintenant, est-ce que tu vas bien te tenir ? Lève-toi le matin, prends ton bain [rires], assieds-toi pour méditer ». « Je me sens paresseux, » dit l’enfant, « Je ne peux pas. » Alors vous acceptez l’enfant [rires], puis l’enfant deviendra la mère et vous perdrez vos pouvoirs. Des excuses ! L’enfant sait, il est très intelligent, c’est un enfant très intelligent, très intelligent, il sait comment vous séduire. Mais il sait également, d’une façon innée, ce qu’il lui faut. Si l’enfant vient à comprendre que l’aspect de la mère qui est en vous a développé ces traits de caractères (idéaux), il les acceptera. Mais si l’enfant sait que la mère est faible, alors il prendra l’avantage sur elle. Donc vous ne devez pas vous combattre, mais vous apprivoiser, et c’est très facile

Vous commencerez à savourer la situation, à vous regarder : « Oh, Monsieur, ainsi et ainsi. » Et vous ne serez pas en colère. « Je sais comment te gérer, tu te caches derrière, d’accord, tu me donnes des excuses. » Et l’enfant grandit, si grand que la mère le voit et s’étonne.

Lorsque Shri Krishna était enfant , la mère était Yeshoda et l’enfant Shri Krishna, c’est très symbolique. Et Shri Krishna avait l’habitude de jouer des tours très coquins. (Un jour), elle lui dit:

– Tu es allé manger de la boue là-bas ! Je sais que tu en as mangé.

– Comment pourrais-je en manger ? Comment le pourrais-je ? Je ne peux même pas sortir de la maison. Je reste assis là, où vois-tu de la boue ? Comment pourrais-je en manger ?

– Si, tu en as mangé, je le sais. Tu ferais mieux d’ouvrir la bouche.

– Vraiment ? A-t-il dit.

Puis il a ouvert la bouche et elle a vu la totalité du « Vishwa Swarup », elle a vu la vision complète de tout l’univers, « Vishwa ». Alors la mère est tombée aux pieds de l’enfant. C’est ainsi que cela devrait être : cette mère doit tomber aux pieds de l’enfant qui a grandi. C’est très symbolique.

C’est ainsi que vous devez grandir, devenir ce « Vishwa Swarup », devenir cet être collectif, devenir ce Virata.

Arjuna et Shri Krishna sont une autre chose très symbolique. Arjuna était un ami qui avait l’habitude de prendre des libertés avec Shri Krishna. Shri Krishna avait essayé de lui parler de la Gita, de toutes ces choses. Mais Shri Krishna n’arrivait pas à le convaincre de cela. Tout ceci n’était que du « bla bla bla » extérieurs (pour Arjuna), comme les discours de la mère le sont. Les discours de Mère sont très divertissants vous savez, très drôles, c’est agréable de les suivre ; au lieu d’écouter de la musique, mieux vaux entendre les discours de Mère. Et puis les gens pensent que s’ils ont écouté les discours de Mère, ils sont déjà devenus Mère. C’est aussi ce qui est arrivé à Arjuna, mais il a trouvé qu’il lui manquait quelque chose, qu’il n’était pas devenu cet idéal. Pourtant son attention n’était toujours pas là où elle aurait dû être. Alors il a demandé à Shri Krishna:

-Je pense que je peux voir votre grande image.

-Très bien es-tu prêt? Lui a demandé Krishna.

-Oui, je suis prêt.

Et puis il est devenu le Virata, la vision du Virata. Et quand il l’a vu, il a dit: « Arrêtez, c’est trop pour moi. » C’est ce qui devrait arriver à votre ami qui est cet enfant (intérieur), il devrait devenir ce Virata et quand vous voyez que cela se produit, vous devriez être surpris de vous-même: « Oh Dieu, j’ai grandi comme ça. » Tout comme Yashoda est tombée aux pieds du petit enfant, vous devez tomber aux pieds de l’enfant qui est en vous. Je suis sûre maintenant, que cela se produira. Donc souvenez-vous : pas d’argument, pas d’explication, la Mère est indulgente, elle vous pardonnera tout, vous le savez.

Tout ce que vous faites, Je vous le pardonnerai, même si vous me tuez, Je vous le pardonnerai, mais vous ne serez pas capable de vous pardonner vous-mêmes. Alors permettez à cet enfant intérieur de grandir, de grandir pleinement. Shri Mataji: Pourquoi tous les enfants pleurent comme ça?

Shri Mataji: Pourquoi pleure-t-il? Quel enfant est-ce?

Sahaja Yogi: Aarti.

Shri Mataji: Hum. Aarti a un problème. Sortez-la dehors, vous devez la soigner, elle a des problèmes depuis plusieurs jours. Vous devez nettoyer (vibratoirement) cet enfant. Mettez-la dehors un certain temps. Elle crie encore, mieux vaut la faire sortir.

Vous devez prendre soin de vos enfants et de découvrir ce qui est ne vas pas chez eux s’ils pleurent. Je sais qui sont les enfants qui ne vont pas encore bien. Il suffit de ne pas prendre soin de leur ego. Occupez-vous en, nettoyez-les, c’est important. Je ne veux pas qu’ils soient bhootish. Toute leur vie, ils seront bhootish comme ça. J’ai vu beaucoup d’enfants qui sont comme ça. Ils me voient, ils crient, pleurent, hurlent. Ce n’est pas le signe d’un enfant en bonne santé. Le fils de Rajesh ne pouvait même pas me regarder, il ne faisait que pleurer et crier. Maintenant, regardez-le, comme il est devenu agréable. Ainsi, pour chaque enfant qui est comme ça, ne dites pas – n’évitez pas le sujet. Prenez soin de cet enfant, mettez-le bien. Il faut vous occuper de voir que l’enfant va bien. Comme vous devez vous occupez de votre enfant (intérieur) occupez-vous aussi de celui qui est vraiment votre fils et ne vivez pas avec ce genre de malentendu : si un enfant pleure comme ça, il y a quelque chose qui ne va pas.

Ils sont pris à part.

Si vous trouvez que votre attention va ici et là, si vous n’êtes pas attentif pendant le programme musical, quelque chose ne va pas chez vous aussi. Si vous allez vous coucher pour dormir, c’est un problème très sérieux chez vous. Pendant ces moments, si vous pensez à d’autres choses, alors quelque chose ne va pas chez vous. Si vous avez mal à la tête, quelque chose ne va pas chez vous. Jugez vous vous-même, nettoyez-vous, vous devez nettoyer vos chakras, c’est très important. Si vous vous mettez toujours en colère, si vous vous irritez, si aucun équilibre n’est établi en vous, quelque chose ne va pas chez vous. Si vous savez comment contrôler votre colère, alors c’est bien. Vous découvrirez, partout, comment la négativité fonctionne dans les petites choses.

Tout le monde s’améliore, mais les progrès sont plutôt lents. Ils peuvent être très rapides si vous méditez, c’est très important. Vous devez savoir comment mettre en ordre vos chakras. Vos mantras doivent être puissants. Les mantras ne devraient pas être mécaniques, il ne suffit pas de dire mécaniquement quelque chose. Vous devriez les dire avec le cœur ; mais si vous ne le faites pas, les mantras ne sont pas un « siddha », (un pouvoir).

Cela signifie que vous pouvez continuer à les répéter une centaine de fois, ils n’auront aucun effet. Un « mantra siddha » (un mantra puissant), lorsque vous le dites, il a un effet, il fonctionne. S’il ne fonctionne pas, alors votre mantra n’a aucun sens.

Donc, le développement doit être interne et externe, et vous devez vous confirmer vous-même : personne d’autre ne va vous certifier. Si vous voulez vous donner un faux certificat, allez-y. Si vous voulez vous tromper vous-même, allez-y. Ça n’aidera personne. Mais si vous voulez vraiment ressentir la joie et la félicité venant de la grâce de notre Père céleste, alors sortez-vous des nombreuses fausses identifications qui existent, abandonnez-les, afin d’apprécier cette beauté.

C’est un grand jour aujourd’hui pour vous rencontrer tous. Aujourd’hui est un jour que nous célébrons en Inde où la relation entre frères et sœurs doit être établie. Ils sont très purs. La relation entre frères et sœurs est sans convoitise ni avidité. C’est une relation pure où la sœur prie pour la protection du frère, et le frère prie pour l’autosuffisance du kshema – bien-être – de la sœur. Alors cette fois, vous devez penser à vos autres Sahaja Yoginis et Sahaja Yogis qui sont comme vos frères et sœurs. Vous devez penser comme celà: Purifiez vos cœurs. C’est quelque chose de drôle dans ces pays, vous le savez, il n’y a pas de relation de ce genre. Purifiez votre mental aujourd’hui sur ce point, que tous les autres sont mon frère ou ma sœur. Si vous êtes marié, c’est pas grave. Mais regardez tout le monde, essayez de considérer tout le monde comme un frère et une sœur. Les deux relations n’existent pas. C’est un pays bizarre où il n’y a pas de relation qui soit pure. C’est une telle saleté, je vous le dis. Si vous les lisez, vous ne pouvez pas le croire, une telle perversion. En particulier les personnes innocentes comme les enfants sont attaquées. Considérez-les comme des vierges. Soyez prudent. Et les jeunes filles devraient savoir qu’elles sont vierges. Si elles vont avec des garçons qui sont des Sahaja Yogis, elles ne le sont pas. Les Sahaja Yoginis doivent être des femmes chastes, puissantes, la chasteté est leur pouvoir ; et les hommes aussi. Après le Sahaja Yoga, les hommes devraient prendre conscience de leur chasteté, c’est aussi leur pouvoir. Vous voyez, c’était l’époque nomade, quand les hommes allaient chasser et les femmes cuisinaient dans la maison. Les hommes étaient censés avoir cinq femmes – ils étaient nomades, puis ils sont devenus sophistiqués. Puis la monogamie a commencé et a atteint un certain point. Mais ce genre de vie abandonnée a recommencé. C’est la vie nomade ! Aujourd’hui, les femmes sont aussi devenues nomades. Les hommes et les femmes sont tous nomades et primitifs. Après la sophistication, ils sont devenus primitifs, c’est là le problème. Mais maintenant vous devez devenir des êtres supérieurs où il y a des relations pures. Toute relation – en supposant qu’il y avait quelque chose entre Moi et cet instrument, nous ne pouvons pas l’utiliser. Toute connexion peut être coupée s’il y a quelque chose entre les deux. Avoir la meilleure connexion, c’est avoir des relations pures et cela devrait être discrétionnaire. La mère est une mère, le père est un père, la sœur est une sœur, le frère est un frère. Tout cela est différent. Il faut comprendre les différents types de relations. Les femmes doivent comprendre qu’elles sont des femmes et les hommes doivent comprendre qu’ils sont des hommes. La relation avec vous-même est également très importante. Les femmes ne devraient pas essayer d’être des hommes – nous ne pouvons pas l’être ! – Et les hommes ne devraient pas essayer d’être des femmes. C’est une erreur. Parce que fondamentalement, ce sont des gens différents. Ils naissent différemment. Quelle est la différence ? Un homme est plus méticuleux, il connaît mieux les machines, les détails. Une femme verra le schéma. La femme écoutera plus l’ambiance, l’homme s’occupera des instruments. C’est la nature que Dieu vous a créée. Après tout, il est important que quelqu’un voie ceci et que quelqu’un voie cela, les deux sont magnifiques. Personne n’est plus haut ou plus bas. Mais réjouis-toi d’être une femme, réjouis-toi d’être un homme. Mais être un homme ne veut pas dire que vous agressez les femmes en pensant stupidement que vous êtes plus haut que les femmes dans l’évolution. Ou des femmes qui dominent les hommes en pensant qu’en les dominant, elles peuvent les redresser. Elles ne les ont jamais corrigés de cette façon. Ils sont devenus des légumes, les hommes sont devenus des légumes. Partout où les femmes dominent, les hommes deviennent des légumes. Elles ne les ont pas corrigés. Les deux qualités doivent donc être nourries et développées, et la relation entre l’homme et la femme doit être d’amour pur, d’amour pur. Une fois que vous commencez à vous purifier, ces choses vont s’arranger automatiquement, et vous vous respecterez mutuellement.

En fait, vous êtes tous des Yogis. Je dois vous respecter, et vous devez vous respecter les uns les autres. Au contraire, je constate qu’il n’y a pas de respect. Vous êtes tous de grands saints. Oui, vous l’êtes. Respectez, respectez-vous les uns les autres. Vous ne devez pas parler durement à qui que ce soit, ni tourmenter qui que ce soit. Essayez d’en faire le plus possible pour les autres. C’est ainsi que nous devons changer. Ceci ne porte la marque d’aucune culture, c’est la culture de Dieu dont nous parlons, c’est la culture de Son Royaume. Là où nous donnons aux autres, aimons donner, agir pour les autres, aimer les autres, prendre soin d’eux – sans aucun retour. Le Divin est très préoccupé que vous vous aidiez un peu vous-même. Vous avez vu aujourd’hui que les vibrations sont tellement fortes que j’ai vraiment du mal à vous parler. Absorbez-les, c’est en train de se passer. Juste une petite chose que vous avez faite hier, ou ce matin. D’énormes vibrations, et vous serez jetés là-dedans, vous vous épanouirez en quelque chose de nouveau. Faites juste attention à vous ; et avant tout, respectez-vous vous-même parce que vous êtes un yogi. Vous ne pouvez pas être indigne, vous ne pouvez pas être stupide, vous ne pouvez pas être autoritaire, vous ne pouvez pas être malhonnête. Vous devez avoir une personnalité douce et mûre parce que vous êtes un yogi. Vous devriez vous appeler Yogi X, Y, Z. Vous devriez, vous l’êtes ! Mais si on s’appelle Yogi, qu’on se bat et qu’on se tire les cheveux, je dirais [rires, Shri Mataji rit] qu’il vaut mieux ne pas s’appeler ainsi. Essayez de vous débarrasser de vos problèmes qui sont très simples. Si vous ne pouvez pas, dites-Moi, Je vous dirai comment vous en débarrasser. Faites-leur face.

Que Dieu vous bénisse tous.

Now today we’ll not have any havan, that we have decided because in the Diwali there’s no need to have any havan, but we’ll have just the puja. Now today is the puja – as you know there are five days they celebrate Diwali.

The first day is the thirteenth day where it is the Gruha Lakshmi’s day. Is the Gruha Lakshmi’s day, that is the day when the Gruha Lakshmi is worshipped. But a Gruha Lakshmi has to be worthy of the worship; and then some utensil is given to the Gruha Lakshmi.

Some sort of an utensil is to be given to the Gruha Lakshmi as a present. That is the day Lakshmi was born, Lakshmi was born out of the Mother Earth. Out of the, we should say, Mother Earth but She came out of the sea after the churning, so that is the birth of the Lakshmi. She is the giver of wealth, wealth which is material as well as spiritual.

A wife who says that: “All right, you save all the money,” teaches the children to be selfish and teaches the husband to be selfish, to save all the money in the bank and not to be charitable is not a Lakshmi. She is the One who teaches you how to be charitable, how to give to others. A woman who is very particular about her money and bank balances is not a Lakshmi at all. She has to spend. She is there to spend. Man has to preserve his money but the woman has to spend [laughter, Shri Mataji laughs]. He has to earn for she has to spend, but rightly, spend it rightly, not only for herself but for the family, but for the husband.

She thinks: “What should I buy for my husband, for my children, for other Sahaja Yogis, for other people?” – all her job. The husband earns and gives it to her and she does that. It’s a very sweet distribution of work.

So that’s the day of the Gruha Lakshmi when She is born. She must have these qualities, if she is a miserly, calculating type of a woman, she is not a woman at all to begin with.

If she is worried about her own clothes and her own comforts and her own things, then she is not a Gruha Lakshmi at all. She makes others work and sits down herself and orders about – she is not a Gruha Lakshmi at all. She has to work for others, she has to do for others, she has to look after. That’s the thirteenth day.

Then the fourteenth day is the day when Narakasura was killed. You know Narakasura has taken his birth and he is to be killed – the Sahaja Yogis are going to kill him. You have to come up to a point and definitely he can be killed.

When Kartikeya is awakened within you he can be killed. But for that you have to be just like gold, untarnishable people.

You need strong people to do that. A sword that can kill him has to come out of your metals, then Narakasura can be killed. He is one of the worst possible asura.

That is the fourteenth day. When he was killed the gate of hell was opened and all those who were his disciples or his followers or satanic people were put.

That’s the only day you can sleep late [laughter], and here’s a good news for you [laughter].

Then the fifteenth day, is the darkest night which we had – darkest night.

That is the night when you put the lights on.

Because it is the darkest night the negative forces can walk in; so the lights are put because Lakshmi can come in. You’ll be surprised how Lakshmiji is, that if a bottle of wine enters from one end She disappears from another end.

If there’s a lady, she’s bhootish, in the family they can never have the enjoyment of Lakshmi. The Lakshmiji runs away from them. They may have money, but they cannot enjoy. The Lakshmiji will run away. Such a person will be so inauspicious I tell you.

Supposing you want to, say, buy something and such a bhootish person telephones to you – cannot get it, finished. First of all your ears will be finished with the poison, and then whatever work you are doing will never be successful.

Now this country is so full of such bhootish women – alakshmis, that I don’t know how will they become all right. The women have to decide to get rid of their bhoots and not to carry on with them. They must meditate, they must try, if they feel sleepy they must go and have a bath, go twice, thrice, sometimes burn yourself a little bit, doesn’t matter. See to it that you don’t feel sleepy and dreamy. If you are dreamy by nature then you are bhootish.

That’s the responsibility of women to keep the Lakshmi intact.

So that’s the Lakshmi Day, when we say that Lakshmi Puja takes place, because that is the day you invite the Lakshmi to come in – the Rajalakshmi, the Lakshmi by which you become the king of the family, or the royal benevolence you can call it, the regal feeling in the family – that is the day.

Then comes the day, next to that is the first of the month in… That is the calendar, My forefathers, because you’ are all My children you have to use the same calendar, Shalivahanas calendar and that is the first day of the Shalivahanas calendar.

And what do they do in the morning time to celebrate it? They take one of these jars, Aquarius and put a shawl with it. And that is put as a flag, representing the Aquarius and the shawl of the Mother.

That’s why they are called as Shalivahan – the ones who carry the shawls of the Mother, “carriers of the shawls of the Mother”. That’s how they put it up. The shawl, on top of is the Aquarius. This should be actually the flag of the Sahaja Yogis, that you make it the Aquarius or we can say the jar – what do you call that? Pitcher Hm? Pitcher. Or not pitcher but this lota business, you see, what do you call that? There’s no – nothing used like this here. That one is the kumbha, we can call it kumbha.

And the shawl is there, so they put it up – that’s why it’s called as Gudi Padwa, Padwa means the first – first day of the moon is Padwa, and Gudi means this [Shri Mataji touches Her shawl]. So they put it up and that is how they say that today is a New Year day for the Shalivahanas.

Shawl is the covering of your Mother which gives it warmth and also it covers Her modesty. Shawl is a sign of regality and modesty and chastity. So you stand for that of your Mother. You protect it like Ganesha does.

Only on one point He gets angry, if anybody says or does anything against the Mother, then He comes down.

That’s why Christ has said: “Anything against Me I’ll tolerate, but anything against the Holy Ghost will not be forgiven.” That’s a Son talking about the Mother, that’s what happens.

So today is the second day. Second day is the Bija – is the, we call it the Bhaiya-dwija or Bhau-bij – is the day when the brother and the sister, who are the seeds of one tree have that pure exchange of affection. The sister does the aarti of the brother, gives him a tika and then brother gives her something as a token of his love, as a present.

In Bombay we started that and they have made sisters and brothers. I wish you also could find out somebody as a nice brother.

But I found that these relationships have been so beautifully managed in India that if they could be managed here, it will be a great day of really ecstasy for Me, because that means you have overcome this devil of immorality.

The purity, removing the lust and greed from your mind completely, and bestowing that affection for someone who is your sister.

Very common in India, everybody has a sister there; all the Sahaja Yogis have a sister and they look after their sister that way. Is a very sweet feeling. And a sister is treated – like Raulbai is a sister of Dhumal, you can imagine [Shri Mataji laughs] – and a sister is treated with the same grace as the own sister is to be treated with all the relationships and everything.

So this is the fifth day is Dwija. So from thirteenth to the fifth day they celebrate Diwali.

For us Diwali has a very great significance.

That is, from one light many lights are awakened and they are put in a line, so they are called as Diwali – means ‘the lights put in a line’.

So when you hold My Hands together all of us – through that the energy passes and the enlightened rasa is established, and the whole world has to become that beautiful dream of your Mother where nothing but the bliss of your Father and His enjoyment when He sees His Own Creation dancing in that Ocean of Bliss.

May God bless you.

…allAlready vibrations [INDISTINCT WORDS]  we can have puja, [but?] it’s too much already.

You want to do puja, all right do it, but I’m already finished. [Laughter]