Vous serez appelés Nirmalites

Brahmapuri (India)

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Conversation avec des Sahaja Yogis, au bord de la rivière Krishna, Brahmapuri, (Maharashtra, Inde). Le 28 janvier 1985.

… Et la réjouissance, vous voyez, vous ne pouvez pas vous réjouir la vie si vous devenez très à droite ou très à gauche et que les femmes qui sont censées être des femmes deviennent très à droite. Comment peuvent-elles être jalouses ? Supposons que les yeux deviennent le nez, que se passera-t-il ? [Rires.]

C’est là le problème, la confusion. « Rajasik » [côté droit], vous voyez. Les gens qui sont « rajasik » sont ceux qui sont futuristes, devrais-je dire, ce sont les gens du côté droit.

Comme Krishna l’a dit dans sa Gita, ils n’ont pas le sens du bien et du mal : pour eux, le bien est le bien et le mal est aussi le bien. Je veux dire qu’ils sont très généreux. [Rires] Surtout envers les mauvaises personnes. Ainsi, pour eux, tout est bien, ils ne savent pas ce qui est mal. Si vous les questionnez, ils répondent : « Et alors ? « . Dites-leur : « Ne faites pas ça », ils vous diront :  » Et alors quoi? « 

Grégoire : Shri Mataji, vous n’avez pas encore répondu à la question de savoir si l’Occident est condamné ou non ?

Shri Mataji : Non, non. Je ne veux pas le condamner. Je vais faire de mon mieux pour le sauver autant que possible, et vous devriez tous m’aider. Essayez maintenant. Nous devrions remercier nos étoiles d’avoir autant de Sahaja Yogis de l’étranger, Grégoire. Pensez-y.

Il y a quelques années encore, vous étiez sans espoir. Les choses se sont tellement améliorées et des gens si agréables sont venus cette fois-ci ! Soixante pour cent sont des nouveaux venus, des gens si positifs et sympathiques! Ils comprennent la valeur de Sahaja Yoga. Ce sont des gens très, très brillants, je dois dire. Et ils ne sont pas de ceux qui essaient de créer des problèmes d’organisation, des barrières, de parler mal des autres et toutes ces absurdités qui se produisent. Vous voyez, ils ne sont pas de ce genre. Nous avons traversé, je pense, ce que vous appelez les premières épreuves de tout ouvrage. Ils seront bien meilleurs que certains des anciens, j’en suis sûre.

[Applaudissements]

Et aussi, certaines personnes qui ont été éduquées en Inde, lorsqu’elles doivent aller à l’étranger, je veux dire, à l’université, vous l’avez vu, elles deviennent toutes gâtées. Pensez-y. Je veux dire que ceux qui ont été élevés comme il se doit en Inde deviennent là-bas tellement bizarres, qu’on ne peut pas comprendre, on ne peut pas le croire. Comme des hybrides. [Rires] Et quand il y a un hybride, vous voyez, vous l’avez vu, l’hybride ne peut pas se reproduire.

C’est pour ça qu’il y a très peu d’enfants dans leur pays. Ils ont été réduits à la baisse, ils sont tellement hybrides. Ils font des choses choquantes, je vous le dis.  En Suède, au Danemark, en Allemagne, c’est horrible ! En Suisse, on ne peut pas s’approcher d’un lac, on ne peut pas aller dans un jardin. C’est vraiment affreux là-bas ! Absolument affreux !

J’espère que les Australiens n’accepteront pas ces choses très facilement.

[…]