Talk à des Sahaja Yogis, l’âme et l’esprit.

(Italy)

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« Soul and Spirit ». Volterra (Italy), July 25 1986.

Traduction Vérif1 Version 30/11/2014

Le début de cette discussion n’a pas été enregistré aussi nous commençons alors que Shri Mataji est au milieu de Sa définition de la relation entre l’âme et l’Esprit. L’analogie qu’Elle utilise englobe la lumière, l’eau et le verre qui contient l’eau. Au fur et à mesure de la discussion, il deviendra clair que la lumière représente l’Esprit, le verre représente le corps et l’eau qui reflète la lumière serait l’âme. Nous débutons la discussion alors que Shri Mataji vient juste de donner cette analogie.

Shri Mataji in Volterra 1986

Photo de Shri Mataji prise pendant ce talk au restaurant de Volterra, Italie le 25/7/1986. Les Chakras sont réfléchis dans le verre de Shri Mataji.

 

Le début de cette discussion n’a pas été enregistré aussi nous commençons alors que Shri Mataji est au milieu de Sa définition de la relation entre l’âme et l’Esprit. L’analogie qu’Elle utilise englobe la lumière, l’eau et le verre qui contient l’eau. Au fur et à mesure de la discussion, il deviendra clair que la lumière représente l’Esprit, le verre représente le corps et l’eau qui reflète la lumière serait l’âme. Nous débutons la discussion alors que Shri Mataji vient juste de donner cette analogie.
Shri Mataji : …Alors cela [la lumière] entre ici. Ceci [le verre] est le corps. Tous les 5 koshas, les 5 auras, les koshas sont ici. Donc ces 5 koshas sont gérés par les 5 éléments dont l’essence peut être appelée l’élément causal, la causalité de…

Grégoire : …La causalité des 5 éléments. Ce que nous connaissons en tant qu’Atma en sanscrit, est-ce l’âme plus l’Esprit ou seulement l’Esprit ?

Shri Mataji : Jivatma est l’âme mais l’Atma est l’Esprit.

Grégoire : Donc Jivatma est l’Esprit mais individualisé, appartenant à une seule personne ?

Shri Mataji : Non, non ! Jivatma est l’âme. Cela veut dire qu’il comporte les 5 éléments. Et ces 5 éléments vous confèrent votre propre identité, votre propre tempérament, vos particularités personnelles, etc. Tout cela vous est apporté par ces 5 éléments et par la façon dont ils sont placés en vous. Il s’agit de l’élément causal, de la causalité des éléments qui se trouvent en vous. Alors ces causalités agissent sur les chakras et, à travers les chakras, ces causalités agissent sur l’autre côté, le côté plus grossier. Ainsi cela va du subtil à quelque chose de plus subtil jusqu’à, vous pourriez dire, le plus subtil de tous. Nous pouvons dire que le plus subtil de tous est l’Esprit, supposons. Ensuite vient ce quelque chose de plus subtil qui est l’âme. Et le subtil est constitué par les chakras. Et le grossier est le corps physique.
Grégoire : Alors, dans ce cas, l’Angleterre devrait se réfléchir sur l’Italie ? [Mère nous avait dit lors d’une occasion précédente que, tandis que l’Angleterre est l’Esprit, l’Italie est l’âme de l’univers.]

Shri Mataji : C’est l’âme [l’Italie]. C’est pourquoi tout l’art grandit à partir d’ici [l’Italie]. Mais l’âme est l’essence de tous les éléments de cette Europe qui est ici. Et l’Angleterre est la réflexion, juste la réflexion [de l’Esprit sur l’âme]. Donc l’Angleterre doit se réfléchir sur l’Italie.

Warren : Voyez, l’eau dans le verre reflète la lumière. L’Angleterre est la lumière et la lumière doit briller hors de l’Italie qui est l’eau, je veux dire les 5 éléments d’une certaine façon.

Shri Mataji : Et l’Esprit peut sortir de l’âme. C’est pourquoi les Romains allaient tout le temps en Angleterre. La raison en est dans cette recherche.

(A propos de la nourriture servie : Qu’est-ce que c’est supposé être ? Yogi: C’est du riz.)

(Grégoire commence à traduire périodiquement en italien.)

Grégoire : Donc, en un certain sens, l’âme est le support de l’Esprit ?

Shri Mataji : Non, non ! L’âme… Oui, évidemment [dans le sens où l’âme sera le support qui reflète l’Esprit]. Et les deux placés ensembles constituent en fait l’âme. L’Esprit et la causalité [des 5 éléments] mis ensemble représentent l’âme. Vous voyez, c’est comme un miroir [l’Esprit] et sa réflexion sur cela [l’âme]. Les deux ensembles, c’est l’âme. La causalité des cinq éléments et l’Esprit placés ensembles constituent l’âme.

Maintenant les vibrations que l’on ressent sont la réflexion de la lumière de l’Esprit. L’Esprit ne vibre pas. Il ne vibre pas. Ce sont ces éléments qui vibrent. C’est comme si, vous pouvez dire, vous placiez un son sur le dessus de ceci [ce verre d’eau] et cela va vibrer. Vous pouvez placer une pierre dans le verre d’eau et la pierre ne va pas vibrer. Mais ceci va vibrer comme cela, quand l’Esprit brille au-dessus de lui.

(A Grégoire qui traduit : Il faut manger maintenant. De l’âme à la nourriture et de la nourriture à l’âme.)
Guido : … Donc, dans ce sens, par l’âme Vous voulez dire le Jivatma ? Le Jivatma de l’Europe.

Shri Mataji : Mais, en outre, l’Atma peut en sortir. Donc l’Atma en est sorti et c’est une erreur. Maintenant ils doivent reconnaître [la valeur de] l’Italie. Ensuite l’Atma sera reflété. Car l’Atma peut quitter l’âme, Il peut la quitter. Ainsi l’Atma a quitté l’âme. Il n’y a pas d’Atma ici [en Italie]. L’Atma doit être apporté ici. Les Anglais doivent venir. Je veux dire que l’Angleterre doit venir ici dans le sens qu’ils doivent apprécier la grandeur de ce pays. Ensuite cela va se répandre.

Vous êtes ceux qui peuvent refléter l’Esprit. Vous pouvez refléter l’Esprit. L’Esprit ne fait rien. L’Esprit n’accomplit rien, il se réfléchit juste, et alors toutes les ondes se répandent [hors de Lui].

Vous voyez, comme le jour du Sahasrara [référence est faite à Alpe Molta en 1986], vous avez célébré le Jour du Sahasrara et cela s’est réfléchi dans toute l’Europe, vous voyez.

Grégoire : Shri Mataji, pour le Diwali Puja, quand Vous êtes venue d’Angleterre avec un avion rempli [avec tous les Sahaja Yogis anglais pour célébrer le Diwali Puja en 1985], alors nous avons tous ressenti que quelque chose de grand se passait.

Shri Mataji : Oui, tout l’avion est venu, vous voyez.

Donc leur sens de – vous voyez, l’Esprit est celui qui, comme Il se trouve dans le cœur, fait circuler tout cela. La circulation commence avec cela. Mais celui qui – les éléments sont réellement ceux qui sont les transporteurs de cette communication, ce sont eux et nous pouvons dire que ce sont ceux – nous pouvons dire que ce sont ceux qui parlent ou celui dont cela provient ou qui projette cette lumière. C’est en Angleterre que Nous pouvons commencer cela. Mais maintenant, comme Je suis en Angleterre, c’est ainsi la lumière, c’est l’Esprit [qui est en Angleterre], et cela est réfléchi en vous.
Grégoire : Que se passera t-il, Shri Mataji, quand Vous partirez en Angleterre ?

Shri Mataji : Alors l’âme sera formée avant que Je parte. L’Atma est éternel, Il ne meure pas. Mais ce qui se passe, grâce à ce moment [où la lumière est en Angleterre], c’est que le travail sera complet, un genre de Réalisation aura lieu. La seule chose [encore à faire] est d’élever la Kundalini et cela se fait en Inde. Donc Je vais devoir aller en Inde.

Warren : Pour aller au Sahasrara ?

Shri Mataji : En premier pour élever la Kundalini, ensuite pour aller au Sahasrara. Donc ce travail, Je vais devoir faire cette étape de travail là-bas en Inde. Mais l’éveil va commencer quand ceci sera complètement réfléchi ici, adéquatement, par l’Esprit. C’est pourquoi Je viens depuis l’Angleterre. Je viens toujours en Italie depuis l’Angleterre, et non pas depuis l’Inde. Je pourrais venir comme Je représente maintenant l’Angleterre dans ce cas.

Grégoire (ayant ajouté sa propre interprétation à une traduction qu’il a faite, s’adresse maintenant à Shri Mataji) : J’ai dit que Vous êtes venue ici en tant que l’Esprit de sorte que Votre manifestation, au travers de cette acceptation ici, se retrouve reflétée au travers des vibrations dans tout l’endroit.

Shri Mataji : Je veux dire que cela aide même le cœur. Le cœur ne réfléchit pas beaucoup [l’Esprit]. Mais votre réflexion sera reçue par le cœur. Je suis en train d’établir cette communication, la communication depuis le cœur [pour réfléchir l’Esprit]. Et un genre de message a été envoyé depuis le cœur. Nous obtenons toutes nos informations depuis le cœur. Nous obtenons tous les programmes, ceci, cela, depuis le cœur, ce qui n’est pas si efficient mais cela vient de là. Le cœur n’est pas très efficient mais cela a été fait. Tout ceci est pareil à cela. C’est systématique et symbolique.
Guido : Vous dites aussi que nous devons atteindre la profonde qualité de l’Esprit ?

Shri Mataji : Oui ! Vous devriez pouvoir refléter votre Esprit. Jusqu’à ce que vous soyez nettoyés, vous ne pourrez pas refléter.

Donc il y a encore beaucoup de Sahaja Yogis qui sont encore très bloqués en Italie. Ils doivent se corriger eux-mêmes. Voyez maintenant ces gens qui sont négatifs, vont toujours s’asseoir les uns auprès des autres, vont toujours se lier d’amitié avec la négativité, seront plus amis avec une personne négative. Et c’est ainsi que, même s’ils s’améliorent, ils vont descendre. Ils s’améliorent un peu, ensuite à nouveau ils descendent. La négativité va toujours se joindre à ce qui est négatif comme avoir des accidents, des problèmes, ceci, cela, les enfants qui vont devenir malades.

(En se référant à la nourriture : Combien y a-t-il de services ?)

Grégoire : Ainsi, Shri Mataji, voici aussi pourquoi il y a eu ici, il y a un an, ce magnifique Ganesha Puja, parce que, pour que les éléments causals reflètent l’Esprit, ils ont besoin de gagner [absorber] l’essence des éléments qu’est Shri Ganesha, ou je veux dire l’essence de la matière.

Shri Mataji : C’est très important parce que l’Italie est également un endroit très riche [par son sous-sol]. Elle a tout en elle. C’est un endroit si riche. Et d’autres pays qui ne sont pas riches, vous voyez, prenez la Suisse et l’Angleterre, tous ces endroits ne sont pas riches. Alors, pareillement à tous ces gens qui sont pauvres, ils ridiculisent toujours les riches, les appellent ‘bourgeois’, ceci, cela. Et de cette même manière, ils se moquent toujours des Italiens. Mais ce sont réellement des gens stupides. C’est ainsi. Alors ils se moquent des Italiens et, tout ce que ceux-ci vont faire, ils le ridiculisent. Ils pensent que les Italiens sont des gens rustiques ou d’autres choses dans ce goût là. C’est typique ! Dans la vie également, vous allez découvrir que quiconque a de l’argent, quelqu’un va se moquer de lui. Le sol est riche. Elle [l’Italie] a du marbre, elle a tellement de créations artisanales.

(Il y a plusieurs interruptions dues à la traduction de Grégoire.)

Et toujours les pays pauvres qui ne sont pas – par pauvre, Je veux parler de ce qui est naturel [le sous-sol pauvre] -, où ils sont extrêmement méticuleux car, vous voyez, ils ont très peu de choses, où ils sont avares, regardants, vous voyez, et très propres car ils possèdent si peu de choses. Pour un homme riche, cela n’a pas d’importance qu’un peu d’argent parte de ce côté-ci, un peu de ce côté-là. Cela n’a pas d’importance. Et voilà pourquoi ils se moquent, parce que ces gens stupides n’ont pas reçu grand-chose de la nature à cause de ce qu’ils ne la méritent pas non plus. Non, vraiment pas. Je veux dire, imaginez la façon dont ils ont aidé les guerres. [Ici Mère se réfère spécifiquement à la Suisse.]
Arneau : Oui, c’est terrible !

Shri Mataji : En quoi la méritent-ils ? Imaginez, ils ont aidé Hitler et de façon très sophistiquée. Imaginez, aider Hitler, et ils sont encore partout au somment du monde et font exploser des bombes !

Jémérie : Puis-je juste dire que je suis le fan numéro un de l’Italie, Mère !

Shri Mataji (riant) : C’est devenu évident que ton Esprit est descendu ici ! Quand ils [pays pauvres] vont venir voir ! Vous voyez, après Sahaja Yoga, ils vont commencer à voir la beauté de cet endroit. Ils [les Italiens] ont un cœur très riche.

Grégoire : Jérémie, tu es le fan numéro 2 !

Shri Mataji : Voyez, ce sont des gens qui ont un cœur très riche. Mais vous trouverez partout ce genre d’attitude envers eux, dans l’art, dans tout. Ils [pays pauvres] n’aiment rien. Vous voyez, en Angleterre, Je dirais qu’ils n’aiment rien qui ait belle allure. Nous sommes allé dans une maison, imaginez, c’était une maison absolument tordue. C’était une maison absolument biscornue et Je ne sais pas de quelle sorte de chose il s’agissait. Et ils aiment tous cela. Alors J’ai dit : « Quel est ce non-sens ? Comment aimez-vous ce genre de maison où les poutres tombent, où tout est déformé, ceci, cela ? »
Jérémie : C’est une maison ‘de caractère’, Mère.

Shri Mataji : ‘De caractère’ ! Cela veut dire, supposons que ton nez est comme ceci, alors tu as ‘du caractère’ ? Je veux dire que c’est si absurde ! Vous allez vivre là. Vous devez vivre dans cette maison. Vous allez vous-même devenir un ‘caractère’ !

Grégoire : Shri Mataji, quand ils n’ont pas de richesses naturelles, ils créent artificiellement de la richesse, comme le système bancaire. Ils font de l’argent avec du papier.

Shri Mataji : Je vais vous dire. Vous voyez maintenant l’expérience de l’Amérique ! La richesse de l’Amérique, ce n’est rien d’autre que du plastique et de la gomme. Qu’ont-ils ? Le Canada en a [de la richesse naturelle]. Mais ils regardent toujours de haut le Canada. Ils ont du plastique, rien que du plastique ! Ils mangent dans du plastique, vivent dans du plastique, dorment dans du plastique, mangent du plastique. Je veux parler de ce genre d’albâtre que l’on voit aujourd’hui, eh bien vous ne pouvez rien voir de pareil à cela mais du plastique, tout au plus du verre. Du verre, tout au plus ! En Inde nous avons la soie, nous avons tout. Mais tout le monde nous regarde de haut.

(Mère pose brièvement des questions sur la nourriture et ensuite elle reprend le sujet.)

En Suisse, si vous avez une blouse en coton, c’est si cher ! Même le riz, ceci, cela ! Ce système bancaire, ce n’est pas de l’art. Il n’y a pas d’art là dedans !
(Grégoire explique en Italien ce problème de jalousie entre les pays naturellement pauvres et riches, et les pays financièrement riches qui développent de l’agressivité envers les autres.)

Shri Mataji : Comme vous l’avez vu à propos de la musique, vous voyez, de la musique indienne. Ils [les pays naturellement pauvres] se sont moqués de nous, ils ont ri de nous. Nous avions de si grands musiciens à cette époque-là, de tels maîtres de musique. Rien ! Personne ne les écoutait ! Ils ne sont plus là maintenant.

Guido : Mère, vous voyez, durant les trente à quarante dernières années et jusqu’à aujourd’hui, ils utilisent les Italiens pour des travaux inférieurs.

Shri Mataji : C’est habile ! Les Italiens devraient connaître leur chemin. Ce sont des gens très rusés [les pays naturellement pauvres].

Grégoire : Donc Shri Mataji, avec Votre bénédiction, nous devrions contrecarrer cela.

Shri Mataji : Je pense que nous devrions montrer le passé aux Italiens. …

(La bande continue.)

(Comme Shri Mataji et les yogis continuent à discuter tout en mangeant, la compréhension n’est pas très aisée.)