Sahasrara Puja 1987

(Australia)

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Sahasrara puja. Thredbo (Australia), 3 May 1987.

English transcript : UNverified

FrTVD : 2024-0324

Aujourd’hui est un très grand jour pour tous les Sahaja Yogis. Il y a longtemps que je désirais voir le Sahasrara ouvert, mais il était important d’attendre le moment opportun.

Un garçon d’Aurangabad m’a posé une question : « Mère, ce pouvoir omniprésent de Brahma Chaitanya est au-delà des sens, on ne peut le percevoir avec les sens. Comment se fait-il que maintenant nous pouvons le sentir avec nos sens ? »

C’est la question qu’il m’a posée, et à mon tour je lui ai posé la même question. Avant cela, tous ceux qui avaient eût leur Réalisation ne pouvaient pas en parler comme quelque chose de perceptible avec les sens. Ils ne pouvaient l’expliquer. Ils ne pouvaient pas proposer d’expérience. Ils pouvaient le décrire avec des mots : par exemple comme quelque chose qui a le goût de la mangue. Tant que vous ne mangez pas la mangue, comment en connaîtrez-vous le goût ? En disant seulement : « c’est merveilleux, c’est grand, c’est fantastique », vous n’avez pas gouté à la mangue.

La question était donc, que se passe-t-il maintenant?

Une autre chose est que les gens (les saints) en ont eu tellement assez. Ainsi Gnyaneshwar, à 21 ans, a pris le samadhi (mort volontaire). Il s’est enfermé dans une pièce, s’est installé et s’est laissé mourir. Tous ! Même le Christ s’est laissé crucifier ! Ils pouvaient dire des paraboles, ou donner des images, mais ils ne pouvaient pas expliquer, et ils ont été si tristes, si frustrés, et d’une certaine façon ils ont écourté leurs vies.

Telle était la question. Donc quel est le secret ? Quelqu’un peut-il répondre ?

La réponse est simple, mais difficile à digérer. La réponse est que toutes ces Incarnations qui sont venues sur la terre font partie du Sahasrara, de Brahma Chaitanya, de l’Adi Shakti. Elles sont venues sur terre, ont donné la Réalisation à certaines personnes qui étaient excellentes, des personnes bonnes et sans problèmes. C’est comme s’ils étaient sortis de l’océan d’amour, avaient pris les gens dans cet océan d’amour, pour les y « engloutir ». Comme Kabir a dit : quand la goutte devient l’océan, que peut-on dire ? »

Tant parmi-eux ont pris Mauna, le vœu du silence.

Ils ont disparu. Ils se sont entièrement dissous dans l’océan d’amour. Mais vous, vous ne vous êtes pas dissous. Quelque chose de particulier vous est arrivé. La Brahma Chaitanya entier, l’océan entier a pris forme, et c’est l’Adi Shakti. Elle est venue sur cette terre pour verser la Chaitanya sur vous, vous enrichir, vous nourrir, vous faire grandir, en manifestant l’amour de telle manière que vous puissiez pénétrer le corps de l’Adi Shakti. Comme un récipient que l’on plonge dans le Gange, vous êtes comme une cellule dans le corps de l’Adi Shakti. Votre identité, votre personnalité est préservée. Malgré cela, vous pouvez sentir la Brahma Chaitanya avec vos sens et vous pouvez donner la Réalisation aux autres. Vous êtes dans le corps de l’Adi Shakti, vous pouvez faire cela. C’est la plus grande chose qui soit arrivée. Le Sahasrara entier s’est ouvert, avec les sept sièges de toutes les déités, qui font partie intégrante du Sahasrara.

L’ensemble est venu sous la forme d’une Mère, qui est humble, qui est insaisissable, qui est illusoire, qui est Mahamaya. C’est la plus grande chose qui pouvait arriver aux êtres humains et à l’univers entier, que maintenant vous pouvez recevoir votre Réalisation. Vous pouvez donner la Réalisation aux autres, vous pouvez comprendre par vos sens, par votre logique ce que sont les vibrations.

La preuve en est là. Toutes les fleurs étaient fanées hier, à cause de la chaleur des gens qui les portaient. Alors je leur ai seulement versé de l’eau vibrée dessus, et regardez-les maintenant La Brahma Chaitanya leur a rendu la vie, mais elles ont gardé leur personnalité. Elles sont toutes vibrées, et elles ont l’air si fraîches et si belles. C’est la même chose avec vous. Vous avez l’air si frais et si beaux.

Dans ces circonstances, on doit comprendre qu’il existe certaines limites à respecter. Tout d’abord, je vous ai pris dans mon corps. Un objet étranger a pénétré dans le corps, et cela doit être pris en charge, nourri. Mais si vous posez des problèmes, vous êtes rejetés. Je ne peux pas le supporter. Certaines personnes posent beaucoup de problèmes. Ils ne méditent pas, ou ils ont leur propre conception de la méditation. Ils ne se développent pas, ni ne deviennent matures. Ils vivent dans le passé, ou dans le futur. Et ils posent beaucoup de problèmes.

Par exemple, je vous ai demandé une simple chose, de vous mettre du ghee, (beurre clarifié), dans le nez, qui est une chose très simple, mais très importante. Vous souffrez tous d’un très mauvais Hamsa, et c’est un des symptômes du sida d’avoir un mauvais Hamsa. Vous serez vulnérable au sida. C’est une chose si simple à observer. Cela devrait être une obligation religieuse d’écouter ce que je dis. En fait vous devez m’obéir. Mes mains, mes doigts m’obéissent, mes pieds également. Qu’en est-il de vous, qui avez été élevés dans la position si haute et si digne de yogis dans le corps de l’Adi Shakti ? Vous agissez comme des cellules dans mon corps !

Tout d’abord, cela a dû être pris comme une aventure, de mettre toutes ces choses dans ce corps, c’est tellement délicat, c’est un processus très hasardeux. Cela doit être accompli avec une très grande patience, avec amour et compassion, et par-dessus tout avec beaucoup de travail.

Cela doit être considéré comme la plus grande chose que le Sahasrara fut ouvert par moi. Bien sûr, je suis le Maître du Sahasrara, et bien au delà. Si belle est la situation, vous devriez être prudent à propos de votre Sahasrara, c’est à dire MOI. Je M’occupe de votre cœur, qui est le Brahmarandra Pita, qui s’ouvre finalement quand vous obtenez votre réalisation.

Sahaja yoga se répand partout horizontalement. Verticalement, aussi vous devez grandir, et alors si vous avez une compréhension correcte de ce que Je suis, le Sahasrara devrait être absolument clair. Et pour garder le Sahasrara clair, vous devez écouter ce que je dis. Obéissez-y, comme à un ordre.

Pour garder le Sahasrara pur, vous devez ouvrir votre cœur. Si vos cœurs ne sont pas ouverts, comment les remplirai-je de mon amour ? Ouvrez vos cœurs à vos frères et sœurs, et ne vous préoccupez pas du passé.

Ne vous inquiétez pas de tout ce qui est arrivé dans votre vie, concernant vos relations, cela ne se reproduira plus dans Sahaja yoga, cela ne se peut pas. Cela a été arrangé de cette manière. Si une main vous fait mal, une autre main est là pour l’aider. Vous n’êtes pas seul, vous êtes dans le corps collectif.

S’il y a des gens stupides, ou idiots, Sahaja yoga n’est pas fait pour eux. En sanskrit, on les appelle « Mudhas ».

Ce n’est pas fait non plus pour les gens trop chic (smart) ou hypocrites. C’est l’intelligence qui a cette capacité de s’impliquer dans les choses qui ne sont pas sahaj.

Graduellement, vous verrez vos vibrations disparaître, vous tomberez malade et vous aurez des problèmes. Ceci n’est pas un avertissement, mais une requête, car vous êtes dans mon corps, et quiconque nuit à mon corps, je dois le supporter, et souffrir.

C’est une sorte de crucifixion bien singulière, qu’à chaque instant vous pouvez être pendu à une croix, quand quiconque le veut. Les Sahaja yogis ont toutes les lois entre leurs mains pour me torturer, me poser des problèmes, s’ils le veulent. En contrepartie, vous avez la capacité, un tel calibre et un tel potentiel pour résider dans mon cœur, pour toujours !

Ouvrez votre cœur ! Disais-Je. Observez ce qui garde vos cœurs fermés. Au début, le cœur est prisonnier des peurs du passé. Dans le passé, nous avons fait des choses mauvaises, nous avons eu des mauvaises expériences avec les gens. Nous sommes effrayés. J’ai vu moi-même un jour en Angleterre, j’étais surprise, un jour de neige où nous étions sortis, une dame avec un bébé qui parlait debout sur le pas de la porte à une autre dame. Et elles conversaient à travers la porte entrouverte, car il y avait une chaîne. Quand nous sommes repassés une demi-heure après, j’ai vu le même spectacle ! La personne était toujours debout dans la neige, et l’autre lui parlait par la porte entrebâillée.

J’étais surprise. Qu’est que cette « Midsummer’s Night Dream » (« Songe d’une nuit d’été » comédie de Shakespeare).

Comme ces gens se parlaient entre eux, c’était horrible! Qu’est qui effrayait tant la personne qui était à l’intérieur ? Qu’est-ce que cette dame aurait fait si un enfant était venu à sa porte ? Qu’y avait-il de si effrayant ? A cause de l’âge en vous, vous avez agressé autrui, vous avez dominé, torturé les autres, vous avez fait toutes ces choses, et à votre tour vous avez peur que les autres vous fassent la même chose.

Qu’y a-t-il de si effrayant pour fermer vos portes à ceux qui viennent vous voir? Peut-être avez vous été torturé ou perturbé par quelqu’un, et votre cœur est fermé. Vous ne pouvez garder votre cœur ouvert aux autres. Les gens ne parlent pas, pas plus que des morts vivants. Que s’est-il passé ? Imaginez que je sois comme ça, en vous parlant des secrets de Sahaja yoga et du Sahasrara ! Une telle nature vient des peurs de votre passé peut-être, ou alors vous avez effrayé les autres avec un mauvais vishuddhi.

L’agressivité est l’une des caractéristiques de l’Occident, et vous en avez hérité. Dès que vous impliquez les Occidentaux dans quelque chose, ils deviennent agressifs. Je ne peux pas le supporter en moi. Supposez que j’ai un médicament qui fasse réagir des cellules de façon agressive. Que se passerait-il ? Graduellement je serais atteinte du cancer. Une cellule agressive est une cellule malade, et une telle cellule ne peut pas vous donner une bonne attention. Cela ne donne pas une belle mort, cela crée seulement une cellule malade, une cellule cancéreuse. Une telle personne crée le cancer parmi les sahaja yogis.

J’ai entendu des histoires terribles, comment certaines femmes et certains hommes sont devenus agressifs. Ils obtiennent une petite position, et ils deviennent immédiatement agressifs. Par exemple si quelqu’un est la femme d’une organisation ou d’un soi-disant leader, elle pense qu’elle est devenue quelque chose comme un premier ministre !

L’agressivité s’ajoute à l’agressivité d’une autre personne. Et les réactions commencent. Quelqu’un dit quelque chose, quelqu’un d’autre dit autre chose, vous devenez réactionnaires.

Nous n’avons rien qui nous soit propre qui devrait nous rendre réactionnaire. Quoique les gens nous aient fait, c’est fini maintenant. Ouvrez vos cœurs !

C’est pourquoi quand vous venez en Inde, je pense que vous avez remarqué que dans les cœurs des Indiens, il n’y a pas de colère vis à vis des Anglais ou des Portugais ou de quiconque qui les ait dominés.

Il y a tant d’amour, d’affection, de respect, et ils ne voient que ce que vous leur avez apporté de bon.

Ainsi pour ces avocats qui étaient venus en Inde visiter la Haute Cour, les Indiens ont eu un jour de congé pour célébrer la visite de ces juristes anglais. Mais si vous allez en Angleterre, ils vous battent, ils vous rejettent. Cette agressivité doit sortir de votre cœur, elle doit partir.

Il n’y a aucune place dans mon pays pour des gens agressifs, aucune place ! Je ne vous ai pas agressé, vous ne devriez pas m’agresser. Si vous agressez un Sahaja yogi, vous m’agressez. Pour les autres gens, qui ne sont pas Sahaja yogis, ils ne les agresseraient pas. Par exemple, un mauvais mari agressera sa femme, et pas les autres gens. C’est un aspect très important du Sahasrara, parce que l’ego en recouvre une bonne partie, et si le Sahasrara est recouvert avec ces affaires d’ego, comment puis-je vous aider ? Et comment puis-je m’aider ?

Maintenant, tant de vous êtes dans mon corps. Imaginez, la plupart d’entre eux se battent pour être dans mon cœur, mais ils s’installent dans mon ego. Bien-sûr, je suis sans ego, car je n’ai pas de réaction. Si vous n’avez pas de réaction, vous ne pouvez pas avoir d’ego. Je n’ai aucune réaction. Je réside dans ma propre paix et ma gloire en essayant de manifester Sahaja yoga. je ne réagis à rien, mais vos réactions me troublent parce-que vous êtes en moi.

Le second point est la peur qui vient de l’enfance. Je ne sais pas pour les Américains, mais tant d’Américains qui sont venus à moi étaient à moitié fous, vraiment des gens fêlés. Il n’y avait rien de normal en eux. Soit ils ne parlent pas, soit ils parlent de façon incorrecte et vous ne comprenez pas de quoi ils parlent. Des gens fêlés, très difficiles, on ne peut pas comprendre, tout est à l’envers.

Quand vous vous plaignez des téléphones indiens, sachez qu’ils ont été faits par les Français (rires). Je dis toujours, à Poona on a des téléphones juste pour les regarder. En effet, on l’appelle « puraparti », c’est à dire la cité (de Poona) où seul Dieu peut utiliser le téléphone, et pourtant, là, même Dieu ne le peut pas !

Donc, ce genre de folie, cette folie agressive vient de l’ego, qui arrive au niveau du superego. D’abord ils commencent par « Pourquoi pas ? » Et quand ils parlent, ils se battent. Puis après quelque temps, leur agressivité est très apparente, et ils deviennent vraiment « timbrés », complètement fous. C’est très courant chez les Américains, très courant. Vous ne pouvez pas trouver un Américain, si c’est un bon parleur, qui n’ait des tics sur son visage, sur son corps, tant de nerfs ont été entraînés à ce « Pourquoi pas ? », jusqu’à l’extrême de vous abuser vous-même tout le temps.

Et le fantôme qui est derrière cela, un très gros fantôme je dois dire, un très gros fantôme, qui n’est pas dans le passé ou dans le futur, mais dans le présent, et ce fantôme je le nommerais matérialisme.

Ce matérialisme est une chose terrible. C’est si ridicule, honteux, cela ne correspond même pas à une personne humaine, même un chien rejetterait un tel matérialisme, auquel sont arrivés les êtres humains. Ce matérialisme rend une personne absolument sans scrupule, sans honte. Cela ne dérangerait pas une dame de demander à une autre dame : « vous n’avez pas mes cuillères avec vous ? «.Elle n’a même pas honte.

Quand nous étions enfants en Inde, on nous disait, car c’est une question de culture, quand on avait pris quelque chose chez quelqu’un, il fallait le garder et le rendre. Mais même si c’est votre diamant qui a été perdu par quelqu’un, on ne le demande jamais. Ce ne sont pas de bonnes manières. Ce qui est précieux, ce n’est pas le diamant, mais les relations avec l’ami, et les émotions des êtres humains à respecter. Comment pouvez-vous demander ? S’il y avait un diamant, ils l’auraient trouvé et l’auraient rendu. Il ne doit pas avoir de réclamation, je suis sûre qu’il n’y pas de diamant, et même s’il y en a un, cela n’a pas d’importance, qu’est-ce qu’un diamant après tout ? Que vous le portiez ou qu’ils le portent quelle différence ?

Dans la maison de mon père, les portes étaient toujours ouvertes, toutes les portes, jour et nuit. Aucun voleur n’est jamais venu. Rien n’était fermé à clé, et rien n’était précieux. Seulement une fois un voleur est rentré, et a pris le tourne disque et quelques disques. Alors mon père a dit : « C’est un connaisseur, car il a pris la seule bonne chose dans cette maison. Laissons-le. Pourquoi informer la police ? »

Ce matérialisme qui existe aujourd’hui, c’est un chien complètement fou, qui vous donne une maladie qui est pire que toutes les maladies. Comment les gens jouent avec cette maladie !

Vous remarquez les docteurs, quand vous êtes malades ils vous prennent vos dents, vos yeux, votre nez, votre porte-monnaie et tout ce qui vous considérez de précieux. Comme le fait la maladie. Mais cette maladie-là (matérialisme), prend tout ce qui est beau en vous, tout ce qui est bon en vous.

Par exemple, avec ce matérialisme, ils ont commencé les modes (les femmes y sont vulnérables). On a commencé la mode des manches longues. En Inde aussi, on a commencé à les faire courtes, puis à moitié, puis sans manche. Et j’ai dit : « Je ne cours pas après cela, j’aurai des manches tout le temps, les mêmes, comme cela je n’aurai pas d’ennuis. Je peux le dire à mon tailleur, et il fait ce que je veux, car il sait que j’ai un style ! C’est tout. » Pourquoi les gens courent -ils après les modes ?

Maintenant une nouvelle mode a commencé, vous courez après, et une autre mode commence, vous courez après, et puis une troisième commence et vous courez. Tout le temps courir après cette folle habitude des modes !

Maintenant une nouvelle mode a commencé c’est de ne plus mettre d’huile sur les cheveux. Alors vous devenez chauves, et vous achetez des perruques. Tout ça n’est qu’un truc des entrepreneurs. Vous devenez complètement chauves, et ensuite vous achetez leurs perruques. Ensuite, il y a une façon pour mettre les perruques, alors vous allez chez les spécialistes. Et cette folie continue comme cela.

Mais maintenant il y a une nouvelle mode qui a commencé à Londres, parce-que vous savez, ces gens veulent de l’argent. Les gens n’ont même plus tellement de logique et d’intelligence dans leur tête pour voir que ce qu’ils lancent à un moment donné est juste le contraire de la mode du moment. Au début, vous deviez porter des vestes à queue, vous deviez avoir les cheveux impeccablement coiffés, comme on peut voir sur les vieux tableaux. Ensuite il y a eu les costumes trois pièces. Maintenant, ils ont des vêtements si serrés qu’ils ont des varices. Maintenant c’est la mode des vêtements très amples. L’autre jour j’ai vu une dame faire un vêtement avec une grande couverture. J’ai pensé qu’elle était dans la prêtrise ou quelque chose comme çà. C’est une nouvelle stupidité.

Imaginez, pensez au Sahasrara, pensez au Divin : dans quel monde sommes-nous, et dans quel monde ces gens stupides vont-ils ? C’est un autre monde, absolument, un monde stupide où les gens courent après des non-sens. Changer ainsi tout le temps d’une mode à l’autre, savoir quelle est la dernière nouveauté, c’est un vrai casse-tête. « Je dois me renseigner dans les journaux sur la mode aujourd’hui ». Toute cette tromperie continue parce que ce spectre est entré en nous.

Dans Sahaja Yoga aussi, quand vous rentrez, faites attention, le matérialisme ne devrait pas entrer dans vos cerveaux. Même quand quelqu’un meurt, vous devez porter des habits noirs, ou blancs, ou je ne sais quoi. Quelqu’un est mort en Angleterre qui était un grand ami de mon mari, et je n’avais aucun sari vraiment noir. On n’a pas de tels saris, et je l’ai dit à mon mari. Et il a dit : « Alors tu ne viens pas ! » Imaginez comment la veuve le prendrait si je n’y allais pas. Alors ce n’est rien ! Pourtant, ce qui est important c’est le sari noir !

Dans tous les domaines de la vie, vous vous faites berner par ce matérialisme. Je ne sais pas comment vous vous êtes laissé prendre, tout d’abord. Et de l’autre côté, ce sont les mêmes personnes qui vous bernent. « D’accord, ce n’est pas bon, c’est trop » – ensuite, c’est le passage à l’anti-culture. Ce qu’est l’anti-culture, c’est un autre type de matérialisme, un autre genre d’absurdité.

De nos jours, il y a à Londres un mouvement anti-culture appelé punks. Je pense que c’est démodé maintenant, mais quand même, pour le moment, ce sont des punks. Il leur en coûte parfois 40 £ pour se coiffer. Je veux dire, est-ce quelque chose pour lequel vous économisez de l’argent ? Donc, tout cela fonctionne simplement pour attirer votre attention hors de la réalité, des valeurs supérieures, pour l’amener à quelque chose de stupide.

Avec Sahaja Yoga, les gens doivent également apprendre à mener une vie collective. C’est très important d’être collectifs. Nous ne devrions pas dire « C’est à moi, c’est à moi et c’est à moi. » Même au sujet des enfants, vous ne devriez pas faire comme cela: « C’est mon enfant, c’est mon propre bébé. C’est mon frère, c’est ma sœur. » Ce « mon, le mien » devrait disparaître, mais ce n’est pas possible, il n’est pas facile de l’oublier, parce que les Nabhi droit et gauche doivent être bien. La seule façon de faire, c’est de dire : « Mère, c’est à vous. » Ce n’est pas dangereux de le dire, car Je ne prendrai jamais rien qui soit censé être à vous. Juste dire: « Mère, c’est à vous. » pour commencer, « C’est à vous. Je suis à vous, mon cœur est à vous, toutes mes affaires sont à vous, ma vie est à vous. » Dire cela est même un important mantra pour le Sahasrara.

La Divinité du Sahasrara est une personne très simple, extrêmement simple, qui peut être touchée par de tous petits gestes, qui peut être satisfaite de toutes petites actions ici et là. Il en faut peu pour faire plaisir à la Divinité du Sahasrara. C’est une personne très simple, de toutes choses la rendent heureuse. Hier, vous avez apporté les fleurs. Je ne les ai pas prises. Vous avez tous dû penser : « Que se passe-t-il? On n’a pas pu donner de fleurs à Mère, on les avait en main. » Mais Je voulais vous montrer ce miracle, c’est pourquoi Je ne les ai pas prises. Et Je les ai prises à la fin, et voyez maintenant, ce sont les plus belles : n’ont-elles pas l’air d’avoir été tout juste cueillies? Je voulais juste montrer cela, alors J’ai dit: « Je suis fatiguée ». Je me suis assise et Je vous ai regardés avec les fleurs, vous voyez, entre les mains, vous tous assis ! [Rires; applaudissements]

Elle est donc Lila Vinodini. Elle joue, fait de petites espiègleries ici et là pour que vous puissiez apprendre une leçon. Parce que si Je vous dis: « Faites cela », ce n’est pas possible, mais de façon détournée, Je peux vous montrer que ceci est mal, que vous ne devriez pas le faire.

Il n’y a aucune raison de se sentir mal. J’aurais pris toutes les fleurs ; mais quelqu’un doit avoir pensé : « Pourquoi Mère n’a pas pris les fleurs aujourd’hui ? » Je ne sais pas si vous y avez pensé ou pas, mais Je savais que Je devais prendre les fleurs pour leur montrer ce miracle, que ces fleurs allaient durer beaucoup plus longtemps que d’autres car elles sont vibrées par la Brahma Chaitanya. Et l’eau étant très, très froide, J’ai même pris de l’eau chaude, mais ça va, peu importe, elles ne sont pas mortes, malgré cela, elles vont parfaitement bien.

Vous avez donc été les témoins de tellement de miracles de cette Brahma Chaitanya qui se montre sur vos photos, dans votre vie, par de nombreux changements qui se sont produits en vous, à l’intérieur de votre famille, en chacun de vous. Tout cela est arrivé parce que vous êtes dans la Brahma Chaitanya. Vous recevez tout cela parce que vous êtes bénis par la Brahma Chaitanya. Mais les autres ne le sont pas. Votre attitude envers eux qui sont dans l’autre monde devrait être : « Que faire ? Comment les aider ? » Nous devrions essayer de les aider si possible, mais jusqu’à un certain point. Nous ne devrions pas couler pour le bien des autres. C’est seulement jusqu’à un certain point que nous pouvons les aider et nous devons être très heureux que Sahaja Yoga se développe autant d’une façon horizontale.

Mais pour le développement vertical, nous devons savoir que notre qualité doit s’améliorer. Si certaines personnes s’élèvent, d’autres commenceront également à s’élever avec elles. Il faut qu’il y ait une honnêteté absolue envers le but, il faut de la compréhension. Ouvrez vos cœurs les uns aux autres, pour m’ouvrir le cœur. Chaque cellule doit connaître une autre cellule, sinon cela ne fonctionnera pas. C’est la chose formidable qui s’est produite, alors que vous êtes sur terre, alors que vous devez recevoir cette grande bénédiction. Tant de saints ne l’ont pas reçue, tant de gens remarquables venus sur terre ne l’ont pas reçue, même les incarnations qui sont venues sur cette terre n’ont pas pu faire ce que vous faites. Alors, ayez cette satisfaction et cette gloire de votre propre être et de votre propre niveau et de votre propre calibre. Les autres n’ont pas votre calibre, d’accord, oubliez ça, il ne faut pas que cela vous donne de l’ego, mais cela devrait vous donner une personnalité qui n’est pas en réaction. Nous avons quelque chose bien à nous, nous ne réagissons pas aux choses. Nous ne sommes pas en réaction. Et les choses nuisibles vont disparaître. Tout ira parfaitement bien, parce que nous nous reposons sur notre propre perfection, sur notre propre gloire. De quoi avons-nous besoin ? De rien, simplement être en joie.

Que Dieu vous bénisse tous.