Shri Rama Puja et discours après Deshera Puja, Les Avants 1987

(Switzerland)

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Talk after Deshera Puja. Les Avants (Switzerland), 4 October 1987.

Traduction Vérif1 – Version 31/12/2015

Nous célébrons aujourd’hui en Suisse le couronnement de Shri Rama le Jour de Dassera.

Beaucoup de choses se sont passées ce Jour de Dassera. La plus importante c’est que Shri Rama a été couronné en tant que roi ce jour-là. Il a également tué Ravana ce même jour.

Beaucoup peuvent se demander comment il se peut qu’Il ait tué Ravana et ait été couronné à la même date. En ces jours en Inde nous avions des aéroplanes supersoniques et – c’est un fait – et le nom de son aéroplane était ‘Pushpak », ce qui signifie ‘la fleur’. Son nom était ‘Pushpak’ et il avait une vitesse incroyable.

Donc, après avoir tué Ravana, Il vint à Ayodhya avec Son épouse et ce fut le jour où Il fut couronné. Le neuvième jour, Il avait honoré la Déesse pour obtenir de la force, shakti [du pouvoir] pour Ses armes et le dixième jour, Il tua Ravana.

Aussi vous pouvez imaginer combien les gens étaient avancés à cette époque de Shri Rama et de Son royaume. La raison en est que le roi était une Incarnation et Il était aussi un roi bienveillant comme décrit par Socrate.
L’histoire de Shri Rama est très intéressante tout du long et nous avons actuellement une belle série à Son sujet faite par notre télévision en Inde, qui est vendue un très bon prix. Nous pourrions peut-être vous en présenter une à vous tous quand vous viendrez là-bas.

Et ils disent que l’histoire de Rama a été écrite avant qu’Il ne soit né. On soupçonne ainsi qu’auparavant le prophète Valmiki avait écrit toute l’histoire de Shri Rama.

La naissance de Shri Rama et tout cela ont été produits par Agni, le feu, et Il était né sous la Dynastie de Surya, le soleil. Donc, même avec tout cela, le fait qu’Il soit né sous les bénédictions d’Agni qui est le feu et aussi qu’Il soit né au cours de la Dynastie de Surya, Il fut un des avatars les plus doux que vous ayez jamais eus.

Il est connu pour être – Je cherche le terme anglais – une personne formelle dans le sens de sankoch, qu’Il irait jusqu’à n’importe quelle extrémité pour porter sur Lui-même tous les problèmes plutôt que de demander aux autres de faire quelque chose. Nous avions encore beaucoup de tels gens en Inde. Ainsi nous avons eu un premier ministre, Lal Bahadur Shastri, et s’il était assis dans une pièce avec d’autres personnes et si l’électricité était allumée alors qu’il faisait clair ou autre et qu’il voulait la fermer, il n’aurait demandé à personne de la fermer. Il se levait lentement de son siège, allait jusqu’à l’interrupteur, la fermait juste et ainsi il n’avait rien demandé à personne.

C’est une des plus grandes qualités de Shri Rama de ne rien faire faire à quiconque n’importe quelle chose pour Lui ou de commander quoi que ce soit ou d’employer quelqu’un pour ce faire.

Voyez, Il était la bénédiction du feu et né dans le Surya. Mais nous trouvons que ces gens qui sont nés ainsi, peut-être dans des familles très communes, dans des familles négatives, du côté gauche comme vous pouvez l’appeler, avec toutes sortes de problèmes, ont un Agnya et un Suryada [côté droit] terribles.
La personne qui est née dans le Surya doit être extrêmement humble. Il est celui qui montre que rien ne peut l’affecter, rien ne peut lui faire sentir qu’il est quelque chose de grand. En fait, quand on voit Sa vie ultérieure, Il fut un homme très humble.

Vous avez ainsi vu des gens qui essaient de mépriser les autres : « Je ne vous aime pas. Je n’aime pas ça. Ce n’est pas bien. C’est très difficile », c’est un signe qu’une telle personne a une personnalité très basse, n’a pas de personnalité du tout et a une attitude très basse. N’importe qui ayant de la personnalité, le montre pas sa tolérance envers les autres gens. L’intolérance est le signe d’une personne qui est extrêmement égoïste et vaine ; c’est de la vanité.
Shri Rama était tellement aimé par les gens dans l’Etat qu’Il gérait et Il avait la plus belle des femmes du père le plus vénéré, Janaka, et Il était le fils bien aimé de Son père. Mais Il était un homme si humble, si humble que, dans toute Son attitude, vous voyiez la beauté.

Comme, tandis qu’Il était sur un petit bateau pour aller en exil, celui qui L’avait pris sur son bateau était un homme ordinaire. Et cet homme se sentait très ennuyé d’être assis devant le roi d’Ayodhya avec des vêtements non appropriés, alors que Shri Rama Lui-même ne portait rien d’autre que des valkalas qui étaient les vêtements portés par les villageois ou les gens qui vivent dans des régions primitives, juste des sortes de feuilles qu’ils ont. Il devait porter cela car Sa mère, en fait Sa belle-mère, avait réclamé ce genre de faveur à Son père.

Et alors Shri Rama lui dit juste : « Pourquoi te tracasses-tu ? Je porte ceci. Je ne suis plus un roi. Je suis assis devant toi comme ceci. Tu devrais être tout à fait tranquillisé. Et Je ne sais réellement pas comment mener ce bateau alors que toi, tu sais comment le diriger. Alors pourquoi devrais-tu te faire du souci ?
De cette façon Il maintenait même les gens de basse extraction dans la société, comme vous diriez, sur un très haut piédestal, ce qui montre qu’Il respectait les êtres humains.

Lui-même était appelé ‘Mariada Purushottama’, ce qui veut dire qu’Il était Celui qui devait savoir jusqu’où aller avec quelqu’un, connaître les Mariadas, comment parler à quelqu’un, comment approcher quelqu’un. Tandis que nous trouvons des gens qui se comportent mal, même avec leurs époux, même avec leurs épouses, leurs enfants, tout un chacun, et aussi à l’extérieur ils sont prêts à sauter sur les autres, ce qui est absolument contre [le principe de] Rama.

C’est comme Ravana. Même Ravana n’était pas comme ça, il n’était pas de cette nature car il avait certains dharmas en lui. C’était une âme réalisée mais il était devenu un rakshasa parce qu’il était devenu arrogant. Mais même son arrogance ne peut être mise en balance avec tous les gens modernes, avec tous les hommes et femmes modernes que J’entends et vois et qui ont, de façon surprenante, réellement surpassé Ravana. Ravana avait seulement dix têtes mais parfois Je ressens que les hommes modernes, ou les femmes spécialement, pourraient avoir cent et huit têtes.

L’arrogance, la quantité d’expressions de haine, c’est si ridicule et fait d’une personne qu’elle semble être si inutile, mais Je vois si couramment de tels gens et, dans Sahaja Yoga aussi, elles circulent d’une façon ou d’une autre. En fait de tels gens sont absolument méprisés par Dieu Tout Puissant.
En allant plus loin dans Sa vie, voyez, Il s’est rendu dans un village où une très vieille femme, appartenant à une catégorie sociale peu développée, avait très peu de dents et avait apporté des fruits, de petits fruits que nous appelons ‘ber’ [baies], et elle les donna à Shri Rama, vous voyez : « Je les ai cueillies pour vous. Je n’ai rien d’autre. Et celles-ci, je les ai toutes testées. »

En fait, en Inde, ce que vous mettez dans la bouche est utishta, personne ne le touchera. Et elle dit : « Je les ai toutes goûtées en les perçant avec ma dent et j’ai veillé à ce qu’aucune d’elles ne soit sure. » Elle savait que Shri Rama n’aimait pas les fruits surets, alors elle dit : « Aucune d’elles n’est sure et vous pouvez les avoir. » Je veux dire que, d’une certaine façon, si vous faites cela à quelqu’un en Occident, ils vont vous frapper bien fort.

Immédiatement Shri Rama fonça et prit les bers de sa main, lui embrassa la main et dit : « Très bien, d’accord, Je vais les manger. » Il les mangea avec un grand enthousiasme. Aussi Lakshmana fut un peu fâché sur cette dame : « Que se passe t-il ici ? » Alors Sitaji dit : « Oh, les aimes-Tu beaucoup ? » Il répondit : « Oui, mais Je ne vais T’en donner aucune. » Elle dit : « Non, Je suis Ta moitié, Tu dois M’en donner. » Alors Il en donna quelques unes à Sitaji. Sitaji les mangea : « Oh, c’est superbe. C’est comme si Je mangeais le nectar du ciel. » Alors Lakshmana se sentit très jaloux. Il dit : « Belle-sœur, ne puis-je pas en avoir un peu ? » Elle dit : « Non, Je ne peux pas t’en donner. J’en ai très peu. Pourquoi ne demandes-tu pas à ton frère ? » Donc il se rendit auprès de son frère et demanda : « Puis-je en avoir un peu ? » Alors Shri Rama sourit et lui donna cette ber qui avait été mangée ou touchée ou percée par la dent d’une femme primitive qui n’était en fait qu’une paria selon les lois brahmaniques de l’Inde.
La douceur de Shri Rama, la façon dont Il avait l’habitude de mettre les gens à l’aise est, comme Je dirais par exemple, une huître qui reçoit un petit caillou dans le corps de la coquille, émet une sorte de liquide brillant et le couvre avec ce liquide et le transforme en une perle pour être à l’aise.

En fait Il ne désirait pas Son propre confort. Rama est un peu différent car Il voulait transformer chacun en un diamant ou une perle de sorte que l’autre personne brillerait et semblerait beau, et c’est ainsi qu’Il se sentait à l’aise.

Si vous devez vous imprégner de Ses qualités, avant tout il faut comprendre la situation innée de Shri Rama. Shri Rama est placé sur le côté droit de votre cœur, du côté droit, c’est le cœur droit. Il est placé là.

Maintenant, dans un être humain, il n’y a pas de cœur droit. Si vous dites à quelqu’un qu’il y a un cœur droit, ils vont vous dire : « Quoi ? Il y a deux cœurs ou trois cœurs ? » Dans notre Sahaja Yoga, nous avons trois cœurs : l’un est le cœur gauche, l’autre est le cœur droit, et il y en a un au centre.
En fait le cœur droit est une chose très importante.

Le cœur droit s’occupe de tous les poumons, des deux poumons, de toute la gorge, la trachée, le nez : de leurs parties internes. Nous pouvons dire que la partie externe, les traits, sont donnés par Shri Krishna qui s’en occupe, mais leur partie interne, tout est fait par Shri Rama. Ils sont pareils mais un agit en tant que partie interne, l’autre en tant que partie externe. Cela vous donne les oreilles dont Shri Rama s’occupe de la partie interne. Il vous donne les yeux, la partie interne des yeux. En fait c’est plus important d’avoir la partie intérieure en bon ordre que la partie extérieure à l’exemple de Shri Rama. Il ne s’est jamais occupé de la partie extérieure ou de l’aspect extérieur d’une personne. Comme Il est venu avant Shri Krishna, Il a essayé de construire la partie intérieure d’un être humain.

Donc nous pouvons dire que, bien qu’Il soit placé sur le cœur droit, Il agit au travers de votre Hamsa Chakra et partiellement au travers de votre Vishuddhi Chakra, cela dans la partie intérieure, parce que Shri Krishna, dans la partie intérieure, est Shri Rama, est Shri Vishnu.
Donc quand quelqu’un, disons, n’a pas belle apparence selon les standards occidentaux – selon Moi les standards occidentaux sont plutôt bizarres car les standards occidentaux ne ressemblent ni à Shri Krishna ou Shri Rama – quand la personne est pareille à Shri Rama, il s’agit d’une personne en très bonne santé, grande, avec ses mains jusqu’aux genoux, ajanabav, ce qui veut dire celui qui est ajanabav, et Il était bien en chair. Les deux étaient bien en chair. Ce devaient être des gens bien en chair car, bien qu’Ils soient nés d’Agni – Rama était né d’Agni – mais l’eau est le principal élément de Shri Vishnu. Donc c’étaient tous des gens bien en chair. Ils n’étaient pas maigres comme des bâtons pareillement aux idées modernes de devoir être minces comme des bâtons et semblables à des patients atteints de tuberculose.

Mais cela ne signifie pas que tous les gens bien en chair soient bons. Nous pensons toujours logiquement que, si Mère le dit, alors les gens bien en chair sont bons. Il ne s’agit pas de ça. Je parle de la partie intérieure. Cette partie intérieure est juste à l’opposé. Cette partie interne est absolument belle et absolument emplie d’amour, d’affection et de chaleur. Une personne qui ne possède pas ces particularités, c’est avant tout le signe d’une personne qui n’est pas un Sahaja Yogi. Une personne qui est très bruyante, qui parle fort, qui discourt tout haut, rit quand il ne le faut pas, doit être à moitié folle mais ne peut pas être un Sahaja Yogi.
Voyez cette douceur de Shri Rama qui va jusque dans les extrêmes, qu’alors J’appelle le sankocha, la formalité, ce qui est formel. Mais il s’agit de la langue anglaise, ‘formel’ n’est pas le vrai terme mais bien ‘sankoch’.

Un jour où Il combattait Ravana, Il abattait avec Sa flèche ses dix têtes l’une après l’autre. Et, quand Il touchait l’une et ensuite la seconde, la première revenait car il avait une sorte de bénédiction, le fait que personne ne pouvait le tuer en le touchant à la tête.

Aussi Lakshmana Lui dit : « Tu sais précisément que ce Ravana ne peut être tué en le frappant à la tête, alors pourquoi ne le frappes-Tu pas au cœur ? » Alors Il répondit : « La raison en est que juste maintenant Mahalakshmi se trouve dans son cœur, Sita. Sita se trouve dans son cœur. Et comment pourrais-Je le frapper au cœur tant qu’Elle est là. Elle pourrait être blessée. » « Alors qu’elle est l’utilité de le frapper à la tête ? » « Parce que, aussitôt que Je commence à le frapper rapidement à la tête, son attention se porte là. Aussitôt que son attention vient sur sa tête, alors Je peux le frapper au cœur. » Voyez le sankoch ? Voyez ce sankoch, la façon dont Il s’exprime. Maintenant nous avons…

(Mère s’adresse en aparté à quelqu’un là qui a une mauvaise attitude.) Voyons maintenant, qu’est-ce qui ne va pas avec toi ? Pourquoi as-tu tout le temps ce genre de sourire ? Ne peux-tu pas rester tranquille ? Qu’y a-t-il là à sourire à propos de certaines choses pour lesquelles tu n’as pas à sourire ? Reste calme !
(Mère poursuit) Et il est arrivé qu’Il se montra un jour si gentil tandis qu’une femme très laide, Shurpanaka, vint pour Le séduire. Et elle dit – elle était venue pour Le séduire – elle dit ceci : « Rama, pourquoi ne m’épousez-Vous pas ? » Je veux dire, poser une question si horrible à une personne comme Rama qui est Mariada Purushottma, un autre l’aurait sûrement frappée si pas autre chose. Donc Shri Rama sourit. Il lui dit : « Madame, Je suis désolé. J’ai une épouse et Je crois en une seule épouse, aika patni vrat. Donc Je suis désolé de ne pas pouvoir vous épouser. » Mais malignement Il ajouta : « Très bien. Mon frère est là. Son épouse est restée à Ayodhya. Vous pouvez le lui demander. »

Elle vint auprès de lui et demanda : « Lakshmana, pourquoi ne m’épouseriez-vous pas ? » Elle s’était faite très belle. Elle s’était transformée elle-même en une belle femme. Elle avait dû aller dans un quelconque salon de beauté ou autre, et elle s’était transformée ainsi et se tenait là. Il la regarda avec un tel courroux et lui dit : « Toi, la laideron, pourquoi veux-tu poser une telle question ? » Il lui coupa le nez.

Quand il coupa son nez, c’était à Nasik et c’est pourquoi – ‘nasika’ veut dire ‘le nez’ – et c’est pourquoi vous avez été à Nasik, c’est l’endroit où il lui a coupé le nez. Il était très en colère. Mais Shri Rama ne l’était pas. Il a dit d’une façon très convaincante que : « Voyez, J’ai une épouse et Je suis une personne qui croit en Ma seule épouse. »
Une autre particularité à Son sujet était qu’Il était quelqu’un de cohérent. Il n’était jamais incohérent comme Shri Krishna. Shri Krishna était un diplomate et la diplomatie consiste dans le fait d’être incohérent. (Rires.) Le style de Shri Krishna était différent.

(Mère en aparté.) Mais pourquoi ? Que se passe-t-il avec toi ? Pourquoi ? Qu’est cela ? Tu viens t’asseoir ici de ce côté. Viens ici maintenant. Viens t’asseoir de l’autre côté. Pourquoi lui parles-tu ? Va t’asseoir à l’arrière. Va. Elle M’a déjà fait passer de mauvais moment à Pune et maintenant elle est ici.

Quand Je parle, veuillez ne pas vous parler l’un l’autre. C’est le pire que vous puissiez Me faire. Je n’ai jamais vu aucun Indien se comporter ainsi. C’est très perturbant. Je Me concentre sur vous tandis que vous n’êtes pas concentrés sur Moi. C’est d’accord, quand il y a une blague, quelque chose dont on va rire, mais quelle est l’utilité de se parler l’un l’autre, Je ne peux pas le comprendre. Très bien ! Je suis désolée d’avoir dû dire ça, vous voyez, au moment où Je discute de Shri Rama. Shri Rama n’aurait pas dit ça.

Mais, dans Sahaja Yoga, on ne peut pas sans cesse se comporter comme Shri Rama. Il faut parfois aussi être pareil à Parashurama, sinon les choses ne marchent pas.
(Mère poursuit.) Aussi, tandis que Son attitude qui était si belle se poursuivait ainsi, alors vous découvriez qu’Il était une personne tellement conséquente. Quoi qu’Il dise, toute Sa vie Il le respectait.

Par exemple Il a dit : « Je suis Celui qui croit en une seule épouse, aika patni vrat. »

Il avait en fait une très belle épouse, sans aucun doute, une très belle femme, mais Elle était partie auprès de Ravana et Il était resté seul.

Quand ils voulurent commencer une sorte de yAgnya [sacrifice rituel] appelé ‘Rajasurya yAgnya’ qui était destiné à conquérir le monde entier, alors ils Lui demandèrent : « Vous devez vous marier car vous devez avoir une épouse. » Il dit : « Non, Je ne peux pas Me marier car personne ne pourrait être comme Mon épouse et Je ne pourrais pas l’épouser. Je peux renoncer à ce genre de yAgnya mais Je ne peux pas Me marier à nouveau. » Alors ils dirent : « Très bien, il y a une seule chose que Vous pouvez faire, c’est de construire une statue de Sita en or et vous pouvez l’utiliser, cette statue, en tant que représentation de votre épouse. » Il dit : « J’accepterai cela. » Il se défit de Ses bijoux, de tout et fit cette statue, et effectua ce yAgnya.

Donc, quoi qu’Il dise, Il le suit précisément. Dans Son dharma, Il était parfait.

Un autre incident fut que, lorsque Sita fut perdue, Il ne dormit jamais sur un lit mais toujours sur la Mère Terre. Pas une seule fois sur Son lit mais toujours sur la Mère Terre. La peine qu’Il éprouvait pour Son épouse a été très bien décrite par tous les poètes de l’Inde. Et quand Sita Le quitta finalement d’une manière très mystérieuse – Elle disparut juste dans la Mère Terre car la Mère Terre Lui avait donné naissance aussi Elle disparut dans la Mère Terre – alors Shri Rama devint absolument perdu, sauta dans le fleuve Sarayu et disparut dans l’élément eau d’où Il était venu.
En fait cet Homme devait abandonner Son épouse. Dans ce contraste, vous pouvez observer la vague montante et descendante d’une personnalité.

La société dans laquelle Il vivait, l’état qu’Il gouvernait, n’admettaient pas une épouse qui avait vécu avec Ravana, et le public commençait à discuter à ce sujet. Donc, en tant que bon roi, Il a juste décidé que Son épouse devrait être abandonnée pour toujours. Et alors Il L’envoya sur un beau chariot avec Son premier ministre et Son frère Lakshama qui La fit descendre, La laissa en Lui disant : « Voici ce qui s’est passé » et aussi : « Shri Rama nous a demandé de Vous laisser à l’ashram de Valmiki. »

Il en résulta qu’Elle se sentit très bouleversée et dit – Elle était l’Adi Shakti aussi Elle n’a pas à se préoccuper – Elle dit : « Laissez-Moi juste ici. » C’était une personne très respectueuse d’elle-même. Elle n’a pas dit : « Non, non, non, non, Je vais aller Le voir » ou « Je vais le poursuivre, Je vais aller dans les tribunaux et Lui prendre tout Son argent. Comment ose-t-Il Me rejeter ? » Rien de ce genre. Elle était l’honneur faite femme.

Elle dit avec indulgence : « Très bien, vous venez ainsi d’écouter votre frère. Je suis votre belle-sœur et aussi plus âgée que vous. Maintenant, vous M’obéissez. Et Je vous dis, en tant que votre belle-sœur, que vous pouvez maintenant partir. Laissez-Moi seule ici et Je ne désire pas que vous alliez plus loin avec Moi pour Me déporter chez quelqu’un. » Et Elle était enceinte.

Ici, si cela arrive, évidemment d’horribles choses peuvent se passer mais en Inde, si une telle chose se passe, l’épouse se tuera elle-même ou elle sera incapable de le supporter. Je pense que les deux attitudes sont juste les mêmes, une échappatoire. S’il n’y a pas agression, alors il y a récession.

Mais Elle a dit : « Non, Je dois ici donner naissance à ces deux enfants. Je peux très bien M’occuper de Moi-même. Il a agit avec indulgence. Je n’ai rien. Et veuillez Lui dire de ne pas se soucier de Moi. » Et Elle dit à Lakshmana : « D’accord, vous vous occupez de Lui, c’est tout ce que Je veux. » Et Elle dit au premier ministre, le mantri [conseiller du roi] : « Vous devez vous occuper du royaume. »
Voyez la dignité, l’équilibre, le tempérament, la personnalité de Shri Rama. On L’appelait ‘Mariada Purushottama’. Et regardez Son épouse. Elle était Son égale en tout point.

Quand Elle fut emmenée par Ravana, Ravana était si effrayé de Sa Shakti [pouvoir] qu’il ne L’aurait pas touchée. Il L’effrayait habituellement en disant : « A vous, les femmes de l’Inde, je vous ferai ceci. Je ferai ceci aux femmes du monde. Je ferai cette sorte de chose horrible. Je reprendrai naissance. Je me comporterai mal. » Elle disait : « Fais ce que tu veux. Tu ne peux pas Me toucher. »

Il était si effrayé qu’il ne pouvait Lui toucher la main. Et quand Hanumana apporta l’anneau de Shri Rama et Lui présenta en disant : « Ceci est l’anneau de Shri Rama », Elle dit : « Oui, Je sais. Comment va-t-Il ? » Il répondit : « Très bien. » Elle ne posait que des questions sur Lui.

Alors Il Lui dit : « Mère, Je peux vous porter sur Mon dos. Je peux aisément Vous emmener. Vous venez sur Mon dos et Je vous emmènerai. » Elle répondit : « Non, Je n’irai pas avec Vous. C’est Shri Rama qui est un roi brave, qui devrait venir Lui-même, combattre ce Ravana, le tuer parce qu’il est un démon, et ensuite J’irai avec Lui en toute gloire. »
Elle n’avait peur de rien. Pour Elle, l’important était que ce Ravana soit tué : « C’est un démon et il devrait être tué par Shri Rama. » Elle a fait montre d’un si grand courage pour une femme. Si vous regardez des deux côtés, vous serez surpris de combien le tempérament d’une femme puisse être une chose si puissante. Ce n’est pas quelque chose qui réagit : « Mon mari est comme ceci, c’est pourquoi je suis comme ça » ou « Mon mari n’a pas fait ça pour moi, c’est pourquoi je suis comme ça. Mon époux est parti, aussi c’en est fini de moi. Que vais-je faire sans mon époux ? » Rien de ce genre ! Elle se tient debout sur Ses pieds.

Elle a dit ‘Non’ à Hanumana et se tient solidement sur Ses pieds. Elle a dit : « Quand Rama viendra, tuera ce démon et le fera quitter cette terre, alors seulement Il pourra M’emmener avec Lui. Je n’irai pas avec Vous. Je ne vais pas fuir. Je ne Me sauverai pas. Rien de cela. Je vais y faire face Moi-même ici. »

Pour une femme c’est trop dur de parler, d’être emprisonnée dans une prison horrible ou dans un endroit qui est si dangereux pour elle, de dire que : « Je n’irai pas. Quoi que vous puissiez essayer, n’importe quel stratagème que vous pourriez essayer, quoi que vous puissiez dire, je n’irai pas. » Rendez-vous compte !

Et Ravana était quelqu’un de si abominable. Il Lui faisait toutes sortes de problèmes mais Elle restait absolument calme et paisible, attendant Son époux pour revenir. Pouvons-nous penser à de telles femmes dans ces temps modernes, qui se satisfassent ainsi d’elles-mêmes, qui soient si équilibrées, si pleines de confiance et de force ? C’est ceci le message de la vie de Sita.
La bienveillance de Shri Rama fut mise en évidence quand Il commença à diriger Son peuple. Il était Celui qui prenait soin des besoins des gens. Pour Lui, c’était important que les gens qu’Il dirigeait, soient heureux et joyeux. Il s’occupait d’eux avec un amour très grand.

Il avait deux fils dont Il s’occupa durant un court laps de temps car ils furent perdus avec leur mère Sita et ce sont eux qui Le découvrirent d’une certaine façon car Valmiki leur enseigna comment chanter le Ramayana et ils vinrent à Ayodhya et chantèrent le Ramayana. Rama les rechercha. Et un jour, au cours d’un de ces yAgnyas, alors qu’ils attrapaient le cheval de Shri Rama, Hanumana découvrit qu’il Lui était impossible de combattre ces deux garçons et Il ne pouvait pas le comprendre.

Maintenant ici, on doit décrire le tempérament du grand Hanumana. Il vint dire à Shri Rama : « Je ne peux pas comprendre, ces deux garçons, Je ne peux pas leur faire face, Je ne sais pas qui ils sont. » Aussi Shri Rama vint là et ces garçons se tenaient debout en pointant leurs flèches. Alors Shri Sita apparut devant eux et leur dit : « Vous ne pouvez pas Le combattre. Il est votre père. »
Cela fit réaliser la situation à Hanumana et Il s’exclama : « Très bien, Je peux combattre Shri Rama maintenant. Pourquoi Vous a-t-Il abandonnée ainsi ? »

Voyez la douceur de Shri Hanumana qui était un si grand dévot, Il était un grand dévot de Shri Rama, mais Il pouvait voir que : « Il a été injuste avec Ma Mère » et Il se tint là pour Elle. C’est très doux pour Shri Hanumana d’avoir fait ça.

Hanumana, comme vous le savez, est l’ange Gabriel qui est l’innocence, la simplicité et le dynamisme.

Son dynamisme était tel qu’aussitôt qu’Il fut né, Il se dit : « C’est mieux de manger ce soleil » parce que le soleil en Inde brûle les gens. Alors Il alla avaler le soleil. Les gens durent Lui dire : « Vous voyez, bien que le soleil soit trop brûlant, mais il est aussi d’une grande aide. Veuillez libérer le soleil. Pourquoi l’avez-Vous mangé ? » Alors ensuite Il libéra le soleil.

Toute la vie d’Hanumana se passa au service de Shri Rama. Et Il était un dévot si dévoué à Shri Rama.
Et ici le contraste est également que Hanumana possédait navadha, navadha siddhis [neuf pouvoirs]. Navadha siddhis, neuf siddhis : anima, ganima, raguma et toutes sortes de choses. Il pouvait ainsi devenir petit, devenir grand. Il avait tellement de capacités.

En dépit de tous ces siddhis et de la quantité de pouvoir qu’Il possédait, Shri Rama Lui demanda un jour : « Mon frère Lakshmana a reçu un coup et il est très mal. Je veux dire qu’il est sur le point de mourir, aussi va chercher une sorte particulière de sanjeevani, une sorte d’herbe que Je veux frotter sur sa tête. Donc Il se rendit là mais ne put pas la trouver, alors Il apporta la totalité de la montagne sur Sa main et la donna à Rama : « Maintenant Vous la sélectionnez. Je ne la connais pas. Je ne peux pas la trouver. »

Voilà ce qu’est le pouvoir d’Hanumana. Et, avec tout ce pouvoir, Il était une personne si humble et si dévouée. Ceci est le signe d’un Sahaja Yogi puissant.

Quiconque est puissant, doit être humble et non violent. Mahatma Gandhi avait l’habitude de dire : « Qu’est la non-violence du faible ? Un faible doit être non violent. Qu’y a t-il là de si grand ? C’est une règle ou une sorte de protection qu’il a. Ainsi une personne faible doit être non violente parce qu’il ne peut pas faire face, il ne peut pas protester. Mais la non-violence du puissant est le signe d’une réelle non-violence. Ceux qui sont puissants, s’ils sont non violents, cela signifie qu’ils ont une totale confiance en leurs pouvoirs. Ces gens qui ont confiance en leurs pouvoirs, pourquoi devraient-ils agresser les autres ? Ils se tiennent juste là : ‘D’accord, viens ici, que veux-tu ?’ Rien qu’à dire cela, les gens s’enfuient. »
Donc ceux qui sont violents, fâchés, colériques, sautent sur tout le monde, torturent tout le monde, font des problèmes à tout le monde, sont des gens qui ont un tempérament très faible. Leur personnalité est faible. Si leur tempérament avait été correct, alors ils n’auraient jamais fait toutes ces choses. C’est le signe qu’une personne est soit possédée et agit ainsi sous l’influence de la possession, soit qu’il est trop faible et est possédé par sa colère parce qu’il ne possède pas suffisamment de pouvoir pour tout supporter.

La chose la plus puissante est la Mère Terre parce qu’Elle a ce pouvoir de supporter. Celui qui a ce pouvoir de supporter, est plein de puissance. Celui qui n’a aucun pouvoir de supporter : « Je ne supporte pas. Je n’aime pas. Je ceci… », une telle personne est quelque chose d’inutile pour cette terre et parfois Je ressens : « Pourquoi Dieu les a créés ? »

C’est un vrai mal de tête d’avoir une personne près de vous : « Je ne peux pas manger ceci. Je n’aime pas ceci. J’avais… » Alors, pourquoi êtes-vous ici ? Personne non plus ne vous aime. Personne n’aime une telle personne et c’est pourquoi cette personne est toujours [en train de dire] : « Je n’aime pas ceci. Je n’aime pas cela. Je… »

Donc le pouvoir d’une personne réside dans le fait de supporter les choses. Combien pouvez-vous supporter ? Combien pouvez-vous entreprendre sans le ressentir ? Comme, disons, vous êtes dans la jungle, vous êtes heureux. Si vous êtes dans un palace, vous êtes heureux. Si vous êtes en présence de cette couleur-ci ou de cette couleur-là, si vous êtes avec cette race-ci ou cette race-là, si vous êtes avec ce genre de vie-ci ou ce genre de vie-là, vous pouvez le supporter. Et ce pouvoir de supporter vous procure le calibre, ce calibre de pratiquer Sahaja Yoga.

Ce n’est pas qu’il faille le montrer, ce n’est pas qu’il faille en souffrir, qu’il ne faille pas dire : « Je souffre d’être comme ceci [dans cette situation difficile à supporter]. » Non, vous ne souffrez pas. C’est juste comme cela. Car une personne qui désire avoir tous les conforts, qui veut vivre avec tous les luxes et non pas avec n’importe quelle sorte de défauts ou de déficiences, c’est une personne qui est, Je dirais, un mendiant dans chaque sens du mot.
Je veux dire que les meilleures manières de se débarrasser des problèmes, sont de ne pas les avoir. Dans le sens : « Maintenant je ne conduis plus alors je n’ai plus de problème pour conduire. Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de téléphone, aussi je n’ai pas de problèmes de téléphones. Je ne vais pas dans les banques donc je n’ai pas de problèmes avec les banques. » Le mieux c’est : « Je n’ai aucun revenu donc je n’ai pas de problème de taxe sur le revenu. » (Rires.)

Tout ce qui vous ennuie, ne l’ayez juste pas ! Pourquoi voulez-vous l’avoir ? L’avoir et ensuite vous tracasser à ce sujet ? Cela semble très bizarre que vous puissiez vous débarrasser très aisément dans ce monde de tout ce qui vous ennuie, ainsi vous n’avez pas besoin d’avoir ce genre de chose sur votre tête.

Mais, quand ce mot ‘problème’, spécialement dans la communauté européenne, ‘problème’ est un mot très commun ! Dans la langue anglaise nous n’avons jamais appris ce mot ‘problème’. Vous voyez, ce terme ‘problème’ est seulement utilisé alors que nous étudions la géométrie, un problème de géométrie, mais nous n’avons jamais su qu’il y a un problème dans la vie. Plus tard, quand Je suis entrée en contact avec la communauté européenne, ils diront : « Il n’y a pas de problème. Ceci est le problème. » Ils disent ce mot ‘problème’ au moins cent fois dans une journée.

Donc, pour un problème, la solution est de ne pas avoir cette chose qui vous procure un problème. Vous pouvez tout abandonner. Tout ce que vous voulez, vous pouvez l’abandonner si vous savez comment vous en détacher vous-même.
Beaucoup de gens viennent Me dire : Mère, nous avons un ego. C’est le problème. » J’ai dit : « Alors abandonnez-le. »

Je veux dire que c’est simple, pourquoi l’avez-vous ? C’est comme si, vous voyez, ils veulent dire : « Nous avons un problème avec cette chose mais nous y restons encore cramponnés. » C’est comme : « Nous avons peur d’un crocodile mais nous voulons placer notre pied dans la gueule de ce crocodile. Et nous avons le problème que notre pied sera mangé par le crocodile. » En fait, laissez tomber ! Mais ils vont rechercher un crocodile, ouvrir sa gueule et y placer leur pied et ils vont ensuite venir auprès de Moi et dire : « Mère, nous avons un problème. Mon pied se trouve dans la gueule du crocodile. »

Pour avoir un problème, vous avez dû le rechercher. Et sans l’avoir cherché, comment aurez-vous un problème ?

Disons par exemple que les gens ont des problèmes très ridicules et stupides. Ainsi, voici le premier problème que quelqu’un peut avoir : « Oh, je dois faire repasser mes vêtements. » Quelle en est l’utilité ? Aucun problème ! Portez-les comme ils sont. Qui les regarde ? Vous voyez, ceux-ci sont tous les gens qui ont repassé leurs vêtements. Ce qu’il y a là n’a pas d’importance. Si ce n’est pas repassé, c’est un problème pour eux. Il s’agit de choses ridicules comme cela, vous verrez, des choses très ridicules.
Mais Je pense que le plus grand problème que vous ayez, c’est votre montre. En Suisse, Je ne devrais pas parler ainsi. (Rires.)

Vous voyez, le problème est celui-ci que, disons maintenant vous devez aller à l’aéroport. Alors, aussitôt que vous dites à quelqu’un : « Nous devons aller à l’aéroport maintenant » – Je dois y aller mais pas vous – chacun commence à sauter sur place comme s’ils étaient sur un trampoline. Vous les voyez tous sauter comme ça. « Qu’y a t-il ? » « Mère, vous devez aller à l’aéroport. » « Donc, d’accord, Je dois y aller. Qu’est-ce qui ne va pas avec vous ? » « C’est un problème. » Je dis : « Quel est le problème ? Je dois y aller. Vous savez juste que vous ne devez pas du tout partir et que vous ne devez pas aller à l’aéroport. Et si l’avion arrive et ne Me prend pas, Je ne vais pas revenir sur vos têtes. Donc Je vais rester dans un hôtel. N’ayez aucun souci. Mais pourquoi êtes-vous si excités à ce sujet ? » Parfois la façon dont les gens sont excités parce que Je dois attraper l’avion, Je ressens comme s’ils voulaient se débarrasser de Moi.

Donc ceci est un problème pour les gens très méticuleux. Supposons maintenant que Je dise que Je sais que l’avion ne Me laissera pas. Je le sais parce que Je sais beaucoup de choses, donc Je n’ai pas de problèmes. Mais supposons que même si vous pensez que vous n’aurez pas l’avion, alors il se peut que vous ne l’ayez pas. Mais s’il vous prend, c’est très bien. S’il ne vous prend pas, c’est très bien. Alors, où est le problème, qu’il vous prenne ou qu’il ne vous prenne pas ? Qu’y a-t-il entre les deux ? Où est le problème ? Je ne comprends toujours pas. Soit cela marche ou ça ne marche pas ! Vous gardez les deux possibilités. Il y a seulement deux possibilités. Quelle est la troisième possibilité qui vous fait problème ? Dites-le Moi !
Disons que quelqu’un Me doit de l’argent. D’accord ? Donc soit il Me le rembourse, soit il ne Me le rembourse pas. Quel est le problème ? Le problème c’est que ‘vous’ l’appelez ‘un problème’ et que vous voulez éviter de faire face à la vérité. Si vous faites face à la vérité, vous saurez une chose, que : « Voyez maintenant, cet homme doit me donner de l’argent. D’accord. J’irai lui faire face et lui dirai : ‘Monsieur, vous devez me donner l’argent. Vous devez me payer. Ceci est votre devoir et, si vous ne me payez pas, vous agissez mal’. » Vous allez lui faire face et vous le lui dites. Mais vous ne ferez pas cela. Vous resterez assis à la maison : « Oh Dieu, c’est un problème. Je dois faire quelque chose, vous voyez, cet homme ne me donne pas l’argent. Oh Dieu, c’est un problème. » Rester ici tout le temps à vous frapper la tête, comment allez-vous l’obtenir ? Si vous y faites face directement alors vous serez étonné qu’il n’y ait aucun problème pour quoi que ce soit.

Disons que votre voiture tombe en panne. Donc elle tombe en panne et s’arrête, réjouissez-vous alors agréablement de votre Soi jusqu’à ce que quelqu’un vienne et vous prenne. Ou si, supposons, personne ne vient vous chercher, très bien, restez là tout la nuit. Qu’y a-t-il ? Aucun tigre ne va vous manger. Et si le tigre doit vous manger, il vous mangera ! (Rires.) Où est le problème ? Je ne peux toujours pas le voir ! (Rires et applaudissements.) Je ne peux pas voir le problème. Si le tigre doit vous manger, c’est déjà inscrit dans votre destinée que le tigre doive vous manger. De toute façon personne ne meurt, vous renaîtrez à nouveau.

Si vous regardez ça à partir de ‘cet’ angle-là, alors vous serez surpris, la plupart des problèmes n’existent pas. Ils sont pareils à des ballons créés par notre propre pensée, les vagues de nos pensées : « Ceci est le problème. Cela est le problème. »
Comme aujourd’hui, ils ont dit : « Il n’y a pas de salle à telle et telle date. » « Très bien. Où auriez-vous eu cette salle ? » « Là » « S’il n’y a pas de salle, nous ferons cela en plein air. »

Donc faire au mieux avec ce que l’on a, est le chemin que vous montre Shri Rama.

Voyons maintenant de quelle façon Il nous a aidés, voyons voir. Shri Rama, de par Son tempérament, Son équilibre, Sa paix, Sa gentillesse et Sa douceur, nous a montré comment un roi devrait être un roi bienveillant et, en même temps, un époux très aimant et un père aimant et une personne dharmique.

Mais à part ça, Il est descendu au Maharashtra. Il a tout arrangé pour pouvoir marcher pieds nus jusqu’au Maharashtra afin de vibrer ce pays parce que les Sahaja Yogis viendront un jour au Maharashtra et le Maharashtra devait être un pays vibré. En Ayodhya, Il n’a jamais enlevé Ses chaussures parce qu’Il était le roi là. Mais quand Il vint, et aussi Shri Sita, tous les deux, quand ils vinrent au Maharashtra, ils ont enlevé leurs chaussures pour le vibrer.

Sur Son chemin, Il vit une grosse pierre qui n’était rien d’autre qu’une dame subissant la malédiction de devenir une pierre, Ahilya. Et, juste en la touchant, Il l’a fit revenir à la vie.

De cette façon, Il faisait ça comme juste en passant, une chose [un miracle] après l’autre, mais c’était le but de Sa vie d’aller là. Et ce qui a aidé à ce grand accomplissement en nous-mêmes, c’est [le principe de] Shri Rama.
Shri Rama préside au pranavai, à l’air vital que nous aspirons, à cet air vital.

Et cet air vital, quand il devient surchauffé, nous devons savoir qu’alors nous ne sommes plus [un] avec Shri Rama. C’est de l’air frais qui doit passer au travers de votre nez et de votre bouche. Je ne sais pas en ce qui vous concerne mais cela M’arrive tout le temps. Quand vous êtes en colère, les narines s’élèvent, se gonflent, et l’air bouillant, les mots bouillants et tout ce qui est bouillant, les yeux chauffés et tout s’élèvent comme ça, se retroussent et vous devenez un féroce Ravana parce que vous avez oublié la beauté de la nature de Shri Rama.

Ce qu’Il a fait à notre cœur centre est la plus grande chose, c’est qu’Il vous a donné un côté paternel en vous-même, car Shri Rama représente la paternité.

Maintenant vous devez décider quelle sorte de père vous êtes. Ces gens qui ne sont pas de bons pères, développent des problèmes au cœur droit. Egalement ces gens qui ne sont pas de bons époux, développent ce cœur droit. Le cœur droit est tellement important parce que, spécialement en Occident où le climat est si bizarre, vous devez rester dans vos pièces et fermées tout le temps, en sorte que vous devenez totalement séché à l’intérieur. A ce moment, si vous n’avez pas cette douceur, cette chaleur, cette gentillesse de Shri Rama, vous attrapez ce problème de l’asthme. Tellement de gens meurent à cause de l’asthme en Occident. De plus, vous vous battez avec vos épouses, les maltraitez, vous leur prenez leur argent, vous les trompez avec leur argent et vous les torturez de toutes les façons, ensuite ça devient encore pire.
Donc cela à quelque chose à voir avec l’argent dans le sens où, comme Sitaji était Shri Lakshmi et que Sitaji était Celle qui était le pouvoir de Shri Rama, donc le [principe de] Shri Lakshmi aussi devient ennuyé avec vous quand vous êtes un mauvais père ou un mauvais époux. C’est pourquoi le [principe de] Gruha Lashmi est très important. Mais la femme doit être la Gruha Lakshmi. Elle ne devrait pas être une mégère et, quant au mari, il est supposé être gentil avec elle. Ensuite cela se gâte. C’est très mauvais. La femme doit être une Gruha Lakshmi, une belle femme avec une nature très douce et qui parle à son époux d’une manière très sankoch, et elle s’occupe aussi des enfants, s’occupe de la famille et des invités qui viennent dans leur maison.

Mais si vous encouragez et courez après de telles femmes qui ne sont pas bien – cela signifie que collectivement elles devraient être bien – si collectivement elles n’agissent pas correctement, si collectivement elles sont agressives, alors de telles femmes ne devraient pas du tout être encouragées mais ainsi, comme Tulsidas le dit, elles devraient être frappées.

Cela paraît être mal vu en ces temps modernes si quelqu’un parle ainsi, que les femmes devraient être frappées au cas où elles auraient toutes ces sortes d’attitudes qui les disqualifieraient d’être des Gruha Lakshmis. Evidemment il n’y a aucune nécessité de les battre mais Je veux dire que, ce qu’il y a, c’est que vous devez faire sortir tous ces baddhas hors de vos femmes. C’est très important car sinon, si vous ratez dans votre action de garder vos épouses sur les droites lignes, vous pourriez aussi également avoir un cœur droit et finalement de l’asthme car votre épouse et vous faites parties de la société et la société suit certaines lois qui sont très importantes.
Il existe quelque chose comme le Shri dharma, quelque chose comme le pati dharma, le mata dharma, le pita dharma, tout a un dharma.

Ces gens qui torturent leurs épouses ont un très mauvais cœur. De la même façon ceux qui sont le jouet de leurs épouses ont également un très mauvais cœur droit. Vous devez être en équilibre. Vous êtes le mari et elle est votre épouse et tous deux vous êtes responsables pour conserver une très bonne relation familiale. Il n’y a pas qu’un seul côté. Ce n’est pas seulement l’époux ou l’épouse mais eux deux qui doivent se comporter de telle manière qu’ils agissent selon leur nature de femme ou d’homme, et se respectent l’un l’autre, s’aiment l’un l’autre, partagent tout l’un l’autre et existent de telle façon que les gens devraient voir qu’il y a deux roues au chariot, une sur la gauche, une sur la droite, et qu’il n’y a pas de déséquilibre. Ils sont égaux mais pas similaires comme Je l’ai souvent répété.

Maintenant, en ce qui concerne Shri Rama, Il a abandonné Son épouse. Quant à Sita, Elle L’a aussi laissé. Mais Elle L’a quitté comme une femme devrait quitter et Il L’a quittée comme un homme devrait le faire. Elle L’a également quitté mais d’une façon qui convient à une femme. Et Il l’a fait d’une façon qui convient à un roi. De la même manière, une femme, quand elle agit, doit agir comme une femme. Elle peut faire la même chose qu’un homme ferait mais elle doit être une femme ou un homme doit être un homme.
Ainsi c’est le Mariada Purushottama qui est Celui qui est le plus élevé parmi tous les hommes, qui est tous les Mariadas, toutes les limites qu’Il observe.

Ces limites sont telles que vous n’essayez pas de dominer les autres ou que vous n’essayez pas de prendre leurs places.

Par exemple J’ai vu que ceux qui sont agressifs, se mettent aussi en avant dans nos programmes, ils seront les premiers devant Moi. Aussitôt que J’ouvre les portes, ils se trouveront là quelque part. Ils seront les premiers pour tout. Il ne s’agit pas ici de Mariada. Vous devriez vous trouver à l’arrière. Vous devriez y être. Quant à vos leaders, ils peuvent s’asseoir en face de Moi. Essayez d’être à l’arrière. « Je veux être le premier. » Alors J’ai une fois raconté ‘le premier du premier’. Vous connaissez cette histoire du ‘premier du premier’ !

Donc vous devenez le premier du premier et c’est ce qui vous arrive quand vous essayez de vous mettre en avant. Et Je les connais tous, ceux qui sont comme ça. Etre à l’arrière plan est la chose la plus respectable à faire, plutôt que d’avancer le premier, de sauter en avant le premier, de se tenir près de la porte quand Mère vient, vous voyez. Dès que Je vois cette personne, Je dis : « Oh, mettez-vous de nouveau à l’arrière. » Il y en a certains qui font les aartis juste pour se montrer, certains jettent des fleurs pour se montrer. Ils doivent être les premiers et, d’une façon ou d’une autre, ils obtiennent aussi cette position à cause de leurs assertions et de leurs demandes. Les leaders doivent faire attention de ne pas donner de telles charges à des gens qui réellement Me dérangent beaucoup à cause de leur arrogance, parce qu’ils veulent se faire valoir.
Je dois dire une chose aujourd’hui, qu’en ces circonstances nous devons décider que, si les leaders n’ont pas d’épouses qui soient humbles, gentilles, compassionnées, qui soient des Gruha Lakshmis, qui soient très douces avec le Collectif, nous devrons évincer du leadership aussi bien l’époux que l’épouse.

Nous ne pouvons pas avoir des leaders dont les épouses soient horribles. Nous ne le pouvons pas parce que l’épouse d’un leader est pareille à une mère. Il existe cinq types de mères décrites, l’une d’elles est celle qui est l’épouse du guru ou du leader. Et si le leader a une épouse de ce genre, c’est mieux dans tous les cas qu’il soit retiré, qu’il améliore son épouse, qu’il fasse tout ce qui est possible. Jusqu’à ce qu’elle soit okay, il ne devrait pas être le leader.

C’est une chose très importante car J’ai vu de telles femmes faire tomber les hommes, non seulement ça mais faire crouler Sahaja Yoga, les Sahaja Yogis et toute l’organisation de Dieu.

Donc on doit être très prudent et les femmes doivent comprendre que, si elles sont les épouses des leaders, elles doivent être extrêmement bien, gentilles, généreuses, partageuses, s’occuper de tout, être absolument maternelles, et elles ne devraient tolérer aucun non sens et devraient corriger les gens qui agissent mal. Elles ne devraient rapporter sur personnes à leurs époux, ne devraient pas prendre sur elles-mêmes la responsabilité de faire des choses qu’elles ne sont pas supposées faire. Si elles ne sont pas de ce niveau, elles n’ont aucune utilité pour les gens et elles n’ont pas à se montrer fières d’être les épouses des leaders.
Nous apprenons beaucoup de la vie de Shri Rama et aussi de la vie de Sitaji. Eux deux ont tant fait pour nous, ont mis en avant une vie si élevée. Toute leur vie ils ont souffert et souffert et souffert. Ils vivaient dans les villages. Ils vivaient dans la forêt alors que, tandis qu’ils étaient le roi et la reine, ils n’avaient jamais connu l’inconfort. Ils voyageaient tout du long les pieds nus. Ils ont traversé toutes sortes de tortures de la vie. Sita fut emmenée au loin par Ravana qui était un homme affreux. Elle dut vivre avec un rakshasa, pouvez-vous l’imaginer ? Elle vécut avec un rakshasa et là Elle montra Sa grandeur.

Les tempéraments d’une nature différente comme Sita et Shri Rama, montrèrent les attributs complémentaires qui étaient là, très complémentaires, et si cela se passe ainsi, alors les relations mari et femme seront belles dans Sahaja Yoga. C’est comme cela qu’elles devraient être.

Je trouve que certaines personnes sont très agréables, certains leaders sont extrêmement agréables, mais les épouses peuvent être très dures, peuvent être très rigides ou pourraient être très malveillantes, faire des problèmes, être égoïstes. Vous ne pouvez pas grandir dans Sahaja Yoga avec ces attitudes. C’est une telle joie et chance que votre époux soit le leader, soit l’homme le plus élevé de votre pays dans Sahaja Yoga et où vous devez être au niveau de ses possibilités, capacités et de son nom. Sinon vous n’avez aucune autorité.

C’est pourquoi Je dois vous dire qu’en ce jour de Dassera, nous décidons que nous allons avoir Ramraj dans Sahaja Yoga, qu’il y aura de la bienveillance, de l’amour, de la compassion, de la sécurité, de la paix, de la joie et de la discipline entre nous. Toute la discipline est en nous-mêmes.

Ce que Je dis à propos de Shri Rama, est qu’Il, Lui-même, s’est placé Lui-même dans la discipline des Mariadas. De la même façon, nous, nous-mêmes, devrions nous placer dans la discipline des Mariadas.
C’est une grande chose que cela se passe en Suisse car la Suisse a le plus besoin des bénédictions de Shri Rama. La façon dont cela se passe dans ce pays, ces activités égoïstes et non bienveillantes qui se perpétuent, qui ruinent toutes les nations plus pauvres avec ce genre d’attitude égoïste, une attitude très étriquée, une attitude d’un très bas niveau envers l’argent de ces nations plus pauvres.

C’est important, très important pour nous aujourd’hui de prier pour l’émancipation des cœurs de ces gens qui massacrent juste. En ces temps modernes, nous n’avons pas de guerres mais financièrement ils massacrent les gens, ils les tuent en les privant de leur propre argent et de leur propre bienveillance.

Donc, si Ramraja doit venir, alors Rama doit naître dans les cœurs des gens qui sont au sommet des affaires. Et c’est ainsi que nous devons prier Shri Rama : « Soyez gentils et compatissants de sorte que vous puissiez naître dans les cœurs de ces gens. »

Que Dieu vous bénisse tous !

1987-1004 : Entretien avec les Yogis après le Dassera Puja, Les Avants, Suisse.
De : Sahaja Yoga Book Project (IBP)

La transcription commence ici.
Et méditez le matin et le soir. Ensuite vous devriez comprendre ce qu’est le tempérament collectif. Si vous n’êtes pas très collectifs, si vous ne pouvez pas bien parler aux autres, si vous ne pouvez pas être amitieux avec les autres, si vous découvrez cette sorte d’inhibition en vous ou cette sorte de barrière [vis à vis de la collectivité], alors sachez que vous avez encore plus besoin de collectivité. Il ne s’agit pas de combien vous M’adorez et M’aimez, il s’agit de voir combien vous êtes un Sahaja Yogi. C’est très, très important pour vous tous de devoir être de grands Sahaja Yogis. Telle est Mon aspiration. C’est Ma seule demande !

Comme vous le savez, Je suis en fait une personne solitaire, Je suis seule dans la vie et Je désire avoir des compagnons. Ces compagnons peuvent provenir de vous mais vous devez avoir un certain niveau pour être Mes compagnons. Je suis sûre que vous allez précisément réussir à atteindre ce niveau au travers de l’humilité, l’amour, la compassion, l’ouverture d’esprit et grâce à un tempérament doux, chaleureux dans les expressions de votre cœur.

Un jour viendra où Je vous verrai tous magnifiquement assemblés, sans aucune dispute, sans arguments, sans analyse, sans aucun besoin. Il n’y a rien à argumenter. Si vous remarquez que quelqu’un vous cherche querelle, vous feriez mieux de le rapporter au leader plutôt que de vous disputer l’un l’autre et le jour suivant vous dites : « Désolé, désolé » et c’est terminé. Cela ressemble à l’attitude habituelle que l’on trouve tous les jours dans la rue. Vous ne devez pas vous battre. Vous ne devez pas vous quereller. Tout au plus vous pouvez un tout petit peu tirer les jambes des uns et des autres !
Vous devriez vivre sans aucun doute de façon ouverte mais vivre de façon ouverte ne signifie pas que vous suiviez tous les mauvais chemins et les chemins indécents, et que vous vous comportiez mal ici [dans Sahaja Yoga].

Sachez que vous êtes des yogis. Il s’agit d’une catégorie de gens très spéciale qui doivent avoir la dignité d’eux-mêmes. Vous ne pouvez pas vous abaisser, vous ne le pouvez pas. Quels qu’aient été vos origines, le passé, tout cela, oubliez-le. Présentement sont assis devant Moi de grands yogis et Je M’incline devant vous tous.

Que Dieu vous bénisse tous !
Je désire remercier les Sahaja Yogis de Suisse pour avoir organisé ceci de si belle façon, toute cette organisation. Je Me demande encore s’ils ont fait ce pilier pour nous, Je veux dire que Je ne peux imaginer comment c’est fait. Et tout s’est si bien déroulé. Je Me suis étonnée de ce grand Singhasana [trône] qu’ils ont fait pour Moi. Ils ont tout fait avec leur cœur rempli d’amour pour Moi. Je veux dire que, même s’ils ont acheté l’or, c’est également bien car ils l’ont fait avec leur cœur. Je vais laisser tout cela aux Européens et aux Anglais pour que ça soit utilisé pour les pujas parce que Je sais que ce qui M’appartient, c’est vous et rien d’autre.

Qu’ainsi Dieu vous bénisse tous !

Que Dieu vous donne toute la force, tout le courage, toute la sagesse pour être de grands Sahaja Yogis d’aujourd’hui.
[Un Sahaja Yogi dit quelque chose]

Shri Mataji : Je sais, Je sais cela. Tous ceux qui désirent venir en Inde doivent donner leurs noms le plus tôt possible. Ceux qui désirent se marier doivent également donner leurs noms et remplir les formulaires avec honnêteté. Personne ne devrait essayer de cacher quelque chose. C’est mieux de se montrer tel qu’on est en Sahaja Yoga. Merci.

SY : Shri Mataji nous avons été quelque peu aventureux mais J’espère que Vous serez d’accord. Shri Mataji, nous avons la sensation qu’en tant qu’un individu seulement, disons [inaudible], disons n’importe qui d’autre, nous ne pouvons exprimer nos sentiments de gratitude envers Vous car Vous êtes beaucoup trop élevée par rapport à moi, à nous. Donc c’est impossible d’exprimer au travers de mots quelle chose immense Vous nous avez donnée. Ainsi nous avons pensé que nous devions avoir tous nos frères et sœurs car dans la collectivité combinée, les cœurs sont assemblés, et ainsi il se pourrait que la qualité de l’expression de notre gratitude serait telle que Vous l’accepterez de toute façon. Et comme il s’agit du couronnement de Shri Rama, c’est évidemment Votre couronnement Shri Mataji. Et sur cette couronne, Shri Mataji, il y a quelques petites pierres précieuses, nous ne Vous l’avions pas dit.

Shri Mataji : J’ai vu tout cela ! Rien ne M’échappe !
SY : Ainsi c’est [inaudible], devrait être un peu autre chose que le cœur de Vos enfants et l’expression de gratitude pour Votre protection, Votre amour, Votre grandeur et Je ne sais quoi encore…

Et la deuxième chose que nous ressentons au travers de ce couronnement est que Vous êtes la Reine. Vous êtes la Reine de l’univers. Et nous sommes vos dévots, nous sommes vos disciples. Donc si nous avons la permission de Vous couronner, cela signifie que nous devons totalement adhérer, faire allégeance complète et nous en remettre totalement [à Vous]. Autrement comment pouvons-nous Vous couronner ? Nous ne sommes même pas capables d’atteindre Votre tête car Votre tête atteint l’Univers.

Ainsi dans notre cœur nous avons essayé des chants, de petits poèmes, nous avons donné de petites choses, Shri Mataji, et des dessins et photos de Vous. Et grâce à cela, quel qu’en puisse être la qualité, Shri Mataji, Je suis sûr que nous tous serons capables de remplir cet engagement de complète obéissance, totale adhérence, complète gratitude envers Vous. Et finalement nous avons pensé que, grâce à l’image de Vos photos, grâce aux poèmes et à la musique, nous pourrions exprimer ce que je ne peux pas exprimer, notre amour pour Vous, Shri Mataji.

Shri Mataji : Merci.