Puja de Pâques

(England)

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Puja de Pâques. Shuddy Camps (Angleterre), 3 Avril 1988.

Traduction Révis.1 – Version 31/5/2016

Aujourd’hui, nous sommes ici pour célébrer la résurrection du Christ. La résurrection du Christ a un sens capital pour tous les Sahaja Yogis et nous devons comprendre qu’Il est ressuscité afin que nous puissions ressusciter nous-mêmes.

Le message de Sa vie est Sa résurrection et non pas Sa croix. Il a porté la croix pour nous et nous n’avons plus à la porter. Je vois beaucoup de personnes qui jouent ce jeu : ils portent la croix en ostentation comme si nous allions faire le travail pour le Christ. Comme s’Il avait laissé un travail à faire à ces gens qui jouent ce jeu !

Mais tout ce jeu n’est qu’un leurre envers vous-même et envers les autres. Ce n’est pas utile de jouer à de telles choses insensées pour montrer comment le Christ a souffert. Le Christ n’a pas souffert pour que vous pleurnichiez et que vous sanglotiez. Il a souffert pour que vous vous réjouissiez, pour que vous soyez heureux, que vous meniez une vie de béatitude absolue et de gratitude envers le Tout Puissant qui vous a créé. Il n’aimerait pas que vous soyez malheureux. Quel père souhaiterait que son fils soit malheureux ?

Ainsi, nous devons comprendre que le message de Sa vie, ce pourquoi Il est venu sur cette terre, c’est pour faire le plus grand travail qui est celui de la résurrection.
S’Il n’était pas ressuscité, Je n’aurais pas pu faire fonctionner Sahaja Yoga. Ainsi nous Lui devons, à Lui et à Sa vie, une reconnaissance éternelle de la façon dont Il a pris sur Lui cette tâche difficile que nous ne pouvons pas faire. Nous, les êtres humains, nous ne le pouvons pas. Cela peut seulement être Lui Le Divin, Lui Le Om, Lui Le Logos, Lui Le Brahma qui pouvait le réaliser. Mais maintenant, vous vous êtes tous élevés. Je peux voir le Christ allumé sur vos visages, largement sur vos visages. Il brille dans vos yeux de façon très belle et Il scintille. Il est là en nous, dans nos cœurs, dans nos yeux.
Et Il est ressuscité de Lui-même, et Il vous a aussi ressuscités. Mais maintenant, il vous incombe de ressusciter les autres. Vous pouvez ressusciter les autres, c’est le pouvoir que vous avez reçu, à travers Lui peut-être ou grâce à votre Kundalini, mais vous avez ce pouvoir de ressusciter les autres.

Mais avant toutes choses, vous devez être fort comme le Christ. Comment Il a obéi à Sa Mère et comment Il a obéi à tous les devoirs de Sa vie. Comme Il s’est engagé et dévoué à cette tâche unique. Il ne s’est pas soucié de faire fructifier ses finances ou de devenir un grand bureaucrate ou un autre grand cavalier ou un nageur, ou d’escalader les Alpes ou quoi que ce soit de ce genre. (Rires)
Il ne s’est pas essayé à toutes ces combines. Et n’a pas été tenté ou a couru après toutes ces choses qui nous rendent parfois fous. Ce qu’Il a fait fut d’établir son identité en tant que Brahma Lui-même, en tant que vibrations divines elles-mêmes, c’est ce qu’Il a établi. Ce que vous devez faire, c’est de vous établir vous-mêmes en tant que personnes ressuscitées, en tant qu’âmes réalisées, en tant que Sahaja Yogis. Et cela va être très facile.

Aujourd’hui, tout est rendu facile pour vous, votre Réalisation, puis vos pouvoirs, tout s’est magnifiquement installé en vous. Cela s’est mis en place de façon si belle, lentement et de façon stable. Je ne pense pas vous avoir jamais forcé à faire quelque chose ou vous avoir obligé de faire quoi que ce soit. Mais à travers votre propre élévation vous pouvez voir ce qui ne va pas chez vous ou chez les gens dont nous parlons.

Et à travers tous ces pouvoirs, vous pouvez ensuite connaître tout ce qu’il y a à connaître. Tout ce qui est inconnu peut devenir vôtre – tout. Mais l’attention devrait être sur votre évolution, sur votre état.

En fait l’ascension n’est pas une sorte de processus physique, il ne s’agit pas de gravir des marches d’escalier, c’est un état, c’est un état de votre personnalité. Et Je dis toujours qu’il y avait…

Excusez-moi, Je pense que Je vais… Le soleil procure ses bienfaits. Regardez comme le soleil M’écoute. Pouvez-vous M’aider un peu à ouvrir les rideaux ? Il fait très chaud ici pour Moi. Je ne sais pas pour vous. Juste dites- moi.

J’ai oublié de mentionner le soleil, donc Il Me titille juste, alors Je ferais mieux d’en parler… (Shri Mataji rit, applaudissements.)
On a dit (Shri Mataji rit à nouveau) (Rires), toute l’année dernière, vous voyez, nous avons pensé venir ici pour ce puja. Et J’étais très désireuse de faire le Puja de Pâques ici. Mais les dates ne convenaient pas parce qu’à cette période la lune serait absente, alors Je Me suis demandée : « Comment vais-Je faire sans la lune ? Nous avons besoin de la lune – c’est important. » Donc J’ai pensé que nous le ferions un peu plus tard. Et soudain il est advenu que Je devais venir ici. Heureusement, J’étais là. Et puis, à la télévision, toute la semaine dernière ils ont dit qu’il allait beaucoup pleuvoir, que ça serait très nuageux. (Rires).
Et que la température serait très médiocre et qu’il allait pleuvoir très, très fortement … (Les yogis rient, applaudissements, Shri Mataji rit).

Maintes et maintes fois, chaque soir, chaque fois qu’ils annonçaient la météo, cela semblait même être de pire en pire à chaque moment. Donc Je me suis demandée : « Que vais-Je faire maintenant ? » (Rires)

Si vous demandez aux nuages de s’en aller, le vent va être très fort et cela peut endommager votre tente. Donc, d’une façon ou d’une autre, vous voyez, J’ai simplement dit aux nuages : « Allez plutôt à Tataouine, mais lentement, posément, pas trop vite. » Et ils y sont allés. (Rires)

Et puis un soleil très brillant est apparu. Tôt le matin, Je l’ai vu – rouge comme Mon sari. Il était si beau. Vous dormiez tous mais J’étais debout très tôt. (Rires)
Je regardais la façon dont il se levait. Il est sorti comme mon bindi, Je l’ai vu. J’ai dit : « Regardez ce Soleil, vous voyez, comme il est obéissant, comme il est dévoué, comme il est beau. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui c’est le puja de Mère. Il faut une luminosité adéquate; il faut une température adéquate. Regardez simplement le ciel, regardez tout cela. » Et alors progressivement, il est devenu rose comme vos visages. C’est beau, c’est devenu rose, devenu un beau rose. Et maintenant, il fait beau. Je suis désolée, J’aurai dû donner tout le crédit au soleil pour la manière dont il s’est comporté. Donc c’est pour cela qu’Il M’embête un peu, vous voyez, pour Me le rappeler. (Rires)
Aussi, comme vous le savez, le soleil représente le chakra de l’Agnya. Le Christ réside dans le soleil. Et dans le corps, dans l’être, Il est l’Esprit. Lorsqu’Il est l’Esprit, Il est la lune, et lorsqu’il agit sur l’Agnya, Il est le soleil.

Nous avons vu que dans Sa vie, Il fut absolument, impeccablement immaculé. Il n’avait aucun défaut, Il était une personnalité parfaite. Alors on peut se demander pourquoi a-t-il voulu ressusciter ? Que représentait la résurrection à Son époque ?

Sa résurrection équivaut à frayer la voie dans le chakra de l’Agnya afin que vous tous le traversiez. Il fut comme la porte. Ou pourrions-nous dire, Il fut Celui qui a ouvert la porte pour vous tous. Parce qu’Il était si parfait, Il n’avait aucun des problèmes que nous avons avec nos chakras, notre Kundalini.

Il n’avait pas de problème. Et Il était la compassion absolue. Les vibrations, dans leur nature, les vibrations devinrent la compassion absolue. A un tel point que même lorsqu’Il est ressuscité et même avant cela lorsqu’ils L’ont crucifié, Il a dit : « Oh Dieu, le Père, s’il Vous plaît pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Un tel pardon, une telle compassion !

Et la Mère dut observer tout cela en silence car c’était le jeu. C’était ce qui devait être accompli. Il dut jouer Son rôle et Il l’a si bien fait.
A présent, lorsque l’on parle du Christ, nous devons nous souvenir d’une chose, c’est qu’Il a fait tout cela pour nous. Et nous, qu’allons-nous faire pour Lui ?

Il est le modèle à suivre. Admettons que ce soit le modèle à suivre, alors ce n’est pas le fait de porter la croix sur nos épaules. Ce n’est pas cela le modèle à suivre. Beaucoup de gens pensent que, parce qu’Il a porté la croix, nous pouvons porter la croix, que n’importe qui peut porter la croix. En Inde, si vous donnez 5 roupies à un porteur, il peut transporter une croix. Qu’y a-t-il d’exceptionnel à cela ? Qu’y a-t-il d’exceptionnel à porter une croix sur vos épaules ? Cela n’a rien d’extraordinaire. N’importe quel lutteur, n’importe qui peut le faire. Ce n’est pas ça qui est important.

Ce qui est essentiel, c’est que nous portions le travail du Christ, de la résurrection. C’est ce que nous devons réaliser. Nous devons comprendre l’importance de notre être, de nos vies.

De la même manière, le Christ a compris qu’Il était venu pour cette grande œuvre ici-bas. Bien qu’Il soit venu en tant qu’être humain, bien qu’Il soit venu en tant que fils ordinaire d’un charpentier ordinaire, bien que sur cette terre Il ait eu un corps et qu’Il ait vécu comme les autres êtres humains, Il savait cependant ce qu’Il avait à faire, Il savait ce qu’Il devait accomplir et Il l’a accompli. Je pense qu’Il a eu la tâche la plus difficile, qu’Il l’a accomplie et qu’Il l’a si bien remplie qu’aujourd’hui nous en recevons tous les fruits.

Voyons à présent, si nous avons accompli quelque chose pour Sahaja Yoga ou pas. Nous devrions tous nous scruter. Qu’avons-nous fait pour Sahaja Yoga ?

Je ne parle pas de porter la croix. Des gens pensent que descendre les bagages de quelqu’un lors de leur voyage en Inde équivaut à porter la croix du Christ. (Rires). Il ne s’agit pas de ça. Il s’agit de quelque chose de très, très sérieux. On devrait tous y réfléchir. Et cette gravité équivaut à savoir jusqu’où nous avons accompli cet état.

Pour cela, qu’avons-nous fait ? Et la chose élémentaire que Je vous ai demandée à tous, est de méditer tous les jours. Vous devez tous méditer tous les jours.

Mais d’une certaine manière personne n’a le temps de méditer. Nous avons ces montres uniquement pour nous rappeler que nous devons méditer et pour rien d’autre. Nos vies sont pour la méditation. Vous n’avez pas à y consacrer 24 heures mais vous devez méditer. Tous les jours vous devez méditer. Si vous méditez, vos enfants méditeront.

Et la méditation est une chose si simple pour vous, elle a été rendue si aisée que vous pouvez constater que tous les éléments y contribuent. Tous les chakras sont faits de différents éléments et lorsque vous les purifiez de diverses manières – Je veux dire que vous connaissez toutes les méthodes et techniques de Sahaja Yoga – avec celles-ci, lorsque vous nettoyez ces chakras, lorsque vous les nettoyez, vous êtes complètement libres, absolument au niveau où vous devez être.

Mais si vous ne faites même pas ce peu-là, de méditer, cela va être très, très difficile pour Moi et pour vous d’atteindre l’objectif pour lequel pour êtes venus sur cette terre.
C’est une mission gigantesque que J’ai entamée, Je le sais. Mais Je sais comment faire. Et vous savez également comment faire. Mais le problème est que vous vous empêtrez dans vos divers conditionnements.

Vous avez dû réaliser à présent que toutes ces soi-disant religions au nom de n’importe qui, que ce soit au nom de l’Islam, au nom du Christianisme, au nom de l’Hindouisme, du Sikhisme, tout ceci est faux. Il n’y a pas de vérité en elles.

Ils ont tous tenté de les utiliser à leurs propres fins. Il y a seulement une vérité, c’est que tous ces grands prophètes et toutes ces grandes incarnations sont venues sur cette terre pour votre ascension et pas pour instaurer ces religions qui sont uniquement intéressées par votre argent.

Dans ces religions, vous allez aussi trouver des gens qui sont soit du côté gauche, soit du côté droit. Il y a des religions qui vont prêcher : « Vous devriez être très, très stricts. Vous ne devriez pas faire ceci, vous ne devriez pas faire ça. Vous ne devriez pas boire, vous ne devriez pas fumer. » Il y en a certaines qui disent que vous ne devriez pas vous marier, vous ne devriez pas regarder les femmes, vous ne devriez pas regarder les hommes, toutes sortes de restrictions. Même dans l’Hindouisme, vous seriez surpris, il y a tellement de restrictions. Si vous voyiez la quantité de superstitions qu’il y a et qui sont créées par les brahmines en Inde, vous seriez choqués.

Ils sont superstitieux pour tout. Si vous marchez avec la main gauche en avant, cela signifie ceci, si vous marchez avec la main droite devant, cela veut dire cela. Si vous vous asseyez comme ça cela veut dire une chose. Ils ont fait de l’être humain une machine sur tous les sujets et cela enlève toute spontanéité.

Il y a toutes sortes d’absurdités dans l’Islam. Et quand vous les retrouvez dans un endroit libre comme l’Angleterre qui est complètement tourné vers le canal gauche, où vous pouvez faire ce qui vous plaît et être tout de même un Chrétien ! Vous buvez : pas de problème, vous avez dix femmes : pas de problème, vous avez quinze maîtresses : pas de problème. Tout ce que vous faites est toléré tant que vous allez à l’église et que vous y faites des dons. (Rires)
Donc, vous voyez, il n’y a rien, et en particulier chez les Protestants – c’est la religion dans laquelle Je suis née – où tout est permis.

Lorsqu’on arrive à ce genre de choses, on se demande ce qu’est la religion chrétienne ? Au final cela revient à ceci que, si vous leur demandez le chemin, ils vous l’indiqueront. C’est ça le Christianisme. C’en est arrivé là.

Ainsi toutes ces religions se complaisent soit dans le côté droit, soit dans le côté gauche. Certains préfèrent le côté gauche, d’autres préfèrent le côté droit.

Je vais vous raconter l’histoire d’un prêtre. Je l’ai rencontré en Russie. Je pense l’avoir racontée à certaines personnes déjà. Je suis allée en Russie et les Russes M’ont demandé : « Qu’est-ce que Vous aimeriez visiter ? » Alors, Je leur ai dit « J’aimerais aller voir des églises. » Ils M’ont répondu : « Très bien, c’est d’accord. Nous Vous conduirons à une église. » Et donc ils M’y ont emmenée. Il s’agissait de l’Eglise Grecque Orthodoxe, voyez-vous, et de l’Ordre Noir qui est censé être le plus élevé, Je ne sais pas comment on le nomme, et Je suis donc entrée. Le prêtre a dit : «Je suis désolé mais vous voyez aujourd’hui nous ne pouvons pas vous offrir de viande parce qu’on jeûne, mais nous prendrons le déjeuner. » Alors nous eûmes un déjeuner très somptueux et tout et tout. Mais le prêtre ne faisait que boire parce que, pendant le jeûne, boire est autorisé selon eux. Alors, il buvait, buvait et buvait encore. (Rires) Il bût tant qu’il oublia que nous étions là, nous étions censés être les VIPs, vous voyez, il s’est perdu dans sa boisson. Donc, nous avons pensé : « Mieux vaut s’en aller de façon digne maintenant. » (Rires) Donc nous nous sommes levés et avons quitté l’endroit. Et ce monsieur ne nous a même pas raccompagnés.

Et ces fonctionnaires russes n’ont pas bu. Ils n’ont rien fait mais ils ont ri, ri. Ils dirent : « Voyez ça, c’est le Christianisme. C’est pour cela que nous ne voulions pas du Christianisme. » Je leur ai dit : « Mais cela n’est pas le Christ. » (Rires) Ils renchérirent : « C’est vrai, mais ce que disent ces gens, est-ce la Chrétienté ? » J’ai répondu : « Non, ce n’est pas ça. »
Et vous voyez, ce monsieur était censé être la personne spirituellement la plus élevée de Russie.

Alors ils M’ont raconté une histoire à propos des tsars. Vous voyez, les tsars voulaient avoir une religion puisqu’ils pensaient que tout le monde devait en avoir une : « Nous, nous n’en avons pas, nous devons en avoir une. » Ils ont alors envoyé chercher des gens. Et les premiers à venir furent les Catholiques. Et les Catholiques dirent : « Pas de problème, vous pouvez boire dans la religion catholique. » Je ne sais pas comment ils ont eu cette idée mais ça ne pose pas de problème. « Selon le Catholicisme vous pouvez boire mais vous ne pouvez pas avoir plus d’une femme. » Le tsar dit : « Non, ce n’est pas possible. Voyez-vous, pour différentes raisons, nous devons avoir de nombreuses tsarines. Nous ne pouvons donc pas avoir cette religion. » Ils les renvoyèrent donc.

Ensuite vint l’Islam. Je pense qu’à cette époque aucun Hindou n’était disponible. Merci Mon Dieu. Ils avaient l’Islam. Les Islamiques vinrent et dirent : “Aucun problème, vous pouvez avoir 5 femmes mais vous ne pouvez pas boire.” Ils dirent : « C’est impossible (rires), comment pouvons-nous le suivre, comment pouvons-nous suivre l’Islam ? Ce n’est pas possible. » Alors, ils les renvoyèrent.

Donc ces Orthodoxes vinrent. Ce mot ‘orthodoxe’, souvenez-vous-en. Ils arrivèrent et dirent : « Nous, nous sommes juste au centre. Cela ne nous dérange pas que vous buviez, cela ne nous fait rien que vous ayez plusieurs épouses, pas de problème, le seul point est que vous devez bien nous payer. » Le tsar dit : «Très bien, c’est d’accord, ayons cette religion.» (Rires)

Et c’est comme cela qu’ils eurent là cette religion. C’est donc l’état des religions de nos jours. Toutes ces religions sont devenues des sortes de statues déformées, bonnes à rien.
Donc la religion intérieure qui est en nous est le Dharma Sahaj qui doit être totalement suivi à présent.

Je vous ai raconté, probablement en Inde, comme vous êtes tous des Sahajis maintenant, l’histoire suivante d’un villageois qui devint Chrétien. Ainsi il descendit à Allahabad pour devenir Chrétien. Alors il leur dit : « Vous devez me donner un titre parce que maintenant je suis un Sahib, vous voyez. Je suis devenu un Anglais, donc il serait bon que vous me donniez un titre. » « Donc quel nom veux-tu porter ? » Il dit : « Donnez-moi le nom d’Alexandre le Grand. » Ils l’ont donc appelé Alexandre. Mais son nom était Blondie [le blond] vous voyez. Son vrai nom indien était Bhoora. Donc ils l’ont appelé Alexandre Bhoora. Ainsi M. Alexandre Bhoora est venu à Allahabad et s’est rendu au Gange pour prendre son bain. Alors le prêtre, le pasteur lui a dit : « Vous ne pouvez pas faire ça. » Il demanda : « Pourquoi ? Pourquoi ne puis-je pas faire ça ? » « Non, vous ne pouvez pas aller prendre un bain dans le Gange » Car le côté chrétien va tomber, vous comprenez, s’il va se baigner dans le Gange. (Rires) « Donc cela vous ne pouvez pas le faire. » Alors Alexandre Bhoora dit : «Je suis devenu un Sahib, je suis devenu un Anglais, mais cela ne veut pas dire que j’abandonne ma religion.»

Vous voyez, c’est exactement ce qui nous arrive en tous les cas lorsque nous tentons de suivre n’importe quelle religion.
Actuellement nous sommes tous identifiés avec nos soi-disant religions dans lesquelles nous sommes nés.

Par exemple, si Je dis aux Indiens : « Maintenant, n’allez plus dans les temples. Vous ne devez plus aller dans aucun temple même si c’est un temple Swayambhu. A moins que vous Me le disiez, n’allez pas au temple Swayambhu sous aucun prétexte. Il y a beaucoup d’églises aussi où on peut dire qu’il y a de très bonnes statues ou qui ont des choses qui sont véritablement des Swayambhus, mais il y en a peu. Donc vous Me le dites et ensuite vous y allez. » Mais ils ne M’écouteront pas, ils n’écouteront pas. Et lorsqu’ils iront là-bas, leur Agnya sera bloqué.

Une fois Je suis allée voir un temple qui était bien sûr un temple Swayambhu, aucun doute là-dessus. Alors des Sahaja Yogis ont décidé d’y aller. Je ne le leur avais pas demandé, ils ne Me l’avaient pas dit. Lorsqu’ils sont revenus, dès qu’ils M’ont vue, ils se sont tous évanouis. J’ai demandé : “Que s’est-il passé ? Où êtes-vous allés ?” “Oh, nous sommes allés dans ce temple.” J’ai demandé : “Pourquoi ? Vous ne Me l’avez jamais dit. Qu’avez-vous ici ?” Vous voyez le Brahmine met la tika et c’est terminé. Il leur a fallu un mois pour se nettoyer. Ils n’y vont plus à présent, ça leur a suffit. C’est la même chose avec les Chrétiens.
L’autre jour, J’ai aussi eu vent de l’épisode parisien où des gens ont voulu se marier à l’église à Paris. Donc, il leur fallait des tenues spéciales. Quelqu’un est venu pour acheter des tenues particulières.

(A part : De quel magasin cela vient-il ? Quel est son nom ? C’est un nom connu.)

Alors les tenues spéciales doivent être enfilées puisqu’il faut qu’ils aillent à l’église. Et lorsqu’ils sortent de là dans leur tenue, ils sont devenus des bhoots. J’ai été surprise de ce qui est arrivé à ces 25 personnes-là. Ce qui s’est produit c’est que, dans cette église, il y a des morts enterrés, et ils se sont tous fait prendre.

Donc, quand vous allez également admirer une belle architecture, allez-y avec un esprit détaché. Ne pensez pas que vous appartenez à cette église. Vous n’appartenez à aucune église, vous n’appartenez à aucun temple. N’appartenez à aucune de ces formes et alors seulement vous vous élèverez.

Et Je dois vous dire aujourd’hui que le Christ n’appartenait à aucune religion. Il n’a suivi aucune religion. Il a suivi Sa propre religion spirituelle. Quand il se rendit dans une église où des gens discutaient, Je veux dire les Juifs, Il y alla et Il parla avec eux.

L’autre jour J’ai vu une belle peinture. Ils avaient mis dans le journal une très belle peinture célèbre où le Christ est en pourparlers avec les médecins. Et Il tient, Il est en train de frotter Son Swadishthana gauche (Rires) – très gentiment. (Rires) Et tous les médecins, vous voyez – l’un d’eux L’écoute, l’un d’eux Le regarde, Le regarde fixement, un autre Le regarde distraitement – Il est juste en train de frotter son Swadishthana gauche. (Rires). C‘est très clair. Vous pouvez le voir très clairement.
Et donc maintenant, avec ces nouveaux accomplissements [Réalisations], vous devez vous élever au-dessus de toutes ces choses et vous devez comprendre que nous devons nous observer de façon très indépendante. Nous n’appartenons plus à aucune religion, nous appartenons à la religion de Dieu qui est Sahaj. Et Sahaj est la religion. Elle se propagera uniquement quand vous ne deviendrez vraiment rien d’autre que Sahaj.

Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas, ça ne fonctionne pas. J’ai rencontré quelqu’un de … J’ai oublié… Il y avait un saint appelé Hemathi ou autre qui était censé être une incarnation ou quelque chose comme ça. Ses disciples, on devrait dire qu’ils se comportaient absolument d’une telle manière que vous ne pouvez pas le croire. Comme ils croient en cet homme avec ardeur ! Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, comme ils croient en lui ! C’est très surprenant.

Vous rencontrez n’importe qui suivant n’importe quel guru, n’importe qui, vous serez surpris de la façon dont ils sont fanatiques à propos de cet homme. Ils n’écouteront rien qui soit contre lui. Non seulement cela mais s’il dit : «Tenez-vous sur la tête pendant toute la nuit », ils le feront.
En ce qui concerne le mensonge, Je ne sais pas ce qui ce passe, nous tentons de le suivre et, lorsque nous connaissons la vérité, que ceci est la vérité, alors on essaye d’en profiter et de faire des compromis.

Nous pensons que la vérité n’agira pas en conséquence. Ce n’est pas que la vérité vous punira. Non, elle ne le fera pas car vous êtes des âmes réalisées. Elle ne punira pas ! Elle ne vous punira pas jusqu’à un certain point, mais souvenez-vous que l’Ekadasha est en action complète au même moment si vous faites quelque chose de mauvais – comme ces personnes qui sont allées à l’église et se sont toutes fait prendre.
Mais ils pourraient dire : “Mère, pourquoi devrions-nous être bloqués ? Nous sommes des Sahaja Yogis.” Parce que vous êtes vulnérables. Vous êtes vulnérables. Vous n’avez pas encore atteint ce palier. Si vous atteignez ce palier alors, lorsque vous vous y rendrez, toutes les personnes dans l’église en sortiront et s’enfuiront. (Rires). Ils commenceront à trembler devant vous. Ils ne sauront pas ce qui s’est produit.

J’ai remarqué, lorsque J’entre dans une église, que toutes les bougies se mettent à faire cric, cric, cric, cric, cric. Et les gens commencent à se demander ce qui se passe. Même lorsqu’ils font un dîner ou autre et qu’il y a un dîner aux bougies, Je suis surprise de la façon dont chaque bougie se met à crépiter. Les gens se mettent à s’observer parce que les bhoots sont assis devant eux, vous voyez. Alors les bougies pointent tout de suite que ce sont des bhoots qui sont assis là.

Avec toute cette connaissance que vous avez, la lumière qui est en vous par laquelle vous êtes illuminés, si vous allez encore vers ces choses de droite et de gauche, alors c’est très, très dangereux.
Vous voyez cela aussi à notre époque, Je dois vous parler de la partie politique. En politique aussi, les gens ont développé deux sortes de théories : l’une est du côté gauche, l’autre du côté droit.

Les théories du côté gauche sont démocratiques, là où vous pouvez vous laisser tenter par tout ce que vous voulez, c’est l’individu qui est important, l’individu s’autorise tout et vous ne devez pas l’empêcher de faire quoi que ce soit qu’il aime – il est l’individu.

Il a même le droit de couper son nez, il a le droit de couper ses yeux, de faire ce qu’il aime. Et l’individu est autorisé à faire ce qu’il a envie de faire, et ce qui se passe ensuite, c’est que vous vous apercevez que la démocratie devient une démonocratie. Tout le monde est un démon. Tout le monde est occupé à couper des gorges, à saper toutes les fondations et les racines de la vie. Parce que chacun [pense qu’il] est Brahma et [qu’il] devient une grande personnalité. Parce que l’individu [pense qu’il] est si grand, alors le collectif est perdu, complètement perdu.
Mais de l’autre côté, où il y a plus de discipline, plus d’agressivité, plus de contrôles et tout cela, c’est le côté droit que nous pouvons appeler le communisme où les gens sont tout le temps sous contrôle. Pourquoi ? Parce que pour le collectif, l’individu doit se sacrifier. Dans ce cas les individus deviennent faibles. Et lorsque les individus sont faibles alors le collectif ne peut pas être fort, il ne peut pas être fort. L’individu doit être fort.

Par exemple, vous verrez que les gens qui viennent de pays communistes boivent plus que les gens qui peuvent boire ici. De même ceux qui viennent, disons, de pays islamiques où ils ne touchent à rien, peuvent boire plus que les Sikhs eux-mêmes. Donc vous pouvez imaginer quelle est la condition de l’être humain si vous tentez de le contrôler par la peur, alors il va vers la droite.

Mais il n’est aucunement parfait, il n’est pas transformé. Il n’accepte pas sa condition. Il ne devient pas cela, il n’a pas ce pouvoir de se contrôler lui-même. Il ne dépasse pas ses aptitudes à se souiller. Il est toujours tel qu’à la première occasion, il retombe dedans. Donc il y a échec. Ainsi, dans cette occurrence, les individus sont faibles.

Et, lorsqu’il y a un laisser aller total : « Faites ce que vous voulez, vivez de la façon dont vous voulez, dans les tentations, dans toutes ces sortes de choses », alors vous trouvez, Je veux dire que chaque jour vous contemplez cela et vous dites : “Oh Seigneur, ceci est une société décadente. C’est cela qui se passe.”

La décadence vient de ce qu’on donne tous les pouvoirs à un individu qui n’a pas la capacité de les assumer. Un individu ne peut pas supporter d’avoir de l’argent, il ne peut assumer aucun pouvoir d’aucune sorte, il ne peut assumer l’amour, il ne peut assumer la bonté, il ne peut pas comprendre la paix parce qu’il est encore un individu.

Mais lorsqu’un individu devient le collectif, alors c’est l’ascension par le canal central. Lorsqu’il devient le collectif dans sa force, il renforce le collectif. Et le collectif prend également soin, protège et guide l’individu. C’est cela Sahaja Yoga.
Ainsi la politique de Sahaja Yoga est que vous devez devenir une personnalité collective. Mais si nous sentons encore que nous sommes quelque chose de grand, que nous sommes différents, que nous sommes Indiens ou que nous venons d’Angleterre ou de France, si nous sommes encore identifiés alors nous ne sommes pas collectifs. Le sens du collectif c’est que nous sommes tous un – une partie intégrante d’un seul Etre. Alors vous agissez vraiment comme un être collectif et vous êtes un avec le Divin. Alors le soleil prend soin de vous, la lune prend soin de vous, les vents prennent soin de vous, la Terre Mère entière et tous les éléments sont à l’œuvre.

L’Ether, tout travaille pour vous et vous êtes si bien protégé et béni par cette qualité particulière d’apprécier la joie. Alors vous devenez réellement sensible à cette joie lorsque vous êtes un avec le tout

Comme si par exemple ce doigt-ci ou celui-là n’est pas un avec le tout, alors il est engourdi. C’est ce qui se produit dans le cas de la lèpre, ce doigt devient engourdi. Même si un rat le mange, nous ne nous en rendons pas compte parce qu’il n’y a pas de connexion, les nerfs ne réagissent plus, c’est insensibilisé.

De la même manière, si vous n’êtes pas collectif et pas concerné par le collectif, vous allez tomber. Vous ne pourrez pas être là pour vous réjouir des beautés de votre propre gloire et de celles du collectif.
Donc nous devons comprendre que nous devons nous-mêmes être forts, nous devons nous élever et nous devons être collectifs.

C’est très facile de trouver des défauts aux autres, très facile de trouver des défauts aux meneurs, très facile de trouver des défauts à Sahaja Yoga également, parfois à Moi.

Le mieux est de voir ses propres défauts, Je M’occuperai du reste. Tout d’abord voyez vos défauts et essayez de comprendre les autres, aimer les autres et apprécier la compagnie des autres. Une fois que vous décidez cela, que nous devons nous réjouir, Je vous le dis, c’est tellement spontané, cette simple décision, cette foi en vous que : « Maintenant je vais me réjouir de mon Esprit, je vais me réjouir du collectif en moi, c’est cela l’Esprit », cette simple décision en elle-même va vous donner le pouvoir de vous réjouir.

Mais la décision doit être ferme. Pas d’hypocrisie, pas de jeu, pas d’égo, pas de conditionnement, rien, uniquement le désir pur en nous que nous devons être l’Esprit et l’Esprit qui est l’Etre collectif en nous.
J’espère qu’aujourd’hui en ce jour de résurrection nous soyons très reconnaissants envers le Christ pour nous avoir montré le chemin. Et nous devons également être très soucieux et alertes à notre égard pour savoir où nous en sommes, où nous nous tenons, ce que nous voulons, ce que nous faisons, quelle est notre responsabilité, qu’est-ce que l’on attend de nous, pourquoi tant de bénédictions nous sont accordées.

Il n’y a pas de sacrifice dans Sahaja Yoga, pas de sacrifice. Personne ne veut que vous commettiez ou fassiez quoi que ce soit, ou que vous acquériez une carte de membre ou quoi que ce soit de la sorte. Je pense que c’est Moi qui M’engage quand Je dis que : “Dieu s’est engagé.”

Mais vous avez aussi un engagement, c’est que vos désirs soient purs. C’est la seule chose : “Faites que mes désirs soient purs.” Aucune impureté d’aucune sorte ne doit intervenir.

Tel le Christ qui avait des désirs si purs et voyez ce qu’Il a accompli, Je suis sûre que vous tous pourrez réaliser beaucoup de choses dans vos vies.
Aujourd’hui c’est Mon 65ème anniversaire. Pouvez-vous le croire ? J’ai 65 ans. Et à cet âge, la plupart des dames font – Je ne sais pas ce qu’elles font ! (Rires)

Donc vous devez vous élever à présent et travailler tout cela autant que possible en ayant à l’esprit que nous devons tous nous tenir debout. Maintenant les enfants grandissent, ils vont aussi bientôt se tenir debout. Ils Me semblent de plus en plus jeunes. Chaque jour que Je vous vois, vous paraissez plus jeunes. Parfois Je ne vous reconnais même pas, vous semblez si jeunes, et Je Me demande : “Est-ce le père ou le fils ?” (Rires)

La situation est telle que vous êtes tous bénis. Vous avez reçu des postes, vous avez tout reçu, et tout le monde Me dit : ”Mère, il s’est passé ceci, il s’est produit cela, et tout le reste.”

Et alors ? Ce sont des tentations, soyez prudents. Ce n’est pas ce que vous vouliez. Ce que vous vouliez est cet état de foi totale en vous-même dans lequel vous n’avez rien à demander, rien. Tout fonctionnera, tout marchera. Cela marche. C’est tout.
Donc J’espère que la prochaine fois que nous nous rencontrerons, Je verrai des gens encore plus jeunes qu’aujourd’hui (rires) et que Je pourrai vous reconnaître.

Le Christ est mort très, très jeune, très jeune. Je dois dire qu’Il était très jeune, mais combien Il a fait pour l’humanité ! Personne ne pouvait accomplir autant que ce qu’Il a fait à ce jeune âge. C’est impressionnant, vraiment remarquable.

C’est ce que J’attends de vous, que vous suiviez Ses pas en faisant de grandes choses. Et permettez-moi de vous voir tous, chacun d’entre vous réaliser de grandes choses. Et aujourd’hui est le jour de certaines promesses.
Que Dieu vous bénisse pour cela !

Et Je vous remercie beaucoup pour cette fête d’anniversaire !