Sahasrara Puja 1988

(Italy)

Feedback
Share
Upload transcript or translation for this talk

Sahasrara Puja, « How it was decided ». Fregene (Italy), 8 May 1988.

English transcript: UNverified
Traduction: NON vérifiée. Ver 1/1/2014.

Aujourd’hui, c’est le 19ème Sahasrara Day, si vous comptez le jour où le Sahasrara fut ouvert. Il faut que Je vous explique l’histoire du Sahasrara Day, et comment tout cela fut décidé, il y a longtemps, avant que Je ne M’incarne : une grande assemblée s’est réunie dans les cieux, tous les gurus certifiés des Dieux et les Déités étaient présents, pour décider de ce qui était à faire : « C’est ce qui est suprême que nous devons donner aux êtres humains, pour ouvrir leur Sahasrara, pour ouvrir leur conscience à l’Esprit, à la véritable connaissance du Divin, pour enlever les ténèbres de l’ignorance ». Et de plus, il fallait que cela soit spontané, car il fallait mettre en œuvre les forces vivantes du Divin, et aussi que cela soit très rapide.

Donc tous les Dieux demandèrent que Moi, l’Adishakti, Je prenne naissance. Ils ont tous fait de leur mieux, tout ce qui leur était possible. Ils se sont incarnés mais à partir de leur enseignement, les humains ont tiré des religions perverties qui ont eu mauvaise réputation. Elles étaient dépourvues de réalité, tournées vers l’argent ou le pouvoir, et elles ne mettaient en œuvre aucune force divine : en fait, leur activité s’exerçait contre Dieu.

Alors maintenant, comment détourner les êtres humains de ces religions superficielles, de ces voies perverties qui mènent à la destruction ? Comment leur parler de toutes ces organisations établies depuis des générations, récoltant l’argent et le pouvoir ? Une tâche aussi formidable, il fallait l’accomplir avec compassion et amour. C’était aussi un travail très délicat, car ces gens simples et innocents croyaient vraiment en ces religions. Il fallait faire éclater au grand jour que c’était des absurdités, qu’elles n’étaient pas du tout des religions, qu’elles allaient à l’encontre des Incarnations, des Prophètes, de tous les Saints. Et c’est la raison pour laquelle les véritables Saints ont dû souffrir. C’est un travail très puissant qu’il fallait faire, et c’est pourquoi il fallait que l’Adishakti prenne naissance sur cette terre.

Il fallait que cela se produise avant le 6 mai, car le 6 mai, dans cette ère, c’était le jour du Jugement Dernier (Dooms day). Donc cela se produisit le 5 mai, juste à temps. Tout était entièrement décidé avant la venue de l’homme, et l’œuvre de chaque Déité avait été assignée. Les Déités sont très efficaces, très obéissantes, Elles Me connaissaient très bien, jusqu’à chaque pointe de Mes cheveux, Elles M’étaient complètement dévouées, et Je n’ai pas eu besoin de Leur enseigner le protocole : l’amour lui-même vous donne le protocole, mais l’amour divin, non pas l’amour égoïste, non pas de la manière où nous aimons « MON mari, MON fils, MON pays, MES habits… ». L’amour divin est émis à partir de votre cœur, de votre Esprit, comme une lumière de connaissance. Quelle tâche extraordinaire c’était !

Donc J’ai décidé que pour le Sahasrara, Je devais être Mahamaya. Il fallait que Je sois Mahamaya, il fallait que Je sois quelqu’un que l’on ne pourrait pas reconnaître aisément. Mais les Déités savent, C’est Mahamaya qui devait descendre sur cette terre, et non l’Adishakti dans Sa forme la plus pure, car cela aurait été trop fort. Alors, Elle a été recouverte par cette Mahamaya. Voyez-vous ce que nous avons accompli en 19 ans ? Tant de yogis sont là, devant Moi. La différence entre un Saint et un Yogi est la suivante : un Saint est vertueux par lui-même, il est Saint de par lui-même, mais il ne connaît pas grande chose de la Kundalini, alors que le Yogi connaît la Kundalini. Et la différence entre un Yogi et un Sahaja Yogi, c’est que le Sahaja Yogi, la Sahaja Yogini ont les pouvoirs de donner la Réalisation aux autres. Un Yogi peut se purifier lui-même, il ne peut pas purifier les autres, alors qu’un Sahaja Yogi peut se purifier lui-même et les autres aussi.

C’est donc le stade le plus élevé que vous avez pu atteindre par vos grands mérites, si Je puis dire. Il y en a tant parmi vous qui ont recherché la Vérité dans leurs vies précédentes, et à présent vous êtes ici, pour accomplir ce que vous avez recherché ! Et tout s’est passé jusqu’alors de façon si belle ! Vous n’étiez même pas conscients de ce qui se passait : automatiquement, spontanément, vous avez reçu les pouvoirs sur votre système nerveux central, en l’espace d’une seconde. Votre attention a été stabilisée, maintenant. Bien sûr même encore maintenant, ce n’est pas le cas pour certains d’entre vous, dont l’attention, même ici, chancelle. Mais vous êtes si nombreux à avoir atteint ce stade où l’on dit : « SHIVO HAM, SHIVO HAM, SHIVO HAM ». Bien qu’Adi Shankaracharia l’ait dit à propos de lui-même, on peut le dire à propos de chacun d’entre vous. Il y a tellement d’Adi Shankaracharia assis devant Moi !

Mais pourtant, Je suis encore Mahamaya : Je Me comporte exactement comme vous, Moi aussi J’ai une famille, Moi aussi J’ai des enfants, que l’on peut dire « Miens » et vous êtes Mes enfants aussi. Alors quand vous êtes assez mûrs, le premier signe qui se manifeste est celui du discernement. Ce discernement du Divin, c’est encore l’amour. Mais là encore, on chancelle, et cela ne vous fait rien de dire : « Mère, mon agnya est bloqué ». Pourquoi ? Vous savez comment vous nettoyer, vous savez quoi faire. Pourquoi ne pas le nettoyer, pourquoi ne pas y aller ? Qu’est-ce qu’il y a ? La Maya !

D’abord vient le problème de la famille : « MA femme, MON père, MON frère, MON mari, MES enfants… ». D’accord ? Ça, c’est la Maya. Cela nous décourage tout d’abord, puis nous nous en libérons. Puis la Maya devient de plus en plus subtile. La situation de la famille s’améliore, chacun le sait, mais il y en a tant qui trébuchent, qui se perdent dans Sahaja Yoga, parce qu’ils ont une mauvaise femme ou un mauvais mari ! Il faut que vous vous éleviez seuls, par vous-même, vous ne devez pas dépendre d’autrui. Et ceux qui ne vous permettent pas de grandir doivent être rejetés. Qu’y a-t-il de plus important que votre élévation ? Parce que c’est l’intention du Divin, l’ultime, l’apogée, où toute l’humanité doit être sauvée à travers VOS EFFORTS : c’est à vous de le mettre en œuvre.

A cette position, vous pouvez voir les mille pétales, qui sont les pouvoirs du Virata à l’intérieur de vous. Et là encore nous trébuchons : le centre du Sahasrara, c’est le Brahmarandra, qui est le chakra du coeur. Mais ce chakra aussi peut être l’objet d’une très mauvaise compréhension, et celle-ci vient toujours de la Mahamaya, afin de vous tester… Pourquoi ? Nous disons : « Il nous faut une bonne famille, de bons enfants ». Aussitôt la Mahamaya se met en action et l’on commence à s’inquiéter pour le mari, la famille… Nous devrions être notre propre famille. Comme on dit en sanscrit (…) : « Celui qui a le tempérament d’un Saint, le monde entier est sa famille ».

Prenez soin de votre famille, de telle sorte que la famille collective en soit renforcée, et non pas qu’elle ait à en souffrir. Et s’il existe de telles chaînes familiales, il faut les rejeter. Il faut en faire le sacrifice. Mais quel sacrifice ? Il s’agit seulement de se débarrasser d’une maladie. Nous gaspillons notre temps avec nos enfants, notre famille, qui est très petite. Alors notre situation se transforme à différents niveaux, avec l’amour, la compassion et l’affection. Et nous croyons que nous devons aimer les Sahaja Yogis…

Je demande à quelqu’un de partir, parce qu’il est malade et qu’il M’a menti. Alors il est possible que l’attention d’une personne négative se pose sur lui, davantage encore : on aura bien plus d’attention vers cette personne qu’envers les Sahaja Yogis. Auriez-vous plus d’amour et de compassion que Je n’en ai Moi-même ? Pourquoi êtes-vous attirés par des gens qui se trouvent en dehors de Sahaja Yoga ? Pourquoi sympathisez-vous avec ces gens-là ? Vous n’êtes pas ici pour aider les pauvres et ceux qui soi-disant souffrent ! Non ! Vous n’êtes pas des Incarnations ! Vous n’est pas ici pour soutenir les femmes qui pleurent sans arrêt, ni les enfants qu’il a fallu séparer de leurs parents. C’est dans un hôpital que nous nous trouvons, et nous tous, on nous soigne : avez-vous déjà entendu parler de malades qui soignent d’autres malades ? C’est au docteur de faire ce travail ! Mais les Sahaja Yogis, à leurs débuts, tombent toujours dans cette sorte de piège.

C’est comme une mauvaise pomme au milieu de pommes saines : est-ce que les pommes saines pourront soigner la mauvaise pomme? Même si vous mettez 20 000 bonnes pommes au-dessus d’une mauvaise, celle-ci gâchera quand même les autres. Car ce n’est pas votre travail : c’est celui du Divin. La seule chose que vous puissiez faire, c’est d’attirer cette personne dans la collectivité et lui montrer qu’elle a tort, qu’elle a tort, qu’elle a tort, et qu’elle doit changer. Mais Je ne sais pas d’où sont venues de telles idées, selon lesquelles le mal n’existe pas sur cette terre : le mal existe ! Et vous pouvez le savoir, si vos vibrations et votre discernement sont corrects : vous pouvez le savoir immédiatement. Alors vous perdez votre énergie à corriger des gens qui ne pourront jamais, jamais, être corrigés. Vous oubliez que ce n’est pas vous qui corriger cette personne, mais que c’est vous qui êtes en train de vous corrompre. Cela prouve que vous n’avez pas encore assez mûri.

Dans l’ouverture du Sahasrara, Je n’ai rien omis : c’est un travail parfait. Vos nerfs n’ont pas été atteints, ni votre cerveau, malgré la puissance de la Kundalini : Elle vous traverse avec tant de beauté et de délicatesse ! Un seul fil s’élève pour établir la connexion et aussitôt le système nerveux sympathique se détend, ces merveilleux chakras s’ouvrent et d’autres brins de la Kundalini s’éveillent. On vous a dit aussi comment mettre tout cela en œuvre : vous connaissez toutes les techniques, mais ce que vous ne savez pas, c’est que vous n’êtes pas encore une machine parfaite. Et en outre, il y a encore une Mahamaya. L’ennui, c’est qu’Elle ne peut pas vous prendre comme vous êtes, et de façon délibérée, Elle vous place face à la tentation et Elle vous offre une situation. Alors : leader, leader mondial, leader de l’univers (rires…). Et nous développons d’abord une queue, et puis une corne, et puis aussi quelque chose qui sort du Sahasrara… Et on ressemble à un clown. Pour vous tester, Je peux vous mariez à des gens bizarres…

Cette mise à l’épreuve est nécessaire : c’est là le travail de Mahamaya : c’est à Elle de vous tester. L’or doit être testé, le diamant aussi, comme tout ce qui a de la valeur, sinon, comment certifier cette valeur ? Ce n’est pas la même chose que d’aller à l’église, où l’on vous met de l’eau sur le crâne en disant : « Maintenant, vous êtes baptisé, ça y est, maintenant, vous êtes un élu ! ». L’eau va s’évaporer aussitôt, et lorsque vous vous présenterez devant Dieu, Il vous demandera: « Comment êtes-vous baptisé ? ». Vous répondrez « avec de l’eau », et Dieu dira : « Où est-elle ? Je ne vois rien ! ». (rires).

Toutes ces choses doivent être comprises dans la juste perspective de notre progrès, de notre bien, afin que nous puissions atteindre un niveau supérieur. Mais pour y parvenir, sachez que nous devons en avoir la volonté. Par exemple, quand on escalade l’Himalaya, qu’est-ce qu’on fait ? On plante un piton, on y attache la corde et on se hisse, on ne regarde pas vers le bas, on plante un autre piton, plus haut, et c’est ainsi qu’on escalade l’Himalaya. Mais que fait-on dans Sahaja Yoga ? On attrape un piton en haut pour le mettre plus bas. Le premier jour, le jour de la Réalisation, l’expérience est fantastique et puis, morceau par morceau, on redescend… Il faut aller dans l’autre sens ! Et dès que vous êtes réalisé, si vous êtes assez intelligent, vous devez décider de quelle façon vous allez vous établir.

Supposons que vous aimiez bien le lait ; Vous pouvez vous dire : « Jusqu’à ce que j’ai atteint tel stade, je supprime le lait ». Et il ne faut pas considérer cela comme un sacrifice, mais comme une escalade joyeuse ! Les alpinistes qui font des efforts pour conquérir l’Himalaya, ont-ils l’impression de sacrifier quoi que ce soit ? Si vous commencez à vous dire : « Oh Seigneur ! Voilà que j’ai sacrifié le lait ! », alors c’est fini et c’est la chute qui commence ! Mais si vous aimez quelque chose, dites-vous plutôt : « D’accord, j’aime cela, mais j’aime mon progrès plus encore. Et jusqu’à ce que j’ai atteint tel niveau, je vais m’en passer ». C’est cette détermination-là que vous devez manifester. Sinon, comment pensez-vous pouvoir vaincre la montagne monstrueuse et horrible de votre ignorance?
En fait, lors de la Réalisation, Je vous place au sommet de la montagne et vous commencez immédiatement à glisser, alors qu’il faut que vous vous mainteniez sur ce sommet !.

Je vous ai tout expliqué. Vous pouvez demander à l’un de ces Saints, ou à l’une de ces Incarnations, s’ils en savaient autant que vous sur la Kundalini. S’ils avaient su, ils auraient écrit, mais ils n’ont jamais rien écrit sur la Kundalini, ou si peu. Mais pour vous, cela va au point que vous le sentez jusque sur le bout des doigts, et qu’à présent, nous avons porté la science tout près de la Réalité, de la Vérité, du Divin : la science toute entière expliquée et complètement intégrée maintenant en nous ! Sahaja Yoga est la chose la plus scientifique que vous auriez pu imaginer, et vous, vous êtes l’ordinateur le plus perfectionné. Mais les ordinateurs doivent être en état de marche, et c’est là que nous avons échoué et que nous échouons chaque jour. Parfois, c’est désastreux, horrible.

Voici 19 ans que le Sahasrara est ouvert, et l’œuvre a déjà duré 18 ans. Et c’est à vous, maintenant, de comprendre vos responsabilités : il nous faut émanciper le genre humain. Nous ne voulons rien faire qui soit un peu en dehors de la ligne. Par exemple, le Sahasrara Day est le 5 mai, mais cette fois nous devons le célébrer le 8, pour que chacun dispose d’un dimanche de congé et tout doit être fait selon nos convenances. Pour le temps d’accord, cela n’a pas d’importance et c’est autorisé. Mais les Déités travaillent 24 heures sur 24, tous les jours, pendant toutes ces années, de façon prodigieuse, parce qu’elles sont alimentées de façon permanente en énergie.

Vous pouvez aussi en bénéficier. L’importance accordée à votre évolution est très faible, à Mon avis, comparée à la croissance que l’on espère en 18 ans. Je sais qu’en Occident, à 18 ans, on vous considère comme des adultes et non plus comme des enfants. Vous tous, vous êtes maintenant devenus des adultes – d’accord, mais Je ne sais pas à quel point vous avez grandi ! Je ne sais vraiment pas, si vous êtes encore de gros bébés ou si vous avez déjà atteint l’état adulte. Et en même temps, il vous est accordé de nombreuses concessions, de la liberté, des droits : en fait, nous avons déjà tous les droits, nous pouvons aller au paradis ou en enfer, au choix, pas de problème là-dessus ! Mais les adultes sont ceux qui ont du discernement, qui connaissent le but de leur vie et qui sont prêts à tout pour l’atteindre, qui ont les pouvoirs de se battre et de comprendre.

Mais J’en vois parmi vous, qui sont des « grands » dans Sahaja Yoga, se comporter d’une telle façon ! Je suis surprise! Comment pouvez-vous vous laisser impressionner par des gens aussi superficiels ? Si quelqu’un parle très doucement, cela ne veut pas dire que c’est quelqu’un de bien, ni quelqu’un de divin, n’est-ce-pas ? Au contraire, une personnalité divine n’est jamais douce au point que cela vous écœure.

Il faut tenir les rênes bien en main. Nous avons la liberté, certes, nous avons l’accélérateur, mais aussi les freins ! Vous appréciez toujours ceux qui flattent votre ego, qui vous disent des choses très douces, mais vous ne savez pas que les gens s’entraînent à cette douceur, à cette sorte d’artificialité. C’est d’après leurs vibrations qu’il faut juger les gens, mais là où vous en êtes, parce que vous êtes superficiels, vous ne pouvez pas sentir ces vibrations. Vous accordez votre attention à des insensés. Alors acceptez donc la chose suivante : c’est que vous avez encore à mûrir ! Mais cela, nous ne l’acceptons pas, ou alors notre ego se met à gonfler : « Oh Seigneur ! », ou bien nous nous sentons coupables. Comment allez-vous avancer ?

La seule chose à faire, c’est de monter dans le bateau, entièrement. Mais vous mettez le pied dans la gueule d’un crocodile, d’accord ? Et si vous l’enlevez pour le mettre dans la gueule d’un requin et qu’on vous tire depuis le bateau, où est-ce que vous en êtes ? Mais le pire, c’est les requins et les crocodiles humains, parce qu’ils ne vous montrent jamais leurs dents ni leurs yeux, et ils s’enveloppent d’apparences trompeuses et ils se conduisent de façon si équivoque que vous ne pouvez pas les démasquer, à moins d’être des âmes réalisées.

Alors maintenant, allons plus loin dans notre état d’adulte. Une femme qui a reçu une éducation convenable, développe à l’âge adulte de la pudeur et son sens de la chasteté. Enfant, elle ne connaît pas cela. Mais ici, les choses vont à l’envers et dès que les femmes deviennent adultes, elles deviennent folles. Les épouses vagabondent, et ce serait là des adultes ? Cela ne se passe pas chez les animaux, Je ne sais pas ce que c’est. Mais nous, nous sommes des Sahaja Yogis, et nous avons notre civilisation Sahaj, nous avons notre culture et nous en sommes fières, et notre religion est faite, une religion pure sur laquelle nous nous appuyons, nous n’allons pas changer c’est nous qui allons changer le monde entier ! Nous avons notre civilisation à nous et nous allons nous conduire de cette façon : celle qui va changer le monde entier, c’est notre responsabilité. Nous sommes élus pour cela : c’est vous qui êtes les véritables élus, ceux qui sont véritablement purs, ceux qui doivent établir la Kalisthan **. Soyez conscients de vos responsabilités, soyez conscients de vos pouvoirs !.

Le plus grand pouvoir que vous ayez, c’est l’amour divin. Pas cet amour stupide qui vous aveugle et vous fait
tomber amoureux, mais celui qui vous élève en amour. Notre façon de parler, de marcher, de vivre, notre conduite, tout doit être Sahaj. Il s’agit d’une véritable civilisation vivante constituée de personnes très belles.

Dans le monde, parmi les animaux, parmi les oiseaux, nous remarquons le cygne : il est décrit comme l’animal qui possède la sagesse, car il sait comment séparer le lait de l’eau *. De même, parmi les êtres humains, on distingue les Sahaja Yogis. Aujourd’hui, en ces temps modernes, Je pense que lorsqu’on en arrivera à vos 21 ans, nous serons tous des Sahaja Yogis très bien établis, mûrs et merveilleux, qui vont tirer ce monde fou hors de son ignorance et de sa Maya : l’amour, la compréhension et le discernement nous aurons rendus tellement puissants, ainsi que notre civilité… J’espère voir ces jours de Mon vivant et J’espère pouvoir vous donner alors toute mon aide.

Vous devez savoir que cette assemblée des Dévas, dans les cieux, n’a fixé qu’un seul point, et cela, Je ne peux pas l’outrepasser. Ils ont dit : « Nous tolérerons n’importe quelle absurdité, parce que cela vient de l’ignorance. Mais qui que ce soit qui ne Vous aime pas, qui Vous insulte, qui tire avantage de Vous, qui Vous exploite, ou qui fait preuve d’un manque de protocole, qui que ce soit qui ne Vous reconnaît pas, Nous le frapperons fort. Et cette permission, il faut Nous la donner, sinon… ce ne sera pas pour ce monde ci… ». Comme vous voyez, Ils ont fait un syndicat contre Moi (rires…) et J’ai dû accepter.

Alors soyez très prudents, Je vous en préviens : ne Me touchez pas ; certaines personnes essaient de rajuster Mon sari, par exemple, ne le faites pas. Ne faites pas de fantaisie avec Mon argent, n’abusez pas de Mon hospitalité, soyez prudent. Je vous avertis autant qu’il M’est possible. Il en est ainsi : d’un côté, il a y la Mahamaya, de l’autre côté les Déités, et les pauvres Sahaja Yogis sont au milieu… (rires). J’ai de la sympathie pour vous, Je sais, mais c’est à vous d’être prudents. Vous êtes sur la corde raide, Je pense, mais par ailleurs, c’est merveilleux ! Si vous vous souvenez de ces deux choses, c’est-à-dire qu’il y a la Mahamaya d’un côté et les Déités de l’autre, qui s’occupent de vous éplucher, de vous scruter, de vous juger, en grande réunion ici : « Où est l’attention de ce monsieur ? Que fait-il, que pense-t-il ? ». Ils sont tous là… Mais en même temps, ils ont des fleurs, des fleurs divines, des grâces divines, et tous les anges sont là aussi, Je peux les voir ; vos appareils photos peuvent les saisir parfois et sur les photos, on les voit tous, qui siègent là, comme il fut prédit que le monde entier viendrait s’incliner aux Pieds de Lotus de la MERE, et que c’est vous qui déciderez du futur de ce monde. Cela fut prédit il y a 14 000 ans, et d’autres depuis ont fait la même prophétie.

Donc vous devez être conscients : où est votre attention ? Quelles sont vos préoccupations ? A quoi passez-vous votre temps ? Abandonnez-moi vos enfants ; abandonnez-moi vos familles. Occupez-vous seulement de votre évolution, vous pouvez M’abandonner tous vos soucis. Mais ne me jouez pas de tours : Mahamaya connaît absolument tous vos tours, de part en part. Si Je le veux, Je peux savoir absolument tout, de chacun d’entre vous. Mais Je ne le souhaite pas.

Dans ces circonstances, nous sommes soutenus, soignés et amenés à la Réalité, si facilement, avec tant de soin ! Et vous Me racontez : « MERE, je suis allé à tel endroit et comment cela se fait-il, j’y ai rencontré d’autres Sahaja Yogis ! Je voulais rencontrer Untel et justement il était là ! Comment cela s’est-il passé ? ». On prend soin de vous. Ici, un premier ministre n’a que 5 ou 6 gardes du corps. Vous, vous en avez des millions et des millions, chacun d’entre vous ! Personne ne peut vous atteindre : vous êtes les seuls à pouvoir vous faire du mal à vous-même. Personne d’autre ne peut vous blesser.

Alors, aujourd’hui est encore un jour pour prendre des résolutions. Faisons le vœu que pour nous, notre progrès soit notre seul souci, notre seule idée et rien d’autre, et cela marchera. Et tout le reste sera pris en charge : tous les mécanismes sont en place pour cela, mais tout d’abord, il faut donner à la mécanique ! Et tout fonctionnera de façon réflexe. Nettoyez vos chakras, purifiez vos chakras. Ne dites pas : « J’ai ceci ou cela », mais nettoyez-les : « Comment se fait-il que j’ai tel problème ? Comment se fait-il que j’ai encore tous ces chakras qui flanchent ? ». Nettoyez, matin et soir, allez-y! Je suis sûre que cela va aller. L’année prochaine, J’espère.

QUE DIEU VOUS BENISSE !

* Cygne :
On raconte que cet animal, s’il est mis en présence d’une écuelle remplie d’un mélange d’eau et de lait, est capable de boire le lait et de laisser l’eau. Il sert donc d’emblème au discernement. Il est aussi le véhicule de Shri Saraswati.

** Kalisthan :
Pays habité par les Saints, promis pour les temps futurs.