Shri Hamsa Swamini Puja

(Germany)

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Shri Hamsa Swamini Puja, Grafenaschau (Allemagne), 10 Juillet 1988.

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Aujourd’hui nous avons décidé d’avoir un Hamsa Puja en Allemagne. Nous n’avons encore jamais prêté beaucoup d’attention à ce centre du Hamsa qui est, Je pense, très important pour le monde occidental plutôt que pour les Indiens ou l’Est. La raison en est qu’au niveau du Hamsa chakra, une partie de l’Ida et Pingala sort et se manifeste – ce qui signifie que l’expression d’Ida et Pingala est donnée par le Hamsa chakra.

Donc cet Hamsa chakra est celui qui, même s’il n’est pas monté jusqu’à l’Agnya, a prise sur certains fils ou certaines parties de l’Ida et Pingala. Et ils commencent à circuler au travers de votre nez, s’exprimant à travers vos yeux, votre bouche et votre front. Or vous savez que le chakra du Vishuddhi a seize pétales qui s’occupent des yeux, du nez, de la gorge, de la langue, des dents. Mais la partie de l’expression de cela, d’eux tous, vient au travers de l’Hamsa chakra.

Donc c’est quelque chose de très, très important dans un esprit occidental de comprendre l’Hamsa chakra. Il y a un beau couplet à ce sujet en sanskrit : « Hansa kshveta ha, ha baka kshveta ha. Bhedo ko hansa bakayo ho. Neera Ksheera vivek e tu. Hansa ha hansaksh, baka ha ha baka » qui signifie : « La grue et le cygne sont blancs tous les deux. Et qu’est ce qui fait la différence entre les deux ? Si vous mélangez l’eau et le lait ensemble, le hamsa [cygne] va seulement aspirer le lait. Ainsi il peut faire la différence entre l’eau et le lait tandis que le bakha, qui signifie ‘la grue’, ne le peut pas. » C’est une chose très importante à comprendre pour un Sahaja Yogi.

Le discernement doit être compris très profondément en nous-mêmes. Et combien nous développons le discernement est très important dans Sahaja Yoga. Mais avant d’en arriver là, voyons comment ce [pouvoir de] discernement joue un rôle très fort dans la manifestation de nos expressions extérieures.

Nous sommes les gens, en Europe, qui essayons toujours de nous exprimer à l’extérieur. C’est très important de comment vous regardez, c’est très important où vous regardez, ce que vous regardez, ce que vous voyez. Il est très important que votre apparence soit bonne. [Ils sont] très particuliers, ils passent beaucoup de temps à améliorer leur apparence. C’est le minimum.

Ensuite ils ont une méthode que nous appelons ‘les médias’. Le pays parle ou se manifeste à travers les médias. Et les médias doivent avoir un entraînement. Chaque pays a sa spécialité meilleure que celle des autres. Et quand vous les voyez tous, vous trouvez qu’ils manquent complètement de discernement.

Également dans notre discours, dans l’expression de notre littérature, l’expression de notre poésie, l’expression de nos relations avec les autres et tout type d’expression, cela nécessite le discernement qui est une connaissance profonde ou de la sagesse.

Si à l’Ouest les gens n’étaient pas tant extravertis, ils auraient été beaucoup mieux, Je pense.

Si supposons, en Angleterre, les gens ne deviennent pas des punks, alors les autres vont rire d’eux et ils penseront que cet homme n’a pas d’argent pour devenir un punk. Donc une sorte de mode s’installe dans une société de ce genre qui n’a pas de discernement et qui est très tournée vers l’extérieur. Les modes ne marcheront pas dans les pays où les gens sont profondément ancrés dans les traditions et dans une bonne compréhension de la vie.

Bien sûr les pays qui sont très anciens, qui ont traditionnellement essayé de s’améliorer avec des erreurs et des tâtonnements et des méthodes d’essais, ont développé un meilleur discernement, une meilleure compréhension. Mais les pays qui n’ont pas vécu toutes ces épreuves, n’ont pas travaillé, ne sont pas passés par cette discipline, manquent de discernement. Et c’est pourquoi la plupart des gens, bien qu’ils soient des chercheurs très profonds, se sont égarés. S’ils avaient eu du discernement, ils ne se seraient pas égarés, ils ne seraient pas allés aux mauvais endroits, mais il manquait ce [pouvoir de] discernement.

Donc cela vient du discernement de savoir comment utiliser votre Ida Nadi et Pingala Nadi et au discernement de comprendre ce qui est bon et ce qui est mauvais.

Voyons maintenant l’Ida Nadi. L’Ida Nadi est très important parce que le discernement en lui ne peut venir que par la compréhension traditionnelle. L’Ida Nadi commence à partir du point de Ganesha – le Mooladhara.

Alors d’abord nous manquons du plus grand soutien, de la plus grande aide, de la plus grande nourriture sanctifiée et de l’auspiciosité, au Mooladhara, si nous n’avons pas de discernement.

Nous suivons toujours une chose préjudiciable à notre croissance et qui peut aussi nous détruire, non seulement nous mais l’ensemble du pays. Nous aimons les personnes qui sont destructrices quand il n’y a pas de discernement.

Le discernement signifie que vous devez choisir les choses qui sont bonnes pour vous, qui sont bienfaisantes pour vous, qui sont bonnes pour le collectif, qui sont bonnes pour votre ascension.

Au contraire les gens qui n’ont pas de discernement tombent dans les pièges d’un mauvais type de personne comme, par exemple, Freud. Je veux dire que pour un Indien, Freud, personne ne peut croire que vous puissiez aller dans une idée si absurde. Mais les gens ont accepté Freud plus qu’ils n’ont pu accepter le Christ parce que le pouvoir du discernement a été complètement perdu.

S’ils avaient eu ce pouvoir traditionnel en eux, ils auraient été sauvés. Ce pouvoir de discernement traditionnel est la chose qui vient à travers l’Ida Nadi.

Maintenant c’est ce que les gens appellent ‘conditionnement’ et ils disent que le conditionnement est très mauvais et que les gens ne devraient pas avoir de conditionnement et que l’on devrait être libre de tout conditionnement, ce qui est une idée tout à fait fausse. Dans cela aussi il doit y avoir du discernement. Quel conditionnement est bon et lequel n’est pas bon, doit être su.

Maintenant, parce qu’il n’y a plus de discernement à propos du conditionnement aussi, il y a rejet pur et simple de toutes les traditions, de tout ce qui nous vient des expériences de nos ancêtres, tout est mis au rebut. L’histoire est rejetée et nous disons : « Oh non, nous sommes au-delà de cela, nous nous sentons libres. »

Comme J’étais surprise hier, dans l’avion, quelqu’un M’a dit : « Je me sens très libre quand je n’ai pas de vêtements sur moi. » Je veux dire que, si les vêtements peuvent vous emprisonner, alors que se passera t-il dans les prisons réelles, que seront-elles pour vous ? Mais ce genre de drôle d’idée entre dans la tête des gens et ils pensent que : « Nous pouvons justifier toutes ces bêtises que nous suivons parce que nous manquons de discernement. »

L’intelligence ne peut pas vous donner le discernement, elle ne peut pas vous donner le discernement dans la mesure où le conditionnement est concerné.

Pour un Sahaja Yogi il est important de comprendre comment vous développez votre discernement.

Hier seulement, J’ai donné une conférence très belle aux dames de Paris ou devrais-Je dire aux dames de France en ce qui concerne le discernement des femmes.

Le pouvoir de discernement de l’Ida Nadi est l’intuition. Si vous développez ce discernement en vous au travers de vos pouvoirs de méditation, vous développez l’intuition. Et l’intuition n’est rien sinon l’aide des Ganas qui vous entourent. Si vous apprenez à utiliser l’aide des Ganas, vous pouvez devenir très intuitive et, sans beaucoup d’intelligence de votre part, vous pouvez dire la chose juste.

L’ensemble de Sahaja Yoga, Je dirais cinquante pour cent au moins de cela, est basé sur l’intuition.

Pour cela, vous devez développer le bon sens de Shri Ganesh. Vous devez comprendre Shri Ganesh dans son vrai sens. Ca commence à partir d’ici parce qu’Il est Ganapati, Il est celui qui est le maître, Il est le chef de tous les Ganas. Ainsi, les Ganas vous donnent l’intuition.

Par exemple, dire que Je dois aller quelque part et puis ce que Je dis, c’est que : « Non, Je ne serai pas en mesure d’aller là-bas demain. » Et Je n’y vais pas en quelque sorte. Et les gens pensent : « Mère, comment savez-Vous ? » Je sais parce que les Ganas sont là et ce qu’ils disent est la vérité, ils savent tout à ce sujet, ou tout ce que Je dis à propos de quelqu’un devient réalité.

Donc ils commencent à Me demander : « Comment se fait-il Mère que Vous sachiez cela à ce sujet ? » Je vis selon l’intuition. Comme quand J’ai un avion à prendre, Je sais par intuition ce qui va se passer. Cette partie doit se développer en vénérant Shri Ganesh.

Alors imaginez, Shri Ganesha gouverne également une partie de l’Hamsa chakra. Ainsi quand nous disons ‘Ham’ et ‘Sa’, ces deux-là sont en fait les bija mantras de l’Agnya. Mais quand l’Agnya touche le Hamsa, ça commence ici [au niveau des sourcils], c’est pourquoi à la base, à la racine de celui-ci [sous le niveau des sourcils] est le Hamsa. Et ici le ‘Ham’ signifie ‘je suis’.

Si vous avez du discernement vous ne prendrez pas part aux modes, vous ne participerez pas à des idées stupides. Vous avez votre propre personnalité. Vous êtes un Sahaja Yogi. Vous n’écoutez pas les gens qui ne sont pas des Sahaja Yogis. C’est la partie « Ham » – « Je suis » – pas la partie de l’ego.

Mais le « Ham » c’est pour comprendre que : « Je suis un yogi et je sais tant de choses que normalement les gens ne savent pas et je n’ai donc rien à voir avec eux, je n’ai pas de leçons à recevoir de leur part. Ils n’ont rien à m’apprendre. Ils ne savent rien, j’en sais beaucoup plus. »

Etre conscient de vous-même [de votre Soi], c’est « Ham ».

Donc cela vient du côté droit, Je dirais. Le discernement du côté droit est « Ham » et le discernement du côté gauche est « Sa ». « Sa » signifie « Vous », ça veut dire : « Vous êtes Celui ». Dans votre cas, vous savez qui est le « Vous ». Mais pour tout être humain, « Vous » c’est « le Divin ». « Vous êtes Celui », cela vient du côté gauche, c’est « Sa ».

Ainsi le mot ‘Hamsa’ est constitué de deux types de discernement où il faut voir « Je suis » et où il faut voir « Vous êtes ». Sur ces deux équilibres, comme ils l’ont montré ici magnifiquement, la Lune et le Soleil, au centre se trouve la Croix qui vous donne l’équilibre, qui vous donne le dharma. De la façon dont toutes ces [trois] choses sont liées, l’une après l’autre, couches après couches, vous pouvez voir comment le dharma est connecté avec le discernement.

Maintenant il y a des gens qui sont soudainement attirés par une sorte de rituel.

Par exemple, J’ai vu certains Sahaja Yogis, ils viennent au Puja et ils se donnent des bandhans comme des fous. Sur le chemin qu’ils vont parcourir, ils font des bandhans. Où qu’ils aillent, ils font des bandhans comme des fous. C’est tout simplement du conditionnement, ce n’est pas du discernement, ce n’est pas Sahaja Yoga. Il faut savoir quand il faut donner des bandhans ou pas.

En présence de Mère il y a un bandhan, quelle raison y a-t-il de vous donner des bandhans à vous-même ? Car des gens, quand Je parle, se font des bandhans, élèvent leur Kundalini. Ils sont tous fous, Je pense. De la même façon il y a des gens…

Hier, J’ai entendu qu’il y a une sorte d’enregistrement musical qui est joué partout dans les ashrams parce qu’ils peuvent tous tressauter comme un chameau. C’est une musique pour les chameaux, voyez-vous. Maintenant, tout le monde apprécie cet enregistrement. Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent se balancer comme un chameau.

Une fois que vous commencez à tressauter comme un chameau, les êtres humains ne peuvent plus arrêter, ça devient des habitudes. Alors ils aiment cette musique particulière, ils vont continuer à se balancer comme un chameau. Parce que maintenant ils sont devenus des chameaux, ils doivent se comporter comme des chameaux.

Maintenant, s’il y a quelque chose, de la musique qui est comme un cheval, comme le trot peut-être, peut-être comme le galop, n’importe ; maintenant une fois qu’ils l’écoutent, tout d’un coup ils se mettent à suivre ce rythme, maintenant ils deviennent le cheval qui est au galop. Maintenant, si le cheval est au galop, ils deviennent des chevaux et ils n’aiment que cette musique galopante. Ainsi de suite et ainsi de suite. Ce pourrait être un âne, ce pourrait être n’importe quoi.

Nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des êtres humains et nous sommes « Ham » – « Nous sommes ». Nous sommes des Sahaja Yogis, nous ne sommes pas dominés par un type particulier de rythme ou un type particulier de musique. Nous pouvons apprécier et comprendre chaque variété tant qu’elle est dharmique, tant qu’elle est équilibrée, tant qu’elle est auspicieuse et sainte.

Donc vous pouvez voir sur le Hamsa combien de choses on peut juger. Je pense que l’ensemble de Sahaja Yoga repose sur l’équilibre de l’Hamsa.

Il y a des gens qui sont très avisés, ce qui signifie très honnêtes. Mais cette honnêteté peut aller jusqu’à une limite ridicule. Ou bien il y a des gens qui travaillent très dur. Cela peut aussi aller jusqu’à une limite ridicule. De sorte que ces qualités, qui sont supposées être bonnes, ne peuvent plus être justes. La justesse est le discernement glorifié. Si vous avez du discernement alors vous glorifiez ce pouvoir de discernement dans la justesse.

Comme exemple nous pouvons prendre le Christ. Le Christ avait un tel pouvoir de discernement. Lorsque Marie-Madeleine fut lapidée – Il n’avait rien à voir avec des prostituées, Je veux dire, rien à voir du tout, aucune relation, mais Il pouvait voir avec son discernement que ces personnes n’avaient pas à la lapider – Il se dressa là, dans Son propre courage, et Il dit ceci : « Ceux qui n’ont commis aucun péché, alors qu’ils Me jettent la [première] pierre. »

C’est le pouvoir de Son discernement qui a fait que les gens ont juste ressenti ce discernement en eux-mêmes et ils ont estimé que, avec ce discernement : « Cet homme est un saint homme et nous ne pouvons pas Lui jeter des pierres. » Si vous avez du discernement, en tant que Sahaja Yogis, vous rendrez également les autres capables de ce discernement, les autres devront posséder ce discernement et comprendre.

Et cette niraksheera vivek, qui est la différenciation entre l’eau et le lait, le mauvais et le bon, peut venir à vous si vous développez ce côté ‘discernement’.

Dans Sahaja Yoga, à chaque stade, vous trouverez que des gens achoppent également à cause d’un côté droit sans discernement. Et un côté droit sans discernement provient de la manifestation de l’ego des personnes. Cet ego est, comme Je l’ai dit, est « Ham ». Cet ego ne travaille pas quand il doit travailler.

Par exemple J’ai découvert que des gens sont allés à un mariage à l’église. Bien sûr, cela ne va pas pour les Sahaja Yogis, nous ne croyons dans aucune religion humaine, vous le savez.

D’accord, vous êtes allés dans des églises, d’accord. Mais ils ont envoyé une dame à Londres pour acheter des robes « Laura Ashley ». Et Je pense aussi peut-être que certains hommes durent porter des fracs pour faire la noce. Où s’est perdu cet Ego [primordial illuminé] ? Cet Ego que vous êtes un Sahaja yogi était complètement perdu. Et Je pense qu’ils sont tous allés chez le coiffeur. Ils ont fait toutes sortes de choses et ils voulurent tous y aller en tant qu’anciens chrétiens allant à l’église, longeant les tombes de ces évêques stupides.

Ce n’est pas seulement ici, l’Inde est bien pire. Dans la mesure où la religion est concernée, le côté gauche, ce sont des gens très, très conditionnés, et là ils ne parviennent pas à comprendre ce qu’est le discernement.

Par exemple, nous avons eu Gyanadeva. Il était une si grande Incarnation et il n’avait même pas de souliers aux pieds ! Et ces jours-ci ils sortent une grande procession avec un palanquin, avec soi-disant ses chaussures dedans – de Shri Gyanadeva – et des milliers et des milliers de gens qui chantent des louanges, imaginez juste. Qui peut leur dire que : « Gyanadeva n’avait pas de chaussures, quelles chaussures transportez-vous dans le palanquin ? »

Et quel que soit le village où ils vont ou quelle que soit la ville où ils vont, ils sont nourris avec de la nourriture somptueuse, tout le monde tombe à leurs pieds : « Les saints sont venus avec un palanquin et dedans il y a les chaussures qui n’ont jamais appartenues à Gyanadeva. » Donc, cette folie continue.

Maintenant vous voyez toutes ces choses qui se passent autour de vous dans chaque pays, dans chaque religion. Dans chaque endroit stupide, vous voyez tout cela arriver. Et vous joignez juste les mains, vous devenez un avec ça et puis ça devient si difficile de comprendre ce qui vous est arrivé.

En fait cet Ego [primordial], lorsqu’il est utilisé correctement, alors c’est le discernement.

Maintenant les gens ont aussi un autre très horrible, horrible conditionnement en dehors de la religion, c’est celui du pays : « J’appartiens à l’Inde, j’appartiens à l’Allemagne, j’appartiens à l’Angleterre. » Tout cela est lamentable. Je veux dire que dire quelque chose comme ça signifie que vous n’avez pas encore grandi jusqu’à la terre de Sahasrara.

Ceux qui commencent à devenir d’une quelconque nationalité ne savent pas que votre nationalité est transformée, qu’en fait vous n’avez plus besoin de passeports. Dans la région où règne le Divin aucun passeport n’est nécessaire, c’est écrit en grand sur vos visages. Mais le conditionnement est encore si profondément ancré à l’intérieur que : « J’appartiens à ce pays, mon pays est très grand, votre pays n’est pas bon. » Mais quand cela provient du discernement, on doit penser que : « Très bien, je suis né en Allemagne et l’Allemagne a fait beaucoup d’erreurs, laissez-moi travailler dessus de sorte que je ramène tout mon peuple allemand dans la région où réside la paix, la joie et le bonheur.  » Là, ce conditionnement est utilisé avec discernement.

Dans tout vous trouverez qu’il y a deux côtés. Le chemin que vous suivrez sera selon votre discernement.

Par exemple, il y a des gens qui ont un conditionnement dû, disons, a une religion particulière. Supposons qu’ils appartiennent à la religion Juive et sont venus à Sahaja Yoga ou qu’ils appartiennent au Christianisme et sont venus à Sahaja Yoga. Alors maintenant, qu’en est-il du discernement ?

Dès qu’une autre personne Juive vient ou un Chrétien arrive, ils vont simplement entrer là dans une fraternité de bhoots et ils deviennent tous de grands amis car : « Elle est Juive, je suis Juif, mon père est Juif, ma mère est Juive, cette chose à moi est Juive. » Même chose avec les Chrétiens, même chose avec d’autres communautés, même chose avec toute autre nationalité.

Maintenant quel est le discernement quand vous voyez cela ? La meilleure chose, le discernement à ce moment là, c’est de voir quels sont les défauts de ces soi-disant religions humaines qui sont formées après la mort des promoteurs ou nous pouvons dire les incarnations ou les prophètes qui ont commencé la religion. Ceci est le premier discernement.

Le second discernement est de lire ces Écritures et découvrir ce qu’il y a de si spécial dans ce que ces incarnations ont dit. Et Je dirais que, s’il y a un Musulman, il devrait aller vers le Coran et voir ce qui est écrit dans le Coran dans la mesure où Sahaja Yoga est concerné. Si c’est un Chrétien, qu’il aille dans la Bible et découvre ce qui est écrit dedans dans la mesure où Sahaja Yoga est concerné. Parce que Sahaja Yoga est la vérité et que la vérité qui est écrite, doit être découverte.

Si une telle chose est développée, alors vous pouvez aller plus loin si vous êtes assez courageux et si vous pouvez être courageux pour aller dire aux gens que : « Voyez, quel est ce non-sens que vous êtes en train de suivre ? Ce n’est pas écrit, ce n’est pas fait. Tout ce qui est écrit, c’est l’essence de tout cela. » C’est la troisième étape où vous aurez utilisé votre discernement dans la mesure où une religion particulière, une nationalité est en cause.

Maintenant quand Je suis, disons, en Occident, Je dois discuter de l’Occident. Mais quand Je suis en Inde, vous devriez M’entendre ! Vous ne comprenez pas la langue, c’est bon pour vous parce que vous perdriez tout respect pour les Indiens. Je leur en donne à gauche et à droite ! Et Je leur dis ce qui ne va pas avec eux. Mais ici, cela est important, il y a beaucoup d’erreurs avec nous en Occident. Ainsi le discernement c’est de voir ce qui ne va pas chez nous, quand nous avons tort. Avez-vous du courage ou non ?

Par exemple, les dames n’ont pas le courage de porter un sari dehors. Pourquoi ? Parfois, cela n’a pas d’importance. Si les Indiennes peuvent porter vos robes, vous pouvez porter un sari aussi. Ou un homme qui ne veut pas porter un costume indien à l’extérieur. C’est qu’un peu de « Ham » est nécessaire. Ça leur plait mais ils ne le porteront pas. Ils vont porter les mêmes drôles de pantalons troués. Ils peuvent porter des choses punks mais ils ne peuvent pas porter quelque chose qui est raisonnable, qui soit bon à porter. C’est ce qui doit vous donner l’idée que nous sommes des personnes différentes.

Or cette marque rouge [bindi] est très importante parce qu’alors vous n’attrapez pas tous ces bhoots, et on doit la porter. Dans la Bible, il est écrit qu’il y aura une marque sur leurs têtes. Mais parce qu’il y a tant d’autres gens stupides comme Hare Rama Hare Krishna – Je ne pense pas qu’ils portent aucune marque – nous avons peur du regard de la société comme de porter une marque. Mais, supposons qu’ils disent que vous pouvez être échevelés, on va le faire parce que c’est autorisé dans la société.

Nous sommes des gens qui ne devons pas avoir peur de quelque société que ce soit, nous devons sortir de cela et nous devons leur enseigner : « Tout ce qui est bon, nous allons le faire, que vous l’appréciez ou pas. » C’est le signe d’un saint. Si vous avez vu un saint quelque part, ils sont tous allés prêcher ce qui est juste et ce qui doit être fait et tout ce qui doit être suivi. C’est le signe d’un saint, sinon autrement si un saint se dissout parfois dans la société, parfois dans Sahaja Yoga, parfois ici, alors quelle est l’utilité de tels saints ?

Nommez-moi un saint que vous connaissez, qui n’ait pas combattu la société, qui n’ait pas souligné les erreurs de la société d’une manière très forte, sans aucune crainte. Avez-vous connu un saint comme ça ? Pour les Sahaja Yogis, il est très important d’avoir ce courage en eux-mêmes. Si vous développez votre discernement, alors ça fonctionne.

Sur le côté de l’ego, quelle sorte de discernement développez-vous et comment ? Sur le côté droit il y a tous les Devas, toutes les Déités installées autour de vous. Vous devez comprendre ces Déités, vous devez savoir ce qu’Elles sont en train de faire.

Supposons maintenant que vous vous soyez perdus en chemin. Alors vous ne devriez pas penser comme tous les autres gens, « Oh, j’ai perdu mon chemin, comment vais-je aller là, que vais-je faire ? » Après tout, vous y allez pour un travail absurde. Ça n’a pas d’importance. Mais vous devez penser : « Pourquoi ? Hanumana doit m’avoir conduit ici dans un but précis, il faut être à l’affût. »

Acceptez-le. Acceptez la situation. Lorsque vous acceptez la situation vous jouez dans les mains des Déités et elles vous guident, vos Déités y travaillent. Acceptez-le. Et cette acceptation vous donnera un merveilleux pouvoir de discernement par rapport à votre ego. Quel que soit ce qui va mal : « C’est d’accord, nous l’acceptons. »

Et par-dessus tout, c’est la partie vibratoire, que vous devez voir. Si vous faites quelque chose, si les vibrations descendent, alors bien sûr : « Je suis un Sahaja yogi. Pour moi, les vibrations et mon ascension sont les choses les plus importantes. »

Donc pour développer le discernement sur le côté droit, vous devez connaître votre objectif, votre destination. Vous devez savoir sur quel chemin vous vous tenez et où vous êtes amenés, où êtes-vous aujourd’hui.

Vous n’êtes pas comme les autres personnes si vous développez cette sorte de discernement en vous-même au travers de l’intelligence pure. Pour cela vous avez besoin de l’intelligence pure. Et la pure intelligence dans un hamsa [cygne], c’est qu’il glisse sur l’eau, il ignore l’eau, il ne permet à rien de le dominer. Il est dans l’eau embellissant merveilleusement les lacs, ne permettant pas aussi au lac de le dissoudre ou de le maîtriser ou de le recouvrir. C’est la partie où il est « Ham ». S’il le veut, il peut plonger. S’il ne le veut pas, il ne le fera pas. Il glisse sur l’océan, l’océan du Samsara, de ce Bhavasagara, et il ne va pas se noyer dedans.

C’est cette partie du « Ham » que vous devriez avoir, le discernement. D’un côté, vous devez accepter les choses qui peuvent venir à vous.

Le meilleur d’entre eux était Shri Krishna, Je dirais, qui avait un réel pouvoir de discernement. Mais, après tout, Il était Shri Krishna. Mais Ses méthodes de discernement étaient tellement intéressantes que c’est plaisant de savoir comment Il a détruit tant de Rakshasas.

Chaque fois qu’Il n’a pas utilisé Son Sudarshan chakra, Il a utilisé Son discernement.

Comme il y avait un rakshasa qui tentait de dominer les Pandavas, qui essayait de dominer le peuple qui était bon. Shri Krishna dit : « Maintenant, que faut-il faire avec cet horrible bonhomme ? » Et ce bonhomme avait les faveurs de Brahmadeva et de Mahadeva et tout le monde. Donc Shri Krishna était au centre, après tout, aussi voulait-Il organiser la destruction appropriée de cet horrible rakshasa.

Donc ce qu’Il fit, fut qu’il y avait un grand saint côté droit en méditation et qui avait demandé cette faveur : « Personne ne doit me déranger, du moins celui qui me dérange pour la première fois, je devrais avoir le pouvoir de le détruire si je regarde cette personne. » Et celui-ci était en méditation dans une grotte.

Shri Krishna s’enfuit magnifiquement du champ de bataille. Son nom est Ranchordas. C’est un peu désobligeant de nommer quelqu’un ‘Celui qui a fui le champ de bataille’.

Donc Shri Krishna s’enfuit du champ de bataille. Mais il n’y avait pas d’autre façon de tuer cet horrible individu. Et Il s’en alla et s’était couvert d’un châle. Il entra dans cette caverne et couvrit ce saint avec Son châle. Après que Shri Krishna ait couru [loin de] cet horrible rakshasa pour le tuer, Shri Krishna alla se cacher. Quand ce rakshasa arriva près de la grotte et qu’il vit le châle couvrant ce saint, il dit : « Oh, alors maintenant vous êtes fatigué et vous dormez ici, fuyant le champ de bataille ! Levez-vous maintenant ! » Dès qu’il eut dit cela, ce saint se leva et le regarda, et il fut complètement consumé.

Donc si Shri Krishna est le Virata à Ses pieds [à la base] ou si Shri Krishna est Vitthala sur Sa tête, entre les deux réside le Hamsa chakra.

Le discernement est très superbement décrit dans la vie de Shri Krishna. Nous pouvons dire de Lui qu’Il avait une façon malicieuse d’utiliser Son discernement. Il a fait tant de choses comme celle-là et elles créent une pièce de théâtre, elles créent Son Leela [jeu]. Parce qu’Il était le Leela, c’est pourquoi Il pouvait utiliser Son pouvoir de discernement pour créer une pièce de théâtre ou jouer.

Donc d’un côté nous avons l’aide de Shri Krishna pour nous donner le discernement et de l’autre côté nous avons le Christ. Entre les deux se trouve cet Hamsa.

Nous avons donc deux grandes incarnations en nous qui sont la personnification du discernement.

Donc d’un côté se trouve Shri Krishna qui est Celui qui s’occupe du côté du conditionnement de cela, et de l’autre côté se trouve le Christ qui commence à s’occuper du côté de l’ego de cela.

Celui qui dit sur la croix : « Oh, Mon Dieu, pardonne-leur car ils ne savent pas. Oh, Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » est Le même qui prend un bâton dans sa main et frappe les gens, commence à les battre parce qu’ils font de l’argent au nom de Dieu.

Voyez le discernement. C’est cela Jésus, Le même que Shri Krishna qui, avec Son Sudarshan chakra peut tuer des milliers et des milliers de Rakshasas et qui devient le conducteur d’Arjuna. Le contraste de leur comportement est la belle saga de Leur discernement.

Maintenant, pour un Sahaja Yogi, il est important de comprendre qu’ils doivent travailler sur leur discernement de façon à développer leur intuition. Je dirais que la première pensée pourrait être l’intuition, pourrait être l’intuition, pourrait-être que : « Ceci est l’intuition ». Essayez, expérimentez.

Mais aller dans les extrêmes de toute chose est faux dans Sahaja Yoga, vous devez faire chaque chose avec modération.

Comme Je leur ai dit de tout voir au travers des vibrations, alors ils mettront leurs mains, Je ne sais pas, vers toute chose : « Devrais-je acheter ce sari ou pas ? » Même aller au-delà : « Dois-je acheter cette poudre pour le visage ou pas ? » C’est tellement ridicule, c’est si mauvais, que finalement vous trouvez que vous êtes devenu un bhoot et vous dites à tout le monde que : « Vos vibrations sont mauvaises » parce que ‘vos’ vibrations sont mauvaises, ‘votre’ attention est mauvaise.

Mettre votre attention sur des choses absurdes fait que vos vibrations vont vraiment disparaître.

Donc, avec le discernement, vous devez avoir du sens commun, le sens pratique.

J’ai vu des gens qui parlent soudain à n’importe qui de Sahaja Yoga. Non, ce n’est pas raisonnable. Sahaja Yoga est un diamant précieux, vous ne pouvez pas le donner à chaque personne. J’ai vu des gens à l’aéroport élever la Kundalini de tout le monde. Non, ce n’est pas censé. Ils doivent venir à Sahaja Yoga, ils doivent demander pour cela, ils doivent mendier pour cela, alors seulement ils peuvent obtenir leur réalisation.

Nous ne voulons pas la quantité, nous voulons la qualité. Dans toutes Mes conférences vous remarquerez, à ce propos, que J’ai insisté sur la qualité des Sahaja Yogis et sur la qualité des chercheurs. Mais quand on commence à penser à obtenir une majorité pour voter pour Shri Mataji, Je dois dire que Je ne Me présente pas à n’importe quelle élection. Que vous M’élisiez ou pas Je suis élue. Vous n’avez pas à le faire. Je n’ai pas besoin de beaucoup de gens pour cela. Et quand vous échouez dans votre discernement, vous trouvez des problèmes qui surgissent.

Maintenant c’est à vous de savoir quelles sont les choses manquant de discernement que vous avez faites, où vous êtes-vous trompés, de quelle manière avez-vous fait une erreur. C’est à vous de le trouver puis d’y remédier.

Sinon dans Sahaja Yoga il ne devrait pas y avoir de problèmes, il ne devrait pas y avoir d’épreuves, tout devrait être joie et joie et joie.

Mais le discernement devrait être de découvrir quelles sont ‘vos’ faiblesses, où vous êtes-vous trompé, ce qui a été mal fait, où, dans quelle partie et comment nous avons échoué.

Parfois les gens pensent : « Oh, nous avons beaucoup fait à l’époque, maintenant nous ne pouvons plus le faire. » Alors vous avez échoué. Comme J‘ai entendu les gens dire : « Maintenant, nous sommes venus ici, donc nous n’irons pas au Guru Puja. » C’est faux, c’est complètement faux, nous devons venir au Guru Puja, pas question. Guru Puja est le puja que vous ne pouvez pas manquer. Même si vous manquez le Sahasrara, d’accord, mais le Guru Puja est ‘très’ important. A tout prix vous devez venir pour le Guru Puja. Je sais que J’ai choisi un lieu qui est l’Andorre, mais ce ne sont pas les Himalayas !

Maintenant Sahaja Yoga est si confortable que nous voulons qu’il n’y ait pas de changement de vols, directement nous allons nous asseoir sur un Hansa [Lufthansa] et nous pouvons faire notre voyage. Vous le ferez, vous verrez cela. Mais si vous développez l’habitude de penser : « Oh, ce serait difficile », alors ça le sera. Mais [si vous pensez] : « Comme Mère l’a dit, ça va être le plus facile. Tout va s’arranger », une fois que vous pensez comme ça, tout va s’arranger.

Mais d’abord, il devrait y avoir le pur désir à le faire. Chaque fois que de telles idées viennent dans votre tête, utilisez à nouveau votre discernement.

Nous allons au Guru Puja pour notre propre santé. A chaque Guru Puja, si vous vous souvenez, vous êtes montés beaucoup plus haut. Chaque Guru Puja vous a aidé. Bien sûr vous dites que le Tour du Maharashtra est très bon, Je suis d’accord, il l’est, le Tour du Maharashtra vous aide beaucoup. Mais c’est pendant trente jours, c’est si intense. Mais le Guru Puja c’est un seul jour. Combien de pujas vous avez dans le Maharashtra ? Au moins huit à neuf, parfois même dix. C’est pourquoi, naturellement, ça doit être beaucoup plus efficace.

Mais le Guru Puja lui-même est extrêmement efficace. Les Indiens M’ont demandé : « Mère, une fois, au moins une fois de plus, donnez-nous le Guru Puja. Nous donnerions tout pour avoir un Guru Puja. S’il Vous plaît venez. » Cette fois, ils voulaient avoir un Guru Puja. Imaginez !

Vous auriez pu ne pas assister à un Guru Puja en Inde mais, avec l’Andorre, J’ai un but particulier, J’ai un but spécial. Aussi, s’il vous plaît comprenez, Je ne suis pas une personnalité sans but. Progressivement vous apprendrez comment J’atteins le but – le vôtre, le Mien et celui de Sahaja Yoga ensembles. Vous comprendrez comment Je travaille sur lui en beauté et J’espère qu’un jour ‘vous’ aussi développerez tous ces beaux moyens et méthodes de discernement par lesquels vous ferez juste la bonne chose et jamais la mauvaise.

Maintenant, pour le traitement de l’Hamsa chakra qui est plus sur le côté physique, il est à l’extérieur c’est pourquoi il [le traitement] doit être beaucoup plus sur le plan physique également.

Donc, comme nous avons utilisé le ghee et tout ce que vous connaissez très bien, pour rendre le Hamsa chakra en bon état, également pour le Hamsa chakra c’est important de ne pas embrasser les gens. Je pense que le baiser doit être abandonné car en embrassant vous allez accepter les germes d’une autre personne. Dans Sahaja Yoga, c’est d’accord. Mais une fois que J’ai dit cela, ça ne signifie pas que vous deveniez tous fous avec le baiser. Non, ce ne serait pas correct. Si, en Inde, vous venez embrasser quelqu’un, il va juste être surpris, il ne va pas savoir ce qui se passe.

Plus vous commencez à exprimer votre amour par tous ces gestes, il y en a moins à l’intérieur plus vous l’exprimez.

Maintenant par exemple, il y a une méthode pour exprimer le ‘Merci’. Je veux dire que vous n’arrêtez pas de dire : « Merci, merci, merci, merci. » Ce ne sont juste que des paroles. Mais beaucoup de gens dans de nombreux pays ne disent pas du tout ‘merci’ mais ils sont très reconnaissants à l’intérieur. La reconnaissance intérieure crée la profondeur qui est nécessaire. Alors le faire superficiellement pour n’importe quoi et de trop, doit être évité grâce à votre discernement.

Mais d’éviter les extrêmes en évitant de s’extérioriser de trop, encore une fois, cela peut créer un autre manque de discernement comme les Anglais qui ne parlent pas, ils ne parlent juste pas. Vous voyagez avec eux tous les jours pendant vingt-cinq miles, assis côte à côte, ils ne diront pas qui vous êtes. Ils connaîtront tout de vous mais ils vont simplement se taire. Ils ne sont pas censés parler, c’est artificiel.

Donc le deuxième point auquel nous devons parvenir, c’est que nous ne devons pas être artificiels.

Ce n’est pas grave si quelqu’un ressent, juste avec spontanéité, qu’il veut M’aimer et M’étreindre, ça ne Me dérange pas parce que ce n’est pas artificiel, c’est spontané. Les enfants sont les plus spontanés, ils ne sont pas artificiels, ils ne sont pas du tout artificiels. De la même manière nous devons être très naturels pour toute chose. C’est d’accord, tout en parlant les uns avec les autres, si les hommes se chahutent un peu, ça n’a pas d’importance. Ils ne se sont pas insultés, c’est de l’amour, l’expression de l’amour, c’est bien. Mais ce devrait être spontané, ce ne devrait pas être artificiel. Nous ne devrions pas employer d’artificialités dans Sahaja Yoga, du tout, en aucune occasion.

Et porter des vêtements n’est pas artificiel. Etre décent n’est pas artificiel. Etre digne n’est pas artificiel. L’artificialité c’est de dire à l’extérieur ce que vous ne sentez pas à l’intérieur. C’est cela l’artificialité et, pour un Sahaja Yogi, il sent qu’il a cette pudeur, cette timidité, ce protocole, et il respecte son corps. Par respect du corps, il ne veut pas faire quelque chose qui insultera son corps. Et c’est comme ça que vous comprenez jusqu’où aller et dans quelle mesure arrêter.

Ensuite J’ai vu qu’il y a une autre façon de manquer de discernement dans Sahaja Yoga, c’est que les gens commencent à se servir de Moi à diverses fins comme cela.

Comme, supposons, maintenant quelqu’un écrit un poème. Donc il va venir à Moi et dire : « S’il vous plaît corrigez mon poème. » Je vais corriger un poème, deux poèmes, trois poèmes, dix poèmes, ensuite il perdra la capacité de produire des poèmes.

Vous ne devriez pas vous servir de Moi de cette manière pour votre usage personnel. Et de toute façon vous M’utilisez mais en comprenant que : « Mère est tout le temps avec moi et m’aide. » Il n’est pas nécessaire d’arriver et de sauter sur Mon temps, d’accaparer Mon temps et Me déranger alors que Je devrais ressentir : « Oh Dieu, quand vais-Je être débarrassée de cela ? « Ou d’autres ont une [autre] chose : « Mère, Vous devez venir chez moi, Vous devez prendre mon enfant, Vous devez rencontrer mon mari, il pourrait être un ivrogne. » Donc en portant attention à ce que vous appelez « vos », c’est aussi un manque de discernement.

Au lieu de cela vous mettez votre attention sur Moi au lieu de mettre Mon attention sur vous. C’est une ligne très délicate, comme si nous marchions sur le fil d’une épée. C’est une ligne très, très délicate de discernement. Mais une fois que vous ressentez comme un état intérieur d’avoir le discernement, vous ne pouvez pas être sans discernement, même si vous voulez l’être. Et c’est ce qui est la partie de l’ascension.

Donc, une fois que vous sortez de ce chakra [Hamsa] et passez à travers votre Agnya, vous entrez dans le Sahasrara où vous devez avoir du discernement. Quel que soit alors ce qui sort de là, c’est béni, quelle que soit l’expression qui en sort, c’est béni. A partir du Sahasrara tout est discernement et beauté.

Certaines personnes ont l’habitude de Me dominer aussi. Comme, quand Je suis en train de parler, ils vont intervenir. Si Je dis quelque chose, ils s’avanceront. Alors Je joue des tours, Je suis bonne pour jouer des tours. Mais Je suis très discrète, donc tout va bien. Mon discernement joue les tours. Parce que si Je suis directe, vous n’allez pas aimer ça, alors il vaut mieux être discrète et jouer des tours.

Dans tout ce que nous faisons le discernement s’exprime et si vous êtes un solide Sahaja Yogi ou une Sahaja Yogini, votre discernement est évident et tout le monde le voit et sait qu’il est là.

Donc pour vous tous, il est important de développer votre discernement aujourd’hui et de Me demander de résider dans votre Hamsa chakra de sorte que vous soyez tout le temps présent dans le pouvoir de discernement.

Avec le discernement nous avons évolué à l’état humain et, pour aller plus loin, nous devons développer notre discernement inné qui, Je pense, est l’essence de toutes les religions, de toutes les aventures que nous avons eues, de toutes les vies que nous avons connues ; c’est le discernement autour duquel tout bouge.

Que Dieu vous bénisse tous ! Que Dieu vous bénisse tous !

[Aparté] On peut dire tellement de choses sur le discernement, Je veux dire que c’est sans fin ; jusqu’où pourrions-nous aller ? Vous savez, dans votre prise de décision, dans tout, il y a du discernement, les discernements Divins.

[Avec le micro] Il y a tellement à dire sur le discernement, comme vous savez, à son sujet. Comme vous le savez, dans cet état [actuel] de confusion, c’est le discernement qui va nous emmener dans la bonne direction. Ainsi le discernement est si important. Dans chaque prise de position de notre part, dans notre compréhension, dans de petites choses, dans des choses importantes, en tout, le discernement constitue la compréhension Divine que nous devons posséder.

Que Dieu vous bénisse !

J’ai senti que Je suis tombée dans les profondeurs de la joie, dans l’océan de joie. C’était si beau que vous ayez tous pu venir et Me faire une telle surprise. Bien sûr, Je vous aime beaucoup, pas de doute.

Mon amour n’est pas mental, n’est pas émotionnel, c’est l’existence elle-même. J’existe avec lui. C’est Ma nature innée dont Je ne pourrais pas profiter à moins qu’il ne soit renvoyé. Il doit être réfléchi et aujourd’hui J’en sentais le reflet en vous. J’étais si ravie, tellement enchantée. Tout semble si beau.

Tous ces problèmes insignifiants qui vous troublent et essayent parfois de Me déranger aussi, ont simplement disparus. Vous ressentez simplement que tout le monde est si purifié et si beau, l’ego de chacun totalement lavé et que le nectar de la beauté de l’amour s’écoule simplement en eux.

Ce n’est pas facile à décrire. J’ai senti qu’aujourd’hui c’était Nirananda [Joie Divine], le Nirananda complet. Sentir Votre propre joie se réfléchir est quelque chose de si illimité que Vous ne pouvez pas l’exprimer au travers des limitations des mots. Vous M’avez donné la plus grande joie aujourd’hui et le très grand sentiment que Sahaja Yoga va maintenant être très bien établi, particulièrement en Allemagne.

Je ressentais toujours à propos de l’Allemagne qu’elle avait besoin d’une aide particulière, et la façon dont vous vous êtes tous précipités ici, c’est quelque chose comme un endroit, disons dans la main ou dans les pieds, ou qu’il y a une certaine douleur, alors toute l’attention se déplace vers cela, comme ça.

L’Allemagne est une nation très forte et si vous pouviez les amener à Sahaja Yoga, nous aurions ce métal [ce caractère fort] à l’intérieur de nous. C’est très important. Chaque pays a quelque chose de spécial. Le métal [caractère fort] de l’Allemagne est très important et, si cela vient à nous, nous aurons ce courage.

Que Dieu vous bénisse tous pour cela ! Que Dieu vous bénisse !

(Plus tard…….)

Bon, là, Je vais parler pendant cinq minutes.

D’une certaine manière notre tournée européenne est maintenant arrivée en Allemagne, à Munich, et doit se répandre dans d’autres parties de l’Allemagne, c’est très essentiel. Spécialement en Bavière, comme Je l’ai entendu dire, il y a beaucoup d’orthodoxie et aussi une influence de l’Église catholique. Il était donc nécessaire de démarrer le centre Allemand de Bavière, à Munich.

Et Je suis si heureuse de la façon dont vous êtes tous venus ici et de la façon dont nous avons travaillé, dont nous avons vraiment changé les vibrations de ce lieu. Quand Je suis arrivée ici, J’ai senti que les vibrations n’étaient pas si bonnes et on M’a dit que plein d’autres personnes avaient utilisé cet endroit. Mais Je trouve que vous avez tous changé les vibrations et les choses sont beaucoup mieux ici.

C’est ainsi que plus vous voyagez, plus vous bougez, plus vous parlez aux gens, mieux c’est pour eux de voir comment les vibrations changent et de sentir la bonté des saints venant dans leur propre gloire. Et les saints sont reconnus par le changement de l’atmosphère.

Maintenant Je pensais, quand vous irez en Andorre, beaucoup d’entre vous s’y rendront en autobus et vous pouvez, sur vos bus, avoir de grandes affiches installées ou peut être des bannières mises en place. Vous pouvez avoir des photos, vous pouvez porter des badges, vous pouvez vous arrêter à un village, quelque part, parler aux gens, chanter des chansons. Tout cela changera l’atmosphère le long du chemin, où que vous alliez. Maintenant le temps de tout garder a disparu. Maintenant nous devons parler, nous devons chanter, nous devons montrer que nous sommes des gens très capables et que nous pouvons nous exprimer à merveille, d’une manière digne.

Par exemple, c’est agréable quand nous sommes ensemble en privé sous une tente magnifique comme ça. Nous pouvons danser, nous pouvons nous amuser. Mais quand nous sommes à l’extérieur, face au public, nous devons chanter mais avec dignité. C’est la partie de discernement de cela. Et ici, nous devons tous profiter d’être entre nous, sautant, riant, tout est ici.

Mais le monde extérieur pense qu’un saint doit avoir une personnalité très sérieuse. Même à Moi ils disent : « Mère, y a-t-il une photo où vous ne souriez pas ? » J’ai dit : « Je ne sais pas, peut-être quelques unes, très en colère aussi parfois. » Alors J’ai dit : « Pourquoi ? » « Parce qu’en Amérique personne n’aime un saint qui sourit. » J’ai dit : « Vraiment ? Est-ce que tous les autres doivent sourire et se réjouir et le saint lui doit s’asseoir en boudant, c’est ce qu’ils attendent d’un saint ? » Le Saint devrait être celui qui doit être souriant et rieur. Mais ils ne sont pas arrivés à ce stade de compréhension que la joie est le droit d’un saint et non d’une personne ordinaire.

Donc nous n’avons pas besoin de paraître boudeur et malheureux, mais nous ne devons pas être trop exubérants dans nos expressions. Voilà donc comment les choses vont travailler.

Mais J’aime vous voir danser et apprécier, votre corps ondulant avec les vibrations et toutes ces sensations si agréables, ça paraît si agréable et tout ce que vous pouvez exprimer à travers votre propre corps, la joie que vous ressentez.

Malgré tout cela, parfois nous constatons qu’il y a certaines personnes qui ne peuvent pas surmonter leur tristesse maladive, et ils ont l’air si drôles et absurdes dans un groupe de gens qui sont si joyeux.

Donc Je dois avertir chacun d’entre vous parce que J’ai eu le cas d’une dame qui était de l’Inde et elle était mariée, son mari était un homme très fin, une personne très heureuse, très joyeuse et une bonne personne. Mais cette dame a refusé de s’assimiler à ce groupe, dans cette société, avec toute chose, et elle se tenait à l’écart tout le temps et tentait de montrer qu’elle était très malheureuse, elle ne pouvait pas se mélanger, elle ne pouvait pas être collective. En conséquence, elle a dû repartir.

Elle a créé un problème pour Moi mais cependant elle n’a pas pu surmonter ses idées stupides à propos de son soi-disant malheur, sa soi-disant séparation d’avec sa famille peut-être, ou ces soi-disant catastrophes qui n’existent plus pour un Sahaja. Yogi.

Je dois donc vous demander d’en venir à votre état joyeux, d’être heureux que vous soyez dans cet état. Remerciez Dieu que ce non-sens de la tristesse ait disparu. C’est ainsi que vous pouvez voir tant de miracles, que vous pouvez voir tant de bonnes choses arrivant dans votre vie.

Mais si vous êtes un bébé qui pleure et si vous vous plaignez toujours et paraissez si misérable comme si le monde entier vous tombe dessus, alors le monde entier va tomber. Vous l’avez demandé, d’accord, vous l’aurez

Vous voyez, tous les Ganas attendent de faire ce que vous voulez. Maintenant, vous voulez la misère ? D’accord, vous l’avez. Ils vont vous apporter la misère sur un plateau. Mais si vous voulez être heureux, ils sont là pour vous rendre heureux.

Il est donc important pour vous de comprendre que nous devons être très, très heureux, des gens joyeux, se félicitant de ce que Sahaja Yoga nous a apporté, et ne pas être sérieux, malheureux, se plaignant, être insensés. Vous êtes au-dessus de toutes ces choses. Si l’on ne peut pas s’élever au-dessus de cela, alors, ce qui va se passer, c’est que vous allez descendre, descendre, et descendre, et descendre.

J’aime voir tous les Sahaja Yogis appréciant la musique, dansant, chantant, parce que vous êtes dans un autre monde. Vous vous êtes débarrassés de tout ce qui était absurde, tout cela s’est écroulé maintenant.

Si ce n’est pas tombé, cela signifie que vous avez besoin de plus de maturité, vous devez grandir. Si vous êtes toujours sérieux et pensez : « Quoi ? Ceci, cela », alors vous avez besoin d’un peu plus de méditation, de shoe-beating, toutes sortes de choses. Vous devez vous traiter. Car vous devez être dans la joie, tout le temps dans la joie.

Dans la joie [divine] vous n’avez pas de malheur ou de bonheur, c’est juste la joie, la joie absolue.

Je ne peux même pas rester sérieuse pendant plus d’une minute, J’essaie d’être sérieuse mais c’est difficile parce que tant de joie est en ébullition tout le temps, que Je trouve qu’il est difficile de montrer que Je ne suis pas très heureuse ou que Je suis en colère. Même la colère est difficile à maintenir.

Donc Je voudrais vous demander d’être complètement immergés dans l’océan de joie. Renoncez à tous vos conditionnements, toutes vos idées absurdes, mais soyez juste joyeux et heureux avec vous-même et avec tout le reste des Sahaja Yogis et avec Moi.

Donc ceci est aujourd’hui le plus grand discernement, de devoir apprendre à être joyeux et heureux. Sommes-nous heureux, joyeux ou nous plaignons-nous ? Si vous vous plaignez, si vous êtes assis comme cela, alors vous n’êtes pas un Sahaja Yogi. Si vous ne savez pas comment sourire et rire, alors vous n’êtes pas un Sahaja yogi, absolument, quoi que vous disiez, vous n’êtes pas un Sahaja Yogi.

Vous devez toujours avoir un sourire sur votre visage tout le temps et vous devriez être une personne heureuse, pas artificiellement mais de l’intérieur. Si vous ne l’avez pas encore ressenti, il vaut mieux entrer en méditation, travailler là-dessus, voir que vous ne vous sentez pas coupable, voir que vous ne vous sentez pas malheureux.

Maintenant ceux qui se sentent malheureux parmi vous, s’il vous plaît levez vos mains. (Tout le monde rit, y compris Shri Mataji.)

Je vous remercie pour cela. Ah, très bien.

Rien ne vaut le rire. Rire est la plus grande correction, vous allez rire de vous-même, vous allez rire des autres. Ne rendez pas les autres ridicules mais simplement appréciez la façon dont les autres sont et profitez les uns des autres. Ils sont tous des gens très beaux, très beaux, c’est comme une belle fleur appréciant le parfum d’une autre belle fleur. C’est ce qui devrait être. On ne devrait pas ressentir que : « Oh, regardez donc cette fleur, c’est si beau. » Regardez-vous vous-même, vous êtes si beau aussi.

Mais tant que vous n’apprécierez pas le parfum et la beauté d’une autre fleur, vous ne pourrez pas savoir ce que vous êtes parce que vous êtes tous juste les mêmes à l’intérieur, vous êtes tous les gens dont l’Esprit est venu dans leur attention, des gens merveilleux, des Yogis certifiés.

Voyez, vous avez tous obtenu la lumière sur votre tête. Si vous voulez le voir, nous avons une photo pour montrer que vous êtes des Yogis certifiés et, sur le dessus de votre tête, sur vous tous, il y a la lumière. Donc vous êtes déjà certifié par toutes les caméras que vous êtes des Yogis. Maintenant tout ce que vous pouvez essayer, c’est ainsi, vous êtes déjà certifiés. Donc pour les personnes certifiées, il n’est pas adéquat d’acquérir d’autres certificats.

Que Dieu vous bénisse tous !

(Shri Mataji chante avec les Sahaja Yogis pendant environ 6 minutes.)

Quel raga ! Il s’agit d’un Hansadhwani

Je dois dire que J’ai l’habitude de chanter beaucoup mieux que cela mais voyez-vous, si vous continuez à donner des conférences, vous ne pouvez plus chanter, vous devez vous occuper d’une seule chose, et c’est ce qui s’est passé. Mais ce raga est Hansadhwani. Aujourd’hui il s’agit de l’Hamsa et ceci est Hansadhwani. ‘Dhwani’ signifie ‘le son de l’Hamsa’.

Ah, Je me moque juste du peuple indien qui essaie de chanter des bhajans dans les villages, vous voyez, et ils vont chanter une phrase qui n’a pas de sens du tout, voyez-vous, comme « Vitthala to Barawa » qui signifie : « Shri Krishna qui est bon. » Encore une fois : « Shri Krishna est bon. » Il est bon après tout et quelle est l’utilité de le chanter à nouveau. C’est tout, vous voyez, ils ne peuvent pas Lui rendre hommage. Tous chantant cela pendant des heures ensemble : « Vitthala to Barawa, Vitthala to Barawa » ! Dans toute chose ils vont chanter ça.

Donc Je pensais qu’est ce qui ne va pas avec ces gens, d’où ont-ils obtenu ce mot ‘Barawa’ ? Peut-être un poète dont le nom doit avoir été Baraway de sorte qu’il a donné ce ‘Barawa’, ‘Barawa’. Mais Je pense que les choses vont s’améliorer maintenant quand ils verront la façon dont vous chantez, ils vont alors s’améliorer.

(Shri Mataji, ainsi que les Sahaja Yogis, chante Bhavani Dayani.)

Dans cette petite chanson, à quel point ils ont dit tant de choses. « Amara pada dani » : que : « Elle vous donne le statut qui est indestructible, la position qui ne peut être détruite. » « Amara pada » : « Le plus haut. » C’est la description de la Déesse et c’est ce que vous avez obtenu.

Que Dieu vous bénisse tous !

Donc, nous devons remercier les gens de l’Allemagne qui ont si bien organisé ce programme qui est si beau. (Applaudissements) Nous devons aussi remercier tous les musiciens de Suisse (applaudissements) qui sont restés et ont apporté de telles couleurs à tout le programme jusqu’à la fin. Ce sont tous des moments très mémorables, si beaux.

Je vous souhaite à tous de porter la paix et la joie que vous avez absorbées en vous-même ici. Nous tenons à remercier toutes ces personnes qui ont travaillé si dur pour préparer de si beaux cadeaux pour vous et pour Moi. Nous ferions mieux également de remercier la nature et l’atmosphère qui ont été très accueillantes pour nous.