Shri Fatima Puja, Switzerland 1988

Saint-George (Switzerland)

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Shri Fatima Puja, St Georges (Switzerland), 14 August 1988.

English transcript: UNverified
Traduction: NON vérifiée. Ver 1/1/2014.

Fatima était le symbole de Gruha Lakshmi. Nous allons donc avoir le Puja du principe de Gruha Lakshmi à l’intérieur de nous. Tout comme la maîtresse de maison se doit de terminer tout le travail, tout ce qui est à faire dans la maison, pour aller ensuite faire sa toilette, et seulement à ce moment-là, de la même façon ce matin, j’ai eu de nombreuses choses à faire. Et après les avoir accomplies, j’ai pu venir pour votre Puja car, aujourd’hui, étaient innombrables les travaux de la maîtresse de maison. Aussi, je devais les terminer comme une bonne maîtresse de maison.

Le Principe de Gruha Lakshmi a été instauré et développé par le Divin. Ce n’est pas une création humaine. Et, comme vous le savez, il réside dans le Nabhi gauche. Le principe de Gruha Lakshmi est celui qui se révèle dans la vie de Fatima, la fille de Mahomet. Elle a toujours pris naissance auprès d’un Guru, dans une relation de virginité, de pureté. Elle s’incarne donc en tant que sa sœur ou en tant que sa fille. La beauté de la vie de Fatima est la suivante : après la mort de Mahomet, comme d’habitude, il y eut des fanatiques qui ont cru pouvoir prendre la religion en main et en faire un objet de fanatisme. Ils ne se préoccupaient pas beaucoup de l’élévation de la personne.

Même Mahomet a décrit son beau-fils de différentes façons. Il est l’Unique… Il fut une autre incarnation de Brahmadeva. Ali vint sur cette terre en tant qu’incarnation de Brahmadeva. Une autre de ses incarnations fut Sopandeva. Si vous allez à Pune, vous y verrez le temple de Sopandeva.

Nous avons donc Ali et sa femme Fatima, qui s’est incarnée dans le principe du Nabhi gauche. Elle restait dans sa maison avec les siens et elle observait la tradition du port ce que l’on appelle une sorte de Parada (voile) pour couvrir son visage. C’est le symbole qui signifie qu’une femme qui est une femme au foyer doit préserver sa chasteté en se voilant le visage. Et Fatima était une très belle femme, née dans un pays excessivement violent. Et elle aurait assurément été attaquée si elle n’avait pas vécu dans cette tradition.

Comme vous le savez, au temps du Christ, Marie était l’incarnation de Mahalakshmi. Elle se devait d’être une personnalité toute puissante. Et le Christ n’a pas voulu que quiconque sache qui elle était.

Cependant, bien que Fatima fût une maîtresse de maison, elle incarnait la Shakti. Donc, elle permit à ses fils – et, en fait, elle leur ordonna – de combattre ces fanatiques qui se refusaient à admettre l’autorité de son mari. Et vous savez que c’est à ce moment-là qu’Hassan et Hussein furent tués.
C’est une chose merveilleuse que de voir la façon dont le Mahalakshmi Tattwa (le principe de Mahalakshmi) de Sita prit la forme de Vishnumaya, à la seule fin d’établir le très beau principe de la femme au foyer. Elle était très puissante, aucun doute à ce sujet. Et elle savait que ses enfants seraient tués. Mais ce genre de personnes ne sont jamais assassinées. Elles ne meurent jamais, pas plus qu’elles ne souffrent. C’est une pièce de théâtre qu’elles doivent jouer pour faire sentir aux gens combien ils sont stupides.

Le résultat de cela fut qu’un autre système de respect des saints se développa. Comme en Inde, les Shias respectent les Aurias. Nous pouvons les appeler des personnes qui sont des âmes réalisées. Nous avons également les Shistis. Tous ces grands saints étaient respectés par les Shias. Ils n’ont cependant pas pu dépasser les limites de la religiosité et devinrent, eux aussi, extrêmement fanatiques.

Tout d’abord, ils ne voulaient pas reconnaître une autre religion, avec d’autres saints. Ils refusaient de respecter les saints qui appartenaient à d’autres religions. Et cela même lorsque nous avons eu un grand saint tel que Sainath de Sirdi, qui fut tout d’abord un Musulman. Il est d’ailleurs dit que Fatima elle-même le porta en tant qu’enfant sur ses genoux et le donna à une femme. Cela se raconte.

Du côté des hindous, nous n’avons pas dénié sa Sainteté. Mais les Musulmans n’ont pas acceptée cette sainteté. Il y a quelqu’un d’autre, Hadj Malang, qui vécut près de Bombay et qui était une âme réalisée. Lui aussi s’est également rendu compte du fanatisme des Shias. Le mot ‘Shia’ vient de ‘shia’. Dans le Yupi, Sita est appelée Sia. Sitaji est appelée Sia. Eux non plus n’ont pas réalisé qu’il y a des saints qui n’ont pas le label de la religion musulmane, mais qui sont cependant des saints. Par conséquent, ils ne réussissaient pas à sortir du système.

Nous avons donc le cas de Hadj Malang, vénéré par les Hindous. Certains Musulmans le font aussi sans aucun doute. Et Hadj Malang se faisait beaucoup de soucis à propos du fanatisme des Shias. Il désigna alors quelques Hindous pour l’adorer, juste pour rétablir l’équilibre. Ils firent toutes sortes de choses. Il y a de nombreux saints comme cela.

Je suis allée à Bhopal, où un autre grand saint y a été enterré. Mais tous ses disciples vivaient sur les gains réalisés à cet endroit, ce qui est très mauvais. De même, pour Hajarat Nijamuddin. De la même façon que les Hindous, ils gagnent tous leur vie à partir de cela. C’est comme une affaire commerciale.

Donc, ce saint mourut et il fut enterré là, et beaucoup de gens vivaient de cela. Quand je m’y suis rendue, à cette occasion, je leur ai demandé : « Quelle est votre religion? ». Ils ont répondu : « Nous sommes Musulmans ». « Et quelle était la religion du saint qui est mort? ». Ils m’ont répondu : « Les saints n’ont pas de religion ». Alors je leur ai dit : « Pourquoi alors voulez-vous suivre une religion ? Pourquoi ne suivez-vous pas sa religion ? Les saints n’ont pas de religion ! ».
On le dit même en sanskrit : les Sanyasis n’ont pas de religion. Ils sont ‘dharmateet’. Ils vont au-delà des religions. Mais, comme cela est arrivé avec toutes les incarnations, cela est même arrivé avec les Shias, les Sunnis, les Hindous, les Musulmans et avec tous. Ils ont tous formé des groupes de fanatiques

Or, le fanatisme est complètement contre la religion. Il est contre la religion innée à l’intérieur de vous. Car le fanatisme distille du poison. C’est une chose venimeuse. Cela vous fait haïr les autres. Quand vous commencez à haïr les autres, il se manifeste en vous comme un poison horrible qui dévore tout ce qu’il y a de beau en vous. Haïr quelqu’un est la chose la pire que les êtres humains puissent faire. Mais ils peuvent le faire. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent.

Les animaux ne haïssent personne. Pouvez-vous imaginer cela ! Ils ne savent pas comment haïr. Ils mordent quelqu’un car c’est leur nature, ils attaquent quelqu’un car c’est leur nature. Mais ils ne haïssent jamais quelqu’un. Ils peuvent peut-être ne pas aimer quelqu’un, mais cette haine, qui est un poison, est une spécialité des êtres humains.

Seuls les êtres humains sont capables de haïr. Et cette horrible chose, la haine, s’est installée même chez les Musulmans, ce qui ne se faisait pas jusqu’à présent. Ce Karbala n’a pas été créé pour la haine, mais pour l’amour. Tout ce qui fut créé pour l’amour fut transformé en haine, dans toutes les religions.

Dans tout cela, la chose la plus terrible est que la partie qui haït pense que l’autre partie est la pire de toutes. Et l’autre partie pense que c’est la première qui est la pire de toutes. En fonction de quelle règle, quelle loi ou logique le décident-ils ? C’est leur propre conception. Ils se regroupent ensemble comme cela.

Pourquoi ce principe de Gruha Lakshmi fut-il spécialement créé ? Afin de surmonter cette haine, afin de vaincre ce corps glacé, la haine, et de l’ôter de la tête des gens. C’est pour cette raison que ce principe de Gruha Lakshmi fut créé. Comment ? : Dans la famille, lorsqu’il y a une femme au foyer.

Le principe de Gruha Lakshmi doit maîtriser la haine entre les enfants, entre le mari et les enfants. Mais si, elle-même, la femme se délecte de sa haine, comment peut-elle la contrôler ? Elle est la source de cette paix qui anéantit la haine.

En Inde, nous avons de grandes familles. Vous aussi, vous avez des oncles, des tantes. Et le rôle de la maîtresse de maison est d’arrondir, de dissoudre toutes les angularités des personnes qui sont à l’origine des frictions.

Et l’homme se doit de vénérer la maîtresse de maison. Il est dit : « Yatra Narya Pujyante Tatra Ramante Devata » – « Là où la maîtresse de maison est respectée, à cet endroit seulement résident les dieux ».
Dans notre pays, je dois dire, le mérite doit aller aux maîtresses de maison. En effet, nous ne sommes pas doués pour l’économie, la politique ou l’administration. C’est sans espoir. Les hommes sont inutiles. Ils ne savent rien aux choses de la maison. Les femmes ont gardé ce domaine pour elles-mêmes. Mais notre société est de première classe et elle est maintenue par les femmes au foyer.

Donc, l’homme doit respecter la femme au foyer. C’est très important. S’il ne respecte pas sa femme, il n’y a aucune possibilité pour qu’un principe de Gruha Lakshmi quelconque soit maintenu. Ce respect est, si l’on veut, le garant de ce principe de la femme au foyer.

Mais quelques hommes – en fait, je veux dire beaucoup d’entre eux – pensent qu’ils ont le droit, par naissance, de maltraiter leur femme, de la torturer, de lui dire toutes sortes de choses, de se mettre en colère. Ceci dans le cas d’une femme bien. Mais si par contre elle n’arrête pas de harceler les autres, si elle est un bhoot, alors ils sont soumis, complètement soumis. Si la femme est un bhoot, le mari essaie, en quelque sorte, de lui faire toujours plaisir, d’être extrêmement gentil avec elle. « Vous savez, c’est un bhoot après tout. Il faut faire attention ».

Je ne sais pas à quel moment le bhoot va se jeter sur vous comme un serpent. Et si elle sait comment faire des remarques continuelles ou discuter, alors, là aussi, ils ont peur ! Il n’y a pas d’amour dans cela. Ils n’ont pas d’amour ou de respect pour leurs épouses, mais ils ressentent une crainte, une peur. Et ils craignent une telle femme.

Certaines femmes pensent qu’en se montrant séductrices, alors les maris seront mieux contrôlés. Mais ainsi, elles perdent leur principe de base, la shakti de base qui est la leur, elles la perdent. Et elles finissent par se retrouver avec des problèmes. Le principe de base d’une Gruha Lakshmi est donc de respecter sa chasteté, de respecter sa chasteté à l’extérieur et à l’intérieur, c’est-à-dire garder sa stabilité.

Bien sûr, la plupart des hommes en tirent profit. Si la femme est docile ou obéissante, ils mettent leur point d’honneur à la faire aller à droite et à gauche. Très bien ! Mais cette femme, cette maîtresse de maison doit savoir qu’elle n’est pas docile : elle obéit à sa propre droiture, à ses propres vertus, à ses propres qualités.

Si le mari est stupide, très bien, il est stupide comme un enfant. Tant pis pour lui ! Mais le mari doit savoir qu’il doit montrer du respect. Sinon il est un cas perdu, il est fini, il est bon à rien. La première chose à laquelle il doit veiller est que la femme au foyer soit respectée en tant que Gruha Lakshmi. Alors les bénédictions coulent. Mais, en aucune façon, il ne devrait l’insulter ou être méchant avec elle, et élever la voix ou lui dire des choses blessantes. Mais la femme doit être celle qui mérite le respect.
J’ai souvent dit : »Si votre femme est dominatrice, donnez-lui deux claques sur les joues. Elle ne doit pas être dominée. C’est elle qui doit enlever les forces dominatrices chez les autres. Elle est la source de paix, elle est la source de joie. Et elle est celle qui génère la paix. Si c’est elle qui est source de problèmes, alors vous pouvez lui donner deux claques pour la ramener à la raison. Ceci est une éventualité.

Donc, le Gruha Lakshmi Tattwa est mutuel. Il ne dépend pas seulement de la femme ou du mari, mais des deux. Par conséquent, si vous faites souffrir votre femme, votre Nabhi gauche ne pourra jamais s’améliorer. Ou, si vous êtes une mauvaise épouse, votre Nabhi gauche ne pourra également pas s’améliorer.

En Occident, le problème avec les femmes est qu’elles ne se rendent pas compte de leurs pouvoirs. Une femme de 80 ans aimerait ressembler à une jeune mariée. Elles ne sentent pas leur dignité et ne prennent pas plaisir à la dignité qui est en elles. Elles sont cependant les reines de la maison ! Elles veulent se comporter en jeunes filles jacassantes, puériles et frivoles. Elles ne sentent pas la dignité de leur être : elles parlent trop, se comportent d’une façon qui ne sied pas à la femme au foyer. Par exemple, elles parlent avec leurs mains, comme le font les marchandes de poisson quand elles vendent leur marchandise et qu’elles doivent se montrer persuasives. Elles crient quelquefois, elles crient aussi ! Je les ai entendues, elles crient. Et quelquefois, elles battent leur mari. C’est le comble !

Elles commencent toujours par se comparer au mari, au début. Par exemple : « Je suis la fille d’un homme riche, je viens de telle ou telle famille, mon mari lui vient d’un milieu médiocre, il n’a pas d’argent, rien, il n’a pas fait d’études ». Et donc elle va le maltraiter et le traiter d’une façon qui montre un manque de respect. Une telle femme perdra tous ses pouvoirs. En même temps, à sa manière, elle se sentira coupable. Elle culpabilisera parce qu’en tout premier lieu, personne n’a le droit de mépriser qui que ce soit, et particulièrement dans Sahaja Yoga.

Et puis mépriser son mari est quelque chose de tellement incroyable ! Il peut ne pas être un Sahaja yogi. Très bien. Il se peut qu’il ne soit pas exactement ce qu’il doit être. Mais, par votre comportement, votre force, tout, vous pouvez le sauver.

Mais pourquoi êtes-vous en train de vous perdre ? En dominant les autres, en étranglant les autres, en faisant de votre mari une sorte de grenouille dans un puits, en lui disant : »Nous sommes bien tous les deux, profitons-en. Nous devons avoir notre maison séparément. Personne ne doit venir dans la maison ». Pas même un rat ne pourrait entrer dans cette maison.

Le fait même de dire : « Ce sont mes enfants, mon mari, c’est à moi ». Ceci est la négation de Sahaja Yoga. C’est une façon négative de comprendre tout à l’envers. Ce sont des choses complètement absurdes, qui ne ressemblent absolument pas à un sahaja yogi ou à une sahaja yogini. Tout cet égoïsme, cette façon de s’isoler en s’excluant va à l’encontre de Sahaja Yoga.
Par contre, ce que l’on doit entendre d’une maîtresse de maison, c’est : « Pour combien de personnes dois-je préparer le repas ? Il pourrait venir 50 personnes par exemple ». Le mari va dire : »Mais il n’y en a que 10 qui doivent venir ! Pourquoi veux-tu préparer un repas pour 50 personnes ? » – « Peut-être voudront-ils manger plus ! » – « Alors, pourquoi mettre 50 couverts ? » – « Peut-être qu’ils vont amener leurs amis ! ». Donc, elle pense à sa générosité, elle prend plaisir à être généreuse.

J’en ai connu beaucoup comme cela, et certaines ne sont même pas Sahaja Yoginis. Elles diront : »Viendras-tu, belle-sœur, viendras-tu dîner ? » – « Non, non, je ne viendrai pas, cela donne trop de travail » – « Si, si, je ne vais pas faire grand-chose, mais s’il te plaît, viens ! ». Et elle va se mettre immédiatement à penser : « Quels sont les légumes disponibles au marché ? Que dois-je acheter ? Qu’y a-t-il de mieux? ».

Je ne suis pas leur guru, je ne suis pas leur mère. Je suis juste quelqu’un qu’elles connaissent. Mais elles tiennent à exprimer leur amour à travers la nourriture. Elles sont les pourvoyeuses de nourriture, ‘Anada’. Elles sont des
« ANAPURNAS ». Et l’une de leurs qualités est la générosité. Si une femme ne la possède pas, elle n’est pas une Sahaja yogini. Aucune chance, croyez-moi.

Le mari peut être un peu avare, ce n’est pas grave. Mais la femme doit être très généreuse et, quelquefois, elle donne de l’argent en secret. Non pas à ses propres enfants, mais aux autres. Des femmes aussi belles doivent pouvoir se trouver dans Sahaja Yoga.

Mais je me sens quelquefois tellement désolée que les agressions viennent des épouses des Sahaja yogis. Je suis choquée que les femmes m’attaquent ainsi. Dans quel but ? Dans Sahaja Yoga, il n’existe pas de domination d’aucune sorte. Toutes ces prétendues idées de servilité et de domination viennent des fausses idées que vous avez sur votre propre dignité, sur votre propre compréhension des choses. Vous n’êtes pas conscientes de vous-même, vous ne savez pas que vous êtes les reines ! Personne ne peut vous dominer ! Qui peut dominer la femme qui gère le foyer ?

Supposez que votre mari vous dise : « Je n’aime pas cette couleur ». Très bien. Ne vous en occupez pas pendant quelque temps. Puis quelqu’un va venir, qui va dire : « Oh ! Quelle jolie couleur ! » – « Ah ? C’est une belle couleur ?!. Alors ne change rien ».

La femme doit comprendre les hommes. Ils ne détaillent pas. Ils ne font pas dans le microscopique. Ils regardent les choses d’une façon générale. Aujourd’hui, ils vont dire quelque chose, demain, ils l’auront oubliée. Et ils ne perçoivent pas les détails : ils sont trop éloignés de ces choses. Ils sont au-delà de ces choses. Il faut les comprendre,
comprendre leur comportement.
Et s’il monte à cheval, « il faut aussi que je monte à cheval, et que je tombe ». S’il va faire du ski, « il faut aussi que j’aille faire du ski ». S’il développe ses muscles, je dois également développer mes muscles ». Cela en est à ce point ! Les femmes en arrivent à ne ressembler à rien ! Vous ne savez plus à quelle sorte de femmes vous avez à faire, avec leurs gros gros muscles. Il ne leur manque plus que la moustache !

Donc, nous avons toutes ces idées bizarres, mais il n’y a pas de subordination d’aucune sorte. Vous êtes subordonnée à votre propre dignité, à votre capacité, à votre sens de l’honneur. Et avant, à votre vertu ! Parce que vous en avez la responsabilité. L’homme à qui revient une responsabilité doit veiller à cette responsabilité.

De combien de querelles êtes-vous responsable ? Comment pouvez-vous être querelleuse alors que vous êtes supposée être la source de paix ? Supposons que nous envoyons deux négociateurs dans un pays pour y instaurer la paix et qu’ils s’égorgent. Qu’allez-vous dire devant un tel état de fait ?

Vous êtes celle qui doit tout apaiser. Vous êtes celle qui doit apporter tant d’expressions de l’amour, tant de douces choses. De telle façon que la famille trouve son repos en vous, sa sécurité en vous, car vous êtes la mère. La famille doit se sentir en sécurité avec vous, et cet amour est votre pouvoir. Votre pouvoir, c’est d’être capable de donner de l’amour. Et en donnant de l’amour, vous vous rendrez compte que cela vous enrichit sans cesse.

Imaginez la quantité de cadeaux que je reçois comparée à celle que j’offre. Je me demande s’il ne faudrait pas que je construise une autre maison ! Je leur dis toujours : « Ne me donnez pas de cadeaux individuels, je ne prendrai pas de cadeau individuel ». Malgré tout, cela arrive maintenant encore, je ne sais pas. Et lorsque j’en reçois, ils me sont offerts juste avec amour, avec attention. Cet amour, vous voyez, se manifeste de lui-même et vous revient comme une poésie. Cela me surprend quelquefois.

Je vais vous donner encore un exemple simple, tiré de ma propre vie, qui vous fera comprendre comment l’amour peut arranger les choses. Au début, comme à la fin, j’étais une femme au foyer, je pense. J’étais alors à Delhi et ma fille allait naître. Aussi, j’étais en train de tricoter quelque chose pour elle. J’étais assise à l’extérieur de la maison, sur la pelouse, lorsque trois personnes arrivèrent à la maison : une dame et deux messieurs.

La femme expliqua : « Je suis femme au foyer et l’un de ces hommes est mon mari. L’autre est un ami de mon mari. C’est un Musulman et nous sommes venus chez vous pour chercher un abri car nous sommes des réfugiés ». Je les ai regardés et ils m’ont paru très bien. Ils étaient très bien. Je leur ai répondu : « Très bien. S’il vous plaît, installez-vous chez moi ». Je leur ai donné une pièce à l’extérieur, où il y avait une cuisine et une salle de bain. Et, pour le monsieur, j’ai dit : « Il y a une autre pièce. Vous pouvez l’utiliser, et le mari et la femme peuvent rester ici ».
Le soir, mon frère est arrivé et il s’est mis à crier aussi haut que sa voix pouvait le lui permettre : « Qu’est-ce que tout cela ? Tu ne connais même pas ces gens ! Ils peuvent être des voleurs. Ils pourraient être ceci, ils pourraient faire cela… ». Puis mon mari est arrivé, et il s’est joint à ses récriminations parce que c’étaient deux amis (rires). Tous les hommes sont les mêmes, vous savez. Et lui de dire : « Mais, tu sais, elle ne comprend pas. Elle garde ces trois personnes ici ! Dieu seul sait qui ils sont. Ils sont des réfugiés… Elle ne sait pas si c’est un Musulman ou un Hindou, si cette femme a deux maris, un mari ! ». Ainsi, ils dirent toutes sortes de choses.

Le mâtin suivant, ils n’y pensaient plus. Je leur avais dit : « Très bien, nous les gardons juste cette nuit. Cela ira ? Nous ne pouvons pas les mettre à la porte cette nuit ! Gardons-les juste une nuit seulement ». Le lendemain matin, ils avaient oublié que ces personnes devaient partir. Les hommes sont ainsi ! En premier lieu, ils font de telles histoires, tellement d’histoires. Je leur avais donc dit : « Très bien, alors pour une seule nuit. Et ne criez plus, ils vont se sentir blessés. Laissez-les rester ».

Après une nuit, ils se sont calmés. Ils sont partis le lendemain matin pour aller travailler et ils n’avaient pas le temps. En semaine, ils sont actifs, autrement ils sont inactifs. Donc, ils sont partis. En fait, ces gens sont restés chez moi pendant un mois. La dame a obtenu un emploi et est partie avec son mari et ce Musulman.

Mais, à cette époque, il y avait une grande émeute à Delhi, une très importante émeute. En effet, il y avait eu de nombreux massacres de Sikhs et d’Hindous au Penjab, et cela se répercuta à Delhi, où l’on se mit à tuer tous les Musulmans.

Par la suite, deux ou trois Sikhs, et un ou deux Hindous sont arrivés chez moi : « On nous a dit que vous abritez un Musulman chez vous ». J’ai répondu : « Non, comment le pourrais-je ? » – « Il y a un Musulman ici et nous devons le tuer « . Je leur ai dit : « Regardez bien, je porte une si grosse tikha (point rouge sur le front). Pouvez-vous vraiment croire que je puisse avoir un Musulman dans ma maison ? ». Ils ont dû penser que j’étais une vraie Hindoue fanatique, vous savez (rires). Aussi, ils m’ont crue. Je leur ai dit : « Maintenant écoutez. Si vous voulez entrer dans ma maison, il faudra que vous passiez sur mon cadavre car je ne vous y autoriserai
pas ! ». Ils ont été assez effrayés et ils sont partis.

Ce monsieur avait tout entendu et il me dit : « Je suis étonné, comment avez-vous pu risquer votre vie ainsi ? ».
J’ai dit : « Ce n’était rien, rien ! ». Et sa vie fut sauve.

Or, ce monsieur, ce Musulman, devint un grand poète appelé Shahir Ludhiyanawi. Et cette dame devint une grande actrice. Ses rôles habituels étaient des rôles de mère. Comment s’appelait-elle ? Ah ! Achala Sachdev. Je savais ce qu’ils allaient devenir dans l’avenir, mais je n’en ai rien dit à personne.
Plus tard, je me suis dit : supposons qu’ils sachent que je suis à présent à Bombay. Ils voudraient en faire de trop et je n’ai pas de temps pour cela. Nous avions démarré un centre cinématographique pour les jeunes, afin qu’ils puissent voir quelques bons films. Mais, par la suite, ils ont transformé cela en farce. Ils ne m’ont jamais écoutée. Peu importe.

Donc, ils ont dit : « Nous devrions demander à Achala Sachdev de tenir un rôle de mère. J’ai dit : « Très bien, mais ne lui dites pas que j’ai quelque chose à voir avec cela ». Les années étaient passées, environ douze ans. Ils allèrent donc lui demander si elle acceptait le rôle. Mais elle fit des manières comme une actrice : « Non, non. Combien allez-vous me payer ? Je ne peux pas jouer sans être payée. Comment puis-je travailler gratuitement ? Il vous faudra me donner un sari, il vous faudra m’offrir tant et tant d’argent ».

Il lui ont dit : « Venez tout d’abord au ‘Murat’, au moins. Venez au Murat parce que c’est au grand Murat que vous avez fait vos débuts ». Et elle est donc venue. Et j’étais là. Elle m’a regardée, ne pouvant croire que c’était moi, après douze ans ! Et les larmes coulèrent de ses yeux. Absolument. Elle ne pouvait plus parler. Elle tomba dans mes bras et me dit : « Où étiez-vous donc ? Tout ce temps que j’ai passé à vous chercher ! ». Et elle commença à tout me décrire.

Shahir Ludhiyanawi était présent. Il dit : « Comment cette dame-là est-elle ici ? ». Ils ont répondu : « C’est son œuvre ». Tous deux s’exclamèrent : « Oh, mon Dieu ! Pourquoi ne nous l’avez-vous pas dit ? Nous donnerions notre vie pour elle ! » Et les autres étaient tout surpris de voir combien ils avaient soudainement changé. Elle ne voulait plus d’argent, plus rien : « Je veux donner de l’argent pour ce projet ».

Vous voyez donc. Je n’étais qu’une femme au foyer , une modeste maîtresse de maison (rires). Je n’avais pas vraiment de droits sur les biens de mon mari ou sur quoi que ce soit. Et avec mon frère – un autre personnage très dominateur (rires) -, tous les deux de concert, étaient tout disposés à me tuer ce soir-là avec leur mauvaise humeur et leur colère. Et pourtant, j’ai réussi à les calmer.

Et lorsque j’ai raconté tout cela à mon mari et à mon frère, ils n’en revenaient pas ! J’ai dit : « Ce sont ces mêmes personnes qui sont devenues ainsi. Et voyez le changement, à quel point ! » Alors Achala Sachdev et Shahir Ludhiyanawi ont dit : « Plus jamais nous ne dirons non à une institution charitable. C’est la dernière erreur que nous commettons ». Et toutes ces idées de gagner de l’argent, tout cela disparut définitivement. Et elle a joué bénévolement dans de nombreux films, et ce M. Ludhiyanawi a également écrit beaucoup de choses bénévolement.

Ainsi, une femme peut transformer un homme en une personnalité charitable parce qu’elle est elle-même charitable. Elle a tant de beauté, elle est une artiste. Et elle peut créer la beauté autour d’elle dans sa manière de tenir la maison, dans sa famille, dans la société, partout.

Cependant, actuellement, les femmes désirent la compétition, comme les hommes. Elles forment des associations, elles ont – comment appelez-vous cela ? – des syndicats. Elles aimeraient avoir des syndicats afin de se battre pour leurs droits.

Je suis d’accord sur le fait que certains hommes ont été extrêmement cruels, que certaines lois aussi sont extrêmement cruelles, ainsi que bien d’autres choses, et que cela doit être dénoncé. Mais il ne faut pas s’y prendre de cette manière. Il existe d’autres manières de faire évoluer les hommes qui essaient de détruire les femmes.

Car les femmes ont une très grande qualité : les ganas sont avec elles. Et Shri Ganapati (Shri Ganesha) est avec elles – il ne se mettra jamais aux côtés des hommes -, à condition qu’elles soient chastes, qu’elles n’essaient pas d’exposer leur corps, d’exhiber leur beauté et ne désirent pas exploiter tout cela.

De telles femmes sont extrêmement puissantes, extrêmement puissantes ! Et elles montrent leur valeur à beaucoup d’occasions. Par exemple, nous avons eu Zansi Chasikirani. Elle était une maîtresse de maison ordinaire. Elle a combattu les Britanniques. Ces derniers également furent surpris de sa valeur et ils dirent : « Certes, nous tenons Chasi. Mais la gloire revient à la reine (de) Chasi ».

De la même manière, nous avons eu beaucoup de Noorjaha, Ahilyabai. Nous avons eu beaucoup de femmes de grande valeur en Inde, grâce aux traditions de valeur qui y étaient instituées. Nous avons eu Padmini, Chandbibi, tant de femmes que nous pouvons citer, qui étaient de très grandes femmes et cependant des maîtresses de maison.

Ainsi, les qualités de la femme sont comme le potentiel de notre Mère la Terre ou le potentiel de tout autre énergie. Comme l’électricité possède son potentiel dans un autre endroit. Vous voyez la lumière ici. Une lumière, deux lumières, cela ne fait aucune différence. Mais c’est le potentiel qui est important.

C’est pourquoi chacune doit comprendre que nous sommes des potentiels et, pour préserver notre potentialité, nous devons avoir en nous le sens de la dignité, de l’honneur et de la droiture. Les hommes doivent respecter les femmes si elles sont ainsi.

Mais les hommes ont une autre sorte de stupidité. Car ils ne vont pas respecter une femme qui les aime, qui est chaste, qui est bonne, qui veut qu’ils deviennent collectifs, qui veut les voir donner, devenir charitables, une femme qui souhaite que Sahaja Yoga se développe et qui désire que leur mari soit heureux et joyeux, et qu’il vienne aussi dans Sahaja Yoga.

Au lieu de cela, ils courent après de stupides femmes bizarres. Qu’y a-t-il à se sentir tellement attiré par des femmes ‘bhootish’. Je me demande, pour être autant attirés, s’ils ne possédant pas des bhoots en eux.

La conséquence de ce comportement des hommes, c’est que les femmes deviennent vraiment insécurisées. Et quand elles se sentent insécurisées, le résultat est que leurs maris souffrent et les femmes souffrent. Un homme qui néglige sa femme et la traite de cette manière sera atteint en conséquence d’un cancer du sang. Et une femme qui agit de la sorte et maltraite son mari deviendra asthmatique ou souffrira d’un type très sérieux de cirrhose. Elle pourra aussi souffrir de dommages au cerveau, de paralysie ou de déshydratation complète du corps

Car le Nabhi gauche est très important. Si le Nabhi gauche est maltraité par vos courses perpétuelles, votre énervement et par votre style de vie trépidante, votre Nabhi gauche devient fiévreux, et vous pourrez développer un cancer du sang.

J’ai toujours constaté que les maris des femmes maigres sont agités. Pourquoi ? Parce que la femme est toujours en train de le faire courir de haut en bas : « Fais ceci, fais cela, tu n’as pas ramené ceci pour moi, je t’avais demandé d’apporter du Coca-Cola, tu n’as pas fait cela », comme s’il était toujours le coupable. Et l’homme devient sans cesse nerveux, nerveux. Lui a des occasions de devenir nerveux et elle le torture. Il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de joie. Il n’y a pas de bonheur.

Cette soi-disant mode d’être mince, c’est de la folie. Dieu merci, cela diminue maintenant. Cette folie de la sveltesse, qui arrive des Etats-Unis, vous rend bizarres. Les femmes doivent être des femmes stables. Elles doivent être ‘Gruhastees’. Ce qui signifie : celle qui s’établit en tant que maîtresse de maison. Elles doivent être satisfaites de leur rôle de femme au foyer. Si une femme est toujours en train de courir partout, qu’elle ne désire pas rester dans la maison, alors elle n’est pas une maîtresse de maison mais une servante.

Il y avait une femme qui était servante et qui est devenue maîtresse de maison. Mais elle ne pouvait s’empêcher de courir à droite et à gauche parce qu’elle avait été une servante. Elle n’arrivait pas à s’établir dans la maison. Maintenant, pour qui est la maison ? Elle n’est pas pour la femme seulement, ni pour son mari, ni pour les enfants, mais pour accueillir les autres ! Comme notre Mère la Terre qui répand toutes ces belles choses pour vous, afin que vous veniez, vous vous asseyez et vous en réjouissiez.

C’est aussi une chose très commune dans Sahaja Yoga qu’après le mariage, les gens se replient sur eux-mêmes et s’éloignent de Sahaja Yoga. Alors les enfants souffrent. Ils deviennent capricieux, bizarres et désobéissants, torturés. Ils ont aussi des problèmes physiques. C’est une punition. Cette punition ne vient pas de moi, mais de votre propre nature.
Supposons que vous mettiez vote main dans le feu : cela brûlera. Qui punit ? Vous vous punissez vous-même ! Donc, les enfants deviennent bizarres.

Tout cela, juste pour votre famille, votre nourriture, votre maison. L’égoïsme, s’il s’abat sur un homme, que Dieu sauve cette famille ! Si c’est une femme, cela passe. Au moins un petit peu. Mais si l’homme devient un mauvais sujet et pense : « Je devrais avoir une maison, un travail. Je devrais m’occuper de mes enfants. C’est pour ma famille ». Notre famille n’est pas composée d’un homme et d’une femme, mais l’univers entier est notre famille.

Nous ne sommes pas seuls au monde. Et si vous devenez tyranniques et que vous vous isolez, je dois vous dire une chose et vous prévenir aujourd’hui : les gens qui cherchent à vivre en reclus, un jour viendra où ils auront d’horribles maladies. Et il ne faudra pas alors accuser Sahaja Yoga. Sahaja Yoga a son propre merveilleux domaine dans le Royaume des Cieux. Mais, dans le Royaume de Dieu, vous devez être collectifs.

Mais une mauvaise épouse peut créer des problèmes parce qu’elle est (…….) (interruption de la bande). Elle créera des problèmes, formera un groupe de personnes, un groupe de femmes. Elle dominera tout le monde avec ses bhoots. Ou peut-être elle se sent consciente de son éducation ou consciente de sa position, de son argent et de toutes ces choses. Alors, elle essayera aussi de garder le mari à l’écart. De telles personnes doivent payer pour ce qu’elles ont fait et non pas parce que c’est une punition de Dieu.

Par conséquent, le Gruha Lakshmi Tattwa est très important dans Sahaja Yoga. Les personnes qui ont des problèmes après êtres venues à Sahaja Yoga sont des gens qui, pour la plupart, ont négligé leur principe de Gruha Lakshmi. Parce que, lorsque la Gruha Lakshmi s’en va, alors le coeur centre ‘catch’.

Toutes les femmes qui ont joué de tels tours doivent arrêter immédiatement car elles manquent totalement de dignité. Personne ne respecte une telle femme. Ceci est parfaitement vrai pour les femmes de leaders et pour les leaders. Etre femme de leader ou être leader est le minimum du minimum du minimum de ces soi-disant positions. La plus insignifiante. Ce que vous avez est de loin supérieur à ceci. Si vous proposez à un saint de devenir un roi, il vous répondra : « Comment ? Vous voulez mettre l’océan dans une tasse ? ». Ceci est le minimum du minimum, le plus bas du plus bas.

Ceux qui pensent que leur vie est un « dévouement », c’est une autre catégorie de gens stupides. La vie est une réjouissance, non pas un dévouement. Mais le dévouement, en lui-même, est une réjouissance. Et si vous vous polarisez uniquement sur le dévouement : « Ah ! Je me sacrifie, c’est mon ‘Tapasia' », c’en est fini ! Alors, vous finissez comme ‘tapaswini’, juste comme une chose avec la peau sur les os. Vous pourriez être utilisé pour être mis sur une croix.

Donc, dans Sahaja Yoga, tout est réjouissance. Mais, tant que vous ne possédez pas cette essence, qui permet de se réjouir de tout, ce ne peut être de la réjouissance. Si vous enlevez l’essence de la canne à sucre, ce que vous appelez le sucre d’une tige de canne à sucre, alors que reste-t-il ? De la même manière, tous ces soi-disant « service, sauveur et ‘Tapasia' », tout cela ne comporte aucune douceur en soi. Terminé.

La douceur (sweetness) est générée par les femmes.
Mais elles sont très strictes : « N’abîme pas ceci, fais attention à cela, garde cela propre ». Le mari rentre à la maison comme s’il était un criminel. Mais son rôle est d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il doit être ainsi ! C’est une très bonne chose, d’une certaine façon. En fait, c’est bien qu’il ne sache rien faire. C’est même mieux pour vous.

C’était la première fois que j’ai demandé à mon mari de m’acheter un appareil photo et vous avez vu le résultat le soir, ce qu’il a dit. C’était inattendu. Et ce n’était jamais arrivé dans ma vie. Il m’a demandé : « Dis-moi ce que tu désires ». C’était la première fois que j’ai dit quelque chose. Et voyez le résultat. Car je ne lui ai jamais de ma vie demandé quoi que ce soit.
Donc, une telle femme doit être satisfaite avec elle-même, satisfaite à l’intérieur d’elle-même parce qu’elle doit donner. La personne qui doit donner, comment peut-elle exiger ? Elle doit donner l’amour parce elle est l’amour. Elle doit rendre service, elle doit donner ce qu’elle possède, elle doit apaiser. Quelle responsabilité, je vous le dis ! Quelle responsabilité ! Plus grande que celle d’un premier ministre et plus que celle d’un roi ou de quiconque. Telle est la responsabilité d’une femme et elle devrait être fière qu’une telle responsabilité lui soit venue.

Une maîtresse de maison a bien plus de responsabilités qu’un leader de Sahaja Yoga. Mais les femmes des leaders peuvent être horribles. Parce qu’elles s’imaginent être devenues leaders. Ceci est le minimum du minimum. C’est, ainsi je l’ai déjà dit, comme si l’océan était mis dans une tasse. Et leur conduite devient si bizarre et si absurde ! J’en suis surprise.

J’ai été mariée dans une famille où nous étions 100 personnes à vivre ensemble. Et chacun d’eux m’adoraient. Si j’allais quelque part dans Locknow, chacun d’eux venaient de toutes parts pour me voir. Mais lorsque mon mari sortait, personne ne venait le voir. « Personne ne vient me voir ». Il se plaignait toujours. Et c’est lui qui fait partie de cette famille. Moi pas, et tout le monde venait me voir et pas lui. Si je ne leur avais pas donné tout ce qu’ils voulaient, ils ne seraient pas venus vers moi.

Donc, les femmes sont celles qui préservent. Elles sont les protectrices des autres. Elles n’ont pas à conserver de choses pour elles. Il y a beaucoup de femmes stupides parmi nous, je vous le dis, beaucoup de femmes stupides. Nous les appelons ‘budhus’ en hindi, des ‘budhus’ parce qu’elles ne savent pas quels pouvoirs elles ont. Elles ne savent pas quelles sont leurs responsabilités. Je suis un exemple pour elles.

Et un très grand problème pour moi, c’est que je pense que pratiquement 60 % des leaders ont des femmes horribles, je dois le dire, horribles. Et Sahaja Yoga est stoppé par elles. Elles ne peuvent pas vivre en ashram, elles ont leur propre nourriture, leurs maris doivent vérifier qu’elles ont bien leur propre nourriture. Alors qu’elles doivent nourrir tout le monde et s’occuper de tout le monde. Elles ne devraient manger qu’en dernier. Tout le monde doit avoir un lit, elles doivent s’assurer que tout le monde est endormi, elles doivent border les enfants dans leur lit et, seulement après, elles peuvent aller se coucher.

Et bien non ! Elles s’installent et deviennent comme des mini-Mataji, parfois même plus importantes que Mataji : « Donne-moi ceci, apporte-moi cela, fais ci, fais ça, etc. ». La plupart d’entre elles ne savent pas cuisiner. Toutes les femmes de leaders doivent cuisiner et apprendre la cuisine. Ceci est une obligation dès maintenant. Elles doivent cuisiner, et avec le cœur. Elles devraient être capables de cuisiner et de donner avec amour aux autres. C’est le minimum Anapurna.

Et les maris ne devraient pas trouver de fautes, ne pas les critiquer. Au début, c’est possible qu’elles se trompent. Il faut alors les encourager. Il faut encourager leurs qualités, ce qu’il y a de bon et d’agréable en elles.

J’ai aussi vu des femmes très bonnes qui mènent des vies très actives dans Sahaja Yoga et qui, après le mariage, sont perdues. Leurs maris, supposés être des Sahaja yogis, se sont également égarés. Parfois, elles apparaissent. De temps en temps, quand je viens, elles sont présentes. Sinon, elles ne viennent pas.

Aujourd’hui, alors que je discutais avec Arnaud, il m’a dit qu’il y en avaient ici tant qui sont ainsi. Cela signifie que quelque chose ne va pas avec les maris, puisqu’avant le mariage, elles étaient meilleures.

Le principe de Gruha Lakshmi en nous est si important pour être ensemble, pour grandir ensemble, pour sentir la collectivité et, à chaque instant, l’unité qu’il y a en nous tous.

Hier, je vous ai dit que je vous parlerai des ragas. ‘Ra’ est l’énergie, et ‘ga’ en sanskrit signifie ‘gagepi’, qui veut dire : qui pénètre, qui se meut dans tout. C’est une qualité de l’éther. Quand nous transformons quoi que ce soit en éther, nous pouvons le percevoir partout. Donc, le raga est l’énergie qui va dans l’éther et qui touche notre Esprit. C’est cela, le raga. Et ces ragas sont, je dirais, comme des maîtresses de maison.

Supposez que vous vous teniez près d’une fanfare militaire. Vous en aurez assez : gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite. Mais un raga est une très belle mélodie, car c’est une chose mélodieuse. Cette mélodie elle-même inspire la beauté. De même, la façon dont la femme au foyer décore sa maison, adoucit et apaise son entourage et rend chacun heureux en s’occupant de tous, permet à tout le monde de savoir qu’elle se tient là.

Imaginez que vous invitiez, dans le ‘style moderne’, des gens pour l’anniversaire de votre enfant et que vous coupiez le gâteau la première, car vous êtes la maîtresse de maison. A quoi cela ressemblera-t-il ? C’est à ce point-là ridicule, je vous l’assure. La manière dont la maîtresse de maison se met toujours en avant, pour précéder tout le monde, est ridicule. Elles doivent rester en arrière parce que notre rôle est de s’occuper de tout le monde.

Et un raga est ainsi : il supprime toutes vos tensions. Supposez que quelqu’un soit nerveux et soucieux, en revenant de son travail. Faites-lui écouter un raga. Cela l’apaisera. Le raga vous stabilise.
Par exemple, des gens rentrent chez eux, et après cinq jours passés même pas dans un hôtel, mais dans une sorte de tente, eh bien, le sixième jour, ils vont partir au bord de la mer ou bien ils séjourneront à l’hôtel. Personne ne désire rester dans la maison ! Parce que le principe de Gruha Lakshmi n’existe pas entre eux.

Ecoutez les ragas nécessitent de la stabilité. Tant que vous n’êtes pas stables, vous ne pouvez pas apprécier les ragas. Imaginez quelqu’un qui écoute un raga alors qu’il se trouve dans un état de nervosité…

Par conséquent, chacun doit se stabiliser, et cet établissement est le travail d’une femme qui est une maîtresse de maison. Et l’homme doit agir et se stabiliser aussi.

Je vous ai plusieurs fois dit comment le Nabhi gauche se détériore beaucoup plus dans ces temps modernes. De nombreux enfants naissent de femmes qui sont nerveuses. Est-ce ainsi qu’une épouse se comporte ? Autrefois, en Inde, le mari se levait, prenait son bain et sa femme ne se trouvait pas constamment avec lui : elle lui préparait à manger, elle s’occupait des enfants.

Etre collé constamment à son mari conduit à l’ennui. Le mari finit par se lasser, la femme aussi en a assez, alors ils divorcent. Vous devez avoir d’autres centres d’intérêt, comme de prendre soin des enfants, de la maison, de Sahaja Yoga, de choses comme cela.

Alors, lorsque le mari revient du bain, il s’assoit. En Inde, il s’assoit par terre. A présent, nous nous asseyons à table. Très bien. Au moins, asseyez-vous à table, ou plutôt sur une chaise. Alors, à ce moment-là, l’épouse ne dit pas à son mari : »Pourquoi as-tu fait comme ceci » ou « cette femme se querellait,… » ou encore  » j’ai rencontré une autre femme et elle m’a dit que tu es comme ceci et comme cela ». Non, elle se dit : « Laissons-le prendre tranquillement son repas ».

C’est pour cela qu’en Inde, quand le mari se met en colère, il ne mange pas à la maison ou il lave ses sous-vêtements lui-même. C’est ainsi qu’ils montrent leur humeur.

Ensuite, la femme évente son mari doucement et lui dit des choses agréables : « Aujourd’hui, tu sais quoi ? Mon fils s’est levé et il a dit ‘j’aime mon père très fort' ». Alors le mari lui demande : « Vraiment ? ». La femme répond : « Oui, oui, il l’a dit ». Bien sûr, le mari sait qu’elle dit des mensonges.

Mais elle lui dit cependant des choses très agréables, telles que : « Oh, je pense que ta mère va mieux maintenant. Ce serait une bonne idée que j’aille lui rendre visite et que je m’occupe d’elle. Et ta soeur va venir ici. Je pense que j’irai lui acheter un sari ». Elle lui dit toutes ces gentilles choses, des choses agréables.

Alors, il mangera sa nourriture tranquillement et, ensuite, il ira se laver les mains. Puis il partira dans son char à bœufs, et non pas dans une voiture, avec tous ces embouteillages… Maintenant, le char à boeufs, c’est dépassé. L’amusement (fun), c’est dépassé.

Vous devez aller très vite. La vie est rapide maintenant. Comme je vous l’ai déjà dit, à la périphérie d’une roue s’exerce la vitesse et non pas à son axe. Par conséquent, les Sahaja yogis se doivent de se situer dans l’axe. Et ainsi, le mari et l’épouse, qui sont les côtés gauche et droit d’un chariot, doivent être dans l’axe. Et le côté gauche est le côté gauche, et le côté droit est le côté droit.

Les femmes prennent toujours plus de temps pour s’apprêter. Cela n’est pas mon cas. Je prends moins de temps que mon mari, beaucoup moins de temps que lui. Mais normalement, ceci est donc l’habitude des femmes. Le mieux, c’est de l’oublier. Les femmes ont leurs propres habitudes. Les femmes resteront des femmes, les hommes resteront des hommes.

Les hommes doivent regarder dix fois leurs montres. Les femmes la regarderont une fois. Ou alors, elles auront perdu la leur ou celle-ci ne fonctionnera plus. C’est ainsi si elles sont de vraies femmes. Elles ne sont pas nerveuses comme les hommes. Elles sont d’un type différent. Mais ce sont des femmes et vous êtes des hommes.

Et Dieu a créé des hommes et des femmes. S’il avait dû y avoir un seul sexe, Il aurait créé un seul sexe ! Il ne l’a pas fait ! Donc, vous devez tous accepter le sexe dans lequel vous avez pris naissance, et ce, avec grâce, beauté et dignité. Chacun de vous, les hommes comme les femmes. Et vous devez savoir que c’est la responsabilité des femmes.

En Inde, nous avons cela. Ainsi, j’ai été mariée dans une famille très orthodoxe, au sein de laquelle les femmes couvraient même leur visage. Et, un jour, le percepteur, un des amis de mon mari, dit au plus âgé de mes beaux-frères : « Pourquoi l’épouse de mon ami ne viendrait-elle pas me rendre visite ? » Il répondit : « Bien sûr, pourquoi pas ». Alors, afin que cela me fut plus facile, il partit de son bureau et il disparut dans une autre ville. Et il dit à sa femme : « Vois bien qu’elle y aille et rencontre le percepteur ». Constatez combien ceci était beau ! Et je n’ai jamais pensé qu’il me dominait car, après tout, c’était le système de cette famille. Très bien. Cela était très bien !

Mais pour atteindre cela, ce dont vous avez besoin, c’est d’une intelligence pure. Si le mari est un idiot, il fera régresser sa femme. Si la femme est idiote, c’est elle qui descendra le mari. Si la femme est très astucieuse, qu’elle sait bien parler, et qu’elle sait comment impressionner les gens, cela ne signifie pas qu’elle soit très intelligente.

Pour moi, ce que l’on peut appeler la plus intelligente des personnes est celle qui cherche à atteindre la bienveillance, l’ascension et le but ultime. Cette personne est la plus sensible et la plus intelligente. Toutes les autres formes d’intelligence sont ‘Avidya’, sont inutiles.

A ce sujet, je pense que je peux écrire un livre. Par conséquent, laissons donc cela aux livres et, aujourd’hui, accomplissons le Puja.

Que Dieu vous bénisse.

Des questions ? (Rires. Il n’y en a pas).

Cela veut dire que je vais dépenser de l’argent. J’ignore si j’en aurai la possibilité. Je ne sais pas quand je pourrai le faire. J’aime dépenser de l’argent. Tout le monde devrait aimer faire des dépenses. C’est pour cela que l’argent est fait. Chacun doit donner aux autres, vous savez. Pourquoi la matière est-elle là ? La matière sert à être offerte aux autres, juste pour se réjouir de donner aux autres. C’est si réjouissant de donner des choses aux autres. Très bien.