Shri Virata Puja. Melbourne (Australie), 10 Avril 1991.
ETVD: 2016-0408
Traduction française approuvée. Ver 10/11/2016.
A cause des distances, et aussi que nous n’avions pas d’ashram à Melbourne pendant tout ce temps, J’ai remarqué que la collectivité n’est pas encore correctement tissée ici. Et donc Je pense que le mieux aujourd’hui est de vénérer le Virat.
Le Virat est le Père Primordial, on peut dire, ou Celui qui est dans notre cerveau, qui agit pour notre collectivité. Lorsque la Kundalini S’élève, finalement Elle finit par traverser la zone de la fontanelle. Avant d’y entrer, Elle entre dans le Sahasrara. Le Sahasrara est cette région qui est entourée de mille nerfs, et en termes médicaux on l’appelle aire limbique.
En fait, ces mille nerfs sont tous connectés aux seize nerfs importants du Vishuddhi. C’est pour cela qu’on dit que Shrī Krishna avait seize mille épouses, c’est-à-dire qu’Il avait tous Ses pouvoirs en tant qu’épouses, et Moi J’ai tous Mes pouvoirs en tant que Mes enfants.
Donc, lorsque que nous progressons dans notre ascension spirituelle, dans notre dhyana, nous devons aller dans notre Sahasrara. Si le Sahasrara n’était pas ouvert, nous n’aurions pas pu donner cette Réalisation en masse.
Et comme il est connecté, la collectivité est si connectée avec le Sahaja Yoga d’aujourd’hui.
Avant cela, cela n’allait que jusqu’au Chakra de l’Agnya, mais lorsque cela atteint le Sahasrara, cela illumine tous les nerfs, et tous ces nerfs ressemblent à des flammes très silencieuses, aux magnifiques couleurs de l’arc-en-ciel. Leur apparence est si apaisante et si belle qu’il n’y a pas dans le monde entier de meilleure vision, Je pense, que des êtres humains puissent voir.
Donc, lorsque ce Sahasrara a été ouvert, et nous célébrerons bientôt ce Puja, comme vous le savez, à Rome. Avant cela, cela devait passer par le collectif, c’est-à-dire que Je devais porter Mon attention sur le collectif. Je devais voir les gens, leurs différents problèmes, les permutations et combinaisons par lesquelles ils souffrent tous. Elles peuvent toutes être ramenées aux sept notes majeures, on peut dire, mais elles se divisent aussi en vingt-et-un: avec une à gauche, une à droite et une au centre. Donc, nous avons en tout vingt-et-un véritables problèmes de base, fondamentaux, en nous, que nous devons résoudre.
Nous avons – au début de Sahaja Yoga, J’ai essayé seulement de guérir les gens de leurs problèmes physiques, mentaux, familiaux, financiers. Toutes sortes de problèmes ont été résolus dans Sahaja Yoga, et nous avons eu quelques… incidents importants entre temps.Comme vous le savez, lorsqu’ils sont arrivés à l’Agnya, ils ont commencé à prendre le contrôle sur tout l’environnement, par une forme d’autorité qui n’était pas une autorité divine.
En conséquence, beaucoup de gens sont sortis à l’Agnya, mais ceux qui sont parvenus au Sahasrara doivent comprendre que la collectivité est la base de votre ascension spirituelle. Si vous n’êtes pas collectif, si vous ne venez pas au centre [Sahaj], si vous ne vous rencontrez les uns les autres, alors vous êtes comme un ongle qui a été coupé du doigt et le Divin n’a rien à faire avec vous – vous êtes en dehors de l’arbre, de même que les fleurs qui ont été coupées de l’arbre peuvent survivre un moment, pas de doute, mais après quelque temps, elles sont mortes et fanées. Donc, il est important pour vous tous de comprendre que si cette collectivité n’est pas établie dans Sahaja Yoga, Sahaja Yoga dépérira.
Je vais maintenant aller aux Etats-Unis, où le sens collectif doit vraiment avoir sa dimension maximum, mais ce n’est pas le cas. Il y a tant de problèmes dans la collectivité en Amérique, mais pourtant Je dirais qu’ils se rendent compte d’une chose, c’est qu’ils doivent être très collectifs. Leurs problèmes sont – par exemple, il y a très peu de gens qui sont Sahaja Yogis là-bas, mais entre eux ils comprennent leur responsabilité. Ils travaillent tous très dur. Ils répandent Sahaja Yoga. Maintenant, vous voyez, ils ont lancé là-bas ce magazine “Divine Cool Breeze”. Il y a tant d’activités qu’ils font aux Etats-Unis avec un si petit nombre de gens qu’il est incroyable de voir comment ils gèrent toutes ces choses. Et ils le font vraiment magnifiquement, car ils se sentent reliés ensemble ; ils sont si éloignés, de Honolulu à New York, il y a une si grande distance. Mais il y a une telle compréhension, un tel amour et un tel sens des responsabilités. Comme ils sont un petit nombre, ils se sentent extrêmement responsables : “Nous devons être absolument collectifs – pas question d’avoir des groupes.”
Même si quelqu’un fait des erreurs ou autre chose, ils n’en parlent jamais à personne d’autre, mais seulement à Moi. Ils n’en discutent jamais entre eux, ils ne disent jamais de mal les uns des autres. Ils ne forment jamais de groupes.
Les enfants dehors qui sont… ils peuvent juste entrer ici. Il y a de la place. Pouvez-vous vous déplacer un peu sur la moitié… là-bas ? Faites-leur juste de la place à côté de vous. Approchez.
[Marathi: Venez devant. Baba, venez vers l’avant autant que vous voulez, venez vous asseoir de ce côté-ci. Eh, Hari, prenez-le ici. Venez devant. Baba, poussez-les un peu.]
Les enfants peuvent s’asseoir devant. Ils n’occupent pas beaucoup de place. Les enfants peuvent même s’asseoir sur vos genoux.
[Marathi: Combien de gens y a-t-il dehors?]
Pouvez-vous vous déplacer? Vous pouvez faire un espace entre les… Oui!
En fait, c’est une question de collectivité.
Amenez les enfants en haut ici. Tous les enfants peuvent venir autour. Ils peuvent M’aider pour le Puja. Ils sont très bons pour aider. Oui.
[Marathi: Nous pouvons les allumer après, nous n’en avons pas besoin maintenant.]
Oui, oui, approchez. Les pauvres enfants étaient restés dehors. Pouvez-vous imaginer?
[Marathi: Venez, venez!]
Asseyez-vous, asseyez-vous, asseyez-vous.
[Marathi: Faites attention, faites attention; éteignez-les.]
Asseyez-vous, asseyez-vous, asseyez-vous. Ici, asseyez-vous. Maintenant… Approchez, approchez, venez ici, venez ici.
[Marathi: On peut faire de la place spontanément, nous avons simplement besoin d’avoir un grand cœur.]
Maintenant, qui reste-t-il dehors?… Y a-t-il des petits enfants?
[Yogi: Juste les très petits enfants. Juste les bébés.]
Approchez, approchez. Je pense que si vous pouviez juste vous asseoir un peu… pas avec un si grand asana , un asana un peu plus petit, les gens peuvent venir. Allez-y et Je pense qu’il est important d’ouvrir une fenêtre.
[Marathi: Ouvrez la fenêtre!]
Oui, il y a de la place. S’il y a trois caméras, alors comment peut-il y avoir de la place? Je pense que nous pourrions avoir une seule caméra là et ils pourront s’asseoir à l’intérieur. Bien. Bien. Vous devriez tous vous asseoir avec un genou levé comme cela, pour qu’il y ait plus de place. Comme Baba Mama.
[Marathi: Asseyez-vous avec un genou relevé. Comme ceci, tout ira bien.]
Mettez-le sur les genoux de Chhaya.
Ne vous étalez pas. Ramenez un peu une jambe comme cela dessus. Oui, une droite, une comme ceci. C’est même plus facile de s’asseoir ainsi. Plus facile de s’asseoir.]
En fait, voilà le sens de la collectivité, comme c’est une petite salle – cela ne fait rien – nous sommes tous ensemble, et nous allons les faire tous entrer, parce que vous ne pourrez pas vous réjouir tant que vous n’êtes pas tous ensemble.
Maintenant tout le monde doit rester tranquille, d’accord, les enfants? Vous tous, hein? Sinon ils vous demanderont encore de sortir.
Alors maintenant, voyons si nous manquons de sens collectif. Il y en a une compréhension très pratique et terre-à-terre. D’abord, vous devez savoir que, sans collectivité, nous ne pouvons exister. De même que le corps doit être en connexion avec le cerveau, de la même manière, sans collectivité, Sahaja Yoga ne peut pas exister. Une fois que vous comprenez cela, alors vous devez travailler pour que la collectivité soit pleinement établie, à l’intérieur et à l’extérieur. C’est davantage à l’intérieur que vous devez l’établir qu’à l’extérieur. Tout ce que vous avez en vous se manifeste à l’extérieur.
Maintenant comment l’établissons-nous à l’intérieur de nous?
Tout d’abord, nous devons comprendre que maintenant nous formons tous une famille. Gyaneshwari a dit: “Techi Soyarik hoti.”
[Qui pleure là? Bien. Emmenez-la dehors.]
[Marathi: Laissez-la partir. Elle se rappelle sa mère.] Bien.
Donc la première chose est qu’en nous, nous devons voir par introspection, en faisant notre introspection, ce que nous faisons contre la collectivité dans notre mental. Comment fonctionne notre mental.
Je ne sais pas quelle chose vient d’abord dans le mental humain à propos d’une autre personne. Mais voici la première chose: c’est votre véritable famille et personne d’autre n’est votre famille. Ces enfants sont vos enfants, ces hommes sont vos frères, et ces dames sont vos sœurs, et nous formons une seule grande famille ensemble. Nous sommes partie intégrante d’un seul corps, et cette main-ci ne peut pas frapper l’autre main. Grâce à Dieu, elle ne pense pas, sinon comme les êtres humains, elles pourraient commencer à critiquer l’autre main, mais elles ne le font pas, parce qu’elles sont connectées à une seule activité cérébrale.
Donc, voici la première chose qu’il faut comprendre: n’essayez pas de voir les défauts d’une autre personne, mais les qualités de cette personne. C’est cela qui vous aidera véritablement le plus.
Par exemple en Inde, vous voyez, Je ne sais pas, c’est peut-être pareil ici, si vous… s’ils font votre connaissance, supposons, immédiatement, ils découvriront: “En fait, quel avantage pouvons-nous retirer de cette personne?” Si quelqu’un est le frère d’un ministre, immédiatement ils aborderont ce frère de ministre: “Ferez-vous cette chose-ci pour moi?” Ensuite si quelqu’un dit: “Je suis Untel…” Immédiatement les gens penseront: “Ah, mais alors, quelle combine pouvons-nous obtenir par cette personne?” De la même façon, vous pouvez aller un peu plus loin dans la langue de Sahaja Yoga. Dès que vous faites la connaissance de quelqu’un, vous ne devriez pas penser: “Quelles affaires puis-je faire avec lui?” Je l’ai remarqué, immédiatement, si quelqu’un a de l’argent, les gens lui sautent dessus: “Allez, faisons des affaires ensemble,” même dans Sahaja Yoga. Ou bien s’il y a quelque chose comme cela, immédiatement ils commencent à utiliser cette personne à leur avantage.
Au contraire, ce que vous devez faire, dès que vous faites la connaissance de quelqu’un, alors vous devez penser: “Quelles qualités a-t-il? Comment puis-je intégrer ces qualités en moi?” Parce que nous sommes ici pour nous enrichir spirituellement, alors vous devez penser avant tout à cette chose: “Que puis-je faire pour établir les qualités de cette personne en moi?”
Alors vous regarderez les qualités de cette personne, au lieu de regarder ses défauts, parce que des défauts ne vont pas du tout vous nourrir. Egalement, si quelqu’un a des défauts, pas besoin d’y réfléchir vous-même, parce que si vous commencez à y réfléchir, ils ne vont pas s’améliorer, c’est le problème de l’autre personne. La meilleure chose est de regarder l’autre personne avec adoration et compréhension, avec amour: “Il est l’un des nôtres, quelle qualité puis-je utiliser?” En fait, si J’ai une main, Je n’ai pas à y penser, parce que nous sommes programmés ainsi. Si Je dois tenir ceci, automatiquement J’utilise Ma main, pas Mes pieds, Je sais que Mes mains vont le faire. Mais lorsque Je dois marcher, Je ne marche pas avec Mes mains, car Je sais que ce sont Mes pieds qui doivent marcher. De la même façon, vous devez savoir quel Sahaja Yogi vous aidera à vous nourrir. Immédiatement, votre mental deviendra très clair.
Par exemple maintenant, J’ai vu un garçon en Nouvelle-Zélande qui était véritablement sur le point de mourir, et lorsqu’il est revenu, J’ai remarqué que l’attitude des gens envers lui n’était pas gentille, comme elle aurait dû l’être. Mais c’est pour vous la meilleure chance de voir comment vous pouvez mettre en pratique votre compassion. Nous parlons de compassion, de compassion. Maintenant voyons comment nous pouvons mettre en pratique notre compassion alors que ce garçon est si malade.
Au contraire, tout le monde était dur avec lui, lui faisait des réflexions, faisait des choses de ce genre. Comme nous devons avoir de la compassion, en fait Mère a dit que nous devons avoir de la compassion, eh bien, maintenant, où avons-nous mis notre compassion, sur les murs? Où utilisons-nous notre compassion? Où utilisons-nous notre compassion?
Donc Sahaja Yoga doit être mis en pratique, cela ne veut pas dire vous asseoir avec Ma photo tout le temps, ce n’est pas cela que ça signifie. Cela veut dire que vous pratiquez la compassion; vous la mettez en pratique. Ensuite vous devez mettre en pratique l’amour.
Maintenant, comment mettez-vous en pratique l’amour des autres?
Si vous aimez quelqu’un, que faites-vous? Vous essayez de lui faire plaisir. De petites choses peuvent rendre les gens très heureux. Je sais, vous essayez tous de Me faire beaucoup plaisir, vous M’offrez des cadeaux, vous trouvez des choses qui sont bonnes pour Moi, vous faites tout votre possible, vous achetez de belles fleurs pour Moi, de belles choses pour Me faire plaisir. Je suis trop contente, Je dois vous le dire. Mais Je suis plus heureuse, bien plus contente si vous comprenez la collectivité et essayez de vous faire plaisir les uns les autres. Ce qui Me fait le plus plaisir, c’est qu’une personne ait davantage l’attention sur le fait de faire plaisir aux autres.
Dès que vous déciderez que vous devez faire plaisir aux autres, votre langue deviendra différente. Elle deviendra bien plus douce. Cette langue qui était comme une paire de ciseaux devient une magnifique chose faite de miel. Alors vous parlez peu, mais vous déversez vraiment du miel sur l’autre personne, et cette personne s’en réjouit vraiment.
Alors, en fait, cet amour, où le mettez-vous en pratique? Posez-vous la question: “Où mets-je cet amour en pratique? Qu’est-ce que j’aime?” Nous aimons notre maison, nos photos, nos décorations, tout cela, mais: “Est-ce que je mets en pratique cet amour envers mon épouse, ou mon mari, ou envers d’autres Sahaja Yogis?”
Dans notre culture Sahaj, nous devons mettre en pratique la compassion et l’amour, et troisièmement nous devons pratiquer la patience. Je sais, certains enfants sont peut-être un peu trop espiègles, et certains le sont moins. Certaines personnes sont peut-être très bavardes. Parfois elles Me donnent vraiment mal à la tête aussi; elles n’arrêtent pas de parler, parler, parler, parler, c’en est trop! Parfois Je pense que c’est bon, car c’est un repos pour Ma langue c’est une façon de voir! L’autre façon de voir, c’est simplement de déconnecter votre mental: laissez la personne parler, sortir tout ce qu’elle veut. Une fois qu’elle en a fini et qu’elle est épuisée, alors elle ne vous dérangera plus beaucoup et également elle sera contente que quelqu’un ait écouté ses bavardages.
Donc il faut de la patience, et cette patience est nécessaire de telle sorte que les gens voient votre patience. Hier par exemple, J’étais assise pendant, Je crois, environ trois heures à serrer la main à toutes sortes de personnes avec toutes sortes de problèmes, et la personne qui est venue la dernière M’a dit: “En voyant Votre patience, je développe ma propre patience.”
Et l’amour vous donne de la patience. Cet amour-là vous nourrit. Je vous le dis, c’est une méthode tout à fait pratique: ici, Je n’ai pas mentionné: “Faites confiance à Dieu!”, Je vous dis simplement: “Faites confiance à vous-même!”, tout à fait terre-à-terre, car nous parlons de votre mental.
En fait, nous avons répété que nous devons pardonner à tout le monde, mais nous ne le mettons pas en pratique. De toutes petites choses, comme des gens fous, nous nous en souvenons. Je veux dire, J’ai entendu dire que seul le serpent a cette capacité de se rappeler que quelqu’un lui a fait mal, mais ici Je M’aperçois que les êtres humains n’en ont pas moins cette capacité. Tout ce qui s’est passé il y a treize ans, il y a quinze ans, ils se rappellent tout – la moindre chose, tout ce qui les a blessés. Mais combien ils ont blessé les autres, ils ne s’en souviennent pas. Combien ils ont été méchants envers les autres, ils ne s’en souviennent pas, car c’est un mental humain, qui a de l’ego. Il peut continuer à blesser les autres, il ne ressent rien, et le super-ego n’arrête pas de recevoir tous ces coups et de toujours s’en plaindre.
Donc c’est à vous de réaliser que c’est vous qui brisez la collectivité.
Tout d’abord, nous avons eu ici des leaders horribles, c’est pour cela que notre collectivité était très faible. Mais maintenant, nous avons des gens plus sérieux, des gens meilleurs.
Egalement pour Melbourne, J’avais l’intention de trouver quelqu’un de plus âgé comme leader, car Je pense que Greg est surchargé de responsabilités. Alors J’ai pensé à Henshaw , Je le lui ai proposé et il a accepté. Donc, maintenant à Melbourne, nous aurons quelqu’un qui demeure à l’Ashram, qui est retraité, qui s’occupera de vous, il fera tout ce qui est possible pour s’occuper de la collectivité de Melbourne. Mais vous devez savoir que J’ai une connexion avec vous à travers votre leader. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas vous connecter à Moi. Par exemple, supposons qu’il y ait une épingle et que vous Me piquiez, immédiatement Ma main se retirera – c’est-à-dire qu’il y a une action réflexe également, mais presque tout est transmis au cerveau. De la même manière, tout devrait être transmis au cerveau. Mais si, dès le tout début, vous développez une sorte d’attitude critique à l’égard de votre leader, alors tout devient très difficile – pour le leader comme pour vous.
D’abord, vous ne devriez pas critiquer.
N’utilisez pas votre cerveau pour les critiques, la critique est déjà bien trop présente en Occident. Je veux dire, ils ont maintenant des techniques pour la critique. Tout l’art est anéanti à cause des critiques. Les artistes craignent de dévoiler leurs peintures, d’exposer leurs créations, parce qu’ils seront critiqués. En fait, la seule chose qui reste, ce sont les critiques, les critiques, et encore les critiques. Et les critiques critiquent d’autres critiques, c’est tout! Il n’y a aucune créativité, rien!
Alors, essayez d’apprécier chaque chose. Les enfants font des dessins, des peintures, de toute façon. Ils dessinent parfois Mon visage, c’est très curieux . lorsqu’ils dessinent – pas les enfants, même les adultes! Peu importe, Je l’apprécie: “C’est très bien, merveilleux, très joli!”, pour encourager cette personne.
Donc, la critique devrait sortir de notre mental, et l’appréciation doit être mise en pratique: apprécier les enfants des autres, apprécier les autres, c’est très important. Mais cela ne signifie pas apprécier tous les autres, tout en tourmentant votre femme ou tourmentant votre mari – cela aussi, c’est un déséquilibre. Votre première responsabilité est votre famille, mais vous devriez apprécier les autres, et cela devient possible lorsque vous n’avez de jalousie envers personne. Cette jalousie, Je ne sais pas d’où elle vient, donc Je ne connais pas cette capacité de jalousie, ni pourquoi elle existe.
Alors, si vous avez de la jalousie, vous devez l’utiliser pour une cause juste, et cette cause juste c’est que vous soyez jaloux d’une personne qui est plus élevée spirituellement que vous. Et alors vous la mettez en pratique pour devenir meilleur. Si la jalousie sert à la compétition, alors mesurez-vous à la personne qui a plus de compassion, plus d’amour, plus d’esprit de sacrifice, plus de patience. Alors cette compétition devient une compétition très saine, et la collectivité s’en nourrit pleinement.
En fait, essayez de ressentir que vous êtes tous partie intégrante d’une même personnalité. Essayez de comprendre cela et de le pratiquer. Cela vous aidera beaucoup. De petites choses comme acheter un petit cadeau pour quelqu’un. En voyant quelque chose: “Oh, cela sera très bien pour telle personne.”
Nous avons officiellement décidé que les hommes ne devraient pas faire de cadeaux aux femmes et inversement, mais si c’est votre soeur, votre sœur rakhi, vous pouvez lui faire un cadeau, et la sœur rakhi peut en offrir à son frère rakhi. Mais, sinon, il ne faut pas le faire.
Nous avons décidé cela car J’ai vu que cela crée des problèmes. Cela ne signifie pas haïr les femmes ou haïr les hommes. Mais il faut garder une certaine distance pour la pureté. Tant que vous n’êtes pas devenus totalement innocents, il vaut mieux maintenir cette distance. Cette pureté doit être pratiquée, et dans la pratique de la pureté: essayez de développer vos sentiments d’innocence envers les autres. A travers l’innocence, tout arrive, tout vous est donné. Si vous êtes innocent, vous deviendrez immédiatement un très bon Sahaja Yogi. Mais cela comporte tant de facettes. Par exemple, l’autre jour, il y avait une petite fille qui se battait pour avoir une sorte de friandise, pendant qu’on distribuait les prasads. Alors Je lui ai donné l’un des petits plats disant: “Tu le distribues!” Immédiatement, elle a oublié ce qu’elle voulait, elle a commencé à distribuer très gentiment des prasads à tout le monde avec ses toutes petites mains, de façon très mignonne. Donc ceci doit être pratiqué dès l’enfance. A vos enfants, vous devez leur expliquer: “Allez, faisons cela distribue ceci aux gens, va leur mettre du kumkum sur le front.” Ils ne le font peut-être pas très bien, mais cela n’a pas d’importance. Ils apprendront comment rencontrer les autres, comment leur parler, comment être avec les autres.
En fait, le pire ennemi de la collectivité, c’est l’agressivité. Certaines personnes sont fondamentalement agressives, leur manière de parler est extrêmement agressive, leur façon de dire les choses est agressive. Cela peut venir de n’importe quoi, peut-être sont-ils mieux éduqués, peut-être viennent-ils d’une famille très agressive, peut-être ont-ils une sorte de complexe de supériorité, un complexe d’infériorité, ou un problème d’insécurité, ou encore, peut-être sont-ils possédés.
Ils essayent de dominer et de montrer aux gens leurs très forts sentiments de supériorité. Ils sont peut-être inférieurs. Ce n’est pas nécessaire, mais ils le font et c’est quelque chose qu’il faut refréner. Donc, ce que vous devez mettre en pratique ici, c’est l’humilité. Essayez d’être humble.
Il y avait une blague de ce genre: un homme montait l’escalier et un autre descendait. Alors l’homme qui montait dit à l’autre: “Laissez-moi passer, s’il vous plaît!” L’autre répondit : “Je ne m’écarte pas pour des imbéciles!” La personne qui montait répondit: “Moi, si!” et il s’écarta [pour le laisser passer].
C’est ainsi que fonctionne l’humilité. Vous devez être humble dans votre approche des autres. Je veux dire, la langue anglaise est extérieurement très humble. Par exemple, vous devez dire: “S’il vous plaît,” vous devez dire: “Merci” dix fois. “S’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît. Merci, merci, merci.” Mais cela ne vient pas du fond du cœur. Par exemple, si quelqu’un ne dit pas: “Merci”, l’autre personne peut même le frapper. “Pourquoi ne m’avez-vous pas dit merci?” Cela, ce n’est pas de l’humilité. L’humilité, c’est ne jamais essayer d’agresser les autres. Et si les autres sont agressifs, acceptez-le comme un enfantillage, une chose stupide, une chose ridicule, qui n’a aucun sens: comme vous êtes si puissant, vous pouvez le supporter.
Voilà l’humilité que vous devez pratiquer. Et si vous développez toutes ces qualités, vous serez vraiment surpris de voir que vous perdrez tout votre égoïsme. Votre égoïsme commencera à disparaître, car l’égoïsme est si affreux, et vous commencez à vous en rendre compte très vite lorsque vous devenez généreux.
Alors, mettez en pratique votre générosité.
Vous voulez tous dépenser beaucoup d’argent pour Moi, Je le sais. Vous voulez M’offrir des cadeaux – J’ai arrêté cela maintenant : à titre individuel, vous ne pouvez plus M’offrir de cadeau ou autre chose. Mais la générosité est un terme général: générosité en gentillesse, générosité en compassion, générosité en patience et générosité sur le plan matériel. Si Je vois quelque chose, immédiatement Je Me dis: “Oh, Je devrais prendre ceci, parce que Je sais que Je peux donner cette chose à cette dame ou à ce monsieur. Ou Je pourrais le donner dans ce but ou pour cette organisation, ou pour ce genre de travail que nous faisons.” Immédiatement, cela Me vient à l’esprit.
Vous en serez surpris, mais si Je suis au marché et que J’ai soif, Je ne pense même pas à aller M’acheter une boisson – cela ne Me vient pas à l’esprit. Je n’ai même jamais ouvert Mon frigo de toute Ma vie. Mais pour les autres, Je Me mets en quatre, Je fais la cuisine. Mais si, disons, Je suis à la maison et qu’il n’y a pas de cuisinier, Je ne cuisine pas pour Moi – ça ne fait rien. S’il n’y a personne à la maison et que Mon mari n’est pas là, Je peux ne pas manger pendant deux ou trois jours. Et ensuite les serviteurs le rapporteront à Mon mari, et alors Je Me rappellerai: “Vraiment, Je n’ai rien mangé? Je ne M’en suis pas rendue compte.” Si Je mange, c’est juste… Je mange simplement parce qu’il est là, alors Je dois manger avec lui. Je n’avais pas l’habitude de prendre du thé, mais comme il aime tellement le thé, Je M’y suis mise, et Je garde donc cette pratique, pour ne pas l’abandonner. Plus tard ce sera difficile.
Il s’agit simplement de vous adapter aux autres, ce n’est pas difficile. Quelques choses ici et là qui font plaisir, oui bien sûr. Il n’y a pas de mal à essayer de faire plaisir. Et ce n’est pas seulement à l’épouse de le faire; même le mari doit faire quelque chose pour faire plaisir à sa femme – et pas uniquement entre mari et femme, mais aussi entre les enfants et vous; avec toute la famille de Sahaja Yoga; nous devrions faire en sorte de nous ajuster. Alors, mettez en pratique vos ajustements, de même que vous devez régler vos appareils photos. Si vous ne les réglez pas, l’image n’est pas correcte. De la même façon, tant que vous ne vous adaptez pas à l’environnement complet, à une personne, vous ne pouvez pas obtenir la véritable image, et alors vous commencez à vous battre avec cela. En réalité, c’est à l’intérieur de vous que doit avoir lieu le combat. C’est vraiment une histoire très longue, Je veux dire, depuis que Je connais les êtres humains, et les problèmes de collectivité. Et certains problèmes sont en voie de résolution maintenant, J’en suis heureuse. Les gens ne tombent plus amoureux; Je veux dire, ils ne tombent pas et n’ont pas de bosse sur la tête. Mais c’est mieux maintenant, les gens ne s’emballent pas, ils réfléchissent, et épousent une personne pour un bon mariage, pas pour tomber amoureux. Il se passe quelque chose de très important, car cela purifiera votre mental, un mental qui ne s’égare pas dans des activités absurdes.
Alors, comme Je vous l’ai dit, mettez toutes ces choses en pratique, et votre collectivité sera belle, car le mieux est de pratiquer votre méditation ensemble.
A Delhi, nous avons fondé un ashram, et tous les matins Je vois des gens qui viennent s’asseoir ensemble pour méditer, c’est comme un temple ou une église. Ils viennent là et ils sont si nombreux, assis à méditer ensemble.
Méditer ensemble, c’est la meilleure façon de ressentir la collectivité. Vous pouvez méditer à la maison, bien sûr, vous pouvez aussi la purifier pour votre profondeur, mais également vous devez méditer ensemble. Et lorsque vous méditez ensemble, alors la force que vous avez renforce les autres, et la force de toute la collectivité augmente d’autant.
Nous méditons ensemble, c’est une chose très importante. Chacun doit comprendre cela. Chaque fois que vous avez du temps libre, vous pouvez trouver du temps le matin, par exemple, nous allons à l’ashram pour méditer. Par exemple, le dimanche matin, nous allons simplement méditer à l’ashram. Juste pour la méditation, vous devez venir. Méditez et repartez. Parce que Je réside dans cet ashram, Je suis là, alors quittez vos maisons et venez méditer ici. La méditation vous aidera beaucoup. Chaque fois que vous êtes ensemble, Je suis avec vous, mais quand vous êtes loin les uns des autres, Je ne suis pas avec vous.
C’est seulement dans les difficultés, lorsque vous êtes bloqué quelque part, où Je ne suis pas là, où vous pensez que Je ne suis pas là, Je suis là en fait. Mais si délibérément vous restez à l’écart de la collectivité, Je ne suis pas avec vous. Alors, essayez de faire grandir votre sens collectif, sinon vous ne pourrez pas atteindre votre propre profondeur, vous ne pourrez pas devenir un grand Sahaja Yogi, on ne pourra pas vraiment vous appeler Sahaja Yogi. Seuls ceux qui ont le sens de la collectivité peuvent devenir cela.
Ainsi, nous avons devant nous tant de gens de Melbourne, mais lorsque la quantité augmente, la qualité ne devrait pas diminuer. Et la qualité de cette collectivité doit être très grande, en établissant des liens très solides. J’aime beaucoup que vous fassiez l’éloge de quelqu’un. En général, J’ai remarqué que lorsque J’arrive quelque part, les gens ne Me parlent que des gens qui sont négatifs, personne ne parle des gens positifs, alors Je ne les connais pas; Je connais surtout ceux qui sont négatifs. Donc J’adorerais entendre parler des gens qui sont très positifs, qui sont super, qui font de belles choses, et oublier les gens négatifs – ils laisseront tomber de toute façon. Alors, la meilleure chose à faire, c’est de parler des gens qui sont positifs, qui font du bon travail, qui sont de véritables Sahaja Yogis.
Je vous bénis pour qu’à Melbourne vous ayez une très belle collectivité, que vous y preniez plaisir, et que chaque réunion soit pour vous une fête pleine de joie.
Que Dieu vous bénisse!
Et donc aujourd’hui nous devons vénérer le Virata. Il n’est rien d’autre qu’Akbar, qui est Shrī Krishna Lui-même, devenu Virata. Et donc nous pouvons chanter un chant, un chant à Ganesha tout d’abord, pendant que vous Me lavez les pieds et quelques chants sur Krishna.
[Marathi: Avez-vous ces chants? Nous avons tous les chants de Vithala, dans le Maharashtra vous avez tous les chants par Vithala. D’abord chantez le Ganesh Stuthi, puis lavez les pieds et ensuite vous pouvez chanter.]
Accha, maintenant les enfants doivent Me laver les pieds. D’accord?