Shri Vishnumaya Puja, Ashram Everbeek, Belgique, 4 juillet 1992.
FrTVD 2018-0904
C’est une occasion unique de faire un puja à Vishnumaya car elle est entrée dans cette maison [Shri Mataji dit cela en riant]. Nous devons la vénérer.
D’abord, nous devrions savoir qui est Vishnumaya. Il est très important de le savoir car dans le Devi Mahatmya, elle n’est décrite que comme l’incarnation de la Déesse: « Vishnumaya iti shabdita » [chant 5 du livre], « elle est nommée Vishnumaya ».
Mais voyons qui elle est, après tout, qui est cette Vishnumaya?
Donc, Vishnumaya est la Kali, dirons-nous, et elle est la fille de Mahakali. Elle est venue sur cette terre et a tué beaucoup, beaucoup de démons et beaucoup de rakshasas pour sauver les saints de leur agression et elle agit toujours de cette manière pour tuer toute la négativité du monde. Elle est très rapide, dirais-Je, pour le faire et elle sait où se loge la négativité et elle essaie de brûler cette négativité aussi rapidement que possible.
Or, à l’origine, cette Vishnumaya était la fille de Mahakali qui a été créée par Mahakali elle-même pour combattre ces démons. Mais elle a également reçu des armes spéciales pour faire ce travail.
Mais à l’époque de Shri Krishna, elle s’est incarnée en tant que sa sœur. Et au lieu que Shri Krishna soit tué par son oncle [Kamsa], comme vous connaissez l’histoire, elle a été échangée. En fait, elle était la fille de Yeshoda et a été échangée contre Shri Krishna. Et cette petite fille a été tuée par l’oncle de Shri Krishna, et est devenue l’éclair dans le ciel et a annoncé que « Shri Krishna s’est déjà incarné. » « Votre destin est entre ses mains et il va vous tuer », a-t-elle dit à Kamsa. Donc, voici ce qu’est la Vishnumaya.
Puis elle s’est encore incarnée à l’époque de Shri Krishna lorsqu’il était le roi de Dwarika et elle a épousé, devrais-Je dire, les cinq Pandavas, parce qu’elle était Draupadi.
Il y a une signification à ce mariage, c’est elle qui réunit les cinq éléments. Et ces cinq Pandavas représentaient ces cinq éléments et elle les a rejoints en tant qu’épouse parce que c’est elle qui réunit les cinq éléments qui ont créé cet univers matériel.
Ainsi, nous avons une relation établie avec Shri Krishna. Et Shri Krishna, comme vous le savez, la traitait comme une sœur.
Or, une fois, vous savez qu’ils ont essayé d’insulter Draupadi en retirant son sari, c’est Shri Krishna qui l’a aidée parce qu’elle était sa sœur et une femme très puissante.
Elle est également responsable du Mahabharata. C’est elle qui a généré, c’est elle qui a dit que: « Vous devez combattre » à ces Pandavas. Elle leur a dit très clairement que: « Vous devez combattre les Kauravas et de manière à ce qu’ils ne soient pas seulement vaincus mais détruits. »
Parce que la chasteté de la femme est très importante et en Inde, quiconque essaie de molester la chasteté de la femme doit être maudit, doit être détruit. Et c’était un message très important du Mahabharata que, ce n’est que parce qu’elle a été vraiment insultée que toute la guerre a eu lieu et que tous ont été détruits.
Voilà donc l’histoire de Vishnumaya.
Mais comme toutes les divinités résident maintenant en l’Adi Shakti, elle se trouve réfléchie dans votre Vishuddhi gauche. Et le Vishuddhi gauche est très important parce que nous avons des problèmes d’ego. Et vous avez vraiment besoin de quelqu’un pour nous rappeler que nous ne devrions pas avoir cet ego pour opprimer les autres. Donc, ce rappel nous vient peut-être de notre conscience, ou autre, on pourrait dire de notre éducation, et s’installe dans notre Vishuddhi gauche comme des nuages de culpabilité.
Comme vous le savez aussi, l’Église catholique et tous ces gens, chaque religion commence par dire: « Vous êtes un pécheur » et tout cela se retrouve dans la partie gauche de votre chakra du Vishuddhi. Donc, la culpabilité se trouve là. Maintenant, la culpabilité est là, elle est bien là. Vishnumaya se trouve là. Cette culpabilité, quand elle se frotte entre chacun comme les nuages dans le ciel, Vishnumaya vous donne une sensation de brûlure, elle brûle la négativité qui se trouve là. Elle brûle notre culpabilité et aussi de sa lumière, élimine les doutes que nous avons sur nous-même.
Mais aux débuts de Sahaja Yoga, comme vous l’avez vu, lorsque la Kundalini s’élève, vous sentez toujours le côté gauche, très clairement, une douleur ou quelque chose, parfois une brûlure. Et parfois, les gens disent: « Mère, pourquoi est-ce que je sens que cela brûle ici [au Vishuddhi gauche] quand la Kundalini s’élève? » Car c’est Vishnumaya, elle essaye de brûler la négativité; c’est l’une de ses capacités d’en brûler certaines.
Par exemple, on peut dire que comme l’élément « eau » peut se dissoudre, la glace peut vous calmer. Mais Vishnumaya est un élément comme l’électricité, qui vous remet vraiment en bonne forme en brûlant votre négativité. Il est très surprenant que ce pouvoir de Vishnumaya soit du côté gauche et que malgré cela, il ait ce feu en lui-même pour pouvoir brûler, dirais-Je, la négativité du côté gauche.
Voyons maintenant comment nous développons cette négativité du côté gauche, c’est très intéressant, car nous avons affaire à Vishnumaya: nous devrions coopérer avec elle et nous ne devrions plus ressentir de douleur.
Cela nous vient, surtout en Occident- Je veux dire en Inde, Je pense que personne se sent coupable de quoi que ce soit. C’est quelque chose de très surprenant. Je n’ai jamais vu un Indien se sentir coupable. La raison, c’est qu’en Inde, s’ils ont fait une erreur – telle qu’elle est, vous savez, la culture dit « ceci est mal poli, cela est mal poli » comme ça. Alors, si quelqu’un fait quelque chose par erreur, il pourra garder rancune mais il ne se sentira jamais coupable, comme: « J’ai blessé cette personne » ou « j’ai dit quelque chose de mal » ou « je n’aurais pas du dire cela », car dans toute la culture, il n’y a pas de « désolé » ni de « merci ». C’est une culture bizarre que la culture indienne. Il n’y a pas à dire « désolé » ni dire tant de « merci », ils ne le disent pas. Et dire tout le temps « merci » et « bonjour » « bonsoir », Je veux dire tout le temps, c’est, selon nous, plutôt artificiel.
Même au Maharashtra, les femmes ne disent jamais « namaste » sauf à la Déesse ou à Dieu ou aux Incarnations, ou dans les temples. Ils ne diront jamais à un homme, « namaskar » comme ça [les mains jointes] – juste comme ça ou ils pourraient juste sourire, c’est tout. Car c’est seuement devant Dieu que nous devons nous incliner. Pourquoi devrions-nous dire bonjour à tout le monde, bonsoir à tout le monde? Nous devrions dire bonjour seulement à Dieu. Vous voyez, voilà la situation, [Shri Mataji rit], c’est comme ça que ça se passe.
Maintenant, si vous avez fait quelque chose de mal, disons en Orient, Je veux dire en Inde, si vous avez fait quelque chose que vous n’auriez pas dû faire, alors ils n’ont que deux façons de le gérer: soit ils l’avoueront et iront trouver la personne: « J’ai fait cette erreur, maintenant vous pouvez me couper la gorge, faire ce que vous voulez. Quelle que soit la punition que vous me donnerez, j’accepte de la faire. » C’est la première chose, ils admettent l’erreur: » Si vous pensez que j’ai mal agi, vous pouvez me gifler tout de suite, j’encaisserai la gifle. »
Supposons que vous disiez quelque chose de grossier à votre père. Il ne faut pas, c’est mal poli car il est votre aîné. Si une personne âgée a été insultée, alors c’est mal, alors vous irez toucher les pieds de cette personne et vous direz: « Je suis désolé d’avoir dit cela et j’espère que vous me pardonnez. » Et l’autre personne dira après ça: « Je te pardonne. »
Je vais vous donner un exemple. Nous étions en Russie et un petit problème a commencé entre deux personnes. L’une était beaucoup plus jeune et l’autre était beaucoup plus âgée, des Sahaja Yogis. Donc, Je vais vous raconter quelle a été la réaction.
Alors, l’aîné est venu se plaindre à deux heures du matin de l’homme qui a dit: « Vous ne savez pas de quoi je suis capable. » J’ai dit: « Vraiment? C’est qu’il n’aurait pas dû te dire une chose pareille. »
Alors j’ai appelé cet homme. Je l’ai réveillé vers 2h30. [Rires]
J’ai dit: « Pourquoi lui as-tu dit une telle chose? Tu n’aurais pas dû lui dire. Il est ton aîné, tu ne peux pas parler comme ça. »
« Parce qu’il a dit ça, Mère, il m’a parlé comme s’il parlait à son propre serviteur. Il ne m’a pas parlé comme il aurait dû me parler, alors j’ai dit ça. »
Mais, ai-Je répondu: « Malgré cela, tu ne peux pas dire ça à ton aîné, tu ne peux pas parler ainsi. »
« Oui, bien sûr, je sais que j’ai fait une erreur et en fait, je n’étais pas en train de dormir. Je n’ai pas été réveillé car je ne dormais pas. Je pensais que le lendemain matin, je devais aller lui demander pardon et mettre un point final à ceci. »
J’ai dit: « Maintenant. » Immédiatement, il s’est levé et a pris ses pieds et lui a dit: « Maintenant, pardonne-moi, parce que tu en as trop fait. » Il a dit: « Je suis d’accord, c’était mon erreur, alors pardonne-moi aussi. »
Terminé!
Et en Occident, autrefois, ce n’était pas si mal non plus. Ce qu’ils faisaient, en supposant qu’il y ait une querelle entre deux hommes, ils utilisaient la boxe, ils se boxaient gentiment l’un, l’autre, et tout le monde se boxait, c’est tout! Rires
Aujourd’hui, vous ne pouvez boxer personne, vous ne pouvez pas demander pardon, car il y a trop de prestige, ceci, cela. Toutes ces choses artificielles vous ont fait vous sentir coupables parce que vous êtes censés faire ainsi. Si quelqu’un – c’est naturel – si quelqu’un vous disait quelque chose de mal, vous alliez juste lui casser la figure et disiez: « Pourquoi avez-vous dit une telle chose sur moi? » Et l’autre type vous boxait en retour et c’était terminé ! Rires.
C’était un style très commun, vous le voyez dans toutes ces vieux films américains, vous voyez tout cela. Je l’ai toujours vu. Rires.
Shri Mataji parle en aparté: laissez les musiciens rentrer de ce côté.
Mais cette affaire de culpabilité vient de la sophistication. Je me demandais toujours: « Pourquoi se sentent-ils coupables de tout? »
La première raison, c’est la sophistication, voilà la première raison. Parce que vous ne pouvez pas aller voir quelqu’un et lui dire: « Oh, je suis désolé, j’ai dit cela et s’il vous plaît pardonnez-moi. » et il se peut que l’autre personne ne pardonne même pas. Donc, c’est dû à la sophistication et au manque de communication. Il n’y a pas de communication. Je veux dire dans un pays comme l’Inde, les gens vont se battre et la minute d’après, vous les verrez se prendre dans les bras. Cela ne dure jamais très longtemps.
Mais s’il y en a un très gros problème entre les familles ou quelqu’un qui parle mal à un ancien, alors ils vont garder rancune. Ils ne parleront pas à cette personne, ils garderont leur distance, ils la garderont tout le temps. Mais ici, cela ne se passe pas ainsi. Superficiellement, ils vont rencontrer tout le monde. Superficiellement, ils vont parler à tout le monde, mais à l’intérieur, ils auront cette culpabilité.
Ainsi en raison de cette sophistication superficielle, ce qui est arrivé c’est que nous souffrons de ce Vishuddhi gauche. Et puis Vishnumaya se met en colère. C’est pourquoi, la plupart des gens en Occident, Je l’ai vu, ont ce problème de Vishuddhi gauche et même moi, Je l’ai obtenu de vous tous. C’est comme ça.
Donc ce n’est rien, c’est artificiel, c’est mythique, il n’y a rien dont il faille se sentir coupable. Après tout, même si vous aviez fait quelque chose de mal, vous seriez en prison. Vous êtes assis ici, alors comment pouvez-vous être coupables?
Donc, cette affaire de culpabilité a vraiment tué notre croissance en Sahaja Yoga. Je le sais. Alors tout d’abord, le problème est de comment surmonter votre ego. Il y a de l’ego et quand vous voyez votre ego et que vous ne pouvez pas dire que vous êtes égoïste, vous devez mettre les conséquences de cela en « problème de Vishuddhi gauche ».
Donc la première chose que vous devez faire c’est de voir que vous avez de l’ego. D’accord, ensuite vous vous tenez devant le miroir, vous vous distanciez de votre reflet et commencez à dire à ce reflet de vous-même: « Alors, qu’est-ce que tu veux dire par avoir l’ego en toi? Tu es un Sahaja Yogi, tu n’as aucune raison d’avoir de l’ego. »
Mais si vous avez de la culpabilité, vous ne verrez jamais que vous avez de l’ego. Vous ne sentirez que la culpabilité mais ne vous verrez jamais que vous avez de l’ego. Et c’est ainsi que l’ego demeure et que le Vishuddhi gauche demeure aussi.
Les deux choses peuvent être facilement conquises si vous faites face à vous-mêmes, faites-vous face seulement. « C’est mon ego? Oui. Pourquoi faudrait-il que j’ai de l’ego? »
Maintenant, par Sahaja Yoga, il y a des façons de supprimer tous ces déséquilibres en nous. Ce n’est pas difficile. Et ils ont été supprimés. Donc, vous connaissez le côté droit, le côté gauche, c’est si simple.
Sahaja Yoga est juste le mouvement de vos doigts et de vos mains, c’est tout. Ce n’est pas un diagnostic, où on prend votre sang, où vous tirez la langue, où on ausculte vos yeux et déclare que vous êtes en bonne santé. Ce n’est pas comme ça. C’est juste – vous pouvez le sentir, sentir que vous vous sentez bien, que vous êtes équilibrés. Une fois que l’équilibre est établi, il n’y a aucun problème avec Vishnumaya.
Alors cette Vishnumaya qui était la sœur de Shri Krishna et qui, plus tard, est venue sur terre en tant que Draupadi et le reste, existe aujourd’hui aussi dans cette lumière, et dans votre Vishuddhi gauche.
Mais les gens ne veulent pas voir ce qui ne va pas chez eux. C’est le gros problème. Comme à York, il y a une église où un évêque de Durham, un personnage sans intérêt, a déclaré que le Christ était un homme ordinaire et qu’il aurait pu être homosexuel. Vous vous imaginez, dire une telle chose! Je veux dire, même à l’entendre c’est trop! Et qu’il faudrait faire des expériences, que nous devrions le découvrir grâce à des découvertes. Vous vous imaginez qu’il doive dire une chose si nulle à l’intérieur de l’église?
Alors, il l’a dite en pleine cérémonie.
Puis notre archevêque de Canterbury, qui est un autre personnage, a été si épris de la nouvelle découverte de ce type qu’il l’a honoré dans une église à York. Et ensuite, quand tout le travail a été sur le point de se terminer, ils ont vu des éclairs se profiler autour de l’église, tout autour. Lorsque tout le monde est sorti, ces éclairs sont tombés complètement sur cette chose [le clocher] et ont détruit toute l’église, sauf la partie inférieure. Or, au lieu de voir que ce qu’ils avaient fait était mal, ils ont dit: « Voyez la grâce de Dieu et la grâce de notre foi: la partie inférieure de l’église n’a pas été brûlée. » [Shri Mataji rit] Quelle explication!
Alors, ils trouvent une explication.
J’ai vu que c’était très commun ici, parce que le mental est très intelligent ici: J’ai fait ceci parce que je pensais comme ceci, je pensais comme cela. Il y a toujours une explication à tout ce que vous avez fait de mal. « Je pensais comme ceci. » Mais pourquoi avez-vous pensé comme ça, c’est le sujet que personne ne veut voir.
Si vous vous demandez: « Pourquoi ai-je pensé comme ça? » Ainsi, c’est une échappatoire à l’affirmation de votre ego qui a nui à autrui ou qui a aussi nui à certains dieux. C’est juste une explication, et les gens se dérobent.
En fait, J’ai vu tellement de gaffes, comme M. Waldheim, ils se sont juste dérobés à tout cela – à tous les problèmes qu’ils ont créés, à toutes les mauvaises choses qu’ils ont faites. Je veux dire que d’une manière ou d’une autre, ils savent comment se dérober.
Parce que cette méthode qu’ils ont mise au point, consiste à dire quelque chose qui leur donnerait, d’une manière ou d’une autre, une petite possibilité de fuir. Mais ils ne veulent pas y faire face. Alors maintenant, nous devons comprendre que nous devons affronter les choses.
Et Je connais des Sahaja Yogis disant aussi qu’ils sont sûrs d’eux et à qui vous demandez alors:
– « Quoi? Pourquoi dire cela? »
– « Je pensais que »
– « Mais pourquoi avez-vous réfléchi? Vous auriez dû voir les vibrations, vous n’êtes plus au niveau de la pensée, vous êtes maintenant au niveau des vibrations, pourquoi ne pas utiliser votre conscience vibratoire? »
« Je pensais que » Une fois que vient ce « je pensais que », votre attention se pose sur quelque chose de mythique. La réalité, c’est que vous avez commis une erreur, d’accord, admettez-le, c’est une erreur et elle doit être corrigée. Prenez une voiture, il y a une voiture. Si la voiture ne fonctionne pas ou autre, la voiture ne va pas penser: « Je pensais que », n’est-ce pas? Et nous non plus, nous ne pensons pas que la voiture a pensé, jamais. Ce que nous faisons, c’est corriger la voiture, c’est tout! S’il nous faut conduire cette voiture nous la réparons.
De même, ce mental qui dit « je pensais que » devrait au contraire se corriger.
Donc, cette phrase « je pensais que » devrait être bannie du langage des Sahaja Yogis. Ainsi, nous ne pensons pas, vous savez, nous sommes en conscience sans pensée. Et ensuite les choses fonctionnent correctement.
Lorsque vous commencez à penser que: « Je pense que je suis responsable » c’est terminé! Quand vous commencez à penser: « Je ne suis pas responsable, tout est fait par Dieu, je ne suis responsable de rien ». Si une erreur est faite, c’est l’erreur de Dieu, laissez-le faire du Vishuddhi gauche. Rires « Mais je n’ai rien fait de mal ».
Mais quand je dis « je pensais que » cela signifie que je prends la responsabilité des choses et que je crée mes propres problèmes. Donc, pour prendre une décision, vous devriez être en conscience sans pensée.
J’ai vu beaucoup de fois toutes ces choses se produire autour de moi comme une dramaturgie. Je reste silencieuse. Je dis: « D’accord, d’accord, tout le monde va bien. » Je suis le consensus. Mais tout ce qui doit être fait est fait selon la volonté de Dieu.
Or, cela n’étonne plus personne aujourd’hui, c’était le cas auparavant, car cela corrige les gens, c’est fécond et obtient des résultats. En fin de compte, maintenant, ils ont accepté que ce que Mère décidait était pour le mieux. Mais Je ne décide pas, en fait, pour être très franche, Je ne fais rien. Mais Je vois si clairement, comme une évidence, ce qu’est la bonne chose à faire, alors pourquoi faire de mauvaises choses?
C’est ainsi que vous devez vous développer afin de surmonter ce problème de Vishuddhi. Mais Vishnumaya doit être vénérée, on doit vraiment se souvenir d’elle chaque jour, parce que la culpabilité est un défaut commun en Occident. Alors, si votre chakra de Vishnumaya est bloqué, si Vishnumaya est en colère contre vous, que se passe-t-il? Vous continuez à accumuler culpabilité sur culpabilité. Mais si vous êtes toujours alertes et gardez intacte votre Vishnumaya, alors que se passe-t-il? Elle veille sur vous, et ne laisse aucune culpabilité entrer.
Et ensuite la joie de l’Esprit est à son maximum.
La culpabilité, c’est une dent plantée dans votre joie. Vous voyez, vous dites: « Ah, je suis si heureux Mère, heureux, très heureux, je me réjouis, » Et soudain qu’arrive-t-il? « Oh, j’ai mal fait ceci. »
J’ai vu des gens s’énerver pour de petites choses. Je veux dire, bien sûr, J’ai aussi une autre vie, un monde très sophistiqué. Un homme mangeait son repas puis soudain: « Oh! »
– « Que se passe-t-il? »
– « Oh, j’étais censé téléphoner à quelqu’un et je n’ai pas téléphoné. »
– « Mais là vous mangez votre repas maintenant. Pourquoi êtes-vous inquiet à ce sujet? »
– « Non, j’aurais du appeler. »
– « Mais que va-t-il se passer de toutes façons? Vous n’avez pas téléphoné, donc vous ne l’avez pas fait maintenant. Tout va bien. Maintenant, vous feriez mieux de manger et de téléphoner ensuite. »
Puis il a découvert que la personne n’était pas du tout là, qu’il n’aurait jamais pu l’avoir. Donc, toutes ces choses ont, en quelque sorte, créé une sorte de norme dans notre vie et ces normes sont tellement artificielles!
Or, J’étais supposée être là, disons, à tel moment. Je n’y suis pas, et alors? J’aurais dû y être. Mais si vous n’y êtes pas, à quoi bon se sentir mal? J’aurais dû arriver à cet endroit. Vous serez surpris, les avions attendront, la personne d’un rendez-vous attendra, tout sera toujours là même si vous atteignez l’endroit avec huit heures de retard.
Tout devrait se passer ainsi. Mais avant tout, vous devez vous mettre au diapason de cette Puissance Omniprésente, de Vishnumaya. Si vous êtes à l’écoute de cela, en harmonie avec elle, alors vous ne combattrez jamais, tout sera devant vous. C’est juste là parce que, n’oubliez pas, vous êtes maintenant entrés dans le Royaume de Dieu, il suffit de tester (les vibrations)!
Mais au contraire, vous utilisez tout le temps votre ignorance humaine, et cela vous trompe. Essayez de comprendre que vous êtes des gens éclairés, que vous n’êtes plus ordinaires. Mais tant que vous n’utiliserez pas vos pouvoirs, à quoi cela servira-t-il?
C’est comme un mendiant qu’on a mis sur le trône. Et quand les gens viennent à moi, il demande l’aumône: [Shri Mataji mime un mendiant présentant une assiette] « Tout est bon ». « Mais, tu as été fait roi, pourquoi mendies-tu? »
Donc, ne pas se sentir coupable, c’est notre religion. Ne pas se sentir coupable. Nous devons affronter les choses. Si nous avons commis une erreur, du fond du cœur, il nous faut accepter avoir fait cette erreur, aller le dire à la personne, faire ce qu’il faut ou corriger, ou s’en occuper, au lieu de s’en faire un capital et de le mettre sur votre Vishuddhi.
C’est un problème très important en Occident et J’ai été surprise de voir que cela augmente de plus en plus et qu’ils sont très fiers: « Oh, je suis si coupable! » [Rires]
Mieux vaut aller en prison!
Tout votre nature agréable, toute votre nature joyeuse est absolument empoisonnée par cette culpabilité qui n’a aucun sens. Cela ne peut ni vous aider, ni aider quiconque. Je vous le dis avec beaucoup de sérieux, car Je sais que, au début, bien sûr, tous les Sahaja Yogis que J’ai rencontrés en occident avaient cette culpabilité.
Aussi le catholicisme en est un autre. Selon l’Église catholique, vous êtes censés vous confesser.
Mais J’ai vu des protestants se sentir très coupables. Les protestants ne le sont pas moins. Mais en Inde, vous prenez n’importe quel catholique ou protestant, personne ne se sent coupable là-bas.
Je vous ai parlé l’autre jour d’une histoire avec ma petite-fille qui m’a demandé:
-« Grand-mère, quels péchés crois-tu que je commette? »
J’ai dit : quoi? »
-« Je n’ai commis aucun péché, mais peux-tu me dire si je commets un péché? »
J’ai dit: « Je ne vois aucun péché en toi. »
Elle a dit: « Mais tu sais, dans notre école, ils m’ont demandé de confesser mes péchés. Alors que dois-je confesser? » [Rires]
J’ai dit: « Que vas-tu dire? »
-« Oh, la seule chose, c’est que j’ai mangé deux glaces. »
Alors J’ai dit: « Va le leur dire. » [Rires]
C’est aussi bête que ça. Si vous y réfléchissez, c’est très stupide et cette stupidité vous ne devriez, les Sahaja Yogis ne devraient pas la laisser les envahir. Restez heureux, cela ne fait aucune différence.
Et parfois Je fais des erreurs. Par exemple, soudain, Je ne sais pas pourquoi, J’ai confondu Aristote avec Tolstoï. Je ne sais pas pourquoi Tolstoï m’est venu à l’esprit, bien que Je ne pense pas que Tolstoï soit proche d’Aristote ou qu’Aristote soit proche de Tolstoï. Mais J’ai commis une erreur et Je me suis demandée: « Pourquoi, pourquoi cette erreur? » Pourtant, c’est très important. Même ces gens, voyez-vous, on les décrits comme – vous voyez Aristote n’a pas du tout eu d’influence sur Tolstoï, c’est un fait. Il n’avait aucune influence sur lui. Aristote était un homme politique et tout cela et il a ramené toute la philosophie à un seul aspect. Et Tolstoï a essayé de montrer comment une personne peut ressusciter.
Je ne sais pas si vous l’avez lu ou non, mais Je pense que c’est l’un des grands écrivains de cette époque. Et l’autre jour, Je les comparais tous les deux, et J’ai dit: « Regardez cet homme, il est totalement différent d’Aristote, absolument, ils sont les deux extrémités d’une même chose pourrait-on dire, et comment se fait-il qu’il n’ait jamais lu Aristote? C’était un homme si savant, il n’a jamais lu Aristote. »
Alors J’ai tout simplement senti que cela venait de son esprit russe, et l’esprit russe est extrêmement introspectif et que cette introspection manquait chez Monsieur Aristote… Platon était même, d’une certaine manière, pire que lui, mais il s’agit de quelqu’un d’autre.
Ainsi Socrate a été fini et Aristote est devenu tout.
Mais parce que Je les ai jugés sur leurs mérites, comment Tolstoï était-il si différent? Parce que Tolstoï était une âme Réalisée. Il a donc regardé la vie différemment.
Si vous avez lu « Anna Karenine », dedans, ils ont montré cette dame, Anna Karenine, entretenant une affaire avec un autre homme alors qu’elle était une femme mariée. Et son mari très tolérant, travaillant très dur et tout cela, n’a pas pu lui consacrer suffisamment de temps. Alors elle a pensé qu’elle était en droit d’être romantique. Et puis à la fin, il prouve qu’elle n’a jamais été heureuse. Mais son mari n’était pas coléreux, pas rancunier, mais elle n’a jamais été heureuse et finalement elle a dû se suicider. Je veux dire, ce sont d’anciens écrivains, qui écrivaient ainsi – surtout ceux qui étaient des âmes Réalisées.
Mais si vous donnez la même chose à écrire à quelqu’un qui est un écrivain moderne, il montrera que c’est le mari qui se suicide, pas la femme.
Et c’est comme cela que nous sommes maintenant, à l’époque moderne, nous sommes comme ça, nous nous sentons coupables sans avoir commis de faute. Voici une femme qui entretient une histoire avec un autre homme et c’est l’homme qui se sent coupable parce qu’il pense qu’il n’est pas assez attirant, que c’est pourquoi elle entretient cette relation avec un autre homme, et il se suicide. Ce n’est pas le cas. C’est la femme qui a tort – pas l’homme.
Ainsi, il y a aussi une mutation de la culpabilité ou de la faute d’une personne sur l’autre à cause de notre pensée pervertie.
J’ai vu des hommes qui sont comme des légumes devant leurs épouses – spécialement en Amérique. De simples légumes! Je leur ai demandé: « Pourquoi êtes-vous un tel légume? » Ils m’ont répondu: « Mère, vous voyez, on se sent coupables de la façon dont on a opprimé les femmes. »
« Mais pourquoi permettez-vous à vos femmes de vous opprimer? C’est aussi mauvais. »
Alors ils laissent leurs femmes les opprimer car ils pensent que leurs ancêtres ont opprimé les femmes. Je veux dire, faire la même chose, c’est un déséquilibre pour vous. Parce que vous vous sentez coupables pour qui? Pour vos ancêtres. Je veux dire qu’ils sont morts et disparus – vous êtes différents.
Comme ça, nous essayons de nous sentir coupables, c’est une mode, vous savez, comme le fait de s’habiller de façon bizarre. Tout le temps vous essayez de découvrir le mal que vous avez fait, c’est typique de l’esprit occidental.
Et puis vous devenez « Les Misérables » (en français dans le texte). Comment pouvez-vous être des gens heureux?
Tout le temps, vous vous mettez à vous blâmer, vous tirant vers le bas. Toutes ces théories et toutes ces choses ont juste fait de vous des gens malheureux. Sans aller en prison, vous êtes en prison.
Maintenant ceci: Je vous parlais des vêtements. Il y a une jupe de six pouces qui vient de sortir. Maintenant, les filles se sentent coupables si elles ne portent pas de jupe six pouces. En fait, il n’est pas bon de porter cela, mais elles se sentent coupables de ne pas en porter. Parce que ce sont des normes bizarres que nous avons créés: quoi que les industriels produisent, nous devrions en être esclaves. Immédiatement nous devrions commencer à jeter tous nos vêtements, adopter un nouveau style, un autre style. Quelque chose sort à Paris, tout le monde devrait le porter.
Au contraire, si en Inde quelqu’un mettait au point de telles astuces, nous ne les accepterions jamais. « Partez! Nous ne voulons pas de ces bêtises. »
Donc par là, nous rejetons toute la tradition qui nous a élevés à ce niveau. Nous perdons toutes nos traditions – parce que ces industriels agissent sur nous, nous sommes entre leurs mains et tous ces gens nous bercent tous les jours de leurs belles histoires. Toutes sortes de théories surgissent de partout, nous nous mettons à les accepter. Si nous ne les acceptons pas, nous nous sentons coupables.
Il est très surprenant de voir comment les gens acceptent les absurdités.
Cela a été une expérience très douloureuse pour moi quand, un jour, Je suis allée en Amérique et il y avait un petit enfant de huit ans dont la mère a dit: « Il prend de la drogue ». J’ai dit: C’est vrai? J’ai ressenti un tel choc que J’ai simplement pris l’enfant contre mon cœur et Je lui ai dit: « Pourquoi prends-tu de la drogue? »
Il a levé les yeux vers moi, il a dit: « Ma mère ne me prends jamais dans ses bras comme ça. »
Je lui ai demandé: « Pourquoi ne prends-tu pas ton enfant dans tes bras? »
Elle a dit: « Parce que je vais me sentir coupable. »
J’ai dit: « Comment? »
« Selon Freud, ce serait coupable. »
Maintenant, Freud dicte qu’il est coupable d’embrasser son enfant, donc vous développez de la culpabilité.
Alors, d’où vous vient cette culpabilité? C’est de ces livres que vous lisez, ces gens inutiles qui vous guident, ils n’ont pas de caractère, ils n’ont aucun bon sens, ils n’ont aucune idée de la réalité et c’est cela que vous acceptez comme une Bible? Alors naturellement vous serez coupables.
Si vous répandez un peu de café sur quelqu’un dans une fête: « Oh mon Dieu! », Alors il va penser que vous êtes pire qu’un criminel. Ou alors, le tapis de quelqu’un est abîmé, alors bien sûr, Je veux dire, vous devriez aller en prison immédiatement. Rires
Ces normes sont faites surtout sur des choses très superficielles, c’est pour des comportements très superficiels que ces normes sont faites et puis on commence à se sentir coupable.
On ne se sent pas coupable d’être raciste. Vous ne vous sentez pas coupables pour les choses dont on devrait se sentir coupable, que vous agressiez les gens – en Amérique, des milliers et des milliers de personnes, des millions de personnes y ont été tuées – personne ne se sent coupable à ce sujet. Ou que vous dominiez le monde entier – personne ne se sent coupable à ce sujet. Vous vous sentez coupables de choses qui sont extrêmement superficielles.
Mais les Sahaja Yogis, ils sont si profonds, si profonds que s’ils doivent vraiment se sentir mal au sujet de quelque chose- Je dois trouver maintenant ce pourquoi ils devraient se sentir mal. [Rires]
Donc, J’ai trouvé une solution simple: si vous vous sentez mal, s’il vous plaît, tirez-vous les oreilles, c’est tout. Ou si vous vous sentez coupables, tirez-vous juste les oreilles et le Vishuddhi ira bien. C’est une méthode très simple, tirez-vous simplement les oreilles comme ça, c’est tout!
Mais parfois, Je vois des gens qui tout le temps passent devant moi comme ça. [Shri Mataji se tire les oreilles et rie.
Grands rires et applaudissements]
Alors Je me dis : qu’est-ce que Je leur ai fait maintenant? Shri Mataji éclate de rire
Même en dansant, ils feront la même chose. Shri Mataji se tire les oreilles et rie.
C’est un peu trop pour moi de voir les sentiments de ces personnes. Je veux dire, pour Sahaja Yoga, il n’y a pas de règle absolue, immuable sur quoi que ce soit. Je veux dire que vous êtes des gens absolument libres et que vous devez utiliser toute votre liberté, absolument. Vous ne devez pas, en quelque sorte, être guidés par une règle stricte et définitive qui ferait que tout le temps, vous vous tireriez les oreilles comme ça.
C’est juste pour surmonter cette absurdité qui consiste à se sentir coupable que J’ai dit: « Très bien, vous pouvez vous tirer les oreilles. » Et Je vois tout le temps des personnes qui ne font que se tirer les oreilles.
Hier, il y avait une fille qui portait de grandes boucles d’oreille et elle tirait sur ses boucles d’oreilles, vous voyez, Je me suis inquiétée qu’elle se- [Grand rire]
Sahaja Yoga n’est qu’une pièce de théâtre, juste un plaisir, ce n’est pas ce genre de lois et règlements définitifs et figés comme vous le voyez. Parce que vous êtes maintenant intérieurement religieux, vous avez votre Esprit pour voir [pour vous guider]. Quelles erreurs pourriez-vous commettre?
Mais là où vous devriez faire attention, vous n’êtes pas prudents. Par exemple, Je dis qu’avant de sortir, s’il vous plaît, faites-vous un bandhan. C’est un kavach (un bouclier, une carapace), on appelle cela un kavach. C’est à dire, pour kavach, en anglais, il y a un mot pour Kavach?
Sahaja Yogi: Protection.
Shri Mataji: Hum?
Sahaja Yogi: Protection, protéger.
C’est plutôt- protection c’est abstrait, alors que c’est une protection de la Mère qui est une chose concrète, voyez-vous, ce kavach. Alors vous prenez ce kavach, le kavach, c’est quelque chose, disons, que les gens portaient, hum-
Sahaja Yogi: Une armure.
Shri Mataji: Une armure intérieure, vous voyez, ce genre de choses, c’est un kavach. Donc vous devez faire cela avant de sortir ou de parler à quelqu’un- ce que vous ne faites pas.
Puis Je vois qu’il y a – J’ai dit: « D’où viens-tu? »
« Oh Mère, je suis allé voir un de mes- je suis allé dans un cimetière. »
J’ai dit: « Pourquoi? »
« Quelqu’un est mort, alors j’y suis allé. »
« Donc, tu as fait ton kavach [bandhan]? »
« Non. »
Et on pouvait voir tous les bhoots danser ici sur sa tête.[Rires]
Voilà ce qu’il en est, là où vous êtes – et puis vous allez vous tirer les oreilles – à quoi ça sert? C’est une chose toute simple, faites vous un kavach quand vous sortez. C’est si simple! Je veux dire qu’avec Sahaja Yoga, nous n’avons pas à faire les rituels horribles que les gens font, rien de ce genre. Il suffit de se faire un bandhan le matin quand vous sortez. Et si quelqu’un veut se disputer, il suffit de faire un bandhan. Pour tout, un petit bandhan peut résoudre tant de choses. Mais nous oublions que nous sommes entrés dans le royaume de Dieu et que tous les saints et tous les anges et les ganas sont à votre disposition.
Or, vous devez croire en vous-même. Comment se fait-il que Je doive vous dire de croire en vous-même maintenant? Donc cette absurdité humaine qui consiste à se sentir coupable devrait disparaître de tous les Sahaja Yogis. C’est pourquoi aujourd’hui nous avons cette cérémonie de Vishnumaya.
Or, c’est le feu – par exemple, Vishnumaya est entrée dans cette maison, parce que c’est une vieille maison délabrée qui est nouvelle pour nous et parce que c’était une brasserie. Ils ont eu tord de faire le Havan dehors, ils auraient dû le faire à l’intérieur. Ne vous sentez pas coupables pour cela; mais encore une fois, Je pense qu’ils vont aussi – Shri Mataji se tire les oreilles – Rire général. Mais ils ont eu tord.
Alors Vishnumaya a vu que vous aviez commis une erreur. Elle est venue elle-même pour tout nettoyer. Elle n’a pas pensé que vous auriez dû vous sentir coupables. Elle a pensé: « Ce sont des enfants, ils ne savent toujours rien à ce sujet, ils ne savent pas combien de négativité se trouve à l’intérieur. Il vaut mieux que j’y aille et que je fasse le travail. » Et Elle a nettoyé l’endroit. C’est tout, il n’y a aucune raison de se sentir coupable à ce sujet. Elle sait, bien sûr, mieux que vous. Ainsi elle s’est occupée de faire le travail.
Donc, un Sahaja Yogi n’est pas quelqu’un qui aurait l’air d’avoir eu un décès dans sa famille. Vous voyez, comme quelqu’un de très sérieux, qui ne peut pas sourire, qui ne sourira pas même si vous le chatouillez, qui est tellement « au-dessus » de tout. Il n’est pas ce genre de personne. Il bouillonne toujours de joie, d’amour, de compréhension et d’amitié. Il se réjouit de tout, voilà pourquoi c’est un Sahaja Yogi.
Si jamais vous vous sentez coupables – alors bien sûr, mieux vaut se tirer les oreilles. Je ne voudrais pas retirer ceci, car ensuite cela pourrait peser encore plus ici (à l’intérieur du Vishuddhi gauche). Mais si jamais vous vous sentez coupables, dites-vous: « Pourquoi je me sens coupable? » Faites tout simplement votre introspection.
Et c’est là que réside la différence entre Aristote et Tolstoï (au niveau de l’introspection. Et J’ai juste réalisé hier pourquoi J’avais pensé à Tolstoï au lieu d’Aristote.
Maintenant, notre principe de Vishnumaya doit toujours rester très vigilant parce qu’il nous aide de plusieurs façons. Tout d’abord, il nous aide à transmettre les messages de notre cœur à notre tête. C’est par lui que nous nous intégrons. Notre cœur et notre tête sont intégrés par le principe de Vishnumaya, plus que par celui du Vishuddhi droit. Le Vishuddhi droit peut créer la collectivité, peut créer la compréhension mutuelle, mais sur le côté gauche, le Vishuddhi vous aide à garder une totale intégration de votre cœur et de votre tête.
Si vous avez un sentiment de culpabilité, réfléchissez-y tout simplement et analysez-le, cela signifie qu’il y a lutte en vous-même, entre le cœur et la tête, n’est-ce pas? C’est aussi simple que cela. S’il y avait intégration, vous ne vous sentiriez pas coupable. Et c’est pourquoi toutes ces théories artificielles, toutes ces histoires que vous avez lues et le reste, vous les oubliez. Vous êtes un Sahaja Yogi et vous êtes entré dans le Royaume de Dieu – réjouissez-vous! C’est tout ce que vous avez à faire. Mais vous devez arriver à cet état de réjouissance et de compréhension qui est au-delà de tout.
Vous ne pouvez pas non plus dire qu’il ne faut pas être comme Bouddha qui est assis en silence. Ce n’est pas cela. Bouddha était assis en silence seulement quand il méditait, sinon, vous avez vu le Bouddha dodu et rieur parmi les enfants. Cela signifie que l’ego doit rire de lui-même. C’est ainsi qu’il n’y aura plus cette boue de culpabilité. Riez simplement de vous-même : « Comment j’ai agis ainsi! » Riez de vous-même, c’est une très bonne façon de vous comprendre vous-même. Essayez de découvrir: « Quelle bêtise je fais, comment je me comporte? »
Par exemple, il y a une dame qui se sent toujours responsable de tout. Non (il ne faut pas). Je l’appelle « Goverdhari », c’est-à-dire celle qui a soulevé la montagne Govardhan de sa main, comme ça. Elle pense qu’elle est responsable de tout. Et j’essaie de lui damner le pion dans toutes ses responsabilités, juste pour lui faire comprendre qu’elle n’est pas responsable. Et quand elle sent qu’elle est responsable, elle accumule à chaque fois de la culpabilité. Parce que, tout d’abord, elle n’est pas responsable et ensuite si elle est responsable, elle va à coup sûr commettre des erreurs, puis elle va prendre sur elle la responsabilité des erreurs et se sentir coupable. Alors Vishnumaya va se mettre en colère et si elle se met en colère alors vous aurez un problème de côté gauche.
Et le côté gauche est si important qu’il ne se voit pas, ne se manifeste pas, mais il est douloureux pour vous. Le côté gauche vous appartient, il est douloureux pour vous, il vous dérange.
S’il y a de l’ego, ce sont les autres qui sont dérangés, mais si cela vient du côté gauche, vous vous sentez mal. Alors ne vous sentez pas mal pour n’importe quel sujet. Je veux dire, certaines personnes se sentent mal parce qu’elles ont été en retard au puja. Peu importe, ce moment est celui auquel vous deviez arriver. Certaines personnes pensent qu’elles n’ont pas pu apporter quelque chose au puja: cela n’a pas d’importance. Je ne dis jamais: « Vous n’avez pas apporté ceci, vous n’avez pas fait cela. » Je n’ai jamais rien dit au sujet du puja, jamais – même pas une fois, comme: « Vous avez fait ceci de travers, ou vous n’auriez pas du faire cela, c’est mauvais, vous auriez dû prendre ceci. »
Vous avez tous appris peu à peu. A quoi servait-il de vous dire ces choses? Sinon, il y aurait eu un autre grand puits de culpabilité dans vos têtes. Donc vous devez apprendre, vous n’avez jamais connu de puja auparavant, vous ne savez pas ce que signifie un puja, vous ne savez rien de ce genre, sur la façon dont il vous aide. Donc, quoi que vous ayez fait, vous êtes en train de grandir. Après tous les enfants quand ils grandissent, font des erreurs. Mon seul travail est de vous protéger et c’est que Je fais.
Mais maintenant, n’essayez pas de vous détruire vous-même en vous sentant coupables. C’est pourquoi nous faisons aujourd’hui ce puja de Vishnumaya. Elle est Kali qui est la sœur de Shri Krishna et qui était Draupadi. Elle est celle qui, tout le temps, nous protège et nous dit que nous ne devrions pas du tout nous sentir coupables et que nous devrions profiter de la vie.
Que Dieu vous bénisse.