Sahasrara Day Puja. Cabella Ligure (Italy), 9 May 1993.
English transcript: UNverified
Traduction: NON vérifiée. Ver 1/1/2014.
Aujourd’hui, nous sommes ici pour célébrer le jour du Sahasrara. Il ne m’a pas été très difficile d’ouvrir le Sahasrara, parce qu’il y avait tant de chercheurs dans ce monde. Et bien sûr aussi, parce que j’ai étudié les permutations et les combinaisons des problèmes dont vous souffrez tous d’une façon ou d’une autre. Le moment est venu également où j’ai senti que d’horribles gourous, qui sont vraiment diaboliques, essayent de capturer tous les chercheurs. J’ai pensé qu’il était grand temps que le Sahasrara soit ouvert. Ce n’était pas comme la crucifixion du Christ, ou quoi que ce soit de ce genre. A cette époque, l’on devait faire beaucoup de tapasyas, et c’est ce qu’Il a fait, mais dans les temps modernes, ce que l’on sait est beaucoup plus important que ce que l’on fait.
C’est une telle perception universelle maintenant ; c’est peut-être à cause des médias, de la communication, des voyages, qu’un esprit humain connaît beaucoup. Il connaît tant de choses parfois que son cerveau ne peut même pas le supporter. Il est si chargé d’idées, et constamment anxieux d’appréhender, d’absorber et de retenir ce qu’il pense être du savoir. Mais il manque de discernement, aussi toutes sortes de choses sont accumulées dans son cerveau, particulièrement en cette époque moderne, avec l’avènement de tous ces médias comme la télévision, les ordinateurs, qui ne sont pas un média mais qui contribuent là encore à compliquer le cerveau. Mais il fallait que l’homme maîtrise la technique de tout cela afin de faire beaucoup de choses, beaucoup plus de choses que vos ancêtres ne pouvaient faire.
Ce matérialisme a commencé à se développer dans l’esprit des gens. Quand j’ai senti que le Sahasrara devait s’ouvrir, la malédiction pesant sur les êtres humains était donc le matérialisme. Avant cela, les gens étaient innocents, simples ; ils croyaient tous en Dieu, ne doutaient jamais cette croyance, et ne cherchaient même pas la vérité. Ce matérialisme a créé une telle compétition parmi les êtres humains, une telle hypocrisie que les gens ont commencé à réaliser que cela n’est pas honnête. Le matérialisme ne donne pas de joie. On ne peut pas obtenir la paix à partir du matérialisme. Aussi l’idée que ceci n’est pas la fin de nos accomplissements, ceci n’est pas ce que nous devons connaître, ceci ne va nous donner ni joie ni paix, a commencé à se développer dans leur conscience. Particulièrement après la guerre, cette perception a commencé à se développer énormément parmi les jeunes. Cela est arrivé également parce que la conscience humaine avait atteint un certain état du cerveau. C’est ainsi que les gens ont commencé à savoir mieux, à absorber mieux, à retenir mieux. Prenez un petit enfant aujourd’hui, il sait beaucoup plus que vous même n’auriez su à vingt cinq ans. Parce qu’il est supposé tout savoir, et cela empêche la connaissance de la vérité. Mais au fur et à mesure que la perception de ceci grandissait, beaucoup de chercheurs ont été créés sur cette Terre. Ainsi, beaucoup de gens qui ne se savaient pas chercher, sont devenus chercheurs. C’est un effet atmosphérique, je dirais. Ainsi, une nouvelle catégorie de gens étaient nés, devenant conscients qu’ils devaient découvrir la vérité. Et tout ceci est arrivé simultanément avec l’époque où le Sahasrara devait être ouvert ; et c’est donc arrivé.
Pour nous Sahaja yogis, l’ouverture du Sahasrara est bien sûr le plus grand événement. Et nous devons dire que, quel que soit le travail que les incarnations, les devins, les prophètes et les saints aient fait, ceci est le point culminant. Ils l’avaient fait individuellement, mais le faire pour les masses, pour que cela gagne chaque coin et recoin de ce monde, voilà la fin ultime de notre croissance spirituelle en tous lieux. Dans toutes les religions, tous les grands prophètes et incarnations ont parlé du futur, ont dit que l’on doit se connaître, se trouver, se réaliser et obtenir « atma satchatka », l’absolu, et devenir un « wali », un saint. Ils ont donné toutes ces indications ; même les bouddhistes savent que Mattreya doit venir ; Mattreya signifie Mère trois fois. « Trigunat Mika », même les Grecs connaissaient Athéna, qui avait trois pouvoirs en elle. Ainsi, ils ont tous prédit cette époque. Et cette époque est venue, et voilà pourquoi je l’appelle le temps de la floraison, et vous en êtes les fruits. Aussi pouvons-nous dire que c’est part du cycle cosmique des différentes saisons ; cette belle époque est là. Et, de la même façon que la roue du temps doit tourner, et nous emporter plus loin, Sahaja Yoga a commencé, de façon très modeste bien sûr, mais a maintenant beaucoup grandi partout dans le monde.
Ici et maintenant, il y a une autre chose qui s’est produite, qui est plutôt remarquable ; c’est que, jusqu’à maintenant, les gens avaient l’habitude de méditer seuls. Peut-être l’un d’eux obtenait sa réalisation, mais il n’y avait pas de phénomène de réalisation « en masse », ni de méditation « en masse » à cette époque, ils disparaissaient tous dans quelque coin calme où sasseoir et méditer. Mais cette réalisation, cette méditation, cette compréhension « en masse », et cet apprentissage de votre être, je ne les avais même pas imaginés ; que cela pourrait prendre de telles dimensions, une telle envergure, que cela pourrait aller aussi loin. Cette année particulièrement, cela a pris une dimension toute nouvelle ; je pense que partout, dans la plupart des pays, tout ce qui est négatif est en train d’être dévoilé. C’est ainsi que, quand le Sahasrara s’est ouvert, la Kundalini a commencé à aller vers le pouvoir Divin, se connectant avec Lui tout en coulant à l’intérieur de vous ; pour arriver à l’état de Nirvikalpa à l’heure actuelle. Quand Elle arrive à travers le Sahasrara, l’on doit savoir que le Sahasrara doit être nettoyé, de façon à ce que le pouvoir Divin y pénètre sans obstacles, sans être entaché d’impuretés, sans toutes sortes de problèmes. Et je suis heureuse de savoir que tous les Sahaja yogis, pour arriver à ce stade, travaillent dans leur méditation individuelle, de façon à ce que cette croissance puisse continuer.
Ainsi, vous êtes en train d’obtenir la lumière de façon complète, mais nous devons nous interroger ; pourquoi ? Quel est le but ? Le but est… Votre but est perdu. Vous ne cherchez plus de buts. Ce pendal a été construit avec tant de compétence, pour laquelle nous n’avons rien payé ; tout le monde travaillait ici, jour et nuit, même sous la pluie, et je m’inquiétais à leur sujet. Ils m’ont dit « Quel est le problème ? Nous y prenons plaisir, Mère, nous prenons plaisir à la pluie, nous prenons plaisir au froid ; nous prenons plaisir à tout, à lever ces choses lourdes, à tout… » J’étais surprise ! Personne ne s’est plaint, tout le monde était simplement sur le sentier de la guerre, construisant cette tente pour vous. Ainsi, ce qui se passe quand votre Sahasrara est propre, c’est que ce flot de joie ne vous permet même pas de penser que vous vous donnez du mal ou que vous travaillez. Normalement, si vous dites à quelqu’un que ceci doit être érigé, ahh ! Certains s’évanouiront. Et d’autres diront « cela va prendre au moins un an ». Ensuite, ils commenceront à chercher des excuses : ce pôle n’est pas bon, celui-là non plus, ça ne tiendra pas debout, cela ne marche pas. Finalement, rien n’est fait et tout reste comme ça en chantier pendant des années. Vous essayez de trouver quelqu’un d’autre, tout est retardé tout le temps et rien n’est fait.
Mais ici, vous n’avez pas l’impression de faire quoi que ce soit. Quand vous ne sentez pas que vous êtes en train de faire quoi que ce soit, alors vous ne vous demandez pas le « pourquoi du comment » ; parce que « je ne fais rien, de toutes les façons, alors je ne me pose pas de questions ». C’est l’état dans lequel vous êtes quand vous travaillez dans le Plan Divin. Vous faites beaucoup de travail, mais vous n’avez pas l’impression de faire quoi que ce soit. Vous pensez tous que vous êtes en train d’avoir énormément de plaisir. Sans rien faire ! Ce genre d’état est une bénédiction du Sahasrara, parce que c’est uniquement à l’intérieur de votre cerveau que tous ces trucs pour économiser du travail existent. Je veux dire, dites à quelqu’un d’aller téléphoner à telle personne, immédiatement il vous dira « peut-être qu’il n’est pas là, Dieu sait si le téléphone marche… » mais pourquoi ne pas simplement regarder si le téléphone fonctionne ou pas, au lieu de vous donner 101 explications pour s’économiser des efforts.
Ensuite, cette intelligence vous joue des tours tout le temps. Elle vous fait rationaliser pour chaque chose, comme cette personne qui avait tué son père, et à qui on a demandé « Pourquoi l’as tu tué ? », et il a répondu « Pourquoi pas ? Il était vieux, il souffrait, et je voulais avoir toute la propriété, aussi ai-je pensé qu’il valait mieux le tuer ! » Comme quand la reine Victoria est devenue très vieille, son fils pensait « Si cette dame continue comme ça, je ne serai jamais roi ! » Ainsi le cerveau commence à donner beaucoup d’explications et triche, car la rationalité attire la rationalité, et la rationalité n’est rien que de lego ou des conditionnements. Votre ego vous dit « Non, cela n’est pas bon », alors vous restez bloqué là-dessus, « cela n’est pas bon », et puis quelqu’un vous demande pourquoi, et vous dites « Cela n’est pas bon, je pense que cela n’est pas bon ! » « Je pense », ou d’autres disent « Je crois », mais pourquoi ?
Mais dans le Sahaja Yoga, la réponse est simple : « Pourquoi le faites-vous ? » « Cela me fait plaisir ». Quelle est la prochaine réponse ? « Pourquoi vous inquiétez-vous ? » « Cela me fait plaisir ». Maintenant, il y a des gens qui répondent cela à cause de leurs conditionnements, « Oh, cela me fait plaisir ! » Quelqu’un dira « J’aime boire », ou « J’aime aller à l’église », ou quelque chose que, d’après Sahaja Yoga, nous ne pouvons vraiment pas aimer faire, mais ce plaisir n’est pas connecté ; cela n’est soutenu par personne. Par exemple, quelqu’un dit « Je prend plaisir à boire » ; personne n’a jamais érigé un temple, ou une statue d’un homme qui boit ! Avez-vous jamais vu cela, où que ce soit dans le monde ? Ainsi, bien qu’il puisse dire « j’aime », cela n’est pas approuvé par la société. Les gens peuvent dire « j’aime voler », les gens peuvent dire « j’aime tuer », mais c’est très arbitraire, c’est très individuel, et jamais soutenu par la société, même dans la société moderne, et il y a toujours des réactions contre cela. Mais Sahaja Yoga n’est pas comme cela. Quand vous dites « je prend plaisir », vous le dites parce que vous n’avez ni ego, ni conditionnement.
C’est une situation différente parce que maintenant le Sahasrara est ouvert. Donc d’un côté, votre ego a diminué, et de l’autre côté, vos conditionnements sont effacés. Vous n’avez plus de conditionnements. Comme lorsque je commençais à parler du Christ à des catholiques : ils disaient immédiatement « Oh non Mère, s’il vous plaît ! », et je disais « Je parle du Christ, pas du catholicisme ! ». Qu’y a t’il d’effrayant à parler du Christ ? Mère, vous savez, il ne faut pas que nous redevenions catholiques, voilà ce dont nous avons peur. Mais le Christ n’a jamais commencé le catholicisme ; aussi ont-ils commencé à déconditionner leurs esprits, en commençant à voir que tout ce que ces gens ont fait n’était pas bon, et à se dire « tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant n’était absolument pas bon, et je ne vais plus le faire ». C’est très courant. J’ai remarqué que les gens qui par le passé adoraient le Christ préfèrent adorer Ganesha, et ceux qui adoraient Ganesha préfèrent adorer le Christ. C’est tout à fait la même chose ! Le nom est différent, mais c’est la même chose ; mais pour eux le Christ signifie les prêtres, la confession, les chapelets et aussi les cimetières, aussi ils n’en veulent pas. Ces conditionnements eux-mêmes commencent à montrer leurs propres formes comme des diables et les Sahaja yogis veulent les éviter, ils n’ont rien à faire avec eux. Je me rappelle au début, nous avions 6 ou 7 hippies d’Angleterre qui étaient devenus Sahaja yogis, et ils devaient venir à Rahuri, ils avaient un programme et 5 ou 6 vrais hippies sont arrivés. J’étais assise là et soudain j’ai entendu « Oh non ! » et j’ai dit « Qu’est ce qui se passe ? Un serpent est-il entré ? » et il s’agissait des hippies ! Mais après le déconditionnement de leur conditionnements, ils ne pouvaient tout simplement pas supporter la présence de ces hippies, dont ils étaient auparavant. Ceci arrive parce que vous commencez à voir clairement, très clairement, que tous ces conditionnements nous ont aveuglés complètement, et nous ont égarés dans un désert.
Bien sûr, en Occident, les gens sont très conscients de lego. Par exemple, je parlais à la femme d’un leader, et je lui ai dit « Pourquoi n’aidez-vous pas votre mari ? », et elle a répondu « Mère, j’ai peur de mon ego », et j’ai dit « Pourquoi ? » ; « Si je commence à travailler, cet ego pourrait se développer à nouveau ; aussi je ne travaille pas, pour ne jamais en être inquiétée ! ». Les gens sont si conscients du fait que leur ego ne doit pas revenir. Un homme est venu à moi, et je lui parlais et il s’est simplement enfui. J’ai dit « Qu’est-ce qui s’est passé ? » et il a dit « Maintenant, les gens qui sont proches de Mère développent toujours un mauvais ego ; aussi je ne veux pas être proche de Mère ». Un tel esprit qui voit la folie, l’immaturité, la vulgarité, la tromperie, l’hypocrisie, tout cela si clairement ; et malgré tout cela, il ne sait plus où il en est : c’est absolument absurde ! On devrait fuir tout cela ! Ensuite, il y a les Sahaja yogis qui viennent au Sahaja Yoga avec certains problèmes, s’en débarrassent et voient ensuite d’autres gens avec les mêmes problèmes. Alors le Sahasrara ne veut pas l’accepter. « C’est terrible ! J’étais comme lui ! Non, non, plus jamais, moi ne ne veux pas être comme cela ! » Aussi ils abhorrent la personne qui est tout juste comme eux. Ils ne peuvent tout simplement pas le supporter. Ils ne peuvent pas le tolérer. Alors je dirais que vous devez encore grandir, vous devez grandir. Votre Sahasrara doit être nettoyé à une telle vitesse, à un tel niveau et à un tel stade que comme le savon qui nettoie tout, il devrait nettoyer tout le reste, et ne devrait avoir peur de rien. Vous ne devriez avoir aucune inquiétude quant au conditionnement des autres, ou à lego des autres. C’est le stade que nous devons maintenant atteindre.
Aujourd’hui est le jour du Sahasrara, le 23ème jour du Sahasrara, et je ne veux pas dire grand chose à ce propos, mais je souhaite et j’espère que les 1000 pétales de votre Sahasrara soient si bien nettoyés que vous ne catcherez plus de qui que ce soit, que vous n’aurez plus peur de personne. Vous serez les maîtres de toutes sortes de curatifs, et vous serez celui qui peut donner consolation et paix aux autres. Vous serez celui qui organise des programmes à l’extérieur, vous serez celui qui est responsable pour le Sahaja Yoga, et quand cela se passera, alors nous pourrons voir que ces 1000 pétales du Sahasrara se sont ouverts. Ces 1000 pétales ne sont pas encore éveillés. Ils signifient les 1000 pouvoirs différents de la Déesse, minimum des minimums, vous pouvez ouvrir ces 1000 pétales vous-même par l’introspection, en vous regardant et en vous moquant de vous-même. « Connais Ton toi » signifie « connais-toi toi même », avec tous les défauts que vous avez et aussi le potentiel que vous avez, et toutes vos qualités. Ainsi en ce qui vous concerne, quand vous vous regardez vous devriez voir le défaut que vous avez. Pourquoi est-ce que je me conduis comme cela ? Pourquoi est-ce que je cherche tant ? Quel est le problème ? Pourquoi ne puis-je pas me voir clairement, avec la transparence de mon Sahasrara. Vous pouvez voir votre coeur, vous pouvez voir votre esprit, vous pouvez vous voir vous-même pleinement, clairement, ce qui ne va pas chez vous. Cette transparence peut venir seulement si vous avez vraiment le pur désir : « Shuddha incha », d’être à ce niveau. Maintenant il n’y a pas de compétition entre « a » et « b ». Nous ne disons pas que vous avez le premier prix de la sortie du Sahasrara, ou le deuxième prix. Il n’y a pas de premier ou de second dans le Sahaja Yoga, parce que nous ne faisons pas de course. Il n’y a pas de compétition entre nous. Tout ce que nous faisons, c’est pour notre propre satisfaction. Maintenant, pensez à quelque chose. Il y a 5 personnes qui courent, ils doivent penser qui de ces cinq personnes va arriver premier. Là, c’est dans l’autre sens. Les cinq personnes sont en train de méditer : chacun doit voir individuellement si il est satisfait de lui-même ou pas. Personne d’autre ne va lui donner de certificat. C’est vous-même qui devez vous donner votre propre certificat, honnêtement. Ce sont des positions très différentes. C’est vous, votre Sahasrara et votre attention, et vous devez voir à l’intérieur de vous-même, « jusqu’où ai-je réalisé mes propres pouvoirs, ma propre compassion, ma propre personnalité ». Vous devez vous enseigner à vous-même, c’est vous qui décidez. Quand vous êtes celui qui court, vous êtes aussi celui qui décidez sans courir. Alors où est la compétition ? L’idée même en disparaît dans le néant.
Comme je vous l’ai dit l’autre jour, quand vous vous regardez dans le miroir, vous êtes aussi celui qui observe. Votre image est celle qui est observée, et il y a l’action de voir. Ainsi vous êtes dans trois dimensions. Mais supposons que vous deveniez le miroir vous-même. Le processus complet est inversé, vous vous verrez vous-même. Vous n’avez pas besoin de voir, parce que vous le voyez tout le temps, c’est tout simplement spontané. De la même façon, quand il s’agit du Sahasrara, c’est votre Sahasrara lui-même qui vous donne l’idée complète de ce que vous êtes. Le diagnostic vient de votre propre Sahasrara. Votre propre Sahasrara vous dit quels centres catchent, parce que toutes les pithas de ces sept centres sont dans le Sahasrara. Comme si à présent votre Sahasrara vous regardait et vous faisait son compte-rendu, vous disant : « Tu vois, ceci ne va pas, et regarde, cela ne va pas, et cela non plus… ». Ainsi Sahasrara est le moyen que nous partageons, et vous donne la meilleure information dont vous puissiez disposer, vous donne l’information correcte sur vous-même ; le mieux est de vous corriger, pour atteindre ensuite cet état parfait, voilà ce que vous avez à faire.
Mais une fois que vous avez atteint cet état parfait, vous avez atteint votre but, vous n’avez plus de but ; vous êtes alors la lumière. Jusque là, vous devez travailler dur. Faites la lumière, corrigez-vous, faites ce qui est nécessaire. Mais une fois que c’est fait, et que la lumière vient en vous, alors le travail de la lumière est de donner la lumière. Donc, la première fonction est accomplie. Maintenant, la deuxième fonction est de la rendre. Vous atteignez votre but, votre destination. Par exemple, si je dois venir ici, je viens de ma maison, je monte dans la voiture puis en descend, je marche le long du chemin, j’arrive ici et je m’assois. Après, cette étape est terminée. Maintenant, je n’ai plus besoin de marcher, autrement je serai toujours en train de courir. Alors, toute cette course folle du cerveau s’arrête. A quoi peut-on l’utiliser maintenant ? A prendre plaisir à la paix, à la joie, et à la collectivité. Ainsi le dur travail, la planification du futur se termine. La seule chose qui vous reste à faire, c’est d’en profiter. Vous voyez, si vous venez de l’extérieur, vous avez couru, vous avez très faim, vous voulez arriver chez vous. Vous voulez arriver chez vous, où le repas vous est servi ; alors quel est votre but ? Il n’est autre que de prendre plaisir à la nourriture pour laquelle vous avez couru. Mais après cela, si vous recommencez à courir, cela n’a pas de sens, c’est de la stupidité pure. Mais la capacité à prendre plaisir vient seulement si votre Sahasrara est complètement ouvert. Autrement, la capacité à prendre plaisir est bien moindre. Et vous devenez comme une personne qui court tout le temps après quelque chose qu’elle ne peut atteindre. Il y a beaucoup de gens qui sont comme cela ; toute leur vie ils sont comme fous, vous savez. Ils travaillent du matin au soir, chaque jour… sans rien atteindre. Le jour suivant ils se lèvent, courent encore, toute leur vie comme cela, jusqu’à ce qu’ils aient un pied dans la tombe, et ils courent encore. Mais après être venus au Sahaja Yoga, vous arrêtez toutes ces activités et laissez votre Sahasrara s’occuper de tout, et cela fonctionne. Vous n’avez pas besoin de vous dépêcher, vous n’avez pas besoin d’être si compétent, vous n’avez pas besoin d’écrire chaque chose, vous n’avez pas besoin de penser à tout planifier, tout fonctionne très simplement, et de façon très belle.
La seule chose que nous devions faire est d’accepter tout ce qui arrive pour notre croissance, quoi que cela soit. Même dans les petites choses. Ainsi, le retard dans le puja d’aujourd’hui, c’est le désir de certaines personnes qui voulaient vous donner – je ne devrais pas vous le dire mais – une espèce de show surprise devait être donné ici. Je ne voulais aucune lumière et ils pensaient « que va t’il se passer, le puja se terminera vers cinq heures, à six heures le repas aura lieu, mais le soleil restera jusqu’à neuf heures, comment allons-nous faire pour le show… ». Très bien, je m’occupe de cela.
N’importe quelle petite chose gâche tout ! Certains revenaient d’Inde, et ils devaient m’amener deux boîtes de là-bas, mais ces boîtes n’étaient pas autorisées car elles étaient trop lourdes ; aussi ne savaient-ils pas quoi faire, ils pensaient les renvoyer, et peut-être revenir plus tard, pour le Guru puja par exemple. Mais ils se sont dit, cela doit être une sorte de plan, une sorte de drame, car lavion était en retard de dix-neuf heures. On leur a fait passer la nuit dans une hôtel à touristes. Le mâtin suivant, ils ont rencontré deux autres garçons indiens, des sahaja yogis de Puna. Cela a tout arrangé. Ils ont pu faire venir mes bagages en les mettant à leur nom. Mais ils ne se sont pas du tout ennuyés ; dix-neuf heures ! « Mère, c’était très bien, nous avons pris beaucoup de plaisir à être ensemble, à parler, etc… ». Terminé ! Personne ne voit le temps passer
N’importe qui d’autre aurait dévoré tout le personnel de l’aéroport, et aurait piétiné tous les téléphones. Attendre dix-neuf heures, mon Dieu, quelle affaire ! Cela aurait été dans tous les journaux
alors qu’eux s’étaient bien amusés.
Ainsi, nous avons perdu le sens de but, nous n’avons pas de buts, nous voulons juste apprécier. C’est une très grande chose qui est arrivée, parce que, comme vous le savez, la joie au niveau du Sahasrara c’est Mirananda, bien sûr Mirananda est aussi mon nom, mais cela signifie aussi la joie pure et absolue, Mirananda, et cette Mirananda, cette joie, n’a pas d’autre
c’est de la joie très pure. Sans pensées, on coule tout simplement à l’intérieur ; après tout, pourquoi a-t’on toute activité, pour avoir un plaisir quelconque, une sensation, et comme certaines personnes le croient aussi pour la joie. Eh bien non. Seulement après l’ouverture du Sahasrara et son , vous pourrez savoir ce qu’est la joie.
On ne peut pas l’expliquer. Comment nous pouvons passer des heures ensemble comme cela. Les gens ne comprennent pas ! Comme par exemple
il me disait qu’il ne peut rester assis à l’église plus de quinze minutes ; et « comment les gens peuvent-ils rester assis ici pendant des heures, alors que nous ne pouvons pas rester assis plus de quinze minutes !.. Comment ces gens peuvent-ils rester assis pendant aussi longtemps ? Que font-ils là-bas ? Quel est leur
Comment peuvent-ils rester assis des heures comme cela sans parler, sans rien faire, qu’est-ce qui leur est arrivé ?.. » Il est remarquable que ces gens, qui ne sont même pas Sahaja Yogis, peuvent voir clairement que vous tous prenez un plaisir absolu à la vie. Quoi que vous fassiez n’est pas important. Ce qui est important, c’est que, que vous travailliez au bureau, ou à l’extérieur, vous éprouvez un plaisir absolu dans tout ce que vous faites. C’est ce qu’il y a de plus important dans la vie, et que vous ne pouvez avoir qu’à travers Sahaja Yoga, car votre Sahasrara est ouvert.
Je voudrais vous dire encore une chose, qu’il est très important que vous sachiez tous. C’est que pendant que vous vous abandonnez à cet océan de joie, nous devons nous rappeler que beaucoup en sont encore loin ; aussi devons-nous les y amener, et c’est un tel plaisir, une telle joie de donner la réalisation à quelqu’un, c’est quelque chose de très joyeux. Aussi nous avons besoin que les gens sortent de l’ombre, et une fois que cela se sera produit, vous serez ébahis, comment les choses s’arrangeront. Il y a beaucoup de gens, je le sais, qui vont partout pour communiquer le Sahaja Yoga. Aussi est-il très important que vous sachiez tous que vous avez la lumière afin de la donner aux autres, mettez-vous en avant, n’ayez pas peur de votre ego, de vos conditionnements, de quoi que ce soit, agissez. Vous avez toute la force, vous avez tout à l’intérieur de vous-mêmes, et vous ferez tout avec bonheur et joie. Partout dans chaque pays les gens font cela, mais certains le font bien, et d’autres moins bien. Vous êtes tous
alors sortez de l’ombre, et voyez pour vous-mêmes, ce que vous devez faire.
Tout d’abord, vous devriez avoir foi en vous-mêmes. Si vous n’avez pas de foi en vous-mêmes, vous ne pouvez rien faire. Ayez foi, et aucunes peurs d’aucune sorte. Il faut également faire de l’introspection, voir à l’intérieur de vous- mêmes, ce qui se passe.
Je trouve mon cerveau complètement vide. Comment je parle à partir de ce vide, je ne sais pas. Vous trouverez aussi votre cerveau complètement vide. Et pourtant, avec ce cerveau vide, vous pouvez accomplir énormément. C’est remarquable ; et aussi, vous pouvez sentir ce vent frais tout le temps. Comment pouvez-vous avoir ce vent frais tout le temps ?
Ainsi il est important que vous vous reconnaissiez Sahaja Yogi, et que vous reconnaissiez ce que vous
pour le Sahaja Yoga. Sans rien faire pour Sahaja Yoga, vous ne pouvez apprécier la vie. C’était votre but, et c’est le but que vous avez atteint. Mais si vous ne faites pas cela ; supposez que je sois venue pour masseoir là et que je ne m’assoie pas là, alors quel était l’utilité de venir ? Je suis venue ici pour vous dire quelque chose à propos de
mais si je ne vous le dis pas, quel est l’utilité d’être venue, et de célébrer le jour du Sahasrara.
De la même façon, quand vous avez atteint cet état, ce que vous devez faire, c’est non plus l’utiliser pour votre intérêt propre, ce que vous avez beaucoup fait, pour votre santé, votre richesse, pour tout. Maintenant, que faites-vous au sujet du Sahaja Yoga ? Qu’avez-vous fait pour Sahaja Yoga ? Après quelque temps, vous vous trouvez faire beaucoup, sans même vous en apercevoir. C’est très surprenant, et cela arrive à tant d’entre vous, et cela devrait vous arriver à tous. J’espère que vous réaliserez tous que votre Sahasrara est,
vous n’avez pas besoin de vous en inquiéter, et vous pouvez vraiment passer à l’action et répandre Sahaja Yoga. Puisse Dieu vous bénir tous.