Evening before Navaratri Puja 1997

Campus, Cabella Ligure (Italy)

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4ème jour de Navaratri, 4 octobre 1997, Cabella, Italie.

FrTVD 2021-0329

Cela a été un si grand plaisir pour nous, non seulement le divertissement, mais aussi la voie pour notre avenir, pour savoir comment avancer et quoi faire. Il est très surprenant que cette affaire de banque suisse ait tout le temps attiré mon attention. Je ne sais pas trop comment ils peuvent tout digérer aussi bien. En ces temps modernes, alors que les gens parlent de démocratie, parlent de très grands idéaux et du reste, comment un système aussi illégal peut-il exister en même temps ouvertement? Comme l’a dit Arnaud, je dois exposer, j’ai un plan pour y remédier. En ce qui concerne le matérialisme, ça fonctionne.

Tous ces pays qui étaient censés être très avancés, développés, souffrent d’abord de récession, et d’une terrible récession. Cette récession va leur donner une leçon concernant la surproduction de marchandises absurdes. Le matérialisme existe parce que les gens sont devenus fous à force de cupidité.

J’étais à la recherche d’une maison en Angleterre. J’ai fait le tour des maisons à vendre. J’ai été surprise de voir que toutes sortes de choses en plastique et des choses diverses étaient empilées dans chaque maison, des montagnes de choses! En passant une porte; vous vous retrouverez avec deux jambes de pantalon qui vous tombent dessus!

Non seulement en Angleterre, mais également à Paris. J’ai vu des gens accumuler tellement de bêtises qu’ils ne savent plus où les mettre ni qu’en faire. Cette folie se perpétue, encore et encore. J’ai trouvé maintenant une solution pour les Sahaja Yogis, ce qu’ils devraient faire. Ils devraient essayer d’encourager l’artisanat. J’ai acheté de l’artisanat dans chaque pays visité. Que ce soit en Tchécoslovaquie ou en Angleterre ou ailleurs. Je ne comprends pas comment vous pouvez aller acheter ces immondices en plastique, ces choses inutiles.

Et cet artisanat, quand je l’ai acheté, j’ai été surprise. Je dois vous parler de la Tchécoslovaquie. Il y avait de très petits, de minuscules magasins, et ils sont tous venus un par un: « Mère, achetez-nous aussi quelque chose. Mère, achetez-nous quelque chose. » Vous savez, j’ai été surprise de voir de si belles choses. Ils ont dit: « Nous ne pouvons pas les vendre. » Mais toutes les choses absurdes, les gens les achètent.

 

Alors les Sahaja Yogis doivent faire le vœu de ne prendre que des choses faites main. Vous n’avez pas besoin d’avoir beaucoup de choses. Vous pouvez en avoir peu mais des choses faites main. Supposons maintenant que vous preniez une robe, il devrait y avoir des broderies cousues main ou quelque chose de fait main, donc un peu de travail dessus. Il est très difficile de voir comment les gens se mettent à acheter des choses qui sont bon marché et extrêmement dérangeantes.

Je dois vous dire une chose: Je ne peux pas porter de nylon. Je ne peux rien porter d’artificiel, vraiment,

je ne peux pas.

Si Je porte aussi des chaussettes pendant un moment, tout mon corps commence à me faire mal, car il s’y oppose. Les objets faits main sont rares, Je suis d’accord. Mais utilisez autant que possible des choses faites main. De la Terre Mère, ils fabriquent de très belles, disons,  poteries.

Ainsi, Je suis socialiste de tempérament, Je pense. J’ai donc ressenti le besoin urgent d’exporter uniquement de la poterie cuite. Et la poterie est tellement belle! C’est tellement apaisant, c’est si bon, ça sent si bon. Mais les gens pensent: « Non, on doit acheter quelque chose fait en Amérique, avec des machines. » Ils continuent à acheter comme ça.

 

En Amérique aussi, J’ai été surprise de voir que de belles choses se vendent dans des magasins qu’ils appellent des « Outlet ». De très belles choses! Principalement en soie et en coton, et en cuir, en cuir pur. Mais les gens iront dans les hypermarchés et achèteront toutes ces bêtises à des prix très hauts, et non dans ces magasins-là. Cela veut dire qu’ils n’ont aucune sagesse. Et c’est ce qui se passe, si vous n’avez pas le sens de la sagesse, alors cette sagesse corrode la société. Parce que la sagesse elle-même montre à quel point il est dangereux de continuer à acheter ces choses insensées.

Aussi, on voit que maintenant que les gens s’intéressent plus à l’ayurveda et à l’homéopathie. Ils ne veulent pas utiliser ces horribles médicaments produits par votre grand pays. Vous savez ce qu’ils font en Suisse? Ils envoient de très grosses offres aux médecins indiens pour qu’ils viennent travailler pour eux. Et en supposant qu’ils aient produit un échantillon, comme vous l’avez montré, alors ils prennent le même, le changent un peu et disent: « C’est mieux ». Et vous savez, ces médicaments sont pour la plupart très dangereux et gênants. Par erreur, ma famille m’a donné ces antibiotiques. Depuis lors, mes jambes sont très faibles et me gênent. Cela va mieux, c’est certain.

 

Alors, vous voyez pourquoi nous nous y mettons maintenant? Parce qu’il y a de la pollution, une autre chose créée par tous ces machines. Gandhiji disait: « Il n’est pas nécessaire d’utiliser tant de machines. » Maintenant, la voiture: on peut marcher, on peut prendre le train. Mais les gens veulent aller n’importe où en voiture, même s’il s’agit, disons, d’une dizaine de mètres. Ils ne veulent pas marcher. C’est pourquoi notre santé s’est dégradée.

Je dois vous dire que quand j’étais à l’école, mon école était à environ cinq miles (8 kilomètres). Et nous avions une voiture, des chevaux et ce que vous appelez un buggy chez nous. Mais il était obligatoire pour nous de marcher cinq milles le matin. Le soir, la voiture venait. Mais le matin, nous devions tous faire cinq miles à pied pour aller à l’école. Et entre les deux, il y avait une petite colline que nous devions gravir. C’est ainsi que nous avons découvert la nature. Si vous ne sortez pas de la voiture pour marcher, que connaissez-vous? Tout au plus, vous pouvez voir un lampadaire. Qu’est-ce qu’on voit en voiture? Rien. Vous ne pouvez pas voir la nature. Cette façon de marcher est vraiment démodée pour les gens maintenant, les gens ne marchent pas. Je ne dis pas qu’aujourd’hui nous sommes vraiment transformés et que nous sommes des gens très évolués. D’une certaine manière, nous avons régressé parce que nous ne pouvons pas marcher.

Dieu nous a donné ces jambes pour marcher, mais nous ne pouvons plus marcher. On évite de marcher finalement. Maintenant, à cause de cela, il y a tant de voitures!

Je sais que dans certaines familles, il y a cinq voitures car il y a cinq membres de la famille. Surtout en Espagne, j’en ai été surprise. Tant de voitures, tant de voitures! Et chaque voiture ne contient qu’une seule personne. Maintenant, les problèmes ont commencé avec la pollution et toutes ces choses, parce que nous avons perdu l’habitude de ne dépendre que de nous-mêmes.

 

Maintenant, regardez ce qui s’est passé, disons, à Kuala Lumpur et dans tous ces endroits, qui souffrent de ce que vous appelez le smog. Maintenant, ce n’est pas de mon fait si vous pensez comme ça. Et ils prient Allah: « Donnez-nous de l’eau. » Pourquoi Dieu devrait-il leur donner de l’eau s’ils font toutes sortes de choses absurdes? Maintenant, il y a le smog. Pourquoi? Parce qu’ils ont coupé les arbres. Pourquoi veulent-ils couper les arbres? Parce qu’ils veulent gagner de l’argent. C’est tout. Et on importe leur bois en Inde, car en Inde aussi ils ont coupé les arbres. Si vous continuez comme ça, follement, vous aurez de la pollution, ça veut dire quoi? Que les forces destructrices vont agir et l’arrêter.

Pour cela, vous n’avez pas à prier la Déesse. Ça va marcher. Et c’est en train de fonctionner partout. Donc, quel que soit ce que devez avoir, essayez d’avoir quelque chose de fait main. Même vos vêtements n’ont pas besoin d’être nombreux, essayez d’avoir du fait main.

 

Ils n’ont pas besoin d’envoyer de l’argent à cette banque suisse non plus. Cette banque suisse va être très douloureusement exposée maintenant. Je suis en colère contre eux pour une dernière chose: ils ont promis qu’ils donneraient leur argent aux Juifs et maintenant ils tergiversent, ils ne veulent pas payer. Quand ils mourront, vont-ils l’emporter avec eux? Tous ces péchés seront punis. Et c’est pourquoi je suis très heureuse qu’il l’ait apporté, parce que j’en ai même parlé à cette conférence à laquelle je suis allée en Chine, j’ai parlé ouvertement de la banque suisse. J’ai parlé à de nombreux magistrats et à beaucoup, comment les appelez-vous: le chef du ministère de la Justice et tout ça. Et je leur ai dit: « Pourquoi ne pas organiser une conférence pour dire que cette banque est absurde? » Or, tous types de mauvaises personnes tirent avantage de ce système et essaient de faire de l’argent – ont l’air très sympas, ou autre. Je ne sais pas. Tant de gens ont perdu leur argent là-bas! Je ne sais pas quel était le besoin de mettre tout cet argent là-bas. Quand ils meurent, leurs enfants n’obtiennent rien.

Mais le problème, c’est cette cupidité, c’est une sorte de défaut intérieur de l’être humain. Il devient avide; avide, parce qu’il a dévié du dharma. Il pense qu’il peut retirer du plaisir des choses. Il ne le peut pas. Et il continue d’accumuler et d’acheter, et ceci et cela. Je dirais que votre mère fait aussi cela. J’achète, mais j’achète des choses qui sont faites main. Pour que demain, si je dois faire des cadeaux, ou si je dois vendre des choses, même les bijoux que vous m’avez donnés, je ne sais qu’en faire, je les vends. Que vais-je faire avec les bijoux? Je dois acheter tant d’ashrams, ceci, cela. Je vends aussi mes bijoux de famille parce que j’ai dépensé de l’argent pour ma famille aussi. Pensez-y, à quoi ça sert?

Quel plaisir on en retire? Je peux comprendre, si on veut faire un cadeau à quelqu’un ou si on veut donner du bonheur, de la joie à quelqu’un, il faut le faire. Mais, juste pour soi, continuer, continuer, combien pouvez-vous le digérer? Vous ne pouvez pas. La joie est bien plus grande dans le don.

Ce n’est pas quelque chose qui vous permet de comprendre les principes fondamentaux. Et les principes fondamentaux, c’est que vous êtes le dharma. En vous il y a cela, c’est votre valence. Et ce matérialisme va absolument à son encontre. Parce que ça crée toutes sortes de gens: les mafias, la banque suisse, les fraudeurs. Nous avons communautés après communautés qui sont connues pour être fraudeuses, qui sont très matérialistes, qui n’ont aucun sens spirituel.

Donc pour les Sahaja Yogis, je dirais – bien sûr vous avez dit tous les mantras, donc je suis censée faire tout cela. Mais ce que vous devez faire, c’est ne plus rien acheter qui ne soit pas fait main. Essayez cela. Au moins, il devrait y avoir de la broderie, au moins il devrait y avoir du travail dessus. Je suis surprise que ces choses ne soient pas si bonnes pour nous, elles nuisent à notre santé.

Donc, les Sahaja Yogis doivent apprendre qu’ils doivent marcher. Ils doivent marcher et ils doivent regarder la nature, ce qu’il y a dans la nature. Beaucoup d’entre vous ne savent pas- disons, si je demande le nom de cette fleur, combien d’entre vous le connaissent?

C’est un nom très doux, « Kiss Me Quick », mis à part son nom botanique. Mais c’est, vous voyez, ce que je dis, vous devriez tous savoir, vous devriez connaître les toutes petites choses, d’où vient cette broderie, d’où vient ce sari.

Nos hommes indiens sont les pires. Je dirais qu’ils ne savent rien du tout. Mais même les hommes occidentaux ont aussi le même problème. Vous devez vous intéresser aux choses qui ne vous ont pas intéressé.

Par exemple, les Indiens ne savent pas cuisiner. Ils ne savent pas. Une fois, mon mari m’a dit qu’il savait cuisiner. J’ai dit: « Quoi? » Il a dit: « Je vais faire des chapatis, des rooties. » Et ce qu’il a fait, la forme n’était rien que l’Australie, l’Amérique, ceci, cela. Puis il a dit: « J’abandonne. Car j’étais dans le transport, et le transport, c’est le transport. »

Mais les choses minuscules que vous pouvez voir, ce que nous appelons une vision subtile, une vue subtile. Si vous marchez, regardez la nature, aimez les arbres, aimez les animaux. Vous serez étonnés, il y en a tant de choses à savoir plutôt que de lire le journal. Qu’y a-t-il à lire dans le journal? Pendant des heures vous continuez à lire le journal, le jour suivant, vous avez oublié.
Vous serez étonnés que, pour la Déesse, il soit dit que: « Kataksha, kataksha, niriksha. » D’un coup d’œil, elle sait tout. » À chaque regard qu’elle pose sur n’importe quel homme, femme ou quoi que ce soit, elle sait où il se trouve. Et si vous êtes mes enfants, vous devriez également essayer cela. Parce que je courais toujours dans les jungles, dans les forêts, j’allais dans tous ces endroits et appréciais vraiment la magnifique Mère, cette Mère Terre cette Mère Terre qui a créé une chose si belle!

 

Avez-vous remarqué, tout à l’heure, que les couleurs du fond, qui ont été faites par les Russes, sont exactement les mêmes? Ils ont utilisé les mêmes couleurs. Voici la vraie collectivité. Maintenant, remarquez, dans la nature, tout va tellement bien ensemble, vous savez. Rien de grossier, rien de lourd, c’est si beau. Cette Mère Terre sait tout. Elle comprend tout. Elle fait tout. Mais que faisons-nous pour la Terre Mère?

C’est pour courir après des choses artificielles, des machines, ce truc. Et maintenant, une nouvelle chose est arrivée, c’est l’ordinateur.
C’est bien si vous voulez écrire des lettres à quelqu’un. Mais sinon, c’est assez exaspérant. Et cet ordinateur rendra notre cerveau absolument nul. Il sera paralysé, nous ne saurons plus faire 2 + 2.

Donc, tout ce que vous souhaitez utiliser doit également avoir ses maryadas. N’allez pas au-delà d’eux. Si vous vous mettez à la natation, vous continuerez à nager jusqu’à tomber malade. Si vous faites de l’équitation, vous monterez jusqu’à en tomber. Voyez, c’est aussi une façon de vivre qui n’a pas de maryadas. De même que la cupidité n’a pas de maryadas, voilà comment arrive ce genre d’absurdités: « Je n’aime que ça, je n’aime que ça ». Vous êtes des êtres humains, il ne faut jamais parler comme ça. Au contraire, vous devriez dire: « Je dois apprendre ceci; Je dois le savoir. De quoi s’agit-il? « C’est très important. Sinon, votre personnalité sera une personnalité minuscule. Et au bout du compte, les gens se retrouvent avec de l’argent. Je ne comprends pas.

 

Je ne peux même pas compter deux cents billets, même pas. Je ne comprends pas l’argent, devrais-je dire. Mais je suis bonne en mathématiques. Mais je ne suis pas au courant, l’argent que vous donnez va directement à eux et ils en font ce qu’ils veulent. Or, si quelqu’un dit: « Combien avez-vous pour ça? » « Je ne sais pas. » « Combien pour les redevances? » « Je ne sais pas. » Parce que cela ne m’intéresse pas. Cela ne m’intéresse pas. Pourquoi s’intéresser autant à l’argent? Mais je reçois de l’argent, pas de problème; c’est jamais un problème. J’ai vendu un de mes bijoux et j’en ai reçu au moins cent fois plus que ce que j’ai dépensé.

 

Peut-être diriez-vous que ce sont les vibrations, pourriez dire ce que vous voulez. Donc, courir après l’argent signifie que  vous êtes pris entre les griffes de l’argent. Alors, quelle est la solution pour se débarrasser de cette cupidité? C’est essayer de le donner aux autres et constatez la joie! Donnez quelque chose aux autres, partagez et voyez la joie que vous ressentez en donnant. Je dois vous dire que Grégoire n’est pas là mais il me manque, car une fois je suis allée dans un magasin de sari et j’ai voulu acheter un sari. Mais j’ai pensé que c’était plutôt cher. « Pourquoi devrais-je acheter un sari aussi cher? » Je suis sortie. Et vous serez étonnés, il m’a offert ce même sari pour mon anniversaire. Et j’étais tellement ravie! Parce qu’il l’a acheté le lendemain, il est allé l’acheter dans ce magasin, l’a gardé et me l’a donné le jour de mon anniversaire. Ces petites choses peuvent vous donner une grande joie, en donnant aux gens, aux autres, pas à vous-même.
Je ne sais pas si j’ai acheté grand-chose pour moi-même au cours de ma vie; jamais. Même si je sors faire du shopping et que j’ai soif, je n’achète même pas un coca cola pour moi-même.
Les gens savent que je n’achète rien pour moi-même, pratiquement rien, mais vous me donnez tous tellement, que faire? Je ne devrais rien prendre de vous, quoi que ce soit. Mais pour vous faire plaisir, peut-être;  ils demandent: « Ne prenez que les cadeaux nationaux, internationaux. » D’accord. Mais pas plus. Chaque pays ne devrait pas en apporter. Chaque pays ne devrait pas en apporter. Après tout ce « national », « international » -vous êtes tous internationaux, en quoi avez-vous besoin d’apporter un cadeau pour moi? Je n’ai même pas le temps de les voir. Je suis tellement occupée par d’autres choses, car il y a tant de problèmes dans ce monde.

Donc, je suggère que, pour surmonter toutes ces choses, nous devrions voir  nous-mêmes ce que nous faisons à ce sujet. Je suis sûre qu’aucun de vous n’a d’argent dans une banque suisse, Dieu merci! Mais ne gagnez jamais plus que ce que vous avez, c’est pas la peine. Tout ce qui vient à vous, c’est bien.

Bien sûr, si vous faites un travail créatif, si vous créez certains designs, créer quelque chose, c’est bien. Mais n’achetez pas de choses, ne continuez pas à acheter des choses pour vous-mêmes ou mettre de l’argent ici, le cacher, le cacher là, ce n’est pas la peine. Vous voyez, vous vous sentirez si satisfaits et si heureux d’être honnêtes, d’être absolument au-delà de tout problème.

 

Maintenant, il y a cette affaire de mafia, je suis d’accord avec vous. Or, cette mafia ne peut être contrôlée que par le gouvernement, car ils accordent une taxe si importante.
Maintenant, par exemple, un artisan, dans ce pays pauvre, je dirai pauvre parce que la plupart des gens souffrent de l’impôt; ici, on doit payer deux cent soixante-cinq types d’impôts. Les Italiens sont connus pour leur art. Ils font de belles choses. Mais ils ne le peuvent pas, car ils doivent payer tellement d’impôts. Seuls les designers font de l’argent. Les designers font de l’argent, trompant tout le monde. Ils trompent tellement les gens!
Une fois, mon mari est allé au Caire et m’a acheté une écharpe. Alors, il a dit: « Cela vient d’un designer ». J’ai dit: « Ça m’a l’air indien; c’est un truc indien. » Et étonnamment, dans le coin, il était écrit « fait en Inde ». Il a payé vingt-cinq livres pour cela, et en Inde, vous pouvez l’avoir pour deux livres.

Alors, voilà une autre chose: courir après l’élitisme. Vous voyez, celui-ci a été acheté par mon gendre. J’ai dit: « Qu’est-ce qui est si spécial? » Il a dit: « C’est formidable, vous savez ». Je ne savais pas ce qu’il y avait de si spécial à propos de ces lunettes. Alors, je suis allée dans un magasin en Amérique, et ils ont tous commencé à dire: « Madame, Madame, Madame … » J’ai dit: « Qu’est-ce qui est tant ‘Madame’ chez moi? Pourquoi m’appellent-ils ‘Madame’? » « Oh, vous ne savez pas? » Ont-ils dit, « c’est du Cartier! »
J’ai dit: « Qui est ce Cartier? » Alors je vais mettre Kartikeya après lui!

[Rires.]

Toutes ces idées stupides. Vous voyez, et puis, ils m’ont acheté – [A part: « Comment appelez-vous ça? La montre était, qu’était cette montre? Ah, Patek Philips!] – « Patek Philips ». Ils ont apporté cette montre pour moi. Et elle n’était pas à l’heure! J’ai dit: « Qu’est-ce que c’est? » [Rires.]

Elle n’est jamais à l’heure! Elle est toujours en retard. Mes vibrations doivent faire quelques tours. Alors je l’ai donnée à l’un d’eux, j’ai dit: « Baba, montre-la à Patek Phillips. » Ah, cette fois, Mathias était là. « Cela va blesser leur ego, Mère, beaucoup. » J’ai dit: « Pourquoi? » « Parce qu’ils pensent qu’ils sont les meilleurs. » J’ai dit: « Quoi qu’il en soit, dis-leur de la changer, elle ne reste pas à l’heure. » Puis j’ai demandé à ma fille de la prendre, J’ai dit: « Baba, je ne peux pas porter. Je ne sais pas pourquoi, Peut-être que je prendrai quelque chose de simple, c’est mieux. » Cela aussi s’est avéré être un, comment vous dites, « Designers ». Ils sont maintenant tous- la plupart de ces designers sont en prison. Et certains d’entre eux m’ont rencontrée quand je revenais de Russie. Ce sont des gens absolument inutiles, vous savez. Ils prennent une idée et la vendent à un prix élevé. Si vous êtes un idiot, vous allez acheter ça.
Avez-vous remarqué que c’est Cartier? [Non] car les Sahaja Yogis sont des gens simples. Voilà ce qu’il en est, il y a – ce sont aussi des mafias. Je vous le dis, ce sont aussi des mafias. Et ces mafias vous exploitent.

Je l’ai écrit dans mon livre aussi, si vous le lisez, comment ces entrepreneurs essaient de vous tromper.

Portez une robe simple, simple et faite à la main, ce sera beaucoup mieux que de porter quelque chose qui vous donne l’air de sortir de nulle part. Et ce n ‘est pas la peine car c’est juste pour satisfaire votre ego. Certaines personnes ont l’habitude – dès que – disons que j’ai un service de table, peut ne pas bien- ils iront regarder le dos de l’assiette.

« Ah, où l’avez-vous acheté? »

« Je ne sais pas. »

« Vous ne savez pas? »

« Non, non, c’était, je pense- je pense que quelqu’un me l’a donné, je ne sais pas, je ne sais pas. »

« Non, non, vous feriez mieux de le savoir, car c’est très agréable. »

Le lendemain, ils feront tout le tour des lieux place pour découvrir s’ils peuvent acheter le même service de table. Et Sahaja Yoga, c’est tout le contraire! Une fois, mon mari a aimé un service à thé. Et vous savez que Londres a d’énormes, grands magasins. Certains d’entre eux sont vraiment horribles. J’y suis allée, « baarpre baap »- nous avons marché et marché et traversé tant d’entre eux. Ils ont dit: « Très bien, nous vous le dans 6 mois. » Un autre a dit dans 7 mois. Un autre a dit: « 8 mois, vous faites la commande. » J’ai abandonné l’idée. Puis CP a dit: « Qu’est-il arrivé à leurs usines? » J’ai dit: « Ils n’ont rien, ils exportent. » Puis je suis allée en Australie, vous serez étonnés, et là pour un prix spécial, juste en promotion, ils avaient mis ces services à thé en vente là-bas. Imaginez! En Australie ! Et je l’ai eu à moitié prix. Donc, si vous n’avez pas de cupidité, vous obtenez ce que vous voulez juste comme ça. Juste comme ça, vous l’avez. Mais si vous êtes cupides, alors Dieu vous fait courir. D’accord? C’est ce qui est aussi simple que ça – ce que vous voulez, vous pouvez l’obtenir, si vous n’avez pas de cupidité à ce sujet. C’est une chose tellement asservissante d’être cupide. Je veux dire, je peux vous donner des milliers exemples de ça, des milliers! Si vous ne demandez rien, ne désirez rien, vous obtenez ce dont vous avez besoin. Tout ce dont vous avez besoin, vous l’obtenez. Mais si vous continuez à désirer, alors devenez fou, allez là, ayez ceci et perdez-vous. Et puis la chose est perdue aussi. C’est pourquoi on dit qu’il vaut mieux essayer de développer du détachement. Tout va bien, si c’est là, très bien, et si ce n’est pas là, peu importe. Alors vous serez surpris que votre attention soit si subtile.

Maintenant, aucun de vous, je pense, n’a vu ces belles fleurs, quelles sont-elles. La belle broderie qui est là; la façon dont ils l’ont fait. Maintenant, pouvez-vous me dire combien de petite mains y ont travaillé? Quatorze. Vingt-huit. Ce côté-ci 14, ce côté-là 14. Je veux dire, y compris toutes ces autres choses.

Donc, vous ne remarquez rien. Et votre attention devient- Mahamaya, disent-ils alors. C’est une Mahamaya. Ce n’est pas une explication! Votre attention, si elle est claire et simple, vous pouvez voir les choses clairement. Et avec cette seule attention, cette attention elle-même vous emmène au bon endroit, là où vous devez aller, vous obtenez la bonne chose, ce que vous voulez acheter.

Pouvez-vous me dire d’où viennent ces tapis? Ils viennent pour la plupart de Russie. Je suis allée en Russie et j’ai vu cette fabrique de tapis. Ils n’ont pas non plus le sens de l’exportation. Alors je leur ai dit: « Combien coûtera un tapis? » – Le docteur le sait – Ils ont dit: « Seulement vingt dollars. » J’ai dit: « Baba, seulement vingt dollars pour un tapis? »

Alors, j’ai dit au docteur: « Que faire maintenant, nous devons en acheter beaucoup. » J’ai dit: « Combien pour l’exportation? » « Deux cents dollars. » J’ai dit: « En Inde, c’est l’inverse: si vous devez exporter quelque chose, le prix est inférieur. » J’ai dit: « Très bien, alors je suppose que nous devons penser à une solution », parce que j’en ai besoin. Alors, j’ai demandé à une vingtaine de Sahaja Yogis d’acheter chacun un. Aux Russes, ils donnent pour vingt dollars. J’ai dit: « Très bien, vous achetez ceci. » Donc, vous devriez rechercher des solutions, pas des problèmes. La cupidité est un problème.  La cupidité est un problème. Comment se débarrasser de la cupidité? Voilà le sujet.

Et pour se débarrasser de la cupidité: « Si j’achète quelque chose, pour qui devrais-je acheter celui-ci? » « Ah, ce sera très bien pour un autre de mes amis. » Comme ça. Si vous entraînez votre esprit dans ce sens, pas pour vous-même, mais pour les autres, vous serez étonnés, cette cupidité partira. Et vous aurez de la joie.

De même que vous voulez me donner des choses, je comprends cela. Je veux aussi vous en offrir. De la même manière, pensez à tous les autres, ce sont tous des frères et sœurs. Depuis d’autres pays, faites-vous des amis avec d’autres pays. Si le don existe, alors cette cupidité disparaît et vous obtenez ce que vous voulez. C’est un mantra très simple.

C’est surprenant, jusqu’à présent, avec tous les miracles, nous ne comprenons pas que tout ce dont nous avons besoin sera également fourni pour chacun. Mais vous devez en avoir besoin, pas pour une stupide collection de choses.

 

C’était une très, très bonne chose, très bien agi, j’ai beaucoup aimé ce blanchiment de banque suisse. Je sais que mon pays en souffre. Or, l’autre pièce faite par les Anglais montre- le « Pilgrim’s Progress » est une pièce assez ancienne, que j’ai lue il y a longtemps. Mais ce sont les vrais pèlerins, ils ont montré comment un chercheur va dans de mauvaises voies, méthodes; et tout du long, ils ont très bien introduit comment, même un Sahaja Yogi, alors qu’il s’élève, tombe dans différents fossés. C’est une très bonne chose pour vous de savoir que, si vous êtes un Sahaja Yogi, il faut être très prudent et vous devriez veiller à ne pas tomber dans ces fossés, qui sont en fin de compte l’ego et le superego.

En Occident, le problème est plus celui de l’ego, pas de superego. Et pour l’ego, accepter d’avoir de l’ego est le seul moyen et ensuite il partira. Si vous savez qu’il y a de l’ego, l’ego tombera. La chose simple, c’est de savoir que vous avez de l’ego, de l’ego pour quelque chose. Les gens ont de l’ego pour n’importe quelle bêtise, vous savez.

 

Il y avait une dame, très fière et égoïste. Alors, j’ai demandé à son sujet: « Qu’est-ce qui ne va pas chez elle? » « Parce qu’elle sait fabriquer des poupées. » « Pourquoi? Cela devrait vous donner de l’ego, ou quoi? » Je n’ai pas compris. Mais voilà ce qu’il en est. Même pour les moindres choses, les gens ont de l’ego. Et tout ce design et tout ça, est basé sur votre stupide ego, qui vous fait acheter tout cela pour montrer votre ego.

Alors, essayez d’être humble; humble, et essayez de comprendre que toutes ces choses terrestres, nous n’allons pas les emporter avec nous. Elles vont rester ici. Je ne vous parle pas de renoncement. Je ne vous dis pas de devenir sanyasa. Mais vous devez savoir que la valeur de ces choses n’est rien comparée à vous. Quand l’ego sort, cette idiotie entre en jeu. Vous pensez qu’en portant quelque chose de super, vous influencez vraiment les autres. C’est possible; mais ceux qui sont influencés sont une autre bande d’idiots je dois dire.

 

Un jour, je portais une bague et je suis allée faire du shopping dans l’un de ces endroits et ils ont été si respectueux envers moi. J’ai dit: « Soudain, les commerçants qui ne m’ont jamais respectée parce que je suis une Indienne, que s’est-il passé? » Alors je suis allée dans un magasin où je connaissais la dame.

Elle a dit: « Puis-je vous demander, est-ce réel? »

J’ai dit: « Que voulez-vous dire par réel? »

« Est-ce une vraie émeraude? »

« Oui, oui, une très ancienne, de ma famille. »

« Ah, alors votre famille est très riche? »

« Non, non, ça vient de mes ancêtres. Je la porte, c’est tout. »

« Oh mon Dieu, si c’est une vraie, combien coûterait-elle? « 

« Le prix? » j’ai dit, « Comment le saurai-je? »

« Elle a été achetée il y a longtemps, je ne connais pas le prix. »

« Non? Pouvez-vous m’en procurer une? »

J’ai dit: « Pourquoi voulez-vous l’avoir? Vous, pouvez avoir celle-ci si vous voulez. »

Comme ça, vous voyez, une petite chose les rend les tellement- que vous êtes si formidable! Mais non. Quelle est la plus formidable chose en nous? C’est notre Esprit. C’est l’Esprit que nous avons. Et sachez que nous devrions en être fiers d’avoir cet Esprit en nous.

Et si vous ressentez de la fierté, alors vous ne ferez pas de choses insensées. Vous êtes des gens qui sont tous des âmes Réalisées. Et déjà, vous avez déjà dépassé ce stade de pèlerins, vous êtes bien au-dessus de cela. Or, la plus grande chose c’est de savoir que nous sommes des gens spirituels, et en tant que personnes spirituelles- vous me dominez même, d’une certaine manière. Si vous désirez tous quelque chose, je ne peux pas passer outre. Je dois l’accepter. Je dois vous satisfaire. Beaucoup de choses, je les fais parce que vous le voulez. Peu importe, cela n’a pas d’importance pour moi car cela me passe par-dessus la tête. Alors tout va bien, quoi que les enfants veuillent, laissez-les faire. Mais le seul point, c’est que cet ego doit être vraiment sous contrôle.

Il y a encore un petit point dont j’aimerais vous parler, parce que demain, il se peut que je ne sois pas en mesure d’en parler. Lors du Navaratri, voyez-vous, je suis liée par d’autres choses. Voici: Je voulais parler personnes aux qui sont mariées selon Sahaja Yoga, surtout aux dames. Je pense que certaines d’entre elles sont très dominatrices et stupides. Qu’est-ce que le mariage ? Le mariage est une lune de miel, comme on dit. Le miel, c’est l’essence et la Lune, c’est la paix. Maintenant, si les femmes sont querelleuses, combatives, sarcastiques, c’est absolument un enfer pour les hommes. Au lieu de cela, si la femme connaît l’essence, le miel, elle devrait savoir comment faire plaisir à son mari, comment amener la paix dans la famille. Or, certains maris sont ivrognes, ou autre chose- pas les Sahaja Yogis. Qu’est-ce qui plaît au mari ? Voyez-vous, en quelque sorte, c’est une astuce, c’est une astuce d’âme réalisée de savoir comment plaire aux autres. Que faisons-nous pour nos maris ? Essayons-nous de leur faire plaisir ? Tout d’abord, essayez de savoir ce qu’il aime.

Mon mari, dirais-je- il est parti ? Dieu merci, il disait : « Tu ne devrais pas porter de fleur dans les cheveux. » Mais dans le Maharashtra, toutes les femmes mariées sont censées porter des fleurs. Depuis ce jour, je n’ai plus jamais porté de fleur dans les cheveux. C’est bon, peu importe. Il ne savait pas ce que j’étais. Alors il a dit : « Ne porte pas de fleurs. Je n’aime pas cela. » Puis il a dit : « Tu dois porter des bracelets. » Parce qu’il vient d’une famille très traditionnelle. Toute ma vie, j’ai porté des bracelets. Cela lui fait plaisir, quelle importance ? Faites de toutes petites choses juste pour lui faire plaisir. Ensuite, il commencera également à se demander : « Que pourrais-je faire pour mon épouse ? » Mais d’abord, cela doit venir des femmes et non des hommes, parce que les femmes sont responsables de la société.

Dans la culture occidentale, on n’a pas dit aux femmes en quoi consistait leur travail. Le travail des hommes c’est l’économie, la politique, gagner de l’argent. Ils en ont fait un gâchis, Je suis d’accord avec vous ! Une grosse pagaille. Mais votre travail consiste à construire la société. Et pour construire la société, il faut d’abord savoir comment rendre les enfants heureux, comment rendre votre mari heureux, comment aider les gens.

Au contraire, si vous essayez tout le temps de dominer, ce n’est pas du tout votre travail de dominer les hommes. Votre travail consiste à neutraliser leur domination, par de très simples choses.

Je vais vous donner un exemple. Dieu merci, mon mari n’est pas ici : il sait que je suis très habile pour certaines choses. Il avait un monsieur à son bureau- je n’ai jamais interféré dans son travail au bureau, mais il y avait un monsieur, une bonne personne, qui avait démissionné de son organisation (l’Organisation Maritime des Nations Unies) pour en rejoindre une autre, parce que comme c’était dans le privé, il gagnait plus d’argent, alors il l’a rejointe. Mais il a découvert que c’était horrible, alors il a voulu revenir à la Société de Transport Maritime (de l’ONU). Mais mon mari est très à cheval sur les règles et les règlements. Il a dit :

« Non, non, non ! Maintenant, je ne vais pas vous reprendre. Sortez d’ici ! « 

 Alors cet homme est venu me voir. Normalement, je n’interviens jamais. Il est venu à moi et il a dit :

« Si vous lui parlez, il pourrait vous écouter. »

« Non, ai-je répondu, si je lui parle, il n’écoutera jamais ! Mais je sais comment faire. »

 Alors j’ai dit à mon mari que ce monsieur était venu me voir.

« Ha, alors il est venu voir la bonne personne. Maintenant, tu vas me déranger à ce sujet ? »

« Non, non, non, pas moi. Mais demande-toi seulement pourquoi il est venu me voir. »

« Pourquoi ? « 

« Parce qu’il pense que je suis plus généreuse que toi. »

Immédiatement, la compétition (a fait le reste).

[Rires.]

Et l’homme a obtenu le poste. Il a été un grand ami de mon mari, même à Londres, il l’a beaucoup aidé.

Donc, quand nous pensons que nous devons contrôler notre mari, il est préférable de le faire d’une manière très simple. Vous pouvez faire preuve d’autorité seulement par rapport aux fondamentaux. Sinon, pour les petites, petites choses, si vous continuez à dominer votre mari, je vous le dis, vous passerez à côté de l’essentiel. Vous avez été mariées pour des bêtises ou pour une lune de miel ?

Et en Occident, en particulier en Italie, nous avons eu de très mauvaises expériences avec des femmes. Les Anglaises aussi, je dois dire. Les Anglaises Les Anglaises aussi m’ont créé beaucoup de problèmes. Je veux dire, elles sont exclues maintenant, parce que je n’y peux rien.

Une fille du Sri Lanka, elle était mariée à quelqu’un en – [À part : « Assied-toi, assied-toi »] Elle avait épousé quelqu’un aux États-Unis. Imaginez ! De cet horrible Sri Lanka où il y a tous les jours au moins 30 meurtres, elle a eu tellement de chance d’aller aux États-Unis. Bien sûr, les États-Unis ne sont pas non plus un super endroit. Mais elle a commencé à se comporter comme si elle une personne immature et à lui parler d’une telle façon ! Il m’a dit : « Mère, c’est une sadique. Chaque fois que je lui téléphone, elle me parle d’une manière si sarcastique et ceci, cela, que j’en suis étonné. J’ai dit : « Une dame du Sri Lanka ? Je ne peux pas le croire ! » Puis il m’a dit ce qu’elle lui avait dit et comment elle lui parle. J’étais ébahie ! Je veux dire, aucun homme ne serait heureux d’entendre toutes ces choses. Mais elle pensait être très amicale, et qu’elle plaisantait ou quelque chose comme ça. Cela ne fonctionne pas dans le mariage.

Un homme ne veut pas d’une femme montée sur un cheval qui lui donne des coups de cravache. Pourquoi s’est-il marié ? Pour le bonheur, la joie, la douceur, le foyer. C’est une chose très importante dont je voulais parler, parce que beaucoup de femmes pensent qu’elles sont quelque chose d’important, certaines d’entre elles ont de l’argent, certaines d’entre elles ont des emplois. Mais son premier travail c’est de garder la société heureuse. Et garder votre mari heureux, c’est le premier boulot. Si une femme ne peut pas garder son mari heureux, elle n’est pas bonne pour nous. Ce n’est pas une bonne Sahaja Yogini. C’est un endroit- par exemple, un homme qui travaille au bureau, il doit satisfaire son patron. S’il ne satisfait pas à son patron, il est inutile, il est renvoyé.

De même, une femme doit penser à son mari d’une façon très douce, parce que c’est son travail, c’est pourquoi elle s’est mariée. Sinon, elle ne devrait pas se marier, elle peut faire ce qu’elle veut.

C’est une chose difficile de convaincre quelqu’un. Parce que, voyez-vous, les hommes sont sur le canal droit, ils ont un tempérament survolté. Mais je viens de vous dire comment capter leur colère. J’ai vu aussi, dans les films, voyez-vous, toutes ces scènes romantiques. Cela n’arrive jamais. Personne n’est comme ça ! Vous voyez, ce sont des choses absurdes, alors vous vous attendez à ce qu’ils soient Clark Gable ou quelqu’un d’autre, il n’en est rien.

Vous devez aimer. D’abord, vous devez mettre votre mari dans votre cœur. C’est votre devoir. Sinon, comment allez-vous faire ?

J’ai été choquée par cette fille de Shri Lanka. Et le jeune-homme a dit : “Mère, vous pouvez me tuer, mais je ne me marierai pas avec cette fille. » « Parce qu’elle ne donne aucune joie.” C’est vrai. Donc, si votre femme est comme ça, (dominatrice), disons, maintenant je m’adresse aux hommes : l’astuce, c’est que si votre femme est comme ça, essayez de comprendre pourquoi elle le fait. Quel est son problème ? Pourquoi vous domine-t-elle ou pourquoi pensez-vous qu’elle vous domine ? La plupart des hommes qui disent : « les femmes sont comme ceci, les femmes sont comme ça … » sont très dominateurs. Pourquoi vous domine-t-elle ? Qu’est-ce qui ne va pas chez vous pour qu’elle vous domine ? Si vous faites votre introspection, vous verrez que vous lui consacrez très peu de temps.

Maintenant, l’autre partie, c’est une dame qui voulait divorcer. J’ai dit : « Pourquoi ? » « Parce qu’il va travailler tout le temps et qu’il n’est pas là, et ceci et cela. »

Mais j’ai dit : « Si vous divorcez, vous ne serez jamais avec lui. Alors, pourquoi voulez-vous divorcer ? » Au moins, il vous donne un peu de temps. Mais si vous divorcez, il ne sera jamais avec vous, alors pourquoi voulez-vous divorcer ? » Je ne comprends pas la logique. Je veux dire, les femmes ne devraient pas manquer de cervelle, n’est-ce pas, pour dire une chose pareille ! Si vous voulez divorcer de votre mari pour cela, c’est absurde.

En ce qui concerne les hommes, il est important qu’ils donnent du temps, une certaine attention à leur femme et qu’ils achètent certaines choses qu’elle aime.

Maintenant, je vais vous redonner mon propre exemple. Mon mari ne m’a jamais acheté de fleurs. Vous tous m’apportez des fleurs, mais il ne m’a jamais apporté de fleurs, que ce soit pour un anniversaire ou quoi que ce soit. Je me suis alors rendu compte que cet homme n’a pas le sens des fleurs : il ne sait pas ce qu’est une rose, ou n’importe quelle autre fleur. Et il pourrait apporter quelque chose d’horrible, vous savez, il pourrait peut-être apporter un cactus. Donc, il vaut mieux qu’il n’apporte rien car il pourrait être offensant, n’est-ce pas ? Et puis, un jour, il a admis : « Je ne connais pas les fleurs. Tu me diras ? En dehors des roses, je n’y connais rien. » Et vous serez étonnés de voir qu’il oublie même d’acheter des roses. Ainsi, en étant si ignorant des choses, si votre mari n’achète pas de fleurs, cela montre (une certaine) considération.

Mais les hommes devraient essayer de savoir ce qu’une femme aime, ce qu’elle veut. D’ailleurs, les hommes ont leur propre façon de voir les choses. Maintenant, il est mieux de redonner mon propre exemple.

Il achète toujours des choses très chères. Alors, je lui ai dit : « N’achète rien pour moi. » « Tu n’aimes pas ? » « Si, si, j’aime bien, mais j’ai trop de ces choses trop chères. Pourquoi les acheter ? » Donc, il aime beaucoup acheter ce style de chandails de cette maison écossaise, très coûteux. Ils valent 250 livres chacun, vous savez. Je ne sais pas combien j’en ai, combien en noir, combien en autre couleur etc… Je lui ai dit que j’allais en acheter en Suisse, ils sont beaucoup moins chers là-bas, et tout ça.

Puis un autre exemple : il veut toujours m’acheter un manteau en cachemire, toujours ! Je dois en avoir au moins une dizaine dans la penderie. Mais il n’aime m’offrir que cela. Très bien, alors je les distribue à mes filles, à mes petites-filles et autres. Que faire maintenant ? Vous voyez, les hommes- il ne veut pas être désagréable, mais c’est parce qu’il n’y connaît rien, il ne sait pas.

La première chose que mon mari ait faite en Inde, avant d’aller à la puja, cela a été d’aller m’acheter un sari. L’un de mes neveux est allé avec lui. Alors, dans le magasin, il a dit : « Donnez-moi le sari le plus cher que vous ayez. » Alors, ces gens se sont dit : « Regardez qui va là ! » Ces vendeurs ne pouvaient pas comprendre que ce monsieur n’y connaissait rien, donc ils ont sorti un sari, ils ont dit : « C’est le plus cher. Le prix est de 45 000 roupies ». C’était à l’époque. Il a dit : « Bien, bien, vous me le donnez. J’ai une carte; vous acceptez les cartes de crédit ? ? » « Oui, oui, nous les prenons. » Il a acheté le sari. Il est si lourd, si lourd, c’est quelque chose- [Hindi à part]

Shri Mataji : C’est… comment appelez-vous ça, « arm… »

Certains Yogis : Une armure.

Shri Mataji : Hein ?

Certains Yogis : Une armure.

Shri Mataji : Très lourd !

Vous savez, j’ai dit : « Que faire maintenant ? » Il a dit : « Tu dois le porter pour la puja. »

Je marchais comme un géant, vous savez. Il y a une description de votre Mère : « Ati Saumya, Ati Raudra. » « Elle est extrêmement douce et extrêmement terrible. »

Mais, je ne sais pas comment, avec ce sari, je me suis assise. Je me suis assise à un endroit. J’y suis restée collée ! Et, pour me relever, je ne sais pas comment je me suis relevée avec ce poids sur le corps. Vous voyez ? Et puis je l’ai rapporté et l’ai bien plié dans une boîte, et tout. Alors il a dit : « Quand vas-tu le porter de nouveau ? » J’ai dit, « Maintenant, s’il te plaît, je l’ai bien rangé pour un mariage. Je vais le porter un jour. » Je le lui ai promis et l’ai conservé là. Parce qu’il ne s’y connaît pas en saris. Je sais qu’il ne s’y connaît pas en saris. Alors s’il ne comprend pas, quoi qu’il achète, je dis d’accord. Et il a dépensé tant d’argent pour ces choses, vous savez, 45 000 roupies pour un tel sari ! [Hindi]

Donc, il ne comprend pas ce qui est authentique, ce qui ne l’est pas, rien, cela n’a pas d’importance. Vous devez juste voir le cœur qu’il y met, comment il donne, avec quel amour il donne. S’il ne s’y connaît pas, alors que peut-il faire ? Pauvre homme, vous savez.

J’achète toujours du tissus pour des costumes pour lui ou des costumes pour lui. Je le fais toujours moi-même. Un jour, il a dit : « Très bien, je vais m’en acheter un cette fois. » J’ai dit : « C’est bien. » Il en a acheté un horrible, et il est allé au bureau et tout le monde a dit : « Monsieur, ce n’est pas votre style. » [Rires.]

Alors, il l’a jeté, il a dit : « J’en achèterai plus maintenant. Alors, tu ferais mieux d’aller acheter pour moi. » Voyez- le problème c’est que si les femmes s’intéressent et savent quelle couleur il aimera, et ceci et cela.  Et aussi, l’opinion publique est très importante pour les hommes. Ce que dit le public. Comme une fois j’ai peint mon salon avec une très agréable couleur, rose et noir mélangé – très joli.

Parce que c’est un signe de chaleur. Il a dit : « Quelle est cette couleur que tu as mise ? Tu aurais dû faire ceci et cela », il s’est mis à crier. J’ai dit : « Très bien, demain nous organisons une fête, après cela je la changerai. » Le lendemain, les gens sont entrés, ils ont dit : Oh, quelle couleur ! Quelle couleur ! Comment avez-vous fait cette couleur ? Que c’est beau ! » Il a commencé à me regarder. J’ai dit : « Dois-je la supprimer ? » « Non, non, non, non, c’est très agréable. » [Rires]

Les hommes se soucient beaucoup de l’opinion publique et vous devriez veiller à créer une bonne opinion publique en sa présence afin qu’il vous apprécie. Tout ça, ce sont des astuces, vous voyez. Je vous le dis, les hommes sont très simples, mais il faut les comprendre.

Parfois, ils se mettent en colère, peu importe. En fait, s’ils sont en colère contre quelqu’un d’autre, ils viendront vous en rendre responsable. C’est mieux, car s’ils veulent faire quelque chose aux autres, ils se battront. Vous n’allez pas vous battre. Si vous comprenez certaines choses sur les hommes, cela fonctionnera. Bien sûr, certains sont des maris vraiment pitoyables, je sais. Et quelques femmes sont malheureuses. Pour eux, le divorce est autorisé. Avec notre Sahaja Yoga, il y a le divorce pour eux.

Donc, voilà ce que je voulais vous dire, que vous devriez faire une très bonne femme au foyer, une très bonne Gruha Lakshmi.

Maintenant, pourquoi est-ce que je vous dis cela, que je souffre du chakra de Gruha Lakshmi. Et tous les médecins m’ont dit, c’est parce que, dans le collectif, les Gruha Lakshmis ne vont pas bien car elles ne sont pas de bonnes femmes au foyer. Par exemple, je vais vous parler maintenant, il y a des femmes suisses. Elles sont très bien, je suis d’accord là-dessus, mais très portées sur la propreté. Les Suisses sont folles de la propreté ; les femmes, les femmes. Vous ne pouvez pas leur parler même pendant cinq minutes. Si vous êtes assis là, elles prennent ceci, ramassent ça, ramassent ça, ramassent ça, nettoient, nettoient, nettoient. Elles sont très dures les femmes suisses.

Or, j’étais en Érythrée, Alga m’a dit que les femmes en Érythrée sont connues pour être des femmes suisses. Donc, peu importe si la maison est un peu en désordre, si quelque chose est tombé. En Inde, aucune femme ne ferait cela. Alors que les invités sont assis et elle passe l’aspirateur. [Rires]

Comme une autre chose, par exemple quelque choses casse, disons. Supposons qu’un thermomètre se brise. En Inde, ils diront : « Très bien, maintenant il n’y aura plus de température ; le thermomètre est cassé. » Mais j’ai vu en occident, c’est très surprenant, si du café est renversé. Je suis une invitée. Immédiatement ils apportent l’aspirateur. Ils apportent quelque chose pour nettoyer, en présence de la personne.

Maintenant, si un verre se brise, terminé ! Ce n’est pas important. C’est un type de matérialisme très subtil, je pense, alors que la personne est assise là, qui est une invitée, et pourquoi essayez-vous de faire toutes ces choses en sa présence ? Mais ces femmes occidentales ne comprennent jamais.

Une autre chose, maintenant vous allez chez des Indiens. Leur palette de couleurs est différente. Si vous allez en Inde du Sud, la leur est différente. Chacun a son propre goût. Dès leur entrée, les femmes occidentales : « Quelle palette de couleurs ! » « Qu’avez-vous acheté ! Oh, mon Dieu, c’est horrible ! » Immédiatement, elles vous critiqueront en face. Donc, un autre point, c’est de toujours tenir compte des sentiments des autres. La femme est là pour donner une bonne compréhension des sentiments des autres, ce qu’ils pensent.

Ou ils vont dans une maison indienne qui sentira la cuisine. Ils mangeront la même nourriture ; ils apprécieront la nourriture, mais ils essaieront de montrer, de montrer que c’est quelque chose d’inférieur. C’est très occidental, je dois dire.

Si quelqu’un porte une robe, immédiatement ils feront une remarque. C’est une idée très occidentale. Vous ne trouverez aucun bon Indien pour faire cela. Je ne connais pas les Indiens modernes, quel genre de choses ils sont. Mais immédiatement ils diront des choses qui feront mal. Ce n’est pas ainsi qu’une femme va briller. Au contraire, faites toujours l’éloge ! Quel mal y a-t-il ? En faisant l’éloge de quelque chose, vous ne perdez pas votre entreprise. En disant : « Quelle belle chose ! Quel beau sari ! Quels beaux vêtements ! », où est le mal ? Vous apprécierez votre douceur, vous savez, apprécierez vraiment de votre douceur. Ce n’est pas mentir, il n’est pas nécessaire d’être honnête à ce point non plus. Comme vous n’aimez pas quelque chose, vous devez dire : « Je n’aime pas ça ! » Ce mot doit disparaître de Sahaja Yoga. « J’aime ceci mais je n’aime pas ça ! »

Si je parle comme ça, combien resteront dans Sahaja Yoga ? Il est donc très important de laisser tomber ce « j’aime ceci, je n’aime pas ça. » Qui êtes-vous pour aimer ou ne pas aimer ? Qu’en est-il de votre Esprit ? De votre cœur ? Donc, encore une fois, on en arrive à la même chose, que les femmes doivent avoir du cœur ; un très grand cœur, un beau cœur.

Et votre gourou est une mère. Donc, vous devez être des mères merveilleuses et des épouses merveilleuses et avoir un cœur très, très grand. Pour que tout cet égoïsme, même cette banque, finissent par s’effondrer si vous faites cela. Cela existe parce que nous avons des cœurs étroits. Si vous avez un grand cœur, celas s’effondrera, n’est-ce pas?

J’ai parlé ainsi surtout parce que j’ai eu beaucoup de plaintes au sujet des femmes qui se sont mariées ici, au sujet d’Indiennes aussi. C’est pourquoi Je vous en parle. Les meilleurs retours concernent les femmes russes, je dois dire. J’ai de très bons retours à leur sujet. Ce sont des âmes très satisfaites, elles désirent très peu, elles ne sont pas avides. C’est surprenant! Le communisme leur a fait beaucoup de bien! Ce n’est pas le communisme, mais les extrémités du communisme les ont projetées dans cette zone où elles n’ont pas le sens de la possession. Non.
Leur gouvernement a dit: « D’accord, vous pouvez avoir vos appartements et vous en occuper. » Ils ont dit: « Nous n’en voulons pas, prenez-les. » Les fonctionnaires ont été informés que: « Vous pouvez avoir vos voitures. » Ils ont dit: « Non, non, nous n’en voulons pas, prenez-les. »

Car rien que de posséder une voiture, c’est un casse-tête, ils le savent. Laissons le gouvernement avec ce casse-tête. Ce ne sont pas, vous savez, des sortes de gens conscients même de posséder. Bien sûr, maintenant, ils ont eu des gens bizarres. J’ai oublié son nom, qui était votre ministre des Finances. Et il est allé à Genève, où il a appris toutes les ficelles du métier et il a apporté beaucoup de réformes, soi-disant.

Alors maintenant, Leningrad et Moscou sont devenues des endroits très chers, grâce à l’influence suisse. Donc, cela s’est produit là aussi, mais les gens sont toujours très bien. Et les dames qui viennent de là-bas, même les Roumaines, sont très respectées. Maintenant tout le monde veut des Roumains ou des Russes, ou de Kiev. Mais cette fois, ils ne sont pas venus, nous sommes désolés qu’ils ne soient pas là, ils me manquent tous.

 

Enfin, je dois vous dire que le livre que Arun Apte a écrit est un très bon livre. C’est ce livre. [Shri Mataji le montre.]

Vous devriez tous l’acheter. Je ne sais pas quel est le prix que vous avez lui avez attribué. [Shri Mataji se renseigne en Hindi sur le prix demandé.]

Très bien. Donc, ceux qui veulent avoir ce livre devraient se manifester. Il n’y en a que cinq. C’est un très bon livre; ainsi, vous comprendrez la musique indienne.

Il est dit que cette musique vient de l’Omkara. Et c’est, en quelque sorte, une musique très sensible. Or, Je pense que tous ces musiciens qui ont chanté devant moi, qui ont chanté des chansons occidentales, c’était bien. Mais il manquait la mélodie à leur chanson, ce n’est pas mélodique. Vous voyez, vous chantez un peu de ceci, puis vous chantez cela, puis vous criez, ensuite vous diminuer le rythme, puis vous faites comme ça. Et ils pensent qu’ils doivent chanter avec le cœur, qu’ils doivent exprimer les sentiments de leur cœur.

Maintenant, supposons que quelqu’un soit déprimé, il chantera alors une chanson sur la déprime. Puis un autre qui parle de l’amour, chantera une chanson (d’amour). Il peut ne pas être amoureux, mais ils veulent produire cet effet artificiellement. Ce n’est pas nécessaire. A chanter une chanson découpée, comme un mot, puis un mot, il n’y a pas de mélodie, il n’y a pas de flux, alors que les chansons russes, qui étaient des chansons folkloriques, étaient très mélodiques. Mais ne vous inquiétez pas, les Américains envahissent ce domaine également.

Ils ont là-bas cette horrible musique. Pourtant le sens de la musique, c’est de plaire, elle devrait vous donner plus de divertissement, ne pas vous rendre malheureux, ne pas vous rendre tristes. Si vous ressentez tous ces sentiments en vous, alors vous devriez essayer de vous dire ceci: « Oui, il y a un problème, mais je vais m’en sortir. »

Parce que vous êtes des Sahaja Yogis, vous devez montrer la victoire, votre nature victorieuse à travers votre musique. Je ne parle pas des autres, ils continuent de pleurer, sangloter et chanter. Mais il n’y a pas de mélodie pour commencer, c’est juste des parties, des parties, des coupes. Même l’orchestre, J’ai été surprise, il fait cela « ta, ta, ta ta ta » puis cela « ta ta ta ta ta ». [Rires]

Mais un orchestre de musique indienne, vous verrez, c’est harmonieux, cela coule comme de l’eau. Donc, cette différence est très mauvaise. Donc, Je voudrais demander à tous les musiciens qui chantent – chanter ne signifie pas que vous utilisiez des mots que personne ne comprendra. Les mots doivent être clairs et il doit y avoir une mélodie. Or, dans les « ragas » indiens, il y a une mélodie mais les mots ne sont pas importants. Donc, vous apprécierez la musique et tout le reste, et que vous connaissiez la langue ou pas, cela n’a pas d’importance.

Donc, si vous pouvez combiner la mélodie avec la musique occidentale, vous verrez à quel point cela sera différent. Et ce livre va vous l’apprendre. C’est un très bon livre, que vous devriez avoir, et vous devriez comprendre la façon dont la musique peut vous soigner, peut vous donner de la joie, quelle est la base, l’essence de la musique. Et ensuite, vous pouvez la développer.

Je suis sûre que si les musiciens indiens se mettent à la musique occidentale, cela sera beaucoup mieux que la musique occidentale telle qu’elle est. Je ne peux pas comprendre, ces gens sont si célèbres et les gens pensent qu’ils gagnent très bien et tout ça. En Amérique, tout le monde peut gagner de l’argent comme cela, mais pour en faire une musique correcte, je pense que vous devriez avoir des rudiments de musique indienne. Ensuite, vous pouvez la développer comme vous le souhaitez.

Maintenant, s’il vous plait, essayez d’acheter ce livre, pour comprendre la musique indienne. Il n’a pas encore de prix, mais ce ne sera pas beaucoup plus que la normale. Donc la prochaine fois, je pense que pour Diwali Puja, il se pourrait qu’ils en apportent?

Hein? Ganapatipule. [Shri Mataji parle en hindi de savoir quand le livre sera disponible.]

Je vais essayer d’en obtenir plus, mais ce livre, vous devez vraiment le lire, parce que vous saurez ce qu’est l’essence de la musique, d’accord?

Et pour finir, aujourd’hui c’est le quatrième jour du Navaratri, et (les anciens rishis) m’ont donné certains noms qui sont vraiment horribles. Mais ce doit être des gens qui avaient tant souffert qu’ils avaient demandé à la Mère de tuer ces terribles Rakshasas. Maintenant, en quelque sorte, ils vont être tués selon le cours naturel. Je le sais. Si, vous autres, vous vous en remettez à la raison, parce que c’est vous qui pouvez le faire. Si vous n’essayez pas d’acquérir des choses que vous ne voulez pas, des choses inutiles, si vous essayez de réduire (vos acquisitions), et que vous optez pour des choses naturelles et aimez la Terre Mère, Je suis sûre que ça va marcher. La Terre Mère elle-même s’en sortira.

Vous voyez ce tremblement de terre, maintenant, personne n’entre dans l’église. Je n’ai rien fait, c’est la Terre Mère. Maintenant, personne ne va à l’église. Je n’ai rien fait. Je ne voudrais pas. J’étais désolée pour les œuvres d’art disparues. Mais voyez maintenant, comment la nature fonctionne.
Or, les gens islamiques, ces personnes islamiques d’Indonésie et tous ces gens souffrent de la fumée. Je n’ai pas fait ça. Parce que, lorsque vous essayez de faire quelque chose de mal, cela revient sur vous. L’action a une réaction.
Donc, vos visages devraient être sahaj, vous devriez être sahaj, vous ne devraient pas avoir l’air de gens fatigués. Je ne peux pas comprendre. Vous êtes sahaj, et soyez dans cet esprit sahaj.

Je suis désolée d’avoir pris autant de temps, mais demain je ne serai pas en mesure de vous dire toutes ces choses. Et vous devriez essayer de penser à ce sujet: « Notre Mère m’aime, elle veut que nous ayons une bonne famille. Elle veut que nous nous occupions de nos enfants. »

Alors, J’ai conseillé à tous les hommes, ainsi qu’aux femmes, qu’il valait mieux « se laisser mener par le bout du nez », il n’y a pas de mal. Mais « se laisser mener par le bout du nez » ne veut pas dire que « c’est la femme qui porte la culotte ». Vous voyez, il faut juste faire plaisir à votre femme, qu’y a-t-il de mal à cela? Mais cela ne signifie pas qu’elle vous domine, ce n’est pas ça. Par exemple: « Viens chez mon père. » « Je dois aller chez ma mère. » Vous ne devriez pas permettre ce genre de choses car les femmes doivent comprendre que leur famille est plus importante que leur père, leur mère, même Mataji, parce que je ne serais heureuse qu’en voyant une famille heureuse.

Alors merci beaucoup. »